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Les scélérats », Fleuve-noir, 4ème trimestre 1959. C'est l'époque à laquelle F. Dard publie «
Tout le plaisir est pour moi », dans la série
San-Antonio ; un épisode qui ne restera pas dans les mémoires. Enfin, pas dans la mienne en tout cas…
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Les scélérats ». Si on en croit la définition du Larousse citée en début de bouquin : « capables ou coupables de crimes »… Toujours pas compris de qui il s'agit ici, ni le rapport avec cette intrigue qu'on pourrait qualifier de « roman de gare ». Enfin… Roman de gare… pour ma part, roman de plage… Temps superbe sur Carcans ; nécessité d'une lecture légère ;
Frédéric Dard s'impose…
Retour de plage, roman terminé, et il faut bien l'admettre, le père de notre commissaire national nous a souvent servi mieux.
Une petite ville triste et grise, Léopoldville, proche de Paris ; des usines, une famille recomposée : la mère, le beau-père, Arthur, alcoolique, la fille, Louise qui travaille à l'usine ; un pavillon minable. Deux rues plus loin un couple d'américains, une belle voiture, une belle propriété, une balancelle… "l'île" comme l'appellera Louise...
Louise a dix-sept ans, l'âge ou on rêve d'une vie meilleure… Elle va se proposer comme bonne auprès de Jess et Thelma Rooland qui finiront par l'engager…
Bon. Soyons honnêtes : la prose de
Frédéric Dard est bien présente, de même que sa faculté à laisser monter le suspense jusqu'au rebondissement final. Mais pour le reste, une intrigue convenue, de nombreux clichés… Bref, un roman de plage. Vite lu, vite oublié, je le crains…