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EAN : 9782258098503
400 pages
Presses de la Cité (09/01/2014)
3.64/5   11 notes
Résumé :
James, surnommé « Biscuit », et sa cousine Lee Ann vivent chez leur grand-mère, tous deux rescapés de foyers violents et déséquilibrés. Ensemble, ils aiment traîner le long des rues boisées d'Oak Cliff, un faubourg de Dallas.
Ainsi passent les vacances, jusqu'au jour où ils découvrent le cadavre d'une jeune fille le long d'une voie ferrée. Violée et mutilée, elle est la troisième victime d'un tueur en série qui sévit dans la région.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Eros et Thanatos... James connaît ses premiers émois amoureux et sensuels, mais est parallèlement obsédé par la mort qui moissonne en effet pas mal dans son entourage depuis quelque temps.

Sa douce et solide grand-mère l'a sorti des griffes (et des poings) d'un beau-père alcoolique et violent et d'une mère passive. Sa cousine du même âge, également maltraitée par ses parents, a aussi trouvé refuge chez cette aïeule. Les deux adolescents passent leur été ensemble, complices, solidaires.

Ce premier ouvrage de Tom Wright est certainement un "beau livre", selon la formule consacrée. le propos et le ton m'ont rappelé de loin en loin 'Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur' (Harper Lee), 'Le Prince des marées' (Pat Conroy), 'Seul le silence' (RJ Ellory), 'Le polygame solitaire' (Brady Udall), 'Conséquences' (Darren Williams). Ceci pour diverses raisons : la tristesse qui en émane, et/ou les tourments d'un jeune garçon adolescent, et/ou quelques jolis dialogues entre "enfants" et adultes.
Mais... comme j'ai tendance à m'ennuyer dans les "beaux livres", j'ai souvent eu du mal à rester attentive entre ces pages.

Déception donc. Peut-être parce que je m'attendais à un thriller ? Alors oui, comme promis par l'éditeur, on aura bien du meurtre sordide, et même des tortures, mais l'intrigue est cousue de fil blanc et l'enquête totalement rocambolesque.
Il s'agit en fait davantage d'un roman d'apprentissage, comme le mentionne la quatrième de couverture, mais selon moi plombé de longueurs, de thèmes rebattus traités sans originalité (maltraitance sur enfants), et de passages qui semblent posés là pour meubler - un peu de nature writing, par exemple...

--- Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.
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Après avoir senti le poids du livre et détaillé la couverture j'ai compris.
J'ai compris qu'en m'engageant dans les pages du premier roman de Tom Wright, je ne pouvais pas me tromper.
Puis, en lisant la quatrième de couverture (car oui, avant de plonger, j'ai goûté et tâtonné), une certitude.
Une certitude que « Ce qui meurt en été » me permettrait de passer un moment inoubliable.

J'ai plongé. Et quel plongeon... dans un monde qui ne m'est pas si inconnu. Mais si bien raconté. J'ai apprécié l'écriture et l'univers qui m'ont enveloppée durant toutes ces soirées.
J'ai apprécié l'esprit, l'intrigue et l'intelligence qui donne à ce roman toute sa lumière.
J'ai apprécié cette rencontre avec cet auteur.

A travers ces moments d'angoisse, de questionnements sur la mort et sur l'adolescence, on perçoit l'esprit psychologue de l'auteur. Un côté psychologue qui renforce l'intérêt et le renvoi vers ses propres questionnements. En bref, un livre à découvrir et à lire avec réflexion...

Je me suis sentie proche de ce roman, comme beaucoup d'autres lecteurs sans doute, et je suis heureuse que Babelio et les Editions Presse de la Cité m'aient permis cette découverte. Merci...
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Avec Ce qui meurt en été, Tom Wright signe un premier roman très réussi sur les tourments de l'adolescence et le passage à l'âge adulte.

Bien loin de n'être qu'un thriller, Ce qui meurt en été se réclame surtout du roman initiatique. Il s'agit davantage d'un roman d'apprentissage qui raconte l'histoire singulière de Biscuit, son passage de l'innocence à l'expérience. D'une tendresse sans pareille, c'est un récit qui ne pourra que séduire l'amateur de roman en lui rappelant ses propres souvenirs d'adolescence. le texte de Tom Wright est d'une telle drôlerie et ses personnages si attachants (à commencer par Biscuit, le jeune et gauche narrateur que Tom Wright a su rendre crédible, sans exagération ni clichés) qu'on aurait presque l'impression d'entendre le jeune garçon nous raconter l'histoire qui a bouleversé sa vie ! C'est vraiment touchant !

Mais ce n'est pas tant le procédé narratif qu'a utilisé l'auteur qui fait la force de son roman. D'autres s'y sont déjà essayé avec succès et on ne pourra nier que Ce qui meurt en été s'inspire de l'excellent Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ou de Frankie Addams. Comme Harper Lee ou Carson McCullers avant lui, Tom Wright se sert lui aussi de la naïveté et de la candeur de ses personnages pour émouvoir le lecteur et lui faire ressentir les émotions qui les submergent. Mais là où Tom Wright fait la démonstration de son immense talent, là où il réussit un véritable tour de force, c'est en replongeant le lecteur dans cet état à la fois si douloureux et si excitant de l'adolescence.

C'est cette capacité phénoménale qu'a Tom Wright de raconter une histoire aux multiples dimensions, cette facilité déconcertante à créer un équilibre instable et fragile et cette façon, à la fois anodine et surprenante, d'instiller le drame et l'horreur qui font de Ce qui meurt en été un roman magistral et obsédant, une réflexion magnifique et fascinante sur la mort et la perte de l'innocence. C'est si impressionnant, si saisissant, si bouleversant qu'on peut presque affirmer sans se tromper qu'aucun lecteur n'en sortira indemne !

Ne vous attendez pas pour autant à des passages crades et malsains. Tom Wright suggère davantage qu'il ne décrit et son roman serait tout bonnement insoutenable s'il n'était pas écrit de manière aussi tendre et émouvante !

Poétique, drôle mais aussi terriblement envoûtant et dramatique, Ce qui meurt en été est un roman incroyablement touchant, porté par des personnages attachants et pleins d'humanité.
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Presse de la Cité qui m'ont permis de découvrir ce livre!

Ce livre raconte l'histoire de James, appelé Biscuit, qui vit chez sa grand-mère avec sa cousine Lee-Ann. Tous deux ont été maltraités dans leurs familles respectives et leur aïeule les a gentiment recueillis.

Le roman est traité du point de vue de Biscuit, qui en est le narrateur. Ce qui donne un aspect très différent de ce qui est connu à cette histoire.

L'auteur nous fait vivre un été auprès de ces deux jeunes adolescents qui vont vivre de manière assez forte leur passage à l'âge adulte. En effet, ils vont être
confrontés de manière récurrente à la mort, et vont même découvrir un cadavre lors d'une de leurs promenades. A partir de ce moment, Biscuit se sent responsable de sa cousine et de sa grand-mère qu'il sent en danger. Il va tout faire pour les protéger. En parallèle, on découvre l'histoire d'amour qui se tisse entre lui et Diana, une autre jeune adolescente.

Une enquête va être menée afin de découvrir qui est le tueur en série qui sévit à Oak Cliff, car ce cadavre n'est pas le seul qui sera découvert.

Ce livre n'est pas seulement un thriller, c'est également et d'ailleurs surtout un roman psychologique, centré sur la psychologie adolescente, ses émois et ses tourments. Il s'agit d'une réflexion profonde sur la mort et sur le passage initiatique qu'est l'adolescence.

C'est vraiment un beau livre, bien écrit. Malheureusement pour moi, ce n'est pas vraiment le genre de lecture qui me passionne. Un peu trop psychologique à mon goût, ce roman ne me fait pas assez sortir de mon quotidien...

Donc, en bref, j'ai apprécié cette lecture, mais elle ne m'a pas passionnée.


lien vers mon blog: http://lecoindeslecturespartagees.eklablog.com/le-coin-service-presse-c24773992
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Je tiens tout d'abord à remercier Les Editions Presses de la Cité, pour leur confiance. J'ai apprécié ma lecture, et même si j'ai quelques bémols à émettre, ça reste une belle découverte.
Au premier abord, je pense que ce qui m'a manqué dans ce livre c'est le suspens, je m'attendais en effet à un thriller, et ce n'est pas le cas. du coup, je suis ressortie de ma lecture quelques peu déçue, et c'est vraiment dommage, car en fait mis à part ce rythme un peu "lent", je pense sincèrement que ce roman est vraiment bon.

Ce qui meurt en été, retrace l'histoire de deux adolescents, au milieu des années 70, au Texas, James surnommé Biscuit, et sa cousine Lee-Ann surnommée L.A. Ces deux gamins n'ont vraiment pas eu la vie facile, ils ont été maltraités durant leur enfance, et ont fini par vivre avec leur grand-mère, qui tente d'adoucir leur vie.

Le roman est écrit à la première personne du point de vue de Biscuit. Il va nous raconter ce qui s'est passé durant "le fameux été" qui va les faire grandir d'un coup, pour entrer directement dans l'âge adulte. Ils vont être confrontés à la mort, puisqu'ils vont découvrir un cadavre, mais pas seulement. En effet, au fur et à mesure, de notre lecture, nous allons découvrir le passé familial très difficile de ces deux adolescents. Nous allons également découvrir la première vraie histoire d'amour de James.

Plus qu'un thriller, ce roman est surtout un roman tourné vers la psychologie adolescente. en effet, si enquête il y a, puisqu'un tueur en série sévit dans la région, elle n'est pas la trame principale de l'histoire, elle sert surtout de prétexte à la réaction des personnages face aux dangers.

Ce qui meurt en été, est un roman bien sombre, et même parfois malsain mais qui traite admirablement bien de la psychologie adolescente, certainement un excellent roman d'apprentissage, malheureusement pour moi, ce n'est pas trop mon style de lecture, j'y ai trouvé un peu trop de longueurs, mais ce n'est que mon avis.
Ce livre a été publié aux Editions Presses de la Cité en Janvier 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[certains conduisent] en partant du principe que tout peut vous arriver et qu'ils ne font pas exception à la règle, d'où la peur constante qui les habite. En fait, je dois avouer que j'appartiens à cette catégorie : à peine ai-je le volant dans les mains que la route se transforme en une jungle grouillante de prédateurs. (p. 126)
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- Eh bien, je peux t'affirmer qu'il n'y a rien de mal à haïr son ennemi, James, quoi qu'on prétende au catéchisme. Tout autre sentiment serait contre nature. mais tu dois prendre soin de maintenir une distinction entre pensée et action. Les idées et les émotions ne sont ni bien ni mal. Elles fondent sur nous comme les oiseaux tombent du ciel, on n'y peut rien. Mais nos paroles et nos actes relèvent de notre volonté propre. Ils auront forcément des conséquences.
(p. 204)
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- Oh! s'exclama Diana en se courbant au-dessus du tronc couché. Oh, on dirait des mignons petits chiens! Hé, Biscuit, papa, venez voir!

Elle était sur le point d'enjamber le tronc d'arbre.

Don, qui s'était tourné vers moi, se mit à hurler avant même d'avoir regardé dans sa direction:

- Non, chérie! NON!

Diana se figea. Avec un drôle de cri semblable à un bêlement, deux oursons noirs de la taille d'un raton laveur escaladèrent le tronc d'un pin mort de l'autre côté de l'arbre couché.
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[paroles d'ado garçon]
C'est ça, avec les filles ; tout ce qu'elles voient dans les mecs, c'est un matériau brut à modeler à leur idée.
(p.189)
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