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Ces promesses maudites, tome 2 : Ces trahis..

Brie est devenue faë, chose qu'elle abhorrait tant au départ. Mais impossible de revenir en arrière. Elle devra s'adapter, surtout que son rôle est plus important qu'elle ne peut l'imaginer. Le peuple compte sur elle.

J'avais hâte de retrouver cet univers -bon OK surtout Finn- et j'avoue que ma lecture a été fastidieuse au départ. J'avais la sensation d'un roman scindé en deux.

La 1ère partie m'a ennuyée et je l'ai trouvé brouillonne. Y a de l'action mais qui ne me semblait pas toujours nécessaire. Et puis cette histoire de passation de pouvoir, ouh là là... Beaucoup de blablas pour finalement pas grand chose. Je me suis triturée la tête alors qu'il n'y avait rien à chercher. Le seul point fort a été l'arrivée de Misha, mon petit coup de cœur de cette histoire !

Puis, vers le milieu, j'ai raccroché les wagons et accepté de me laisser porter. La lecture est devenue plus fluide. J'étais bien aux côtés de Finn et Brie.

Parce que j'annonce, on est plus que jamais dans le triangle amoureux. Mais Bast, c'est non, cent fois non ! De toute façon, Brie a d'autres chats à fouetter. D'ailleurs, il s'agit bien d'une romantasy puisque les pérégrinations amoureuses de Brie ont une place centrale -le cœur avant tout les enfants !- mais elle reste très soft. Ne vous attendez pas à du smut, des scènes romantiques ou juste à de l'intensité. On reste sur du mignon.

Sinon, j'ai aimé la dimension éthique et sociétale. Même si Brie n'appréciait pas les faës, elle saura faire la part des choses pour aider les plus faibles et les opprimés. Mais cela ne se fera pas sans sacrifice. Alors au milieu de cette guerre, qui du cœur ou de la raison l'emportera ?
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América

Un roman humaniste?

T. C. Boyle nous amène à contester à ses compatriotes nantis , la notion d'humanisme.
.
Humanisme (def. du Petit Robert) :
Théorie, doctrine qui place la personne humaine et son épanouissement au-dessus de toutes les autres valeurs.

Le thème . Lorsque les chicanos survivent comme les coyotes du ravin, alors, ils sont assimilés aux animaux prédateurs , tueurs de chiens  des résidants californiens.

La rencontre des 2 communautés : résidants  et migrants clandestins devient rapidement insupportable, au détriment des chicanos. 
Les résidants californiens possèdent tout le confort moderne, necessaire et accessoire, alors que survivent à quelques metres d'eux, tels des bêtes, exploités et rejetés, les clandestins, prêts à accomplir n'importe quel travail, au tarif et aux conditions de l'employeur d'un jour.

Là, ce ne sont plus les fermiers, mendiant un hypothétique travail, décrits par John Steinbeck dans son roman "les raisins de la colere", mais d'autres sous hommes qui perdent leur dignité afin de pouvoir seulement boire, manger, dormir dignement.
Décidément , ces 2 romans sont comparables, et ce, jusqu'à la dernière ligne, où les désespoirs les plus absolus sont atténués par un geste de compassion  venu du plus misérable !

T. W. Boyle décrit le quotidien de deux couples : l'un fuyant la misère du village , pour une nouvelle vie, plus heureuse, plus libre, l'autre, nanti, dans une  résidance protégée. Elle, agent immobilier, lui, homme au foyer, conscient de son bien être, qui lui permet de rédiger d'inconsistants articles sur la faune et la flore locale et de gérer la diététique familiale et la scolarité de l' ado fils unique, choyé.
Liberal, tolérant ? Peut être , mais les contacts avec ses voisins, avec son épouse, émoussent rapidement ses inclinaisons véleitaires.
Elle, est agent immobilier déterminée perfectionniste,au besoin sans scrupules , et son affect se limite à l'amour égoïste pour 2 chiens de luxe... et à ses sous vêtements affriolants.... le samedi soir uniquement ! Tout se gère ! 
Les quiproquos s'accumulent, jusqu'à une crise finale quasi apocalyptique.... pour nos immigrés.

Je sais que j'ai souffert pour ce petit couple mexicain, sans méchanceté, j'ai été tres gêné par l'attitude égoïste et le racisme primaires de cette communauté californienne incapable d'analyser l'évolution de la société à laquelle elle appartient.

Donc, 4,5/5 pour ce grand roman(*) de T. C. Boyle, cet auteur qui raconte, malheureusement, si bien les failles de sa société , nantie et égoïste .
Un rien caricatural ? Forcer le trait, revient souvent à objectiver un problème estompé ou même passé sous silence.

(*) prix Medicis 2010
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Jean-Christophe, tome 8 : Les amies

Décidément, ce roman fleuve dont j'avais beaucoup apprécié la première partie (les 4 premiers volumes et le 7ème) m'ennuie de plus en plus. Heureusement il ne reste que 2 volumes.

Plutôt que de faire un résumé qui a déjà été fait, je vous propose une abécédaire de mots inconnus ou qui résume ce volume.

A comme Artaxerxès. Roi, faisant partie des Achéménides, une dynastie de rois qui ont fondé et dirigé le premier des empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient durant le Ier millénaire av. J.-C.

B comme Bach : fugue en mi bémol mineur de Jean-Sébastien Bach ou Brahms (que n’aime pas Christophe).

C comme Circé. Une sorcière de la mythologie grecque, fille d'Hélios (dieu du soleil) et de Perséis, une nymphe. Elle était capable de créer des potions magiques qui transformaient les gens, comme dans l'Odyssée, où elle transforma l'équipage d'Ulysse en cochons.

ou comme Chromo : nom masculin et nom féminin
1- Image lithographique en couleurs.
2- Image en couleurs de mauvais goût.

D comme Daie : Petite voûte en surplomb, ornementée, couvrant l'emplacement réservé à un siège, à une statue, etc. Diderot est également cité. Cela doit être une référence qui s’est effacé avec le temps. « Mais ce n’est pas tout de désirer, pensait Christophe, qui se souvenait d’une polissonnerie de l’ami Diderot ; il faut avoir les reins solides. »

E comme Elégiaque. 1. Relatif à l'élégie : Poète élégiaque. 2. Littéraire. Qui exprime la mélancolie, qui a la tristesse de l'élégie : Plainte élégiaque.

F comme Françoise. L’amante de Christophe dans ce volume. Mr Rolland est très doué pour décrire l’amitié masculine et très poétique. En revanche je vous laisse juge de son style pour la première étreinte amoureuse des 2 :
« Et un soir, au sortir du théâtre, elle vint chez Christophe, pour renouveler leur bonne causerie. Elle le trouva au travail ; ils causèrent. Dès les premiers mots, ils sentirent qu’ils n’étaient ni l’un ni l’autre dans les dispositions bienfaisantes de la dernière fois. Elle voulut repartir ; mais il était trop tard. Non que Christophe l’en empêchât. C’était sa volonté à elle qui ne le lui permettait plus. Ils restèrent donc, sentant le désir qui montait.
Et ils se prirent. » C'est un peu rapide comme dirait Cyrano de Bergerac, vous auriez pu en faire des pages et des pages...

G comme Grazia retrouvée puis reperdue… Grazia qui va aider Christophe dans l'ombre... Et pourtant c'est une femme... comme quoi.

H comme Haendel ou Héritage que fait Jacqueline et qui va rendre Olivier paresseux (comme s’il avait eu besoin de cela. Décidément sa sœur fut bien vite oubliée.)

I comme Inspiration pour la musique de Christophe.

« Un musicien ne se nourrit pas seulement de musique. Une inflexion de la parole humaine, le rythme d’un geste, l’harmonie d’un sourire, lui suggèrent plus de musique que la symphonie d’un confrère. Mais il faut ajouter que cette musique des visages et des âmes est aussi fade et peu variée, dans les salons, que la musique des musiciens. Chacun a sa manière, et s’y fige. Le sourire d’une jolie femme est aussi stéréotypé, dans la grâce étudiée, qu’une mélodie parisienne. Les hommes sont encore plus insipides que les femmes. Sous l’influence débilitante du monde, les énergies s’émoussent, les caractères originaux s’atténuent et s’effacent, avec une rapidité effrayante. »
C'est encore en parlant de musique qu'il est le meilleur cet auteur.

J comme Jacqueline : la femme fatale qui va enlever Olivier à Christophe et qui fera son malheur.

K comme Kaunitz : petit nom donnée par Jacqueline à Olivier ou de Kerich : une famille que Christophe a beaucoup admiré dans le passé.

L comme Louis XIV Le Brun, et Lully

M comme Mariage civil : et oui très modernes, Olivier et Jacqueline ne se marient pas à l’église mais civilement.

N comme neurasthénique : la vision des femmes de Rolland est tellement charmante…

O comme Olivier : dans cette partie, l’amitié entre Olivier Christophe est mise à mal par la FEMME. Présentée par R Rolland par celle par qui le mal arrive. Pas toujours mais quand même souvent…

« Combien la femme est seule ! Hors l’enfant, rien ne la tient ; et l’enfant ne suffit pas à la tenir toujours : car lorsqu’elle est vraiment femme, et non pas seulement femelle, lorsqu’elle a une âme riche et une vie exigeante, elle est faite pour tant de choses, qu’elle ne peut accomplir seule, si on ne lui vient en aide !… L’homme est beaucoup moins seul, même quand il l’est le plus : son monologue suffit à peupler son désert ; et quand il est seul à deux, il s’en accommode mieux, car il le remarque moins, il monologue toujours. Et il ne se doute pas que le son de cette voix qui continue imperturbablement de parler dans le désert, rend le silence plus terrible et le désert plus atroce pour celle qui est auprès de lui, et pour qui toute parole est morte que l’amour ne vivifie point. Il ne le remarque pas ; il n’a pas, comme la femme, mis sur l’amour sa vie entière comme enjeu : sa vie est ailleurs occupée… Qui occupera la vie de la femme et son désir immense, ces myriades ardentes de forces qui depuis quarante siècles que dure l’humanité se brûlent inutiles, offertes en holocauste à deux seules idoles : l’amour éphémère, et la maternité, cette sublime duperie, qui est refusée à des milliers d’entre les femmes, et ne remplit jamais que quelques années de la vie des autres ? »

Il a beaucoup de mal avec les femmes ce Mr Rolland. Il prise d’avantage la compagnie des hommes…

P comme paterne : Qui montre ou affecte une bonhomie doucereuse.
ou comme Philomèle : une amie de Christophe qui joue et chante très bien.

R comme Raphaël, Rameau.

S comme Sully Prudhomme : fantasmer sur les vers de cet auteur, cela me laisse rêveuse…

T comme Tilleul : Lieder de Schubert évoqué ou théâtre que va découvrir Christophe grâce à son amie Françoise.

U comme Université : Olivier va décider de reprendre un poste de professeur pour ne pas dépendre financièrement de sa femme… Mais cela ne durera pas.

V comme Violence, viol qu’à subit l’amie de Christophe et mise en avant du meurtre de la femme qui a osé tromper son mari… Pas toujours bien conséquent ce Mr Rolland. Il se moque de l’hypocrisie de ceux qui cachent leur tromperie… Mais il n’est pas plus tendre avec celle qui ose le faire ouvertement en quittant son mari.

« Oui, je sais, cela vous paraît à tous une barbarie préhistorique : tuer ! Il faut entendre votre joli monde parisien protester contre les instincts de brute qui poussent le mâle à tuer sa femelle qui le trompe, et prêcher l’indulgente raison ! Les bons apôtres ! Il est beau de voir s’indigner contre le retour à l’animalité ce troupeau de chiens mêlés. Après avoir outragé la vie, après lui avoir enlevé tout son prix, ils l’entourent d’un culte religieux… Quoi ! cette vie sans cœur et sans honneur, cette matière, un battement de sang dans un morceau de chair, voilà ce qui leur semble digne de respect ! Ils n’ont pas assez d’égards pour cette viande de boucherie, c’est un crime d’y toucher. Tuez l’âme, si vous voulez, mais le corps est sacré… »

ET oui,… même si la suite est un plaidoyer de non violence… R Rolland exprime le sentiment de l’époque… Si un homme trompe sa femme, c’est normal. Si c’est une femme en revanche, il faut la tuer…

W comme Weber

X aucun mot ne commençant par un X dans ce volume.

Y comme Yeux mot utilisé 70 fois dans ce volume. Par contre race, exceptionnellement n’est cité que 6 fois. Un record.

Zeit et oui Christophe est Allemand… il faut bien de temps en temps un mot allemand.

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L'Arabe du futur, tome 5 : Une jeunesse au ..

Que voilà un tome 5 qui tient les promesses de ses prédécesseurs. Je m'en doutais, que Riad mûrissant deviendrait d'autant plus intéressant.
Ici, tout est dit de l'adolescence. Comment on passe de petit blondinet adulé à ado malingre mal dans sa peau. L'ambiance du lycée, les dominants et les dominés, les premiers émois, que tout cela est bien vu.
En parallèle, caché, dans un autre monde, le petit frère kidnappé, la dépression de la mère, les grands parents qui vieillissent, le regard qui durcit sur le père, minable et injustifiable.
Et puis, bourgeonnant, pas encore éclose, une vocation, celle d'auteur de BD.
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Les mots du monde masculin-féminin pour un di..

Contre les imbéciles satisfaits qui clament que les problématiques de genre – voire le féminisme tout entier – ne sont qu'un souci américain et français, voici un petit livre succinct et savant qui offre un aperçu de la signification des mots « masculin-féminin » dans six aires culturelles différentes : Afrique du Sud, Chine, États-Unis, Europe, Inde, monde arabe. Sans aborder les cas les plus éloignés de nous que représenteraient les micro-sociétés matriarcales survivantes, l'on peut déduire de l'ensemble des articles qui composent l'essai que la question du genre se pose partout, et (mais) que, dans chaque culture, elle est associée à des notions très profondément ancrées aux fondamentaux de la compréhension du monde qui lui sont propres : la relation entre le social et le religieux, l'individualisme jusqu'à la création par l'individu de sa propre identité, les mises en acte compliquées de l'idéal de l'égalité entre individus là où il a cours, le rapport à la modernité ou bien à la tradition, à la Nature, à la communauté, aux appartenances et identités collectives, les rituels et autres formes d'accession au genre... Si les chercheuses autrices de ces contributions sont toutes parfaitement informées sur les derniers outils conceptuels féministes occidentaux mainstream, par ex. sur l'intersectionnalité, elles sont tout aussi conscientes de la nécessité de contextualiser les relations patriarcales (le cas échéant) selon les cultures et dans leurs variations historiques. Fortes des acquis d'une anthropologie qui s'efforce de dépasser l'ethnocentrisme, elles peuvent avoir des positions d'interrogation ou de franche critique envers les féminismes et les théories du genre de matrice occidentale. Cependant, ces articles sont caractérisés par la grande liberté que leurs autrices se sont prise dans la manière d'affronter le thème du « masculin-féminin » dans leur pays : à l'exception (peut-être significative) de Cornell qui a retracé l'histoire des vagues féministes aux États-Unis, ils n'ont pas essayé d'aborder l'ensemble de la réflexion nationale sur le genre ni le paysage des luttes féministes actuelles ou historiques, ni même de se situer par rapport aux féminismes occidentaux. En particulier, la contribution conclusive, sur la petite ville rurale de Griquatown (province du Cap, Afrique du Sud), qui ressemble à une étude de cas tant elle est circonscrite, se détache considérablement des autres.
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Hitler est mort, tome 2 : Mort aux espions !

Malgré un premier tome qui ne m’avait pas complètement satisfait, j’ai poursuivi la lecture de cette série avec un second tome de « Hitler est mort ! » qui présente les mêmes défauts que le premier Opus.
J’ai trouvé le récit très haché est noyé par ces luttes intestines entre les Russes ; cela est peut-être une réalité mais quelle ambiance chez les Communistes ! Chacun cherche à descendre l’autre, chacun se menace et tout le monde est sous la menace du Goulag ; cela en devient fatiguant.
Le fond de l’histoire avec la mort supposée de Hitler patine un peu même s’il faut reconnaître que le récit tente une intrigue sur la possible évasion du Führer en Argentine - vraie ou pas, on le saura dans le dernier tome si la BD respecte l’histoire ou se tourne vers l’uchronie (ou une hypothèse alambiquée).
Bref, un second album qui ne m’a pas convaincu mais qui est un peu plus intéressant grâce au ménagement d’un peu de suspense dans la mort du dirigeant Nazi.
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Hirayasumi, tome 5

Toujours tranche de vie très juste et fort intéressant, il s’attaque dans ce tome à un sujet plus lourd que d’habitude : le surmenage. Forcément cela rend la lecture moins légère mais l’émotion est intacte.

Après tant de bons moments en leur compagnie, il était tant de regarder de l’autre côté de la vie, celui qui est un peu plus rude, un peu plus amer. Hideki et Hiroto, les deux amis de toujours, se sont éloignés et ne se voient plus trop. Ils se sont tous les deux un peu perdus dans leur vie d’adulte, ce qu’essaie de nous montrer l’auteur avec la justesse qu’on lui connaît.

Ce ne sont pas des moments facile mais il essaie de capturer au plus juste ce que peut être la vie d’adulte quand on se sent coincé par ses obligations. C’est en particulier le cas d’Hideki, jeune papa, qui tente de faire de son mieux, et je salue cela car c’est rare les portraits de papa de ce genre dans le manga, mais c’est très dur pour lui. L’auteur ne nous épargne rien : l’éloignement du couple, les difficultés au boulot, la fatigue non-stop et les amis de qui on se coupe parce qu’on ne veut pas leur montrer. C’est rude. Du côté d’Hiroto, ce n’est guère mieux. Certes l’éloignement de son meilleur ami lui pèse, mais est-ce tout ? On le sent de plus en plus perdu. Il tire trop sur la corde à vouloir assumer plein de jobs et aider partout. Il fait de la peine.

Heureusement au milieu de toute cette morosité, quelques respirations plus douces et joyeuses nous sont offertes. Merci ! Je n’ai rien contre la morosité mais ça plombe un peu une lecture, alors j’aime avoir aussi de la légèreté pour équilibrer. C’est le cas avec l’histoire de l’agente immobilière bordélique et de l’écrivain maniaque, dont je m’amuse toujours autant, surtout que ça inclue un triangle amoureux avec Hiroto. Je me serais bien passée en revanche de la fixette sur la forte poitrine de la jeune femme… Le message m’a bien plus plu où chacun fait un pas dans la direction de l’autre (pour ce qui est de l’agente et de l’écrivain), ou lorsque le destin frappe (pour l’agente et Hiroto). Il y a également de l’amour dans l’air pour les amis de Natsumi. C’est mignon tout plein. Mais du coup, je remarque combien l’intrigue fait du surplace la concernant dans ce tome. Elle est bien loin du coeur de l’histoire… J’espère la retrouver prochainement.

Beau seinen croquant la vie comme elle est, douce quand les cerisiers sont en fleurs, plus compliquée quand les obligations de celle-ci nous rattrapent. Cette amertume m’a bercée pendant tout le tome me faisant plaindre nos héros en plein surmenage mais m’émerveiller devant la beauté simple de la vie qui leur met des étoiles dans les yeux à côté de coïncidences fortuites et de nature sans cesse renouvelée. C’est touchant quand même.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Les Impatientes

Ce n'est pas avec un imaginaire hors pair ou un style sophistiqué que ce livre nous conquiert. Non, l'originalité de cette œuvre réside ailleurs. C'est dans l'audace de l'actrice de briser les tabous en nous ouvrant les portes impénétrables du foyer musulman polygame, en nous livrant l'âme de ses femmes. Le lecteur occidental ne peut qu'être choqué, indigné, abasourdi par cette société ou la femme ne vaut rien et je dois dire que c'est même pire que ce que j'ai pu imaginer, même si j'essaie de nuancer en me disant que c'est un roman. La femme est privée d'éducation, de droits, de liberté, réduite à une marchandise que les hommes echangent sans la moindre considération pour elle.
Les histoires de marabouts m'ont fortement marquée, d'une part l'ignorance et la croyance aveugle, et d'autre part l'impuissance de ces femmes qui se tournent vers la magie comme leur seul et dernier recours, tant leur situation est immuable.
Le chemin va être long, mais grâce à des livres comme celui-ci le voile se lève et on avance petit à petit.
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Rose à l'île

Coup de ♥️❤️♥️
Roman avec des dessins dedans ou livre illustré !

C’est beau comme de la poésie, comme une belle toile, et c’est mélodieux !

De la poésie, le sujet est simple : une semaine de vacances entre Rose et Paul son père sur l’ile Verte.
Paul a une petite forme depuis quelques temps, en même temps c’est normal il a enchaîné une séparation, décès de sa mère puis de son père et de sa petite chienne.
La relation père -fille déborde d’amour, de compassion, de respect et de tendres silences.

Comme une belle toile : les dessins sont magnifiques tous fait au HB, certains ont une belle profondeur, les dessins de forêt 🤩

C’est mélodieux : la musique est omniprésente et c’est ecrit en québécois, donc la lecture se fait avec cet accent que j’aime tant et qui résonne dans la tête comme une musique.
Il y a beaucoup de jolies pensées.

J’ai connu cet auteur lors du dernier festival du livre de Paris @festivaldulivredeparis, l’auteur y était invité et son passage au @bookclubculture_ avec @flo_herisson et @jelislanuit m’a convaincu !

À bientôt pour la série des « Paul »

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Piège nuptial (Cul-de-sac)

Nick est journaliste, sur un coup de tête, il va décider de tout plaquer à Boston, pour visiter l’Australie.
A peine arrivée, il voit bien qu’il a pris une terrible décision, des autochtones mal dégrossis, vulgaires, une température à pas moins de 40° à l’ombre, le désert total.
Mais maintenant qu’il y est, il fonce vers sa destination, non sans mal et sans se faire arnaquer, jusqu'à la rencontre avec Angie, cette auto-stoppeuse de 20 ans, qui va le “pomper” jusqu'à la moelle.
Un paysage qui n’est pas idyllique, très aride, tellement bien décrit qu’on a l’impression d’y être, et cela ne donne pas du tout envie d’aller y passer des vacances.
L’auteur ne prend pas de gants pour nous décrire les personnages et les situations assez violentes, avec un langage cru et direct qui vous fait clairement comprendre ce qu’il se passe sans passer par quatre chemins.
C’est mon premier Kennedy, et je suis bien contente de débuter avec son tout premier livre.
Une histoire palpitante, je ne sais pas à quoi je m’attendais en ouvrant ce livre, mais pas à cette claque monumentale, un récit lourd et prenant, limite étouffant, mais impossible de lâcher cette lecture, il faut absolument terminer ce livre pour savoir comment va s’en sortir Nick au milieu de ces dégénérés.
J’ai quand même eu un peu de mal avec certains détails très explicites et nauséabonds, mais ça n'a pas ralenti mon addiction à tourner les pages.
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Hors Ligne

Vivre en couple depuis longtemps fait évoluer les conjoints dont un se pose beaucoup de questions sur son désir et sa libido. C’est d’autant plus compliqué quand on est toujours amoureux de sa moitié et que l’on veut son bonheur…

Guillaume est un jeune serveur qui attire les hommes mais qui n’arrive pas à les retenir à ses côtés. Il aime le sexe et ne s’en cache pas.
C'est un rayon de soleil sexy même quand sa vie part en débâcle. Il a un côté poissard plutôt développé.
Il paraît fragile pourtant il a une force intérieure qui lui permet de faire face.
Je me suis très vite attaché à lui.

Sofian est barman au Manoir et veille d’un œil sur Guillaume.
C’est un homme sûr de lui, il aime le s€xe et ne s’en cache pas

Alexandre est informaticien, il parle peu pourtant sa voix ne laisse pas les autres indifférents. C’est un homme sur la réserve et en retrait dans sa relation avec Sofian.

Une mention spéciale à Vero la maman d’Alex pour sa gentillesse, son ouverture d’esprit et sa capacité à aimer sans retenue ni jugement.

J’ai aimé que l’auteur prenne le temps de traiter plusieurs sujets forts tel que le consentement, la maladie ou encore trouver sa s€xualité ainsi que sa place dans le monde.
Mais aussi que le personnel du Manoir soit comme une famille.

Neil laisse du temps à l’histoire de se construire, aux protagonistes de se connaître et d’apprendre à écouter et comprendre l’autre.

La plume est fluide et l’intrigue m’a captivée.
J’ai aimé me promener au cœur du Manoir, essayer de comprendre les émotions des garçons.
J’avoue que j’aurais apprécié d’entendre la voix d’Alex, de boire un cocktail de Sofian et de regarder Guillaume danser.
J’ai vraiment eu du mal à fermer mon livre car je ne voulais pas les quitter.

J’ai passé un excellent moment de lecture �t j’ai très envie de continuer à découvrir cette plume.

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Une poignée de seigle

Ça nous est tous arrivés, en grande surface, d'avoir un ressenti d'au moins 50 personnes devant nous à la caisse, et de voir arriver une personne qui double tout le monde, et bien c'est ce que ce livre a fait dans ma pàl quand je l'ai trouvé en boîte à livres il y a quelques jours !! il est passé direct devant tous les autres (qui attendent depuis des mois), en toute discrétion, il sifflotait presque le coquin !

Tout ça pour vous dire que je suis joie depuis que je suis tombée dessus (pas d'inquiétude, tout le monde va bien, je l'ai juste attrapé délicatement, avec tout le respect que j'ai envers toutes les œuvres de Madame Agatha Christie, même si ça fait une éternité que je n'en ai pas lu).

Et une heureuse nouvelle venant parfois accompagnée, il se trouve que Oh! C'est pas vrai! C'est pas possible ! Pas croyable ! J'en ai trouvé un autre hier ! Alors pardon d'avance envers ma pàl, mais lui aussi passe devant, c'est une question d'urgence vitale ! Oui, bon, j'exagère, je ne sauverai pas la vie de ce cher personnage tragiquement, mystérieusement, que dis-je ? curieusement mort 👀😱

Tout ça pour vous dire que je n'ai même pas besoin d'avoir lu ce roman en entier pour savoir que je vais A-DO-RER 💝 il y a peu je me suis fixé comme objectif de m'attaquer à l'intégralité des oeuvres de l'écrivaine qui m'a fait aimer la lecture, alors le hasard m'a mis un pied dans l'engrenage, et c'est avec une immense joie que je vous partage ce ressenti qui n'a, je vous l'accorde, rien à voir avec une critique littéraire, mais, en toute humilité, je pense qu'Agatha Christie ne m'en tiendra pas rigueur.

Belles lectures à vous !

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La Horde du Contrevent

Je me suis essayée à la SF. J'ai donc pris ce classique pour commencer. Je dois dire tout d'abord que le style n'est pas très soigné. On trouve des expressions de tous les jours, dès le début du roman: "mouiller le maillot". Cette présentation des personnages, les uns après les autres dans les première pages, me parait également très scolaire, mais pourquoi pas. Ensuite le style s'améliore, les dialogues sont percutants, dynamiques, avec un "putain" ou un "chie" un peu trop souvent cependant pour qu'on y accorde une valeur dramatique tangible. C'est une cacophonie d'une bande de joyeux lurons qui veulent sauver leur peuplade d'un vent féroce dont ils ne comprennent pas l'origine. La psychologie des personnages et leur complexité sont réduites à leur fonction. Ils ont tous un rôle très précis, ils sont aguerris et connaissant, très bien trop bien peut-être leur métier. Pas de noms, des symboles, chacun comme un bon petit soldat fait son devoir au sein de la horde. Le ton est souvent théâtral, rendant le récit un peu lourd, comme ces mauvais romans du XIX ième s. d'un Dumas peu inspiré. Chaque personnage parle tour à tour, un symbole indique qui est en train de s'exprimer. Bien sûr tous sont obsédés par leur quête absurde. La fin est assez décevante et prévisible et n'apporte aucune explication supplémentaire sur ce monde étrange où souffle le vent...
Globalement, l'impression que j'ai eue est que cet univers est artificiel, crée pour permettre d'imaginer un mythe de sisyphe collectif. Peu d'émotions, à part celles relatives à la quête: vont-ils y arriver, est-ce encore loin, que se cache-t-il derrière le langage du vent (rien en réalité...désolé de vous décevoir...)
Je crois tout simplement que ce genre de littérature n'est définitivement pas faite pour moi....
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La Cousine Bette

Guérit-on de l'état de « coureur de femmes » ?
Au bout de 150 pages, l'envie de commencer ma critique me démange.
Car, comme d'habitude, Balzac plante merveilleusement le décor et les faiblesses des personnages : tout est là pour que le drame se déroule.
A 42 ans, la Vosgienne Bette, montée à Paris, est laide. C'est une vieille fille. Elle est obligée de travailler alors que sa jolie cousine Adeline est belle, et mariée au baron Hulot qui a pignon sur rue !
Bette est jalouse, mais rentre son envie. Et rentrer son envie, c'est terrible ! Elle sublime ce défaut en aidant un pauvre réfugié polonais, Wenceslas, à développer son art : la sculpture miniature. Wenceslas est doué. Il devient « sa chose » !
C'est alors que la jolie Hortense, 22 ans, fille d'Adeline et confidente de Bette, rencontre Wenceslas : c'est le coup de foudre !
Attention : Bette, qui est une sorte d'ancêtre de Tatie Danielle, celle d'Etienne Chatiliez, va réagir : elle ne peut pas perdre le seul « bien » qu'elle possède : son Polonais !
Vengeance !

Comme souvent, Balzac dénonce le pouvoir corrupteur de l'argent.
Peut-on acheter l'amour de ses enfants avec de l'argent au point de n'avoir plus rien ? ... est ma question dans son magnifique « Le Père Goriot » ?
Ici, le baron Hulot peut-il acheter sa passion pour la belle Valérie Marneffe, alors que celle-ci fait cracher au bassinet trois autres amants, et exige que son mari passe chef de bureau ? …
Et ceci au point de s'endetter, d'endetter sa femme et ses enfants ?
C'est l'éternel drame de la passion de l'homme pour la belle femme.
Mais la passion est une attitude lâche, nous signale Honoré de Balzac, car un homme doit d'abord penser à sa famille.

Cet acte de «  La Comédie Humaine », je le connais bien :
à La Réunion, la belle créole épouse un beau zorey (métropolitain venu travailler au soleil), et lui fait acheter la case et l'auto pour elle : le zorey est son « pied de riz » !
Heureusement, en métropole, les femmes travaillent, revendiquent fièrement leur indépendance, et n'ont pas besoin de pied de riz ...
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Le pays sans adultes

Une histoire bouleversante.... A lire ou à écouter, le cœur s'y laisse attraper..

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Too late

Très bon livre en sois mais les sujet de celui ci sont des sujet sensible et malheureusement parfois dure à lire et à comprendre .
Une bonne lecture mais pour public averti .
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N'écoute pas maman pleurer

Je m’attendais à mieux au vue des avis positifs de ce livre. J’ai eu du mal à accrocher, et surtout j’ai beaucoup de mal avec les répétitions, je comprends que c’est ce qui donne l’effet «souvenirs » recherché mais bon 3 fois c’est un peu trop. L’avocate paraît complètement démuni et incompétente au départ j’ai pas réussi à cerner le personnage. L’arrestation du coupable est un peu trop facile à mon goût certaines choses n’étaient pas cohérentes Les plot twist sont pas mal mais mon avis général reste mitigé
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Le jeûne, une thérapie des émotions ?

Merciii ! Ce livre est tellement humain et émouvant de vérité , de courage de dire la réalité ! Notre corps est notre meilleur ami et nous seuls devons décider de ce que nous voulons vivre et lui faire vivre. Faisons preuve de discernement et d’écoute sans influence des diktats de la société. Nous sommes des êtres vivants et libres. Ce livre est tout simplement un pur bonheur. On en redemande.
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Gardiens des portails, tome 2 : Magie d'esp..

Ce deuxième tome est un feu d'artifice du début à la fin, il y a plein d'actions, de rebondissements, d'émotions. Je l'ai trouvé encore meilleur que le tome 1 que j'avais adoré.

J'ai apprécié que les points de vue soient multiples ça permet de voir l'histoire sous plusieurs angles.
On en apprend plus sur les personnages, leurs histoires, j'ai réussi à m'attacher à chacun même si j'ai une préférence pour Kris et Ellie. On se laisse facilement emporter dans leur aventure. J'ai adoré voyager au sein de l'Exo et découvrir les autres créatures qui peuplent ce monde.

L'histoire est prenante et très bien construite, je suis impatiente de découvrir le 3e tome qui s'annonce tout aussi riche en révélations.
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Les cinq royaumes, tome 1 : Ferrale, la meu..

J'ai commencé ma lecture en retrouvant la plume d'Anna Wendell avec joie. C'est une lecture addictive, j'ai enchaîné les chapitres en étant incapable de m'arrêter et donc j'ai lu le livre très rapidement.

J'ai voyagé en Ecosse en compagnie d'Elsie et sa grand mère, qui sont deux personnages détonants et pétillants mais tout autant attachants.

J'ai été surprise par ce duo déjanté, qui réserve plus d'une surprise. Greig est le cliché parfait des romances (qu'adore Elsie et sa grand-mère tout comme moi). Mais il a aussi un côté très humain et tendre.

On découvre un monde composé de multiples royaumes peuplés de métamorphes. Dans ce livre, on a du pouvoir, de l'amour, de la sensualité, de la tendresse, de la force.

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