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EAN : 9782749119779
512 pages
Le Cherche midi (06/10/2011)
2.32/5   25 notes
Résumé :

Londres. Nicholas Newman apprend la mort violente, dans des circonstances étranges, de son ami et client Antony Safft.

Nommé à sa grande surprise exécuteur testamentaire de celui-ci, Nicholas vient passer quelques jours chez Philippe, le neveu d'Antony, près d'Oradour-sur-Glane.

À la fois fasciné et horrifié par l'histoire du village, il apprend qu'Antony menait depuis longtemps de mystérieuses recherches en passe d'aboutir su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le lecteur retrouve à nouveau Nicholas Newman aux prises avec d'anciens nazis. Comme dans l'opus précédent, les choses ne sont ni très claires ni très convaincantes. le personnage principal reste aussi peu sympathique.
Je dois avouer, cependant, avoir été particulièrement touchée par deux chapitres, les numéros 17 et 18, qui sont à la limite du soutenable: Nicholas y parcourt les rues d'Oradour sur Glane avec Anthony, le neveu de son ami assassiné, et sa compagne Claire. Tous deux lui racontent ce qu'il s'y est passé le 10 Juin 1944. La puissance évocatrice est terrible. Je ferais donc la même critique que pour "Les enfants de la nuit", il y avait là matière à faire un excellent roman, mais ce n'est pas le cas. Ni le style ni l'action ne m'ont passionnée. Dommage!
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Deuxième volume de la "tétralogie de la nuit" après le bon "les enfants de la nuit". Nous retrouvons le héros de cette série, Nicholas Newman, un architecte londonien qui mène une vie tranquille jusqu'à l'assassinat de son ami Anthony Safft qui plonge son existence dans la violence. Un crime marqué du sceau des nazis.

J'avais aimé le premier opus grâce a une intrigue bien ficelée et une grande habilité dans le maniement de l'Histoire nazi pour fabriquer un thriller crédible. Je partais donc confiant en débutant la lecture de ce second épisode et là patatras .... A la place d'un roman passionnant on a le droit a une grosse purge. Tout est très mauvais dans ce livre : un héros antipathique a qui on n'a qu'une envie : lui filer des beignes, une intrigue ridicule et pathétique, des dialogues sans aucune cohérence dans lesquels le lecteurs perd le fil, des scènes d'actions stéréotypées et tirée par les cheveux , une histoire qui avance a la vitesse d'un escargot et un traducteur qui se met au même niveau en nous offrant une traduction mot a mot dans lequel il nous traduit (entre autre) l'échauffement d'un footballeur par préliminaire. Je savais pas qu'il y avait des préliminaires en football ! Partir du massacre perpétué par les nazis a Oradour- sur- Glane pour nous livrer un polar de ce niveau, il y a quelque chose d'indécent. Un auteur qui ne possède pas les connaissances requises pour écrire sur un sujet qu'il aborde : le football. Son analyse et le parallèle qu'il fait entre le football et le nazisme est malsain et franchement ridicule.

En un mot : une daube. Ma note 1/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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"Frank Delanney nous offre un des romans les plus puissant qu'il nous ait été donné à lire" prétend The Times. "Un livre qu'on oubliera jamais"
Faites l'expérience Delanney traduit par un camionneur (bon sang de bonsoir...)sans aucun scrupule , enfile des perles pendant plus de 500 pages et c'est à mourir de rire tellement c'est bête.
A lire absolument au troisième degré, pour les bourdes incroyables, le scénario mal ficelé et le héros particulièrement insupportable, architecte précieux et ridicule.
Comment en arrive-t-on à publier et traduire de pareilles sottises. Mystère.
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. Ce roman reprend de vieilles antiennes, avec cette hantise cultivée de la violence des nazis et de leur survie bien cachée grâce à la complicité des pays vainqueurs intéressés par leurs compétences ou leurs secrets. C'est un roman d'initiation où le héros ouvre tardivement les yeux sur le monde réel et sur lui-même. Newman n'est vraiment pas sympathique, il est banal en fait, et confortablement calfeutré dans sa vie d'architecte à succès. Sa découverte du massacre d'Oradour est présentée comme une expérience existentielle décisive, mais en dépit des efforts de l'auteur pour camper son bouleversement, je n'ai pu y croire. J'avoue préférer sur cette trame un vieux film remarquable, Marathon Man, de Schlesinger, avec Dustin Hoffman.1,5/2
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Londres. Michael Newman a repris son activité d'architecte quand il apprend la mort violente de son ami et client Anthony Saft. Michael va chez Philippe, le neveu d'Anthony, près d'Oradour-sur-Glane. Il apprend qu'Anthony menait des recherches sur la période nazie et ses secrets les plus sombres. Michael va mener une investigation qui le conduira à affronter des manifestations du nazisme.

la suite de "les enfants de la nuit" où l'on retrouve Nicholas Newman toujours hanté par les atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale. son enquête le conduira à affronter des manifestations bien plus contemporaines et tout aussi effrayantes du fascisme.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Une heure et demie. Antony mettait la ponctualité au tout premier rang des vertus. Sa place refroidissait : son verre, ses couverts, la nappe même semblaient devenus durs, hostiles. Mon humeur oscillait entre inquiétude, dépit et exaspération, et le nœud de mon estomac s’étendit à mes intestins.
Je devais une grande part de mon succès et de mon prestige à Antony. Il m’avait persuadé qu’être son architecte et investir en même temps des fonds dans ses opérations immobilières ne relevait pas du conflit d’intérêts. Son intelligence et sa gentillesse m’avaient rapporté gros.
J’avais en outre l’impression d’être son disciple et c’est ainsi, je le savais, qu’il voulait que j’envisage notre relation. Il lisait plus que moi, tâchait de m’amener à élargir ma vision. J’aimais aussi son côté frivole : chaque fois que j’arbo-rais une chemise ou un costume neufs, il me bombardait de questions.
Je me rends compte aujourd’hui qu’il usait de son charme et de son exceptionnelle urbanité pour détourner l’attention de lui-même. Si je m’étais donné la peine d’y réfléchir, j’aurais constaté que je ne le connaissais que très superficiellement. Je ne voyais pas les choses aussi clairement à l’époque.
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– HÉ ! HÉ ! beugla une voix.
Seigneur !
Ils se ruèrent sur moi. Je perdis mon petit reste de continence. Ils avaient fait semblant de quitter la rame et étaient remontés dans mon wagon.
Le meneur s’accroupit et planta ses coudes sur mes genoux. Il portait une perruque afro de guingois et un faux nez à lunettes qui brillait de mille feux.
– Ah ben ça, merde alors ! Hein ?
Je soutins son regard. Mon cerveau luttait contre la panique. « Garder son sang-froid », recommandent les experts du combat de rue. Je détournai la tête – pas facile quand quelqu’un vous postillonne dans le nez.
– Ah ouais ! tonna-t-il avec un monstrueux accent cockney. Merde alors !
Je lui jetai un coup d’œil furtif avant de me détourner encore. Que faire face à une telle terreur ?
– Je te parle ! Hé, toi !
– Moi ? fis-je, jouant bêtement la carte de la surprise.
Il éclata de rire, et tous les autres reprirent en chœur :
– Moi ? Moooooooiiiiiiiiii ? Oooooh !
Le meneur leva une main et me caressa la joue.
– On est rasé de frais, hein ? Mignon. Trop mignon. Alors, on se promène ?
Sans me quitter des yeux, il lança aux autres :
– Hé ! les gars, venez voir si c’est pas mignon !
.
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Ouah ! Z’avez découché, mec ? s’esclaffa le chauffeur. Vous revenez de la guerre ou quoi ? J’espère que votre dame est du genre compréhensif !
Je pouvais comprendre sa réaction – le devant de ma veste pendouillait comme une guenille. Je me laissai aller en arrière sur la banquette, pressai les paupières et versai quelques larmes.
La vibration des rues montait jusque dans mon dos. Ma montre n’était plus là – même si je ne me rappelais pas qu’on me l’avait prise. Ils n’avaient pas touché à l’argent liquide que je transportais dans ma poche de pantalon.

Mon appartement ressemble à Fort Knox. Je claquai la porte derrière moi – une serrure à trois points de fabrication française, j’avais découvert ce système en travaillant pour un client du Golfe persique l’année précédente et j’avais fait installer le même chez moi. Au bord de l’évanouissement, je réussis à me traîner jusqu’à la salle de bains, où je vomis tripes et boyaux. Je tendis ensuite la main vers le téléphone posé sur une tablette au-dessus de la baignoire, et je dus m’y prendre à deux ou trois fois pour composer le 999.
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Juicy avait l’œil injecté de sang. Il éclata de rire, ce qui fit trembloter les plis de graisse de sa nuque.
– Découpeur et finisseur !
Tous s’esclaffèrent.
– Au service de Sa foutue Majesté la reine ! ajouta Juicy, dont le tee-shirt représentait un bouledogue furibond de bande dessinée. Découpeur et finisseur. Ouais, v’là ce que j’suis ! Un putain de découpeur et un putain de finisseur !
Une vague de nausée me montait dans la gorge. Mon cuir chevelu était un marais de sueur. Et je ne pouvais rien faire d’autre que rester immobile.
– Sympa, la veste, fit Afro.
Je portais un veston croisé Hector Janolo, à mailles lâches.
– Sympa, hein, Juicy ?
Les doigts efféminés d’Afro frottèrent vigoureusement mon revers, comme s’ils y avaient trouvé de la colle. Tel un chien renifleur, il pencha la tête en avant et plaqua sa perruque contre mon visage. Elle empestait la bière éventée. Je l’aurais tué.
Afro se remit debout et fit un geste à Juicy :
– Sors-lui les nibs, qu’on voie ça.
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D’un œil suppliant, je quémandai une nouvelle fois de l’aide autour de moi. Tous les passagers regardaient droit devant eux. Certains s’étaient levés, anticipant l’arrêt suivant. Ma main au feu qu’ils avaient prévu de descendre plus loin, pensai-je inutilement. Tous tanguaient au rythme des secousses de la rame.
– Écoutez, dis-je en tentant de me lever. Je n’ai pas l’intention de tolérer…
– Hep-hep-hep ! s’écria le meneur, sur un ton d’affectueuse indignation.
Reprenant sa position accroupie, il m’enfonça dans le ventre sa main large comme une pelle, et je fus contraint de me rasseoir. Il fit un pas en avant et se retrouva entre mes cuisses, là où seules les femmes ont en principe le droit d’aller.
– Hé ! lança-t-il aux autres.
Ils resserrèrent les rangs. Un vent glacé s’engouffra dans mes narines quand je les vis s’accroupir tous les six autour de moi, dans la travée exiguë qui séparait les rangées de sièges.
Ils se turent, et ce fut le moment le plus terrifiant de tous.
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