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EAN : 9782207123805
352 pages
Denoël (08/01/2015)
2.54/5   42 notes
Résumé :
Alice a vingt et un ans, le bel âge, dit-on... Mais, très tôt prise dans la tourmente du divorce parental, désormais en charge de ses deux petites soeurs, comment pourrait-elle encore croire à ce cliché ? Vaillamment, Alice fait front : elle reste vivre avec ses soeurs dans l'immense appartement parisien occupé durant des années par la famille, aujourd'hui peuplé de souvenirs, de photos d'une autre époque. Appartement refuge et prison, appartement liberté aussi, car... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Avant toute chose, comme chaque fois que je reçois un ouvrage grâce à l'opération Masse critique, je tiens à remercier Babelio ainsi que l'éditeur qui m'a envoyé le livre, à savoir dans le cas présent les éditions Denoël.

J'avoue cependant avoir été assez déçue avec cette lecture car, en lisant la quatrième de couverture, je m'étais attendu à tout autre chose. Lecture qui fut donc pour moi assez déstabilisante, voire même troublante car beaucoup trop d'érotisme à mon goût présent ici. Alice est une jeune femme d'une vingtaine d'années qui vit à Paris avec ses deux soeurs, Anaïs et Madeleine. Ses parents ayant divorcé lorsqu'elle était adolescente, Alice ne leur a réellement jamais pardonné et c'est un peu en la présence d'Emmanuel, son compagnon, deux fois plus âgé qu'elle, qu'elle retrouve l'image paternelle. Cependant, Alice elle, est restée une éternelle gamine qui ne pense souvent pas aux conséquences de ses actes. C'est par exemple le cas lorsqu'elle se prostitue pour avoir de l'argent alors qu'il aurait été bien plus simple qu'elle en demande à Emmanuel, chose qu'il lui reprochera d'ailleurs assez sévèrement. Écrivaine, Alice se laisse trop souvent aller, ne pensant qu'à fumer et à se promener dans les rues de Paris dans des tenues qui auraient bien pu lui attirer de gros ennuis et si, elle, s'en contrefiche, Emmanuel, lui, de son côté, non.
Bref, une histoire de "Je t'aime moi non plus' à répétition mais qui au fond, n'est que l'expression du mal-être d'Alice. Elle ne fait que reproduire l'image dont elle a gardé de sa mère et cela, je crois qu'elle ne lui pardonnera peut-être jamais.

Quand arrivera-t-elle à se trouver vraiment elle-même, et disons à grandir enfin ? Est-ce que cela se fera avec Emmanuel, avec ses soeurs, son père d'un côté et sa mère de l'autre ou doit-elle vraiment accomplir ce chemin toute seule pour se libérer des fantômes de son passé ?

Un ouvrage qui se lit très vite, bien écrit mais avec des scènes un peu trop détaillées pour moi...peut-être moi aussi suis-je restée une éternelle enfant, pas encore prête à lire des livres pour adultes, qui sait ? A vous de juger...en tout cas, je vous recommande cette lecture car il s'y trouve de très belle réflexions sur le lien parents / enfants ainsi que sur le sens que nous voulons donner à notre vie.
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Pour être honnête, je n'ai pas terminé ce roman. Fait assez rare car je me force généralement à finir mes lectures avant de donner un avis définitif sur celles-ci.

J'ai adoré "Mr.", le premier roman d'Emma Becker, très pertinent dans sa forme et dans son fond. Pour "La Maison", son troisième roman et deuxième autobiographie, j'ai été charmée par la forme mais incertaine sur le fond. Pour "Alice", sa deuxième oeuvre, je suis restée totalement imperméable vis à vis du fond et de la forme.

L'écriture de l'autrice demeure de grande qualité, avec une prose à la fois fluide, lyrique et très personnelle. Toutefois, le récit m'a semblé décousu du début jusqu'à la fin. Je n'ai pas compris vers où cette histoire voulait m'emmener. La quatrième de couverture est, à ce titre, assez mensongère tant je n'ai pas retrouvé grand chose des promesses affichées.

Sur le fond, je ne me suis pas attachée à la jeune Alice. Jeune car elle est supposée avoir 21 ans mais parait sans âge tant elle est coincée dans un rôle de femme-enfant parmi les plus clichés qui soit. Là où Ellie Becker était touchante par sa justesse dans la représentation de la fin de l'adolescence, et m'avait semblée être "tangible", je suis restée mal à l'aise de bout en bout avec Alice, qui pour le coup est une femme d'une vingtaine d'années peu crédible. Sa "personnalité" n'évolue jamais au delà du cliché : elle est jolie, jeune, sensuelle, elle aime faire tourner les têtes, pleure souvent, se contredit d'une page à l'autre car au fond, elle ne sait pas ce qu'elle veut et cela la rend folle, la pousse à des décisions déraisonnables. C'est une enfant perdue et blessée par la vie malgré ses apparences d'éternelle jeunette qui vit dans l'érotisme permanent et la sexualité débridée. Soit. Je n'ai rien contre les clichés car je pense que n'importe quel cliché, avec le bon auteur et dans le bon récit, peut émouvoir et être pertinent. Ici, cela n'a pas été le cas à mes yeux.

La "romance" et la sexualité agressive qui l'accompagne m'ont semblées artificielles et peu organiques également. Si je peux ressentir une certaine fascination pour Alice malgré ses défauts d'écriture, Emmanuel m'est apparu comme un homme moyen voire médiocre dès les premières pages, ce qui n'aide pas à mettre en avant une quelconque sensualité ou alchimie entre les deux personnages, et encore moins de l'érotisme. Là où le Mr du roman éponyme dégageait du charme, et ce, alors même que le lecteur se doute dès le début que ce n'est qu'un pauvre type infidèle pour qui la narratrice se berce d'illusions, cet Emmanuel quarantenaire ne dégage ni magnétisme, ni séduction... J'ai bien compris qu'il était supposé représenter une sorte de fantasme du père mais force est de constater que je suis franchement passée à côté.

Sur la thématique de la filiation, j'ai été déçue également. Quelques passages sont très bien écrits et poignants sur le sujet mais cela reste "convenu" et j'aurais préféré une introspection plus importante autour d'Alice (une écriture à la première personne, comme pour les autres romans de l'autrice, aurait peut être aidé à cela ?).

Je ne recommande pas ce roman, qui est le moins intéressant des écrits d'Emma Becker à ce jour. Je ne cesserai jamais de conseiller la lecture de "Mr." qui, dans un style similaire (érotico-vulgaire dirons certains) est beaucoup plus pertinent et profond que ce qui nous est proposé dans "Alice".
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Il ne manquait qu'Alice.

J'ai lu tout Emma Becker. Et j'ai chroniqué ici tout Emma Becker. J'ai toujours du mal à dire quel est mon auteur préféré. Ça dépend (ça dépasse). Mais il est rare que je lise toute l'oeuvre d'un écrivain.. Il y a Benoît Philippon. Il y a Emma Becker.
Cette dernière porte la voix de ma génération. Sans être elle, je m'y retrouve complètement. Dans ce regard sur les hommes et le monde. Dans ce féminisme-là, qui interroge nos désirs. La rencontrer, en vrai, il y a quelques semaines n'a fait que me conforter dans cette idée qu'elle dit beaucoup de nous en ne parlant que d'elle.

Dans Alice, il y a cet amour fou qui fait plus de mal que de bien, cette attraction pour la jeune femme paumée. Il y a surtout la famille. Les trois soeurs formant une communauté. C'est une configuration que je connais bien, le noyau dur qui même s'il est dissocié parfois (le divorce de ses parents est une pièce majeure du texte) reste constitutif. Une unité de cinq. Et tout tourne autour de ça. Alice est souvent exaspérante tant elle se donne des airs d'ecrivain et des postures de femme. Mais elle est émouvante aussi tant elle cherche à comprendre sa place dans le monde.

Les livres d'Emma Becker se suivent, sans être de véritables suites, il est donc tout à fait possible d'aller de l'un à l'autre. Mais il y a une évolution indéniable dans la réflexion autour d'un sujet qu'elle maîtrise à la perfection : être désirée, désirable, désirante et tout ce que cela dit des rapports homme/femme.
Évidemment, dans Alice, comme dans tous ses autres textes, le sexe est là, bien écrit toujours, avec sûrement un peu d'artifices mais une crudité bienvenue sans être gênante. Ce qui est loin d'être courant.

Alice n'est pas mon préféré (je vous ai parlé de l'Inconduite ?), pour autant je ne pouvais pas envisager qu'il n'apparaisse pas ici. Parce qu'il est bien meilleur qu'un certain nombre de livres découverts cette année. Parce que pour comprendre et apprécier pleinement un auteur il ne faut pas se contenter de ses pièces maîtresses. Et puisque nous arrivons aux portes de l'été, ajoutons des degrés supplémentaires à nos lectures.

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Je voudrais déjà remercier Babelio et les éditions Denoël, pour ce partenariat. J'avoue que j'avais pris ce livre pour la couverture. Que je trouve vraiment jolie, même si après ma lecture, je trouve la fille bien trop jeune par rapport au personnage principal, mais passons. le résumé m'avait l'air intéressant une fois en mains. Moi qui suis friande de personnages brisés et cassés par la vie, je me suis dit que j'allais trouver mon bonheur. Puis, j'ai lu un premier chapitre, enfin je suppose que c'est un chapitre vu que nous n'avons pas de repère de ce côté-là. Et lorsque je l'ai fini, je me suis demandée, sur quoi je suis tombée ? Mais bon j'ai quand même avancé ma lecture, j'ai même fini ce livre parce que je voulais savoir un peu ce qui allait arriver à cette Alice, qui a su me peiner dans ce premier chapitre. Mais j'ai bien failli l'abandonner souvent, tellement souvent que j'ai fini par lire complètement en diagonale le livre pour voir si j'allais trouver une chose assez positive pour m'ancrer de nouveau dans ce livre. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Je n'ai pas aimé ma lecture. J'ai trouvé ce livre et même l'histoire bien trop crus et assez brouillon. Mais bon le côté brouillon s'explique peut-être par le fait que je lisais en diagonale, donc, je n'ai pas tout suivi. Mais j'ai trouvé que le personnage d'Alice est bourré de cliché tout comme cet Emmanuel. Une Alice que l'on a envie de secouer parce qu'elle continue à faire les mauvais choix, parce qu'elle donne un mauvais exemple à ses soeur. Une personne que j'ai finie par ne plus aimer et par ne plus être peiné par ce qui lui arrive. Puis après réflexion, je me suis dit que je ne comprenais pas vraiment l'intérêt de ce livre. Il n'est en rien romancé, alors forcément la vraie vie n'est pas rose et proche du monde des bisounours, mais avons-nous vraiment besoin d'avoir un personnage pareil dans notre lecture, je dirais plutôt dans ma lecture ? Non, je n'ai pas envie de cela. du coup, le livre ne m'a pas forcément plus. Après il est quand même bien écrit, même si c'est parfois un peu cru. Les personnages sont plutôt bien fait. Mais je ne trouve cela pas suffisant pour ma part.

En conclusion, une déception oui, peut-être. Dans un sens, je suis quand même contente d'avoir pu le lire. Sinon, il aurait fait comme beaucoup de livres, que je n'ose pas trop lire parce que la couverture n'est pas super ou que le résumé non plus, et je sais qu'en fessant cela, je peux passer à côté de petite perles, mais dans ce cas-là non. Les personnages sont bien faits, mais c'est bourré de clicher et parfois bien cru. Je n'ai pas trouvé d'intérêt pour ce livre, pourtant dans le premier chapitre Alice m'avais assez intrigué, mais cela n'a pas suffi…
Lien : http://plaisirdelire01.blogs..
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Alice a vingt ans, Emmanuel est deux fois plus âgé. de leur rencontre naîtra une histoire à l'érotisme débridée, une histoire trouble et sensuelle, mouvementée…

Alice la femme-enfant vivant avec ses petites soeurs dans l'appartement parisien abandonné par ses parents depuis leur divorce. Alice qui se rêve romancière et s'abandonne sans retenue dans les plaisirs charnels. Alice et sa vision étriquée du monde et des relations hommes-femmes, Alice et ses caprices, son mal-être qui ferait la fortune d'un psy. Alice qui ne peut pas garder le moindre boulot parce que travailler c'est trop dur, Alice qui pleure dans les jupes de son père quand elle n'a plus un sou en poche pour acheter ses cigarettes…

Le pire c'est qu'Emmanuel n'est pas mieux. Vieux beau fraîchement séparé, tombant amoureux fou d'une gamine au corps de déesse, amant jaloux ne supportant pas que sa dulcinée, aux moeurs plus que légères, aille voir ailleurs mais qui, de son coté, n'hésite pas à la tromper (« Je ne savais plus où j'en étais » ; « Elle n'est rien pour moi cette fille » ; « cette fille n'a rien de commun avec toi » ; « cette fille est sans saveur à coté de toi »). Justifications pitoyables d'un homme pitoyable…

Mon Dieu que je les ai détestés, ces deux-là ! Une envie de les baffer à chaque page, de les secouer, de leur ouvrir les yeux et de leur faire comprendre la futilité de leurs pauvres petits problèmes existentiels. Envie de leur hurler dessus et de mettre un terme à leurs jérémiades tellement superficielles. Tout ce que je déteste chez des personnages de roman.


Après, je ne dis pas, l'écriture est pleine de charme, oscillant entre de très beaux passages et une certaine vulgarité que je n'ai jamais trouvé choquante. Sans compter que les scènes « explicites », nombreuses, sont particulièrement bien menées et souvent fort émoustillantes. Il y a donc beaucoup de qualité dans la plume d'Emma Becker, c'est juste que cette sulfureuse histoire d'amour intergénérationnelle et ce couple imbuvable m'ont agacé au plus haut point, gâchant tout plaisir de lecture.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
« Je me sens investi d’une mission obscure, qui n’est pas de la sauver parce que Alice est forte, elle se perd et se sauve très bien toute seule. Mais je la connais tellement bien, je la connais mieux que personne, mieux qu’elle-même, et c’est pourquoi je ne suis jamais tranquille. Jamais en paix avec ce que je connais d’elle. Je l’aime, quoi, et je l’aime comme j’aimais à vingt ans : cette nana tellement forte et fragile aussi dans sa sexualité exacerbée, curieuse de tout, n’ayant que mépris pour ces conceptions judéo-chrétiennes du couple que je vomis moi-même – je devrais l’aimer comme mon égale, comme ma sœur, mais je l’aime comme la première femme dont on tombe amoureux, férocement, jalousement, avec un égoïsme stupide de paysan, avec une dévotion de médecin qui voudrait pouvoir guérir tout le monde, et de quoi ? Lorsqu’elle est là, sous mes yeux, dans mes parages, je me sens suffisamment fort pour aimer comprendre et pardonner ce que je me pardonne à moi-même, ses fantasmes, ses infidélités sans doute, la vie en elle, impossible à discipliner. Et quand elle n’est pas là, je ne supporte pas l’idée d’autres mains sur son corps, d’un plaisir qui ne viendrait pas de moi. Quand elle n’est pas là, je ne l’imagine que se faisant sauter par une horde de mecs, affamée comme elle l’est de séduction et de sensations. Et si je l’ai quittée tant de fois, si je ne parviens pas à l’installer chez moi, c’est que je sens par à-coups cette précarité qui me fait me dire te voilà face à cette jeune femme intelligente, perdue, n’ayant peur de rien ou de si peu de chose, une femme comme tu les as rêvées toute ta vie, et la seule chose qui t’éloigne d’elle, c’est sa part immense d’inachevé parce qu’elle est si jeune, si encombrée de doutes que rien ne satisfait vraiment, tellement adulte et ! pourtant, de façon irrationnelle, toujours en prise avec l’amour de ses parents – de ses parents ! Voilà devant toi cette jeune femme qui ne prétend pas se connaître, et qui se hait et s’aime, qui hait et aime tout le monde avec une spontanéité de femme qui n’aura jamais le mauvais goût de te reprocher tes manifestations d’instinct de vie, avec qui tu ne t’ennuieras jamais…
…/… « Je l’aime et je ne pourrai jamais réduire le chaos qui règne en elle, même si elle le veut très fort, même si j’en ai envie. Je ne serai jamais en sécurité avec Alice. Elle a fait naître en moi des idées de foyer et de gamins, moi qui n’ai jamais voulu aucun des deux – cette souris complètement cinglée, survoltée par ses hormones et sa propre imagination, torturée par le sens de sa vie, m’évoque précisément ce que toutes les autres femmes avant elle avaient tenté de m’arracher en vain : lui donner mon nom, lui faire des gosses, avoir une maison dans un coin campagne ridiculement bourgeois, vouloir faire d’Alice une femme respectable – et m’y casser les dents.
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Il y a une mécanique à saisir, et j’avoue ne pas la maîtriser totalement. C’est comme un calque qu’il faut penser à ôter de devant sa vue. Par brefs moments, en me concentrant bien, j’arrive à dissocier mon père et ma mère de l’homme et de la femme qu’ils sont en vrai, qu’ils seraient si Anaïs, Madeleine et moi n’étions pas nées, ou étions nées ailleurs. Je n’ai pas une relation d’enfant-parents avec eux. Je les connais trop désormais pour ça. L’amour fou que je leur voue est trop fort par rapport à ce que je sais d’eux. Peut-être l’âge adulte commence-t-il comme ça, par une déception si forte qu’elle rend la vue à l’amour. Ou peut-être que l’amour des parents n’a pas à être questionné ou dérangé, peut-être faut-il le laisser là bien au chaud, gonflé de mensonges et d’illusions qui sont la nourriture spirituelle des enfants.

Je ne peux pas leur parler à eux. Est-ce que je peux vous parler, à vous ? Puisque vous ne me connaissez pas. Je me fiche d’avoir l’air d’un bébé. Je me fiche d’avoir l’air cinglée. Je me fiche de n’être plus bandante. Vous avez eu une fille, vous, une fille qui a mon âge. Et vous êtes malheureux, alors vous pouvez comprendre. Est-ce que je peux vous parler ?
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"Et oui, définitivement, l'amour peut blesser autant que la haine, que l'indifférence [...]."
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"Je suis heureuse, bon Dieu. C'est ça, ma fin ?
_Ça ne sonne pas comme une fin. Ça sonne comme un début.
_Je suis heureuse."
Oui.
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"On fait moins d'efforts devant les gens qui comprennent."
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"C'est beau, un beau roman. Ce n'est pas méprisable, mais la vérité seule donne le ravissement parfait." Ces quelques phrases, écrites par Jules Renard dans son journal le 3 septembre 1902, montrent déjà l'importance de la question de la vérité du roman. Et pour notre invité du jour, Laurent Binet, qui invente de livre en livre de nouvelles manières de raconter L Histoire, c'est une question cruciale. Comment dire L Histoire sans la romancer ? Ou plutôt, comment la romancer en respectant sa véracité ? Voici une partie des questions que nous abordons au fil d'un entretien, qui est aussi un parcours dans l'oeuvre de Laurent Binet. Et pour la découvrir, nous entendrons aussi les voix de nos libraires Marion et Michaël, qui nous parlent de leur lecture jubilatoire des quatre romans de l'auteur.
Bibliographie : - HHhH, de Laurent Binet (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/1251668-hhhh-roman-laurent-binet-le-livre-de-poche ;
- La Septième Fonction du langage, de Laurent Binet (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/9969084-la-septieme-fonction-du-langage-roman-laurent-binet-le-livre-de-poche ;
- Civilizations, de Laurent Binet (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/16139467-civilizations-roman-laurent-binet-le-livre-de-poche ;
- Perspective(s), de Laurent Binet (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22535980-perspective-s--laurent-binet-grasset ;
- Dans une coque de noix, de Ian McEwan (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/15057428-dans-une-coque-de-noix-roman-ian-mcewan-gallimard ; - Les Veines ouvertes de l'Amérique latine, d'Eduardo Galeano (éd. Pocket) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/368604-les-veines-ouvertes-de-l-amerique-latine-es-ve--eduardo-galeano-pocket ;
- Mémoire du feu, d'Eduardo Galeano (éd. LUX) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/3775616-memoire-du-feu-les-naissances-les-visages-e--eduardo-hugues-galeano--lux-canada ;
- Les Enfants des jours, d'Eduardo Galeano (éd. LUX) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/8926612-les-enfants-des-jours-un-calendrier-de-l-his--eduardo-galeano--lux-canada ;
- Une sortie honorable, d'Éric Vuillard (éd. Acres Sud) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/19971146-une-sortie-honorable-eric-vuillard-actes-sud ;
- L'Inconduite, d'Emma Becker (éd. J'ai lu) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22563715-l-inconduite-emma-becker-j-ai-lu.
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