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Critiques de Michael Connelly (3260)
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En attendant le jour

Si vous avez envie de découvrir les dessous de Los Angeles, si vous voulez tout savoir sur le fonctionnement de la police et de la justice américaines, Michael Connelly est l'écrivain qu'il vous faut. Je parle bien sûr pour ceux qui ne le connaitraient pas encore (s'il en existe !), les autres étant déjà convaincus. Son expérience passée en tant que chroniqueur judiciaire fait de lui le meilleur écrivain pour plonger le lecteur dans les détails liés à la résolution d'une enquête outre-Atlantique.



Avec "En attendant le jour", l'auteur délaisse pour un temps l'emblématique Harry Bosch pour mettre en scène une nouvelle inspectrice Renée Ballard qui travaille à la brigade de nuit d'un commissariat d' Hollywood". Vous découvrirez vite la raison de cette "mise au placard". Même ténacité, même tendance à franchir la ligne rouge que son homologue masculin, avec en plus les problèmes inhérents à une femme évoluant dans un milieu un brin misogyne.



Michael Connelly est comme d'habitude efficace. On ne s'ennuie pas une seconde. Mais en faisant vieillir Harry Bosch au fil de ses enquêtes, il avait temporisé le rythme de ses derniers polars. Je n'étais plus habituée à une telle cadence. Mener plusieurs pistes de front ne fait pas peur à notre inspectrice, ni tenir tête à ses supérieurs. Cette "jeunette" m'a épuisée (quand est-ce qu'elle dort cette femme-là ?). Même si l'intervention de nombreux personnages, notamment de flics, demande une attention soutenue, je ne veux pas bouder mon plaisir. J'accorde un 16/20 à cette lecture. J'ai toujours eu un faible pour Harry Bosch et j'attends avec impatience la rencontre de ses deux personnages, rencontre promise par l'auteur lors d'une interview sur France Inter.
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En attendant le jour

Renée Ballard est inspectrice de police à Los Angeles au LAPD. Pour avoir accusé son ancien chef d'équipe de harcèlement sexuel, elle se retrouve affectée au service de nuit du commissariat d'Hollywood. Un boulot routinier, qui l'amène à s'occuper aussi bien du vol d'une carte bancaire, que d'un travesti laissé pour mort sur un parking. A chaque fois, au matin, ses constatations partent aux services spécialisés. Pas d'enquête pour elle, juste les premières constatations. Une situation qui convient à son partenaire, qui travaille de nuit pour être présent le jour aux côtés de sa femme atteinte de cancer. Sauf quand elle manœuvre pour garder le dossier, comme pour l'affaire du prostitué, séquestré, puis tabassé par un danger public.

Le même soir, Renée se voit confier le suivi à l'hôpital d'une jeune serveuse victime d'une fusillade dans le night-club où elle travaillait. Une victime parmi d'autres. Le videur des lieux et trois clients installés dans le même box ayant été également descendus, sans doute par le quatrième client présent dans le box. En dépit des consignes de sa hiérarchie et des mises en garde qu'elle reçoit, Renée s'accroche à l'enquête. D'autant que le responsable en titre du dossier est l'officier de police qui a réussi à étouffer sa plainte, et que dans l'équipe d'enquête figure l'ex-coéquipier de Renée, qui, bien qu'ayant vu les actes répréhensibles de son supérieur, ne l'avait pas soutenu dans sa démarche.

Renée fouine, double l'enquête officielle, et commence à sortir du cadre de ses fonctions...



Formellement, ce nouveau roman de Michael Connelly est conforme aux précédents. Toujours des descriptions précises, une progression millimétrée, et un style d'un grand réalisme. Le fonctionnement interne du LAPD est expliqué comme dans un documentaire. Le rôle de chaque service et ses limites opérationnelles sont parfaitement définis.

Le personnage de Renée Ballard se veut quelque part le pendant du héros récurrent de Connelly, Hiéronimus Bosch. Renée est aussi têtue que lui, aussi rétive à l'autorité quand on limite son enquête, aussi sujette aux écarts de conduite qui finissent par attirer les affaires internes. Bref, Connelly a fait du neuf avec du vieux. Il a procédé à une petite actualisation cependant. Bosch était un loup solitaire, amateur de jazz ; Ballard fait du paddle sur le Pacifique et a recueilli une chienne qui garde ses affaires sur la plage. L'actualisation concerne aussi un des grands sujets de ses dernières années aux USA, et particulièrement à Hollywood : le harcèlement sexuel commis par les hommes de pouvoir. Connelly surfe sur le mouvement me-too.

L'intrigue est fluide, plutôt bien faite et le suspense est mené vraiment jusqu'aux toutes dernières pages. Bref de quoi passer un bon moment de lecture à la cité des Anges...

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La blonde en béton

Un polar fascinant, où nous retrouvons l'inspecteur Harry Bosch. Voilà quatre ans, il a abattu Norman Church, un suspecté serial killer autrement connu sous le nom de « Dollmaker ». Harry se trouve accusé de faute professionnelle au cours d'un procès fédéral intenté par l'épouse de Church, Deborah. Cette dernière doit être représentée par l'avocate des droits civiques Honey Chandler, « grande spécialiste des bavures policières », selon les dires du célèbre correspondant du Times, Joel Bremmer. Mais tandis que va débuter prochainement le procès sous la forme de l'exposé préliminaire des deux avocats, Bosch reçoit un message à son bureau du commissariat de Hollywood, « signé » du Dollmaker, qui lui révèle un nouveau meurtre. Dès lors, Bosch aurait-il commis une bavure en tuant Church? Ou bien, est-ce le fait d'un plagiaire?

En arrivant sur les lieux du crime décrit par ce prétendu Dollmaker, Bosch découvre le cadavre d'une femme blonde coulée dans le béton et constate que le « modus operandi » a quelque peu changé.

L'intrigue est très bien menée. Le suspense est omniprésent, les personnages plus vrais que nature et l'inspecteur Bosch franchement attachant.

Les secrets sont progressivement distillés et pendant une longue partie du roman, l'enquête reste très imprévisible.

Un très bon Connelly. Le suspens est complet. Plusieurs solutions sont possibles pendant un bon moment. En toile de fond, l'auteur décrit la justice américaine... peu reluisante!
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Jusqu'à l'impensable

Oui c'est une recette. Mais quelle recette! C'est une recette que j'aime, que je redemande parce que je suis gourmande. Encore ici, avec "Jusqu'à l'impensable", Michael Connelly et Bosch ont su me rassasier.

Un Bosch à la retraite qui s'ennuie.

Un Bosch qui verra sa fille partir étudier et qui appréhende le vide de la maison.

Un Bosch qui se voit offrir par son frère, avocat de la défense, une enquête sur une de ses affaires de meurtre.

Un Bosch assis du côté de la défense des criminels. Impensable ! Vraiment ? Mais toujours et malgré tous, un Bosch qui cherchera la vérité, qui n'admettra pas que des criminels soient libres. Ici, une vérité difficile à trouver dans cette affaire compliquée et impliquant des personnages cupides et pervers.

Après 23 romans avec Bosch, je salue l'audace de Connelly qui aura su nous faire vieillir avec son héros auquel on s'est grandement attaché au fil du temps. 25 ans à vivre avec Bosch et ses années de services au LAPD, ce n'est pas rien ! Saurons-nous quitter Bosch ? Celui-ci n'est pas malade, c'est un sexagénaire qui se porte bien, encore bien droit et solide. Saura-til profiter de sa retraite, de son temps libre , de sa moto? Disons-nous qu'à travers les procès de Michey Haller et les rondes de nuit de la nouvelle détective , Renée Ballard, Michaël Connelly saura bien trouver le moyen de nous servir encore un peu de Bosch pour le dessert.
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Ceux qui tombent

L'inspecteur Harry Bosch et son associé Chu se voient confier une affaire classée datant de 1989, l'assassinat d'une jeune fille de 17 ans, Lily, par un délinquant sexuel, quand l'ordre leur est donné de se consacrer à une nouvelle enquête urgente. Le fils d'un homme d'affaires et politique important de Los Angeles, George Irving, a sauté du 7ème étage d'un hôtel où il avait réservé une chambre, à quelques kilomètres de chez lui..



Meurtre ou suicide ? Les deux hypothèses semblent vraisemblables...



D'autre part, les résultats de l'ADN des traces de sang retrouvé sur le corps de la jeune fille conduisent à un homme, arrêté pour pédophilie, mais qui n'avait que 8 ans à l'époque. Mais si ce prédateur avait lui même été une victime ? Et si le charme d'Hannah, la psychiatre qui l'aide à se réinsérer, parvenait à modifier quelque peu le regard de Harry sur ces "monstres" ?



Harry va jongler entre ces deux affaires, défendant son indépendance devant les pressions politiques, s'interrogeant sur l'opportunité de poursuivre son activité professionnelle plutôt que de se consacrer à sa fille qui grandit un peu trop seule, tenté par une relation amoureuse, confronté à un serial killer qui a fait de sa vie un musée de l'horreur, s'interrogeant sur les responsabilités de l'adulte face à l'enfant...



Lu en anglais dans la collection Harrap's, yes you can, pas toujours évident à suivre mais au moins la satisfaction d'aller jusqu'au bout...ne serait-ce que pour connaître le dénouement.

Un bon polar qui mêle deux affaires très différentes mais qui au final se complètent subtilement.

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Dans la ville en feu

Polar qui mêle habilement l’enquête sur un meurtre et les événements violents de la société américaine



Bosch a repris du service, il enquête sur des crimes non résolus qui datent de plusieurs années. Le cas qui le préoccupe est celui d’une journaliste étrangère morte en 1992. Bosch lui-même était présent lorsque son cadavre avait été découvert et il ne s’est jamais pardonné de ne pas avoir pu faire grand-chose pour rendre justice à la victime.



Il faut dire qu’il s’agissait d’un contexte particulier, celui des émeutes des Los Angeles de 1992. Un contexte de tensions raciales et de méthodes policières brutales, un contexte malheureusement remis d’actualité par les émeutes de Ferguson en 2014 ou de Baltimore en 2015.



Autres événements importants pour les USA, le début des années 90, c’est l’époque de la Guerre du Golfe et son évocation rappelle à Bosch sa propre participation à la Guerre du Vietnam.



Une fin qui se bouscule et titille un peu l’incrédulité du lecteur, mais un bon polar dans lequel on retrouve le Connely des beaux jours.

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L'Étoile du désert

Rédiger une chronique sur un roman de Michaël Connelly n’est pas une chose facile pour moi. La tentation est grande de seulement écrire « Génial, comme d’habitude ! ». En effet, à chaque nouvel épisode, j’ai l’impression de me répéter. Mais comme je me dois de jouer mon rôle de conseiller, je vais encore essayer de recruter de nouveaux adeptes.



Depuis plusieurs opus, l’auteur est en train d’entamer un virage important avec le passage de flambeau entre Renée Ballard et Harry Bosch. Son vieil héros arrive en bout de course et la jeune inspectrice semble toute désignée pour lui succéder. Pour l’instant, les deux personnages font encore équipe mais cet épisode semble nous rapprocher de l’inéluctable départ.



Pour mes lectures polars, j’aime le glauque, le rythmé, le stressant, mais j’aime aussi les histoires plus simples qui me plongent dans le monde réel. Et c’est là qu’intervient Michaël Connelly avec tout son savoir-faire. Sa maîtrise des milieux criminels, policiers et journalistiques lui permettent de nous offrir une aventure aussi crédible que passionnante. Sans trop pousser les curseurs, il arrive à créer un scénario bien huilé qui se révèle être très efficace.



L’authenticité des protagonistes, de leur quotidien et des affaires rendent ces enquêtes accessibles à tout le monde. Aucune scène n’est inutile, c’est du travail d’orfèvre ! Emporté par une narration maîtrisée, j’ai pris un grand plaisir à retrouver notre inspecteur indomptable, auquel je me suis beaucoup attaché au fil des aventures. Toujours aussi impliqué, il donne encore de sa personne pour faire régner une certaine justice.



Michaël Connelly est un maître du roman policier américain et « L’étoile du désert » est une nouvelle pierre à son édifice. Si vous êtes en quête d’une intrigue policière vraisemblable et captivante, n’hésitez pas à venir faire un tour à Los Angeles !
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Les Ténèbres et la Nuit

C'est la première fois que l'ennui me gagne en lisant un polar de Connelly. Où est donc passé l'auteur du "Poète" et de "Créances de sang" ?



Commençons par le positif : sa nouvelle héroïne Renée Ballard a trouvé sa place professionnellement dans son service de nuit. Les années sont passées, elle s'est sédentarisée et a quitté sa tente sur la plage. Si le livre porte en bandeau "Une nouvelle enquête de Bosch et Ballard", il faut bien reconnaître que notre cher Harry ne fait plus office que de second rôle. La ville de L.A., par contre, reste toujours au premier plan, on la découvre en proie à la pandémie et en plein confinement. Mais l'auteur s'étend surtout sur le malaise au sein de la Police. Les coupes budgétaires ont paralysé les finances mais aussi gelé la motivation des troupes. Seule Ballard garde son empathie pour les victimes et fait figure de "Wonder woman".



Malheureusement, j'ai l'impression que l'auteur n'est plus capable de trouver un scénario assez dense pour tenir le suspense sur un roman entier. Une fois de plus, le lecteur est amené à suivre deux enquêtes. Autant, j'ai accroché à celle des "Hommes de minuit", autant, l'autre m'a lassée. Connelly s'étale aussi beaucoup sur la guéguerre qui règne entre les services, les coups bas entre collègues et les problèmes avec la hiérarchie. Au milieu de tous ces intervenants, j'y ai perdu mon latin. Même le traducteur a fait relâche car j'ai trouvé de nombreuses coquilles au cours de la lecture.



Ma déception se solde par un 10/20. Autant, dans les thrillers juridiques avec Mike Haller pour héros, user d'une multitude de détails aide à comprendre le fonctionnement de la justice américaine, autant dans un polar, c'est de l'action qu'il faut.



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L'innocence et la loi

Lorsque le roman s'ouvre, J. Michael Haller est incarcéré au Twin Towers Correctional Institute, en attente des procédures qui le mèneront à son procès, le cadavre d'un de ses anciens clients ayant été retrouvé dans le coffre de sa Lincoln, alors qu'il se trouvait au volant. Supporté par son ex-femme Maggie et sa fille Hayley, de même que par son équipe qu'on retrouve avec plaisir - Cisco, Lorna, Jennifer, et Bosch, qui donne un petit coup de main -, il a choisi de se défendre lui-même. Et ce n'est rien de moins que son innocence qu'il veut démontrer, pour en finir avec ce cauchemar. Véritable roman de prétoire, L'innocence et la loi décrit, à travers Haller qui est le narrateur, les démarches, requêtes et techniques relatives à l'exercice du droit. Même si je ne suis pas une grande fan de ce personnage, que l'auteur humanise particulièrement par contre dans cet opus, mon intérêt a été soutenu tout au long de l'histoire malgré ses quatre-cent-cinquante pages, et une intrigue qui n'est pas des plus intéressantes. J'aurais aimé que Bosch soit plus intégré à l'histoire, son rôle étant on ne peut plus secondaire. Connelly met bien à profit ses talents de chroniqueur judiciaire.
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À genoux

Découverte de cet auteur, et ma lecture s'avère positive. Ce livre est un très bon dérivatif après un livre d'histoire très sérieux et un recueil de nouvelles qui m'a semblé assez long et ennuyeux. Je me suis plongée dans cette enquête autour d'un meurtre, dans un quartier huppé de Los Angelès, avec le plus grand intérêt. Seul bémol, j'ai eu des soupçons quant à l'instigateur du meurtre assez tôt...

Un bon dérivatif, une agréable récréation cependant.
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Séquences mortelles

A chacune de ses nouvelles parutions (et elles sont nombreuses), c'est un réel plaisir de retrouver Michael Connelly, même si je dois avouer (j'ai honte !) que je commence à me lasser des aventures d'Harry Bosch, son héros vieillissant désormais cantonné à la résolution de "cold cases".



Ce fut donc une excellente surprise de retrouver dans "Séquences mortelles" (bien choisi ce titre...) le journaliste Jack McEvoy, personnage principal d'un de ses meilleurs polars "Le Poète". Soupçonné de l'assassinat d'une fille rencontrée par hasard dans un bar, Jack est amené à s'interroger sur des meurtres similaires non résolus de jeunes femmes qui toutes ont eu le cou brisé. Rapidement innocenté, il découvre qu'un autre point commun les relie : toutes les victimes avaient fait dernièrement un test ADN dans le même laboratoire. Avec sa complice d'autrefois Rachel Walling, ex-membre du FBI, il part sur les traces de celui que l'on va identifié sous le pseudo de l'Écorcheur.



Je vais sans doute me répéter, mais je suis totalement fan de l'écriture de Michael Connelly. Précise, très documentée au point parfois de paraître complexe, elle demande au lecteur une attention continue mais c'est à chaque fois une expérience totalement immersive dans les us et coutumes de nos voisins d'outre-atlantique. Dans cette mégapole qu'est le comté de Los Angeles, décor de ses romans, les travers de la société moderne y sont encore plus amplifiés. En remettant en scène ce héros, l'auteur nous parle des difficultés d'un journalisme impartial face aux dérives d'internet. Il évoque la liberté de la presse et ses rapports avec la police, notamment dans une enquête. Et bien sûr, le sujet principal reste l'utilisation cachée des données personnelles que l'on confie à des sociétés censées les garder secrètes, comme ici les échantillons d'ADN fournis lors de ces fameux tests qui fleurissent un peu partout. Dans ce polar auquel j'accorde un 17/20, on retrouve enfin un meurtrier en chair et en os après qui courir (contrairement aux affaires non résolues sur lesquelles enquête Bosch) même si j'avoue que le dénouement me laisse un peu sur ma faim. McEvoy va-t-il partir lui aussi sur les traces de notre bon vieux Harry ?

Ravie que ce titre d'un de mes auteurs favoris soit ma 1000ième critique...

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L'envol des anges

Relecture.



Comme dans chaque tome Michael Connelly colle au plus près de l’actualité, en l’occurrence pour celui-ci les émeutes raciales qui ont embrasé Los Angeles en 1995 et dont le risque met en alerte toutes les institutions policières.



Un avocat défenseur des noirs et pourfendeur de la police est assassiné alors qu’allait s’ouvrir le procès d’un homme qui accuse la police de l’avoir torturé pendant une garde à vue. Les policiers incriminés sont de la brigade en charge du secteur où son corps a été retrouvé.



Pour désamorcer ce qui pourrait mettre illico le feu aux poudres, Bosch et ses coéquipiers de la Brigade d’Hollywood sont chargés de l’enquête, épaulés par un trio des Affaires Internes puis du FBI et chapeauté par une inspectrice générale ! Quelle que soit la couleur de sa peau ou sa position sociale, Harry Bosch enquêtera le plus objectivement possible !



Comme dans chaque livre, le côté humain des intervenants est mis en avant, tout autant que l’ambiance générale qui baigne ou plutôt qui noie Los Angeles dans une chape de ségrégation et de violence.



J’aime beaucoup le personnage de Bosch avec ses forces et ses faiblesses, ses erreurs de jugement et le fait qu’il se laisse rarement manipuler ! Même si ce livre n'est pas le meilleur, il n’en reste pas moins un bon polar car Connelly ne s’intéresse pas seulement à l’aspect enquête mais donne vie à des personnages qui tiennent la route et qu’on a envie de retrouver.



Bref, je suis fan et pour ma part je considère Connelly comme le meilleur auteur de romans policiers outre-Atlantique actuel !



CHALLENGE PAVES 2020

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Le Verdict du plomb

Michael Connelly a mené deux grandes séries policières à Los Angeles. D'un côté Harry Bosch, têtu, obstiné dans sa quête de vérité due aux victimes, et de l'autre, Mickey Haller, l'avocat habile et prompt à prendre des raccourcis avec la loi.

Le verdict du plomb est le deuxième opus avec l'avocat Mickey Haller, aux prises avec un magnat de Hollywood, très sûr de lui, bien qu'accusé de meurtre. Un client qu'Haller n'a pas choisi, et qui lui revient via un confrère assassiné.

La surprise qui accompagnait La défense Lincoln s'est éloignée, mais Connelly continue à décrire les procès à l'américaine et les retournements de situation au tribunal avec talent.

Harry Bosch, le demi-frère d'Haller fait une apparition dans le bouquin, un peu comme s'il faisait coucou au lecteur. On devine là déjà un futur scénario de film (ou d'une extension de l'excellente série Bosch, diffusée sur Amazon).
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Nuit sombre et sacrée

La rencontre attendue des fans: Bosch et Ballard.

Quand le jour rencontre la nuit.



C'est un peu comme si Hercule Poirot rencontrait Miss Marple. Il est vrai que je n'ai pas tout lu Agatha et corrigez-moi si je me trompe.



La comparaison s'arrête ici.



Contrairement aux livres précédents, nous avons ici plusieurs affaires à suivre, dont malheureusement Connelly n'a pu approfondir suffisamment à mon goût.



Mais soyez assuré que le duo reviendra.
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Une vérité à deux visages

Nous retrouvons Harry Bosch dans deux histoires parallèles. L’une est l’assassinat d’un pharmacien et de son fils, le tout sans doute lié à la découverte de ventes frauduleuses de médicaments servant de drogue. Et une autre affaire moins classique puisque Harry Bosch est accusé, trente ans après, d’avoir falsifié des preuves pour condamner un suspect, et celui-ci porte plainte contre l’Etat et contre lui. Les deux affaires sont donc menées de front par un Bosch plus que jamais décidé à faire reconnaitre la vérité.





C’est donc un excellent opus où Bosch , pour la première fois je crois, est infiltré pour démanteler un réseau de trafic de médicaments. Les rouages de la justice sont bien montrés et la ténacité du policier est bien sûr récompensée mais non sans nous avoir donné des inquiétudes…



Le hasard a voulu qu’au même moment la saison 2 de la série « Bosch » passe à la TV et, comme dans la première saison, j’ai trouvé que cette adaptation était vraiment très bien réalisée, avec un rythme assez lent qui prend le temps de l’enquête, et des détails bien vus (la maison de Bosch qui domine Los Angeles, la musique de jazz…) qui donnent chair à ce personnage de fiction sous les traits de Titus Welliver.

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Jusqu'à l'impensable

Si ma critique précédente avait parlé d'une lecture reposante, il n'en est rien pour ce roman. La violence commence des les premières pages même si on ne peut la relier au reste que beaucoup plus tard.



Trahison, Bosch accepte de travailler pour la défense. Tout au long du roman on voit cette différence majeure entre le flic et l'avocat de la défense le premier cherche la vérité, le deuxième ne cherche que le doute raisonnable, et...la hiérarchie ne cherche qu'à se couvrir.



Au début, je m'étais dit : c'est le mari ou l'accusé. Comme cela ne pouvait pas être l'accusé, sinon Bosh aurait refusé le travail. Alors c'était le mari. Mais les vrais coupable tenaient à protéger leur culpabilité. Alors oui, les meurtres continuaient.



Encore une fois, jamais je ne me serais douté de la vérité mais j'ai une bonne excuse, je ne suis pas Bosch. Mme si on sait que c'est tiré par les cheveux on apprécie.
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Volte-face

Je me suis lancé dans un énième Michael Connelly. On me l’a prêté, je ne savais pas s’il allait mettre en vedette l’inspecteur Harry Bosch, l’avocat de la défense Michael Haller ou bien un personnage tout autre. Eh bien, Volte-face réunit les deux protagonistes fétiches de l’auteur. Il faut dire que les deux travaillent à Los Angeles pendant sensiblement la même période, même que leur chemin s’est croisé de temps à autre. Habituellement, il ne s’agit que d’une mention, voire d’une apparition. Mais, cette fois-ci, ils se partagent la vedette équitablement.



Michael Haller reçoit une proposition intéressante : mener une affaire à titre de procureur contre un type accusé de meurtre une vingtaine d’années plus tôt mais que de éléments inédits poussent à demander un nouveau procès. Haller, ce grand défenseur des causes perdues, va passer de l’autre côté de la barre. Pour ce faire, il s’allie Harry Bosch (qui mène toujours aussi efficacement ses enquête mais dont on découvre un aspect plus personnel) ainsi que sa féroce ex-femme Maggie McPherson pour l’assister en cour. Petite réunion de famille? C’est vraiment l’équipe du tonnerre !



J’ai trouvé le début un peu lent et long. Il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit de superflu, je pense que j’ai lu trop de romans policiers ces derniers temps alors je me lasse rapidement des enquêtes. Mon intérêt s’est ravivé lors des préparatifs au procès (la recherche des témoins-clés, le choix des jurés, etc.). Mais j’ai commencé à prendre goût réellement pendant le procès lui-même. Les tactiques des avocats de la défense étaient astucieuses mais je prenais un plaisir certain à voir les procureurs les déjouer. À partir de là, j’étais tenu en haleine.



Puisque Bosch et Haller sont les héros de ce roman, je ne m’attendais à rien d’autre qu’à leur succès, de plus en plus évident alors que le roman tirait sur sa fin. Toutefois, Michael Connelly a réussi à me surprendre avec un dénouement complètement inattendu. Du moins, moi, je ne l’ai pas vu venir. C’était magistral !
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Sur un mauvais adieu

C’est difficile pour moi de faire une chronique d’un livre de Michaël Connelly. J’ai toujours l’impression de me répéter. A chaque nouvel opus, mon ressenti est le même, comme si la qualité de ses romans était constante. Et cette dernière lecture ne déroge pas à la règle.



On retrouve Harry Bosh là où on l’avait laissé dans « Jusqu’à l’impensable ». Depuis le début de ses aventures il y a 25 ans, il a vieilli bien sûr, sa situation professionnelle a changée mais il a gardé tout ce qui fait de lui notre inspecteur préféré. En tant que fan de la série, j’adore voir évoluer ce personnage captivant auquel je me suis vraiment attaché. Mais une fois de plus, la réussite de l’épisode ne repose pas uniquement sur le charisme de l’acteur principal. Elle s’appuie aussi sur un scénario parfaitement huilé et renversant.



Dans « Sur un mauvais adieu » (titre pas terrible par ailleurs), l’auteur nous offre deux rations d’Harry. Il suit deux enquêtes en parallèle. Dans un premier temps, on va l’accompagner dans ses investigations sur un violeur en série et dans un second temps, il va essayer de dénouer les fils d’un héritage complexe. Il va donc utiliser sa double casquette d’inspecteur de police et de détective privé pour résoudre ces affaires. Autant vous dire que le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer, tant le récit fourmille de d’évènements qui rythment l’aventure.



Grâce à une écriture et à un travail de documentation toujours aussi approfondis, Michaël Connelly nous livre un livre parfaitement maîtrisé dans la narration qui saura vous ravir et vous surprendre. Sans jamais tomber dans la caricature des protagonistes (Harry Bosh n’est ni alcoolique, ni drogué, ni violent…) et sans jamais user de d’artifices (pas de scènes gores, brutales ou perverses…), l’auteur a forgé un polar en toute sobriété mais d’une efficacité incontestable. Un très bon cru !



En adaptant une citation de Jules Renard, je serais tenté de dire : « Quand je pense à tous les Connelly qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux ! »
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L'Étoile du désert

Je découvre l'écriture de Michael Connelly avec son 26eme opus des aventures d'Harry Bosch. Il était temps !

Ce tome m'a donné envie de reprendre la série au début car j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce policier.

Qu'est ce donc que cette étoile du désert? C'est une jolie fleur bien sûr mais c'est surtout l'emplacement où sont enterrés quatre membres d'une même famille, les parents et les enfants Gallagher. Ils ont été assassinés 9 ans plus tôt. Et malgré les bons soins des enquêteurs de l'époque, le coupable n' a pas pu être arrêté. Entre temps Harry Boch est parti à la retraite mais garde cette enquête profondément ancrée dans son âme de policier.

Harry est sollicitée par une jeune femme Renée Ballard qui se trouve à la tête du LAPD pour faire partie de son équipe de bénévoles. Cette section est chargée de reprendre des enquêtes de crimes non résolus et est soutenue par l'élu municipal Pearlmann dont le crime de sa soeur n'a lui non plus jamais été résolu.

Autant dire que la pression sur les épaules de Renée est forte.

Harry accepte le poste. S'il doit enquêter sur l'assassinat de la soeur du conseiller et celui d'une autre jeune femme, il est déterminé à rendre justice à la famille Gallagher.



J'ai bien aimé ce duo d'enquêteurs qui se révèlent persévérants et attachants. C'est tellement triste ces meurtres non résolus.

J'ai attrapé le train en route comme on dit mais je n'ai pas du tout été gênée dans la compréhension du récit et même si notre héros est vieillissant je m'y suis vite attachée. Les chapitres s'enchainent facilement.

Je remercie Babelio et les éditions Calmann Lévy pour leur confiance et l'envoi de ce livre.

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L'Oiseau des ténèbres

Je continue de chroniquer par principe en priorité tous les romans auxquels j'attribue 4,5 ou 5/5. Une petite centaine, mais je tiens le bon bout.



"L'oiseau des ténèbres" est un tome charnière dans la série des enquêtes de Harry Bosch. Il s'y passe beaucoup de choses (action et suspense à la clé), on n'a pas le temps de s'ennuyer, et c'est toujours aussi magnifiquement ficelé.



Je vous le recommande chers amis Babéliens !
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