Quand on change de corps, c’est la seule chose que l’on fait. On prend la place de l’autre, mais en gardant ses propres compétences, souvenirs, aptitudes, caractères, alors le résultat être haut en couleur.
De plus, c’est une histoire qui ne perd pas de temps, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer et avons eu comme information que les deux tomes du manga réprésentent le premier roman.
La fin donne bien entendu très envie de découvrir la suite.
Keigetsu et Reirin peuvent parler, le font part moment, cet échange de corps n’est pas venu de nulle part comme nous l’avons vu dans le tome 1, mais Reirin a réussi à échapper au pire et survivre.
Reirin est une femme impressionnante, elle a une gentillesse non feinte dans ce panier de crabes qui est rafraîchissante et nous donne du baume au cœur. Elle est volontaire, travailleuse, acharnée, intelligente, ce que démontrera encore plus un moment qui nous montre sa rencontre avec son altesse Gyômei.
Aujourd’hui, Reirin dans la peau de Keigetsu semble si différente. Elle va accomplir des miracles, jouer sur les mots, mais aussi défendre les siens. Elle est prête à donner beaucoup d’elle-même et ce nouveau corps le lui permet bien plus. Elle garde des pensées tendres pour Keigetsu, elle essaye de lui parler, bien sûr elle veut aussi préserver son corps.
Keigetsu va pouvoir se rendre compte encore plus d’à quel point Reirin est impressionnante de réussir à faire tout ce qu’elle fait avec une aussi mauvaise santé, de prendre autant sur elle-même.
Elle ne sait absolument pas comment faire, comment gérer cela, cela peut l’arranger dans certains cas où ces compétences pourraient être mises à mal.
Mais elle savoure cette façon de la regarder qu’ont les autres, et veut que Reirin souffre.
Elle n’est pas la seule à chercher à nuire à celle qu’on appelle le rat, Ririn n’étant pas mieux lotie. Mais Reirin a une façon d’être qui touche les cœurs, nous pourrions dire quelque soit son corps.
Les plus avisés se rendent comptent que ces deux femmes ne sont plus ce qu’elles étaient mais sans comprendre ce qui se passe.
Comme Mao Mao dans les carnets de l’apothicaire, nous revenons sur l’art du maquillage, autant celui de ne pas vraiment dire ce qu’on pense, que celui de cacher des éléments de son visage.
Reirin garde son comportement dans la peau de Keigetsu, ce qui peut sembler inapproprié si on s’en rend compte comme son altesse qui le prend mal, et qui pense qu’elle se moque en la copiant.
Heureusement Reirin a aussi conscience de cela, et plus d’un tour dans son sac.
La fête des fantômes arrivent, les apprenties doivent danser devant leurs mairesses. C’est un très beau spectacle qui ne sera pas sans surprise.
Nous continuons à en apprendre plus sur le fonctionnement de ce monde, les relations des gens, etc.
Très belle page couleur au départ
Page N&B papier glacé et sublime illustration
Bonus à la fin : chapitre + extrait roman
Conclusion après les deux premiers tomes :
En bref, une bien belle découverte qui nous emporte sous un sublime graphisme.
Tout ce qui tourne autour du palais impériale, des apprenties, des concubines etc. est toujours très intéressant, tout n étant un véritable nid de guêpes.
On y ajoute l’échange de corps qui est aussi un sujet prenant, qui permet de se mettre réellement dans la peau de l’autre, de voir sa vie, mais tout en gardant ses souvenirs, ses compétences,
ce n’est donc pas si évident.
Au fur et à mesure, nous en apprenons plus sur le fonctionnement, les relations, etc.
Un monde qui peut être bien cruel.
Le tout en peuplant de jolies réflexions (traitement subie, parties cachées, art du maquillage etc), et en ayant un personnage bienveillant et rafraîchissant comme Reirin.
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