Rédiger une chronique sur un roman de Michaël Connelly n’est pas une chose facile pour moi. La tentation est grande de seulement écrire « Génial, comme d’habitude ! ». En effet, à chaque nouvel épisode, j’ai l’impression de me répéter. Mais comme je me dois de jouer mon rôle de conseiller, je vais encore essayer de recruter de nouveaux adeptes.
Depuis plusieurs opus, l’auteur est en train d’entamer un virage important avec le passage de flambeau entre Renée Ballard et Harry Bosch. Son vieil héros arrive en bout de course et la jeune inspectrice semble toute désignée pour lui succéder. Pour l’instant, les deux personnages font encore équipe mais cet épisode semble nous rapprocher de l’inéluctable départ.
Pour mes lectures polars, j’aime le glauque, le rythmé, le stressant, mais j’aime aussi les histoires plus simples qui me plongent dans le monde réel. Et c’est là qu’intervient Michaël Connelly avec tout son savoir-faire. Sa maîtrise des milieux criminels, policiers et journalistiques lui permettent de nous offrir une aventure aussi crédible que passionnante. Sans trop pousser les curseurs, il arrive à créer un scénario bien huilé qui se révèle être très efficace.
L’authenticité des protagonistes, de leur quotidien et des affaires rendent ces enquêtes accessibles à tout le monde. Aucune scène n’est inutile, c’est du travail d’orfèvre ! Emporté par une narration maîtrisée, j’ai pris un grand plaisir à retrouver notre inspecteur indomptable, auquel je me suis beaucoup attaché au fil des aventures. Toujours aussi impliqué, il donne encore de sa personne pour faire régner une certaine justice.
Michaël Connelly est un maître du roman policier américain et « L’étoile du désert » est une nouvelle pierre à son édifice. Si vous êtes en quête d’une intrigue policière vraisemblable et captivante, n’hésitez pas à venir faire un tour à Los Angeles !
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