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EAN : 9782264074324
312 pages
10-18 (04/07/2019)
3.25/5   18 notes
Résumé :
Anne Belinda a disparu, et chaque fois que John Waveney prononce son nom, le silence se fait pesant. Lady Jenifer Marr, la soeur jumelle d'Anne, prétend que cette dernière vit en Espagne. Etonnant, quand on sait que John est persuadé de l'avoir aperçue très récemment dans le jardin de Jenny. Pourquoi cette dernière lui mentirait-elle ? Et quel secret l'a poussée à tourner le portrait de sa soeur face au mur ? Est-ce le même que celui qui a contraint le vieux Sir Ant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
A chaque fois que je me dis que c'est le dernier roman de Patricia Wentworth, les éditions 10- 18 en sortent un nouveau. Tout comme Agatha Christie , la dame était prolifique...
Anne Belinda a été publié pour la 1° fois en 1927, et l'action démarre en 1917 lorsque John Maurice Waveney hérite d'un "vague cousin ou d'un grand oncle", (il ne sait plus...) . Il ne le connaissait pas, et l' héritage qui consiste en une maison, passe mal. Tout d'abord, parce qu'il n'a pas d'argent pour l'entretenir et puis parce que c'est grâce à une loi anglaise , " bien pourrie" ( je cite...), que les lectrices de jane Austen connaissent bien ( Voir Raisons et sentiments). Les deux fils du grand cousin étant morts à la guerre, l'héritage va au parent MASCULIN le plus proche... Ainsi , les filles de ce brave homme, n' héritent de rien...
Démobilisé pour cause de blessure en 1917, il est allé voir la maison, et a discuté , sans se faire connaître avec une de ses cousines .
Revenant quelques années après, du bout du monde, avec beaucoup d'argent , il s'informe de ce que sont devenues ses cousines. L'une est mariée à un homme très fortuné, l'autre est auréolée d'un mystère opaque, celle qu'il avait rencontrée). Personne ne lui lâche d'informations.
Entre le sentiment de lui devoir quelque chose, l'empathie qu'il ressent pour elle si elle se trouve dans la précarité, et autre chose qu'il peine à définir (mais que nous autres expertes à Miami avons , tout de suite fleuré), il va enquêter...
On est loin d'un roman policier classique, ici une disparition que seul, lui, trouve inquiétante, pas de meurtre, pas de violence. Tout est feutré et distingué chez Wentworth... La 1° partie (avant que John trouve Anne Belinda) est spéciale : style gothique, ambiance mystérieuse à souhait...
la 2° partie est plus classique et flirte avec le romanesque.
Mais tout passe , car la plume est belle, les descriptions de cette époque fascinantes, et l'ambiance désuète.
Ici, pas de détective Miss Silver , (laquelle a inspiré Agatha Christie pour sa Miss Marple , plus jeune de cinq année ) , Juste un jeune homme au caractère bien trempé, obstiné et courageux...
Un roman qui a une classe folle...

Challenge Mauvais genres 2020
Challenge Multi défis


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J'aime beaucoup miss Silver, cette vieille demoiselle que miss Marple a imitée en bavardant et en sortant son tricot chaque fois qu'elle se trouve en présence d'un meurtre. J'étais très déçue de ne pas la trouver dans ce livre. mais il est très agréable à lire quand même.
L'histoire commence pendant la première guerre mondiale. John Waveney, en convalescence en Angleterre, a voulu voir le domaine de Waveney. C'est le domaine de famille mais il ne le connait pas. Vient-il visiter la région parce qu'il sait que ses deux cousins viennent d'être tués en combattant et qu'il en héritera un jour ? On ne le sait pas. Pour le moment, il n'a pas un sou pour l'entretenir, il n'est pas vraiment intéressé. Près du château, une drôle de jeune fille l'interpelle. Que vient il faire ici ? Avec ses nattes et sa combinaison de mécanicien elle est vraiment étrange. El la conversation qui suit l'est encore plus.
Quelques années plus tard John Waveney a hérité du domaine, il est maintenant sir john et les hasards de la vie font qu'il est devenu très riche.
Il revient et visite Waveney Hall sans se faire connaître et découvre un tableau célèbre qui représente deux jeunes filles : Jenifer Anne et Anne Belinda les deux filles de sir Antony Waveney. La jeune fille à la drôle de conversation était donc sa cousine Anne Belinda.
Il souhaite la revoir, mais où est elle ?
Sa soeur Jenifer a fait un beau mariage, mais elle ? Il se rend compte que le simple fait de poser des questions met les gens mal à l'aise.
Anne Belinda est-elle à l'étranger, en Espagne ? Plus loin encore ? Est elle malade ? Est-elle, même internée ? Elle est sans ressources, deshéritée par son père : il doit, en tant que chef de famille la prendre en charge. Il faut donc qu'il la trouve : ce ne sera pas facile...
Pas de mort en série, pas de meurtres abominables, une histoire "tranquille" dans ce livre. Mais quelqu'un d'égocentrique et manipulateur: Patricia Wentworth a créé quelques personnages dans ce genre et cela aussi peut être effrayant.
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Pour le premier roman de Patricia Wentworth que je lis, je n'ai peut-être pas choisi le plus policier. N'appartenant pas à la série mettant en scène Miss Silver, la détective fétiche de l'auteure, j'ai eu l'impression que la romance prenait nettement le pas sur le thriller.

L'intrigue repose uniquement sur l'absence durant une partie du récit d'Anne Belinda Waveney, et sur le fait que personne ne semble vouloir parler d'elle comme si son existence même relevait du secret de famille.

C'est sans compter sur l'opiniâtreté de John Maurice Waveney, cousin éloigné d'Anne et héritier du domaine après la mort des deux garçons de la famille. Anne ayant été déshéritée par son père au profit de Jenny, sa soeur jumelle, le jeune homme ressent un sentiment de culpabilité envers cette jeune femme dont tout le monde semble se désintéresser, d'autant plus que l'ayant furtivement rencontrée quelques années plus tôt, il s'était senti intrigué et attiré par cette jeune fille un peu sauvage.

Rien ne peut faire renoncer John à ce qui devient pour lui une idée fixe, savoir ce qu'est devenue Anne, la retrouver afin de s'assurer qu'elle a un moyen de subsistance.

Sur cette trame quelque peu mince qui ne réserve que peu de surprises, l'auteure arrive, grâce à une écriture agréable et sensible, à attirer compassion et sympathie envers Anne, en provoquant chez le lecteur une indéniable envie de voir en elle la victime d'une cruelle injustice que le beau, riche, et persévérant John finira par réhabiliter, comme dans tout récit romantique qui se respecte.
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De retour sur les terres ancestrales, John y fait la connaissance de sa jeune cousine Jenny, belle, charmante et si sensible, avantageusement mariée et mère d'un petit garçon. Jenny a l'art de plaire à tous ceux qui la côtoient. Mais qu'est donc devenue Anne, sa soeur jumelle, que leur père a brutalement déshéritée avant son décès ? Nul ne souhaite répondre franchement à sa question, ce qui suscite immanquablement chez John l'irrépressible désir d'en savoir davantage et de la retrouver, d'autant que quelques années plus tôt, John avait rencontré par hasard sa jeune cousine et que le souvenir de la jolie jeune fille un peu sauvage, aux longues nattes brunes, le hante. Une trame très victorienne : une femme reléguée, exclue du cercle familial : chassée ? enfermée ? Pour mauvaise conduite ? Folie ? On pense à « La Dame en blanc » de Wilkie Collins. Sauf qu'ici, nous ne sommes pas dans un roman gothique de haute volée, mais dans un roman beaucoup plus conventionnel, avec les ingrédients qui lui sont propres. L'histoire se lit agréablement, sans ennui. Les personnages sont décrits avec pittoresque. On regrette toutefois que l'approche entre John et sa cousine Anne soit un peu délayée alors que le dénouement aurait mérité davantage de pages.
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L'histoire commence en 1917lorsque John Maurice Waveney fait la rencontre de Anne Belinda sans savoir qui elle est. Hors, neuf ans plus tard, lorsqu'il revient pour voir le manoir dont il hérite, il apprend qu'elle est sa cousine, qu'elle a disparut, que personne n'a l'air de s'en soucier. L'attitude de Jenny, la jumelle de Belinda, le conforte à la rechercher coûte que coûte.
Je pensais avoir affaire à un policier, ce n'est pas le cas. Pas de policier ici, juste un cousin, têtu et courageux, épris de sa cousine dès sa première rencontre et qui va tout faire pour la retrouver. Il ne s'y passe pas grand-chose mais le style est tel que la vie au début du XIXème siècle prend de la couleur et toute sa saveur. D'une banale histoire romantique (le prince charmant qui sauve la demoiselle en détresse), l'auteure en fait tout un monde savoureux.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il observa la pièce avec intérêt. Elle ne ressemblait à aucune de celles qu' il avait vues. Les murs, le sol et le plafond , les rideaux, les lambris et les housses des fauteuils, tout était de la même nuance de gris - non pas ce gris bleuté qu'on qualifie de français, mais de ce gris pur qui résulte d'un mélange de noir et de blanc. Sur ce fond neutre, les rares objets contrastaient en prenant de la valeur ajoutée : les coussins déclinés dans six nuances de pourpre allant du violet au cyclamen ; une pendule vert vif sur la cheminée, flanquée de grands chandeliers verts ; et sur l'un des murs nus, une gravure représentant un pin noir ployant sous le vent. Eprouver une sensation de repos dans un contexte aussi strict était curieux, et pourtant, c'était ce qu'il éprouvait.
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" Ah, on ne sait jamais la chance qu'on aura , ma chère ! Les uns montent, les autres dégringolent. Aussi suivez mon conseil et cherchez- vous un veuf à l'aise et facile à vivre qui en a marre que sa belle-mère le mène à la baguette. C'est comme ça qu'une fille a sa chance...
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Il fallait qu'elle réfléchisse à ce qu'elle allait lui dire. Que savait-il vraiment? Quand quelqu'un dit qu'il sait tout, comment découvrir si ce tout est le même que le vôtre ?
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