Remontant la rivière avec son cheval, Yakari rencontre des castors en train de construire un barrage. Il découvre leur petite sociéte et les aide dans leur ouvrage. Jusqu'au moment où l'un de leurs enfants, turbulent et aventureux, disparaît du village en construction...



Eh bien non ! Il n'y a pas que les franco-belges dans la bd. Les suisses aussi. Yakari a beau être un petit sioux, il est né en Suisse en 1969. La série met en scène le jeune enfant de la tribu des lakota, Petit Tonnerre son cheval, Arc-en-Ciel sa jeune et meilleure amie et d'autres encore. Sa particularité ? Yakari a hérité de Grand Aigle son totem, le don de parler aux animaux. Ses albums sont le récit de ses rencontres avec les animaux au cours des voyages de sa tribu en Amérique du Nord. Si vous aimez la nature, vous allez être servi !



Au pays des castors Job signe un scénario qui coule, comme la rivière dont Yakari et Petit Tonnerre remontent le courant au début. Torrent, cascade, l'action ne manque ni de rebondissements ni d'acteurs superbement campés. La petite société castors avec Mille-Gueules, l'irascible chef de chantier, Digue-de-Bois, le vieux sage souriant, Bois-de-Lit, le roupilleur de service, Double-Dent, le sculpteur perpétuellement inspiré et Tilleul l'espiègle, le gamin bondissant est un régal !



Le dessin de Derib est le point fort de cette série. Qu'il s'agisse du village Iakota, de la pleine nature des hauts sommets à celle des sous-bois et de chaque personnage, animal ou humain, tout est réussi. C'est beau et on n'a qu'une envie : plonger dans cette nature comme Yakari dans la rivière. Les couleurs d'Abigaëlle sont splendides et en accord avec le souci de réalisme des décors naturels, écrin d'une histoire et de personnages plus enfantins. J'adore !



Un bel album, une histoire tendre et des décors naturels éblouissants.

J'aime bien retrouver ce petit personnage et ses aventures, sans suspense on est d'accord, ça finit toujours bien. J'aime la sagesse qui y est véhiculée, la rencontre avec le monde sauvage, là les loups qui ne sont ni tout noir tout blanc mais à connaître grâce à Yakari qui parle le langage de la nature et s'en fait leur traducteur. C'est simple, court et toujours porteur de belles valeurs

Un peu idyllique, mais qui présente je pense la légende indienne de façon proche de l'image qu'on en a en France, car oui, les animaux sont très complaisant à mourir pour le bien de l'homme affamé, c'est le principale reproche... cependant c'est une belle histoire qui sera présenté à partir de 7 ans quand l'enfant sait faire la part entre le réelle et l'imaginaire! Car Yakari parle aux animaux contrairement aux autres hommes... et ici on découvre qu'il est capable de rêve prémonitoire, que complètera un de ses amis parmi les animaux... mais qui nécessite quand même de savoir interpréter! Où trouver les bisons dont a tant besoin la tribu de Yakari affamée ? Et ce qui est aussi pertinent, c'est la relation des jeunes aux chevaux, ainsi que la relation aux orages... dans un campement de tipis.

Si votre enfant aime les indiens, et la proximité de l'homme et de la nature... cette série peut l'intéresser... et peut être le mener vers d'autres lectures.... surtout si on met à la mode des séances de lecture de groupe au sein d'une librairie ou d'une médiathèque !



Votre enfant a du mal à ce mettre à lire, et il est trop vieux ( plus de 7 ans) pour les livres très proches des situations des enfants de Christophe Boncens et ses histoires animalière ? Et bien tester les bandes dessinés d'abord, si possible qui a trait à des sujets l'intéressant particulièrement, et le Marsupilami, très branché sur la faune et l'écologie, peut plaire à certains enfants, surtout que c'est traité avec humour! l'écologie est à la mode.... profitons en... et dans cet album, il y a même un drone.. et donc un album très actuel! Cet album que e viens de recevoir ( cadeau de Noël en retard avec un autre album, Supermarsu) nous ramène à l'humour des débuts de la série! Dans le genre B.D. pour la jeunesse on peut conseiller aussi Snoopy ( mais que je n'arrive pas à commander ces derniers temps, une B.D. très américaine, critiquant la société moderne des années 80, mais en fait encore très actuelle, tout en ne faisait pas perdre confiance en les institutions!) Cédric, avec son pépé et son père qui se disputent tout le temps, se met toujours de lui-même dans l'embarras, avec des conseils de pépé, pas toujours pertinente, éventuellement Astérix le Gaulois, ou, Lucky Luc, car ce n'est pas grave si l'enfant ne comprend pas tout cela viendra en vieillissant.... Les tintin ont beaucoup plus de texte, surtout partir du 4 e album... où Hergé bosse plus le scénario! Cela peut donc être éventuellement une étape avant le livre, qui sera si possible court, ou comportera une série d'histoire courte ( le Petit Nicholas, ou encore les lettres du Père Noël de Tolkien), on pourra allonger l'histoire avec des livres comme Section 13! Pour arrivé ensuite à l'Ikabok ou bien Jacque et l'aventure du Cochon de Noël de J.K Rowling;..

Quelques histoires courtes intéressantes sont édité dans la collection trimestre, mais on a parfois du mal à les avoir....

Pour les ados et préados : la gloire de mon père et le chateau de ma mère ( Pagnol, indémodable comédie familiale!) Croc Blanc , l'Appel de la forêt ( s'il aime la vie sauvage le grand nord, Jack London) le Fantôme de Canterville, s'il aime bien les histoires de fantôme, c'est assez drôle.... pas effrayant pour un sous, les trois Mousquetaires, Quo Vadis, Quentin Durward, Ivanhoé, s'il aime bien l'histoire, la Virginienne est un roman historique qui l'entrainera sur les problèmes de l'esclavage, mais d'une façon qui ne peut être traité avant 12 ans je pense. Fantasy dès 10 ans ? Mais le Hobbit et Harry Potter... il faut commencer par des histoires courtes quelque soit l'âge, privilégié la qualité pour favoriser l'intérêt! et progressivement lui procurer des livres de plus en plus gros, mais toujours proches de ses intérêts personnels, on sera à l'écoute, car ses goûts évolueront en fonction de l'âge et des lectures!

Derib et Job décident d'emmener leur lecteur à la découverte d'une autre culture. A force, on croyait que les indiens ne vivaient que dans la plaine américaine. Grâce au lapin Nanabozo, Arc-en-ciel, Yakari et Petit Tonnerre se retrouvent à l'archipel de la Reine-Charlotte proche de la côte pacifique au Canada. Ils sont accueillis très chaleureusement par les autochtones. Ensemble, ils partagent des informations sur le mode de vie. Yakari part en mer pour rencontrer une orque qui tue des loutres. C'est un animal malin et très adaptable. Par contre, il nuit à la pêche et mérite la mort. Par chance, Yakari parle aux animaux et lui demande de ne plus manger des mamans loutres. Ridicule. Comme si la chaîne alimentaire devait dépendre des bons sentiments mielleux. En effet, le tome est à destination des enfants donc on simplifie les choses.



Tout est trop léger comme à son habitude. Yakari arrive encore en sauveur. Il va finir par s'ouvrir du complexe du héros au bout d'un moment. La fin montre le point culminant du narcissisme. Il y a des totems dans le village qui marquent des moments importants à travers des formes mystiques telle qu'on a dans notre imaginaire. Et eux, en partant, ils laissent un totem très haut avec le cheval et les deux gamins. Ils imposent quelque chose comme si c'était un joli cadeau. Le seul point positif est que l'on montre un autre village, avec des gens heureux, une répartition des tâches hommes/femmes, des autres représentations... On va attendre avant de repartir dans une aventure de sioux. A quand plus de culture et moins de narcissisme?
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Il y a dans la vie des moments de grâce infinie et de complicité entre un grand-père et son petit-fils, comme celui que j'ai vécu il y a peu. Après diverses occupations il voulait lire un livre avec moi, et comme nous avions vu deux ou trois dessins animés de Yakari, j'ai sorti de la bibliothèque ce premier album. Acheté il y a vingt ans et dédicacé par Derib lui-même lors de journées de la BD d'une grande enseigne de distribution. 



Donc bien calés côte à côte dans le canapé je lui ai lu les aventures du petit indien, du poney Petit Tonnerre, de Grand Aigle et du reste de la tribu. Aventures pleines de douceur, d'humour, de suspense, de bonnes intentions et de valeurs de respect et de courage, valeurs aujourd'hui bien en perte de vitesse. Un dessin abouti, un découpage agréable, la note de suspense en bas de chaque page comme au temps du journal de Tintin. Sans oublier quelques notes d'écologie datant d'il y a plus de cinquante ans, sans autosatisfaction, ni leçons, ni culpabilité comme on en reçoit tous les jours.



Bref un album à ressortir et à proposer sans retenue aux petits bonshommes et à leurs soeurs qui aimeront tout autant vibrer aux aventures du petit Sioux.

C'est appréciable de lire de temps en temps des albums de Yakari. C'est léger, simple et tout finit toujours bien. A nouveau, on retrouve le petit indien, toujours égal à lui même. En se baladant avec son poney, il fait face à un tatou, il n'en avait jamais vu. De même que le pékari, où l'on aura le droit à une petite séance d'explication sur l'importance de sa mauvaise odeur. La pédagogie est de mise. Pas besoin de lire "La Hulotte", on nous explique un peu le monde. On apprend aussi que la forêt de pierres est lié au phénomène de fossilisation. Même si nous sommes censés être au coeur des Etats-Unis. D'ailleurs, dans ce tome, il n'y a presque aucune histoire à part un mini-rebondissement avec Arc-Tendu qui veut se venger de Yakari. Il prend à le tuer pour s'être moquer de lui et remis en cause son orgueil. L'enfant le tourne au ridicule sans le besoin d'un adulte et d'en faire le récit. Pour trouver le titre, le héros a entendu une voix au pied d'un arbre, par conséquent, il a cru que le chêne lui parlait. Avait-il ce don comme celui d'échanger avec les animaux? On nous fait miroiter quelque chose de magique. C'était juste une blague d'un vieil indien. Rien de très folichon et de très dynamique. Il est possible que cela soit le regard d'une adulte un peu dépitée et qui en veut toujours plus. Les enfants sont toujours au rendez-vous de ces aventures. Par conséquent, ils doivent toujours trouver leur bonheur. Néanmoins, les très nombreuses références aux tomes précédents est un peu lourde. C'est comme si on nous incitait à bien les lire dans l'ordre.
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Quoi de mieux qu'une bande dessinée pour passer un bon moment et retomber en enfance.



Je suis donc reparti à l'aventure avec ce jeune petit Indien Sioux dans la grande prairie Nord-américaine. Mais dans ce tome, on suit surtout son poney, Petit Tonnerre.

Une histoire pleine de magie et de poésie.
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Quel plaisir de re-découvrir Yakari. Je cherchais à faire découvrir l'univers des bd à ma fille de 7 ans, et je suis revenu de la bibliothèque avec Yakari. Impossible de ne pas replonger dedans.

Des dessins simples et superbes à la fois. Un bon bol d'air en pleine nature américaine.



Yakari en tant que Sioux est très attaché à son environnement naturel. Les animaux occupent une place importante dans leur culture. L'animal totem, les chevaux sauvages, ... Les valeurs de courage, entraide, respect sont abordées ici.