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Critiques de Mahmoud Darwich (52)
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Anthologie poétique

Cette anthologie est écrite en français et en arabe et c'est très beau. La poésie de Mahmoud Darwich est magnifique pour raconter la fragilité humaine face à la violence du monde, la tragédie du peuple palestinien.
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Comme des fleurs d'amandier ou plus loin

Deux parties distinctes composent selon moi ce recueil de poèmes. La première est formée de quatre parties (toi, lui, moi, elle) à l’intérieur desquelles on trouve plusieurs poèmes brefs qui abordent des thèmes variés et universels tels que l’amour, la solitude, l’imagination. La deuxième partie de ce recueil est composée de quatre longs poèmes intitulés chacun exil 1, 2, 3 et 4. Comme leur nom l’indique, ils évoquent plus spécifiquement les sentiments du poète en exil loin de sa terre. Tous ces poèmes sont emprunts de métaphores et d’une beauté de la langue que la traduction n’a pas altérée pour le plus grand plaisir du lecteur. Je me suis laissée emportée par le tourbillon d’images qu’à su faire naître en moi la poésie de cet auteur que je ne connaissais pas mais qui apparaît incontestablement comme un des poètes majeurs du XXème siècle.

J’ai particulièrement apprécié le poème “pense aux autres” si simple mais si juste.
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Anthologie poétique

Corps du poète



La poésie de Mahmoud Darwich regorge de sensualité et de tendresse humaine. Et cette merveilleuse anthologie, composée de poèmes s’étalant de 1992 à 2005, en porte le vibrant témoignage. Au cœur d’un siècle troublé et d’une existence soumise à des déracinements successifs, le poète palestinien a chanté l’exil et ses douleurs, la bêtise des guerres et cette eau-de-vie qu’est l’amour pour les femmes : mères, sœurs, amantes ; chacune avec la beauté et la plénitude de son mystère propre. La véritable patrie de Darwich fut la poésie, et "les fleurs d’amandier les paroles de son hymne national". Sa poésie est une pluie de roses et d’étoiles, un chant de l’âme pour couvrir le bruit meurtrier des balles.



© Thibault Marconnet

le 14 décembre 2015
Lien : http://le-semaphore.blogspot..
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État de siège

J'ai beaucoup aimé ces poèmes, ils sont à la fois touchants, émouvants et ils dénoncent toutes ces absurdités que la guerre et le siège d'un territoire ennemi drainent inlassablement.



Combien de morts, de martyrs, d'exodes, de prisonniers faudra-t-il encore ?



De très beaux poèmes, ils résonneront longtemps en moi.
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Comme des fleurs d'amandier ou plus loin

De la poésie, c’est viscéral la poésie, ça parle aux tripes, au cœur, à l’âme.

Pourquoi, comment décrypter les sensations qu’elle fait naître ? Que dire ? Peu importe qu’elle évoque l’amour, la vieillesse, la liberté, les fruits, les feuilles, les fleurs ou les branches, ce qui importe, c’est qu’elle nous touche, nous émeuve.



Je commence ce recueil, je n’adhère pas au texte, je le trouve plat, je m’ennuie. Et puis, je vais écouter l’auteur lire, dire, faire vivre sa parole, re créer le texte. Je ne comprends pas un mot d’arabe, mais peu me chaut, l’émotion arrive et me submerge.

Ce n’est pas un problème de traduction, je n’ai juste pas pu saisir la musicalité du texte sans la voix chaude et lente de Mahmoud Darwich.

Pas de note, la poésie, ça ne se note pas non plus.

Pour écouter le poète

https://www.dailymotion.com/video/x6eb5q

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État de siège

Mahmoud Darwich est considéré comme le plus grand poète contemporain palestinien. Il est le symbole du déracinement et son oeuvre toute entière est hantée par l'exil et la quête de la Patrie perdue.

C'est en 1948 qu'il a vécu l'arrachement à sa terre qu'il considère comme « un jardin poétique d'abondance » sans oublier ses blessures qu'il considère comme collectives. C'est pour cela qu'il va s'imposer peu à peu comme la voix de son peuple.

En 2002, alors Mahmoud Darwich est de retour d'exil et vit à Ramallah, il écrit ce recueil de poèmes ou plutôt ce poème scindé en fragments intitulé "Etat de siège". Ce sont ses armes, sa façon de dénoncer l'offensive de l'armée israélienne en territoire palestinien autonome.



Il évoque sa terre tant aimée, les hommes et les femmes qui y vivent et qui y meurent, mais aussi l'espoir avec de beaux vers:

Ici, sur les pentes des collines, face au couchant

Et à la béance du temps,

Près des vergers à l'ombre coupée,

Tels les prisonniers,

Tels les chômeurs,

Nous cultivons l'espoir.



On voit à quel point il met en symbiose la terre et ceux qui y vivent. C'est sans doute pour cela que la dernière partie du livre est consacrée aux photos en noir et blanc de Cisjordanie et de Gaza prises par Olivier Thébaud. On y voit des paysages dévastés, la guerre et la peur sur les visages.



Pourtant, on ne retrouve pas ici la langue d'origine de Mahmoud Darwich, l'arabe, qui lui permet de scander sa ferveur car c'est un poète à écouter. Il avait l'habitude de lire ses textes dont le rythme est un élément essentiel. Comme je ne connais pas l'arabe, je ne peux entendre que la musique de ses mots mais heureusement, la traduction d'Elias Sanbar m'a permis d'en comprendre le sens même si j'ai l'impression que la traduction les dénature un peu.





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Nous choisirons Sophocle et Autres poèmes

Au centre du recueil « Éloge de l’ombre haute », poème documentaire, nous parle de Beyrouth à l’aube, « Beyrouth – notre image », « Beyrouth – notre sourate », Beyrouth à midi, l’après-midi, le soir au-dessus de Beyrouth et la nuit, Beyrouth, hier, maintenant, après-demain. Écrit en 1983. Poignant.



Les premières et dernières lignes :



« Une mer pour le septembre nouveau.

Notre automne se rapproche des portes…

Une mer pour le chant amer.

Pour Beyrouth nous avons apprêté tout le poème.

…………………………….

Que la révolution est vaste.

Que la voie est étroite.

Que l’idée est grande

Que l’État est petit! »



J’ai beaucoup apprécié « Dernière conversation à Paris » et son entame

« … Sur le seuil de sa chambre il m’a dit :

Ils assassinent sans raison. »



Quinze quatrains, aussi. Je reproduis le quinzième :

« Je vois ce que je veux des hommes : leur quête de tendresse

pour quoi que ce soit, leur lenteur à aller au travail

leur hâte à revenir aux leurs…

et leur besoin d’un salut, au matin… »



Le titre du livre est celui du dernier poème, de la paix espérée, derrière « Si cet automne est le dernier ».



Une très grande voix, qui nous fait sentir l’exil par delà les mots.



« Ma patrie est une valise,

ma valise, ma patrie »
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La Palestine comme métaphore

Des poèmes bouleversants, de la terre palestinienne violé.
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La Terre nous est étroite et autres poèmes

C’est à l’occasion d’un concert de Rodolphe Burger programmé à la Scène nationale de Sète, où il rendait hommage au poète palestinien en mettant en musique ses poèmes, que j’ai découvert Mahmoud Darwich. Ce ne fut d’ailleurs qu’à l’annonce de son décès que j’entendis parler de lui pour la première fois ! Quand je vis l’hommage qui lui fut rendu et le retentissement que cet événement souleva dans les pays arabes, je su que je passais à côté d’un auteur d’exception.

Sans le savoir , j’ai acheté une anthologie de ses poèmes. Cela m’a un peu irrité, car je ne suis pas un adepte de ces regroupements forcément subjectifs dans la sélection et les rapprochements. Mais cette anthologie a tout de même le mérite d’avoir été établie par l’auteur lui-même. Cela permet d’observer ce qu’il a voulu présenter de son œuvre (des années 1960 aux années 1990). Non pas ses plus beaux poèmes, non pas les plus essentiels, mais ceux qui marquent une progression, une évolution allant des préoccupations extérieures d’un poète palestinien confronté aux traumatismes du conflit avec Israël, à la recherche d’une obscurité toute intérieure propre à un homme qui approche de sa fin. C’est donc toute la vie de Darwich qui passe sous les yeux du lecteur, les transformations d’un homme profondément marqué par son exil forcé, les mutations d’un poète de la Méditerranée, érudit de sa grande et longue histoire, amoureux de sa nature et de sa culture.

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La Terre nous est étroite et autres poèmes

magnifique à savourer encore et encore !
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Comme des fleurs d'amandier ou plus loin

Ce recueil de poèmes sera une étape de plus dans mon « tour du monde ».

J’ai d’abord été séduite par le titre, « Comme des fleurs d’amandier ou plus loin », qui est un poème en lui-même.

Ensuite, ces poèmes en prose sont parfois… poétiques, parfois hermétiques. J’en ai aimé certains, qui m’ont touchée ; je suis passée à côté d’autres, que je n’ai ni compris ni sentis.

Perdue dans la « métonymie » (je n’avais jamais autant rencontré ce mot). Manque de certaines références, que j’irai rechercher (le « Collier du pigeon » par exemple).

A découvrir, pour se faire sa propre idée selon son ressenti.
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Anthologie poétique

Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne souhaite pas prendre parti quant au conflit israélo-palestinien, je ne donne ici que mon avis d'humble lecteur qui souhaite partager une de ses découvertes littéraires ;-).



Mahmoud Darwich est un auteur que j'ai découvert bien malgré moi durant mes années d'étudiant, sur les bancs de l'école. Je ne connaissais alors pour ainsi dire rien de la littérature ou de la poésie du Moyen-Orient. Ce livre reste d'ailleurs à ce jour l'une de mes seules expériences dans le domaine, je dois l'admettre à ma grande honte. Mais tout d'abord un petit cours d'histoire s'impose afin de mieux comprendre l'auteur.



Mahmoud Darwich nait en Palestine en 1941. Lors de la fondation d'Israël en 1948, sa famille fuit au Liban avant de rentrer. Mahmoud Darwich s'aperçoit alors qu'il n'a plus de maison. Il est donc contraint de trouver un nouvel habitat. Le jeune palestinien devient par la suite un opposant au régime israélien. Ses engagements et ses textes lui valent plusieurs emprisonnements, une assignation à résidence et plusieurs exils (entre autres).



Maintenant que nous connaissons un peu mieux l'homme, je propose de découvrir son œuvre. Mahmoud Darwich se fait ici le poète de l'exil. Il reprend parfois l'histoire de la dépossession des territoires palestiniens par Israël, mais aussi de la manière dont les primo-américains se sont fait dérober leurs terres par les colons. Il reprend également la thématique religieuse à plusieurs reprises, comme pour indiquer le fait qu'il se fait déposséder de sa religion même. Ces poèmes se basent également sur une forme de quête identitaire. Qui sommes-nous lorsque nous sommes dépossédé de notre identité?



D'un point de vue purement esthétique, ces poèmes (bien que traduits d'une autre langue) sont particulièrement bien écrits, ils véhiculent avec brio les émotions du poète. Le vocable est peu complexe, direct, pour un rendu des plus percutants. Un recueil de poèmes, en somme, que je ne peux que recommander.



PS: Si vous désirez en savoir plus sur Mahmoud Darwich, il existe un recueil d'entretiens, "La Palestine comme métaphore", qui devrait vous permettre de mieux comprendre son œuvre.
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La Palestine comme métaphore

Il est assez contradictoire de découvrir un poète par le biais d'entretiens au cours desquels il tente, avec son interlocuteur, d'expliciter son univers poétique, avant même d'avoir lu ne serait-ce qu'un seul de ses poèmes...



Et pourtant ! Mahmoud Darwich est passionnant, et empli de subtilité lorsqu'il s'agit de déjouer les questions pièges. La Palestine comme métaphore est une mine d'or pour quiconque s'intéresse à la poésie et à ses formes, et en particulier à la poésie arabe. Ces échanges "techniques" sont complétés par des réflexions sur les thèmes récurrents du poète : l'exil, le rapport à la terre, la définition de réfugié ou d'étranger, la perception de l'autre, qui peut aussi être l'autre soi...Et si ces thématiques pourraient sembler "classiques" pour tout poète un peu déprimé, elles s'inscrivent sous le prisme d'une analyse particulière du fait de la question palestinienne ; on comprend au fil des pages combien Mahmoud Darwich souffre de n'être considéré "que" comme un poète d'une cause politique, et non pour son art en tant que tel. La tyrannie du lectorat et des critiques n'est pas loin...



La relation entre le poète et ses lecteurs est en effet évoquée plusieurs fois ; mais c'est surtout le rapport qu'entretient Mahmoud Darwich à Israël et à la langue hébraïque qui est intéressant, et que l'on perçoit le mieux dans son entretien avec la poétesse israélienne Helit Yeshurun.



Finalement, en sus des explications poétiques édifiantes, c'est la subtile description du peuple palestinien chassé de son pays et sommé d'en trouver un autre, et comment il s'inscrit dans la géopolitique régionale qui m'a le plus intéressée, n'en déplaise à l'auteur !

La Palestine comme métaphore peut servir de belle introduction au conflit israélo-palestinien, sous un prisme très humain.



Une belle découverte, je lirai sans nul doute les poèmes de Mahmoud Darwich, en espérant que la traduction française soit à la hauteur de ce que laissent présager les belles explications sur la poésie arabe !
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La Terre nous est étroite et autres poèmes

Et la mort sur ton corps prend

Le visage du pardon.

Et je souhaite mourir

Au cœur du plaisir,ô ma pomme,

Ma femme brisée,

Et je souhaite mourir...



Pour ne pas oublier Mahmoud Darwich, poète torturé par la spoliation, l'exil et la nostalgie de son pays La Palestine.
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Murale

Traduit de l’arabe par Elias Sanbar, auteur d’un ouvrage poignant « Figures du Palestinien: identité des origines, identité de devenir » (Gallimard, 2004), « Murale » n’est pas un recueil de poèmes. Ce livre exprime une douleur, un mal-être. Darwich dit à la fois la mélancolie de l’exil et le parcours d’une impossible reconstruction identitaire. « Murale », ce titre évoque peut-être cette identité qui une fois déracinée se retrouve emprisonnée dans un espace dénaturé ?
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L'exil recommencé

Parution récente mais articles anciens. Darwich est décédé en 2008. j'attendais des poèmes c'est un recueil de textes divers, e, prose, sur la poésie, sur la politique. Textes de circonstances comme l'adieu à la Tunisie ou Sabra et Chatila, textes sur la poésie, comme ce texte dédié à Lorca.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Ne t'excuse pas

قرأت هذا الديوان دفعة واحدة. لم افهم الكثير من النصوص بسبب الرمزية وهي مشهورة في شعر محمود درويش، وكما يقال : المعنى في بطن الشاعر. لكنني مستمرة في رحلتي مع محمود درويش إن شاء الله حتى آخر قصيدة.



القصائد التي أعجبتني من الديوان :

- لم يسألوا : ماذا وراء الموت

- لا شيء يعجبني

- في الانتظار



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Le Lanceur de dés et Autres poèmes

Mahmoud Darwich, né en 1941 à Birwa, près de Saint-Jean-d'Acre, et mort à Houston en 2008, est unanimement considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Son oeuvre en France est publiée chez; Actes Sud
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Une mémoire pour l'oubli : Le temps : Beyrout..

Je suis très déçu par cet ouvrage, qui devrait figurer le vécu et les pensées du grand poète palestinien, durant une journée d'août 1982 à Beyrouth, sous le feu des troupes israéliennes. L'incipit, repris dans l'excipit, est un rêve qui s'appose à un autre rêve en le complexifiant ; suivent des pages sublimes de description des bombardements et du désir de café du protagoniste, description particulièrement olfactive de cette boisson emblématique. La barre, placée très haut d'emblée, n'a pas empêché néanmoins une navigation à la dérive où se sont mêlés, sans aucune possible prédiction : les dialogues imaginaires – parfois de véritables polémiques voire des règlements de comptes avec des personnages désormais méconnaissables, quelques considérations politiques – non dépourvues d'intérêt, au demeurant, par ex. l'image des Palestiniens auprès des Libanais, mais fatalement très circonstancielles – ; des passages purement oniriques ; d'autres diversement elliptiques ; des pages vaguement érotiques – ou allusives dans ce sens – et enfin ce qui ressemblerait à la transcription en prose de poèmes et autres textes arabes classiques. En vain j'ai cherché, entre autres ancrages dans le vécu, la référence aux différents moments de la journée ou à des lieux ou événements précis.

L'écriture est belle. Mais cela n'a fait que m'énerver d'avantage : était-ce le moment, réel ou imaginé, de se livrer à des petitesses, controverses, esthétismes, hermétismes, propos contingents destinés à une intelligibilité éphémère, rêves de rêves, en liquidant, au bout de quelques très belles pages initiales, la description réaliste d'une journée de guerre ? La problématisation de la situation immédiate a-t-elle pu se limiter à la question de savoir si les Palestiniens quitteraient ou non Beyrouth ? La sublimation d'un instant dramatique ne peut-elle s'opérer que par une surabondance d'imaginaire, d'abstraction et de lyrisme ?
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Comme des fleurs d'amandier ou plus loin

Difficile de critiquer de la poésie !

J'ai été touchée ou transportée par beaucoup d'image, de mots...

J'ai été perturbée par la présence de mots comme "métaphore" ou "métonymie"...



La première partie du recueil m'a davantage plu que la fin...

et voilà,



quelques citations vaudraient mieux que tout ce que je pourrais dire "à propos" du livre ici...
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