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4

sur 2941 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est le premier roman que je lis de Pierre Lemaitre : bien que je ne sois pas fan du style, j'ai beaucoup aimé l'intrigue et les personnages. Cette plongée dans la littérature policière est originale et intéressante.

Lorsque 2 corps sont découverts mutilés, découpés et atrocement mis en scène, le commandant de le brigade criminelle Camille Verhoeven sait qu'il se lance dans une enquête sombre qui va lui prendre toute son énergie alors que sa femme est sur le point d'accoucher. D'autres meurtres suivent et ressemblent étrangement à des meurtres que l'on trouve dans des classiques de romans policiers. Camille a peu de temps pour remonter la piste de ce serial killer qui semble extrêmement bien préparé et qui ne laisse rien au hasard. le compte à rebours est lancé, des vies sont en danger...
Qui joue ainsi avec Camille ? Pourquoi reproduire des scènes d'oeuvres littéraires?

Pierre Lemaitre joue avec l'originalité. Fiction ou réalité ? La limite est parfois très floue.
L'intrigue est vraiment passionnante et ce page turner nous tient en haleine jusqu'au bout bien que quelques éléments peuvent être devines assez rapidement.
Les scènes sont gores mais une dimension psychologique et apaisante est dépeinte en parallèle à travers Camille et sa femme.

Ce thriller m'a beaucoup plu et je me lance désormais dans Alex...
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Excellent roman ; très bien ficelé.
Où notre "mini-héro" va s'embourber dans une enquête pleine d'énigmes ; un merdier complet jusqu'au cauchemar total.

En avril 2003, la brigade criminelle fait face à un crime atroce : deux jeunes femmes ont été trouvées en morceaux dans leur appart. Ce crime ne ressemble en rien à ce que le commandant Verhoeven a déjà vu. La mort y est partout. En examinant ce double assassinat de Courbevoie, le détective tombe sur le locataire de l'appartement, un certain François Cottet, qui devient le suspect principal. Une autre piste, des empreintes du lieu du crime, fait référence à un autre crime, celui de Tremblay qui remonte à novembre 2001. Une jeune prostituée a été « sectionnée en deux à la hauteur de la taille. » À l'exception de ces deux pistes, la Brigade n'est pas capable d'avancer. de plus, la presse avec, en tête, Philippe Buisson, le rédacteur fouineur de « le Matin », complique la tâche de la brigade.
Grace au hasard et à son intuition, Verhoeven découvre que l'affaire de Tremblay correspond parfaitement à un livre. En dépit de ses collègues qui le dissuadent de cette théorie folle, le détective ne renonce pas et demande l'aide de Ballanger, un professeur universitaire. En même temps, le libraire Jérôme Lesage communique à la police son soupçon qui soutient la théorie de Verhoeven. Il a trouvé des traits communs entre le crime de Courbevoie et « American Psycho » de Bret Easton Ellis.
L'enquêteur décide de fouiller tous les crimes non résolus, notamment ceux dans lesquels la victime est marquée par une fausse empreinte (la signature de l'assassin) trouvée sur les morceaux de corps des trois femmes.

Je vous mets la liste des personnages, mais attention ... certains renseignements donnent des indices


Ma note : 7/10
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C'est simple, je vous donne mes 7 bonnes raisons de se jeter dessus :

1/ UNE HISTOIRE CLASSIQUE ? Oui et non. Oui parce que le synopsis ne présage rien d'autre au départ qu'une escalade de meurtres sanglants jusqu'à ce que le commissaire attrape le grand méchant. Et en même temps, non, parce que si on a déjà du Pierre Lemaître avant, on se rend compte qu'il écrit à chaque fois des romans très très différents les uns des autres. On est donc forcément surpris.

2/ UN DEROULE BIEN ECRIT ET ADDICTIF - Tout polar ou thriller qui se respecte doit faire en sorte que le lecteur n'arrive pas à lâcher le livre tant que le dernier mot n'est pas lu. Non seulement ce critère est respecté mais en plus l'écriture est de qualité. Parce que parfois, on peut être tenu en haleine dans des livres qui jouent sur le rebondissement en négligeant la recherche d'écriture.

3/ UN HEROS ATTRACTIF - le roman met en scène un commissaire d'une taille très petite (moins d'un mètre cinquante je crois). Ce "détail" a son importance puisqu'il donne au personnage une "envergure" originale. On peut imaginer les scènes où il tente, et parfois parvient à s'imposer malgré sa taille, on peut comprendre davantage certaines réactions et subtilités de sa personnalité... Il est d'autant plus crédible et complet.

4/ UN RETOURNEMENT DE SITUATION EPATANT - je peux pas en dire plus, au risque de spoiler (et ce serait un crime avec ce livre), mais c'est à devenir schizophrène.

5/ UN HOMMAGE A LA LITTERATURE POLICIERE/NOIRE - Pareil, je ne peux pas en dire plus. Mais à un moment ou à un autre, c'est bourré de références littéraires, et assez pointues.

6/ LA FACON DONT ON DECOUVRE LE COUPABLE - dans les romans policiers, en tant que lecteur, on joue forcément au jeu du chat et de la souris en espérant être plus rapide que les enquêteurs. C'est quand l'étau se resserre petit à petit qu'il est difficile pour l'auteur de troubler ce jeu. Là où c'est réussi dans "Travail soigné", c'est qu'on peut soupçonner plusieurs personnes, préférer un suspect, mais les véritables indices et preuves tombent au bon moment et sont assez surprenants pour que ce rebondissement essentiel ne nous déçoive pas.

7/ UNE FIN IMPREVISIBLE - personne ne peut deviner.
Lien : http://t-as-vu-ma-plume.over..
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Question : Peut-on lire un auteur ayant été lauréat du prix Goncourt quand on ne lit que du roman policier ?

Réponse : Oui, en lisant « Travail soigné » (ou d'autres romans policiers) de Pierre Lemaitre.

Effectivement, Pierre Lemaitre a été lauréat du Goncourt en 2013.

Mais l'homme a souvent ouvert sa plume au polar et c'est le sujet de cette chronique.

« Travail soigné » est le premier opus d'une trilogie qui contient 4 opus et demi.

Une trilogie qui possède plus de trois épisodes, voilà déjà une originalité qui l'est encore plus en amenant un demi-épisode (en fait, une nouvelle diffusée exclusivement en numérique).

Avec « Travail soigné », Pierre Lemaitre nous dépeint le quotidien du plus petit flic de France et de Navarre, CamilleVerhoeven, un homme très loin du cliché du flic dur à cuire puisqu'il ne mesure que 1,45 m et qu'il est chauve.

Pourtant la taille ne fait rien à l'affaire puisque le bonhomme est doté d'un fort caractère, d'impatience, d'irrévérence, mais a également une âme d'artiste héritée de sa défunte mère, une peintre réputée.

Camille est marié avec une belle femme qui attend un enfant de lui.

Il est secondé par des policiers atypiques, un jeune homme riche qui a décidé de devenir policier pour donner un sens à sa vie et d'un autre, pingre maladif.
Quand les corps de deux jeunes prostituées sont retrouvés, découpés, mutilés et mis en scène dans un appartement-témoin de Courbevoie, CamilleVerhoeven se doute que l'affaire va se révéler difficile, mais il ne se doute pas encore à quel point.

Quand la presse s'en mêle, en prenant des photos des corps, les choses se compliquent. Mais quand une empreinte faite au tampon encreur est retrouvée sur l'un des corps, Camille comprend que ce crime n'est pas le premier de son auteur. Quand il recoupe les autres meurtres où une telle empreinte apparaît et qu'il voit, en ces assassinats, des reproductions de scènes de romans policiers, les choses se compliquent encore d'autant qu'un journaliste lui met des bâtons dans les roues. CamilleVerhoeven tente alors de prendre contact avec le meurtrier par l'intermédiaire d'une petite annonce d'un magazine qu'il pense être une des lectures de celui-ci.

Une chose est sûre, à la lecture de ce roman, c'est que l'on n'a pas affaire à un « Thriller » classique. Effectivement, si le personnage sort déjà des ornières usuelles délimitant les flics de ce genre d'ouvrages, le style, lui, offre une certaine originalité. Mais qui dit originalité ne dit pas forcément qualité et, si, à aucun moment on ne peut dire que ce livre est mauvais, le style narratif laisse parfois un peu dubitatif. La raison en vient surtout d'une hétérogénéité de style qui n'est pas toujours digeste. Cependant, l'histoire est prenante et tout lecteur de polar se demande si le meurtrier va se référer à un roman qu'il a déjà lu. Dans mon cas, point. Aucun des ouvrages de référence n'est passé entre mes mains et pire, je n'ai déjà lu un livre que d'un seul des auteurs inspirateurs.

Du coup, l'intérêt redouble, de par la qualité de l'histoire (même si on peut deviner l'identité du meurtrier avant le commissaire lui-même), mais aussi de par l'attente du prochain roman qui sera copié par l'assassin.

L'enquête nous tient donc en haleine jusqu'à un final glauque au possible.

Si l'on ajoute une mise en abîme de la part de l'auteur qui, à certain moment, laisse le lecteur dans un certain flou, ne sachant plus s'il se trouve dans l'enquête contée dans le roman de Pierre Lemaitre ou bien dans le roman décrivant l'enquête contée par le meurtrier, « Travail soigné » saura, à coup sûr, surprendre et intrigué le lecteur.

Au final, « Travail soigné » est un bon roman, parfaitement maitrisé par un auteur qui ne se contente pas d'écrire un roman policier « classique » tout en se référant à des romans policiers « classiques ».
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Le commandant CamilleVerhoeven n'est pas ce que l''on pourrait appeler "un homme ordinaire".
Il est aussi éloigné des clichés cinématographiques et télévisuels du flic qu'est l'oeuvre d'un James Ellroy à celle d'une Barbara Cartland....

CamilleVerhoeven est petit ( il ne dépasse pas les 150 cm...) ce qui n'est pas, ceci dit en passant, un handicap... Et il est chauve (pas handicapant non plus, vu leur "réputation" dont on ne parlera pas ici...)
CamilleVerhoeven tire plus sur du Michel Blanc que sur du Jean Réno...

Mais, comme nous le savons tous, la taille ne fait pas le talent... La "méthode Verhoeven" remue, dérange, déménage, mais est, ô combien, efficace. Son supérieur hiérarchique, et ami, lui voue une totale confiance.

Verhoeven et ses 3 hommes vont être amenés à enquêter dans un loft à Courbevoie où deux prostituées ont été, littéralement, suppliciées... au delà même des mots.

Verhoeven patine un peu.... Cette enquête est regroupée avec une autre non résolue, où les supplices de la victimes sont..... identiques à ceux du Dahlia noir, chef d'oeuvre (parmi tant d'autres) de Ellroy....

Verhoeven enquête... Les meurtres de Courbevoie sont, à la virgule près, l'oeuvre de Ellis, dans American Psycho....

Verhoeven enrage.... d'autres chefs d'oeuvre de la littérature policière font le délice du meurtrier (qui, ouvrons une parenthèse, a des bons gouts dans le choix de ses lectures, mais quant à ce qu'il en fait...fermons la parenthèse)

Verhoeven ira jusqu'au bout de la nuit...L'enfer n'étant pas que les autres...

A la lecture de ce livre, j'ai ressenti comme une "gêne" : le livre était "bancal".... La "méthode Verhoeven" ne cadrait pas avec le personnage dans la vie civile... La sensibilité de Verhoeven, ses rêveries, sa relation avec son épouse enceinte, sa "gentillesse démesurée" avec ses adjoints ne cadraient pas, avec sa "méthode".... Cela faisait un peu "Navarro" des grandes heures (perdues) de Tf1....

Et puis, tout à coup, le voile se lève..... et là l'histoire s'emballe.... le vrai Verhoeven est dévoilé, et là on se dit que ce Lemaitre a plus d'un coup dans son sac...

Verhoeven est un fauve en furie... Il rugit, il enrage mais le bruit et la fureur n'entraine rien de bon, sauf pour Faulkner... le coeur est un chasseur solitaire n'est-ce pas Mademoiselle Mc Cullers ?....

C'est un livre noir... La fin est horrible....Et pourtant ce livre est bon....

Verhoeven est pour, jamais, un être brisé... Sacrifié sur l'autel de la littérature par Lemaitre....




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Jusqu'au bout de l'horreur. Avec une maîtrise implacable et dans une langue impeccable, Pierre Lemaître nous balade de meurtre en meurtre et à travers la littérature policière. Tous ses personnages sont magnifiquement décrits, tant au plan physique que psychologique. Son héros, le Commandant CamilleVerhoeven, n'est pas sans rappeler le Commissaire Adamsberg de Fred Vargas. Vous serez obligés de lire d'un trait les cinquante dernières pages (pas avant de dormir, peut-être!) avant d'attaquer les autres opus de la "trilogie".
Prévoyez quand même un alcool fort après le mot fin!!!
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L'histoire semble relativement simple, Camille Verhoeven est appelé sur une enquête, un double meurtre particulièrement sanglant. Il va donc avec son équipe tenter de résoudre cette affaire, qui malheureusement pour lui, va être quelque peu ardue, et va devenir de plus en plus complexe, sans compter que la presse semble prendre un malin plaisir à dévoiler au fur et à mesure des éléments de l'enquête, ce qui agace particulièrement Camille Verhoeven.

Ce polar nous plonge petit à petit dans l'horreur absolu qui ne se révéle que dans les dernières pages, mais se laisse deviner petit à petit au fils des pages,
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Lemaître Pierre, - "Travail soigné" – Ed. du Masque, 2006 (ISBN 2-7024-3362-6), rééd. Livre de poche

Pour me remettre de la déception consécutive à la lecture de son roman couronné par le Prix Goncourt (Au revoir là-haut – cf recension), je me suis rabattu sur ce "Travail soigné".
C'est un procédé classique en littérature, mais il est magistralement maîtrisé ici : l'auteur met en scène la découverte de crimes qui reconstituent fidèlement des meurtres relatés dans de grands classiques... Ce faisant, l'auteur s'appuie et brode sur des romans antérieurs qu'il tient en haute estime, et dont voici la liste :

Romans policiers cités dans "Travail soigné"
- James Ellroy – le dahlia noir (voir plus spécifiquement pages 111 et 122)
- Bret Easton Ellis American psycho (voir plus spécifiquement page 158)
- William McIlvanney Laidlaw (voir plus spécifiquement pages 191 et 196)
- John Dann MacDonald Les énergumènes (The End of the night) (voir plus spécifiquement page 263)
- Emile Gaboriau le crime d'Orcival (voir plus spécifiquement page 268)
- Sjöwall et Wahlöö Roseanna (voir plus spécifiquement pages 283 et 289)

A toutes fins utiles :
- le premier "débat littéraire" est restitué pages 220 et seq,
- la première liste récapitulative se trouve pages 252-253,
- la clé de l'énigme… à vous de trouver,
- la deuxième liste récapitulative se trouve page 291.

En quelque sorte, un roman policier sur le roman policier, avec tout plein de talent : lecture incontournable pour tout adepte du polar.
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Premier roman de Pierre Lemaître, écrivain de romans policiers qui a reçu le Goncourt 2013 pour son premier roman non policier, Au Revoir là-haut. Travail Soigné a reçu le Prix du premier roman du festival de Cognac en 2006.
Ce premier volet de la trilogie Verhoeven (avec Alex et Sacrifices), est un petit bijou d'écriture. On suit la difficile enquête que mène Camille Verhoeven, commandant de police de petite taille (1,45 m), mais de grande renommée, aidé de son équipe, Armand, Jean-Claude Maleval, Louis et Jean le Guen. Verhoeven doit résoudre plusieurs crimes, qui s'enchaînent selon une logique étrange : chaque fois, le tueur a reproduit des scènes de crime présentes dans des romans policiers. Pierre Lemaître s'amuse donc avec cette intertexualité à célébrer ses auteurs préférés. L'histoire commence assez lentement, on prend le temps de découvrir tous les membres de l'équipe, la femme de Verhoeven aussi, les scènes de crime sont particulièrement bien décrites (un peu gores parfois). Puis, au fur et à mesure de l'histoire, on est comme scotchés devant les événements, et la fin se lit d'un coup tant on veut en connaître le dénouement. Un vrai bon polar, mené magistralement quand on connaît où voulait en venir le tueur, qui saura vous faire frissonner. Il ne me reste plus qu'à enchaîner sur les deux tomes suivants de la trilogie.
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Premier roman de la trilogie Verhoeven et premier roman primé de Pierre Lemaitre à Cognac, en 2006, Travail soigné est un titre ô combien contradictoire face à l'horreur contre laquelle Verhoeven, commandant à la brigade criminelle est confronté.

D'abord c'est une scène de crime à Courbevoie, on retrouve le reste des corps deux prostituées. Tout n'est qu'absolue massacre. C'est une minorité de flics qui sont soumis à ce genre d'affaire. Et l'affaire semble tortueuse et atypique. le crime a eu lieu dans un loft, magnifiquement meublé où l'horreur est invité de marque. "Je suis rentré" en lettre de sang est écrit sur le mur. le crime est signé. Grâce à cette signature, on fait vite le lien avec une autre affaire, tout aussi macabre et atypique. le tueur a massacré le corps de la victime, l'exception de ses cheveux. Ça ne vous rappelle rien?

Travail soigné est un hommage rendu à la littérature policière. On est sur ces gardes, du début à la fin du roman. On est horrifié nous aussi par le dessein du tueur. Mais c'est ça qui est bon quand on aime le Polar. Et puis on est heureux de voir ce bel hommage.

Un scénario machiavélique qui surfe avec le gore. A conseiller pour des lecteurs qui ont les tripes bien accrochées. Lemaitre a cet force de décrire avec des mots suprêmement bien choisis. Un rythme soutenu, un bémol peut-être pour la petite cassure à la fin du roman. Mais je pense que c'est personnel, j'avais envie d'en finir au plus vite, d'autant plus que la dernière partie est d'une rare intensité.

Bref, un roman qui tient ses promesses. Des personnages bien définis et criant de vérité et de sincérité.
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