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EAN : 9782253163879
288 pages
Le Livre de Poche (05/10/2016)
2.44/5   47 notes
Résumé :
Lizzie Prain, femme au foyer, la cinquantaine, vit dans un cottage au milieu des bois avec son chien. Elle aime cuisiner, vendre les gâteaux qu'elle prépare, et préfère éviter les voisins. Lundi dernier, sans crier are, elle a tué son mari d'un grand coup de pelle sur la tête. Et pour se débarrasser du corps de façon absolument définitive, elle a trouvé une solution radicale. Aura-e-elle le courage d'aller jusqu'au bout ?
Pour se donner de coeur à l'ouvrage,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Je viens de me goinfrer 331 pages hyperprotéinées, une orgie. C'est le coeur au bord des lèvres que je vous livre mes premières impressions.
Je n'avais pas plus entendu parler de l'auteur Natalie Young jeune écrivain britannique que de son premier roman traduit en français: "Assaisonnez à votre goût ou comment cuisiner votre mari".
Le titre et la couverture ont aiguisé ma curiosité, allais-je renouer avec une Hannibal Lecter en jupons et de surcroi savourer ce "british humour" à nul autre pareil?
La "cannibale", puisqu'il faut appeler un chat, un chat surnommée Lizzie, petite quinqua névrosée n'a ni le charisme du héros du Silence des agneaux ni le "sex appeal" d'une Black Mamba dans Kill Bill; mais pourtant, au fil des pages, le lecteur se laisse prendre dans ses filets.
Qu'est-ce qui pousse une femme d'âge mûr à mettre fin à trente années de vie commune d'un coup de bêche froidement asséné sur le crâne de son mari et surtout à se débarrasser du corps de ce dernier en le mangeant intégralement?
Je ne dévoilerai rien de plus sur l'intrigue pour vous en préserver la saveur et ne pas jouer les gâte-sauces!
Le seul regret que j'éprouve en refermant ce roman est de ne pas l'avoir lu directement dans la langue de Shakespeare, mais qui sait si un jour je ne pousserai pas la porte de ma chère Bradley's bookshop à Bordeaux afin de me procurer le dit ouvrage, "impossible n'est pas français", me répétait souvent l'auteure de mes jours...
Je recommande la lecture de ce roman distrayant aux amateurs d'humour noir, coeurs sensibles, s'abstenir!
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J'ai mis une semaine pour lire 280 pages ce qui est mauvais signe pour le livre !
Contrairement à ce qui est dit en quatrième de couverture, on ne retrouve pas l'humour noir de Roald Dahl, ce livre est beaucoup moins truculent !
Comme le dit Cathlaurent dans sa critique, on ne voit pas trop l'intérêt de ce livre. Ce n'est ni un thriller ni un livre d'humour. Tant pis !
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Au menu du jour : Médaillon de cuisse au caramel de Guérande en entrée, Brochettes d'intestins marinés aux herbes et ses petits légumes en guise de plat principal, Assiette de fromages avec pépites d'ongles croustillants et Moelleux au chocolat accompagné de son globe oculaire enrobé de sucre en dessert. C'est ce qui vous attendrait si je mettais en pratique ma dernière lecture ! En effet, Natalie Young a mis en scène une Hannibal Lecter féminine qui va dévorer Jacob, son mari qu'elle a assassiné, au fil des jours ! Dans un carnet, elle couche ses méthodes et ses doutes. Si l'idée de base est bonne, j'ai assez vite déchanté, car l'intrigue est creuse. Quel dommage de ne voir aucun rebondissement ou suspense ! Tout au long des chapitres, on va suivre Lizzie préparer des petits plats avec son ingrédient spécial, se remettre en question, essayer de paraître normale en trouvant un travail, avoir peur que l'on découvre son secret ou que l'on cherche où son mari est passé… C'est finalement vite redondant, peu dynamique et assez fade. En lisant la quatrième de couverture avec mon chéri qui m'accompagnait à la librairie, nous nous sommes dit que cela pouvait être un livre original et amusant : une lecture loufoque parfaite pour l'été à partager ensemble ! Hélas, nous nous sommes trompés ! Malgré les avis de recherche qu'un vieux voisin va accrocher, personne ne va venir interroger Lizzie qui, pourtant, a quand même vécu trente ans avec lui ! Pire, même lorsqu'elle se trimbale avec une glaciaire contenant la tête de Jacob et puant la charogne, personne ne l'interroge ou s'inquiète de son comportement suspect. Cette femme a vraiment une chance incroyable… Mais justement, c'est trop pour que ce soit crédible : pour qualifier ce roman de thriller, j'aurais rajouté de la tension supplémentaire, des voisins plus instants que ça, des interrogatoires ou des moments de stress ! Hélas, il n'y a rien de tout cela : Lizzie continue de manger tranquillement son compagnon…

L'ouvrage comporte quelques personnages secondaires comme Tom (un jeune homme adorable et solitaire), le vieil Emmett (le seul voisin qui a des doutes), Lynn, Steven et Mike (des personnes avec qui Lizzie va travailler le temps de deux misérables chapitres) et Joanna (certainement la maîtresse de Jacob qui admirait son travail). Néanmoins, hormis Tom, tous les autres protagonistes ne servent qu'à être présents le temps d'un ou deux chapitres. Ils font partie du décor, vont papoter un peu avec l'héroïne, puis vont disparaître aussi vite qu'ils sont apparus. Que c'est dommage ! Joanna a tout de même un peu plus d'utilité dans l'intrigue, puisqu'elle va régulièrement échanger des mails avec Lizzie en lui demandant simplement comment elle va. Elle sera donc plus présente, mais ce n'est pas non plus transcendant. Quelle frustration ! Tom est comme un second héros : lui aussi va être narrateur et va plus d'une fois côtoyer Lizzie qui lui paraîtra bizarre, mais à laquelle il s'attachera sans se poser de questions. Quand elle lui proposera de s'installer chez elle, même si c'est dans le petit cabanon au fond du jardin, il acceptera sans hésiter sans consulter ses proches et ne va presque jamais râler lorsque Lizzie va lui interdire d'amener ses proches chez elle. Un comble !

J'ai été très déçue par les personnages, l'absence d'intrigue, le côté répétitif des plats, l'idée de notes prises au quotidien qui ne servent pas spécialement, l'ambiance stagnante et l'humour très peu présent. Si j'ai souri avec l'idée de cannibalisme et d'humour noir au début, j'ai rapidement cessé de ressentir des émotions. Ce n'est pas drôle très longtemps (pour ne pas dire le temps de deux/trois chapitres) et je n'ai pas trouvé l'héroïne aussi humaine ou attachante que le dit la quatrième de couverture… Certes, la plume est plutôt fluide et j'ai lu l'ouvrage d'une traite, néanmoins je n'ai pas été convaincue. Je pensais qu'il y aurait une véritable réflexion sur les raisons pour lesquelles Lizzie a tué son mari, toutefois c'est vite expédié et peu convaincant. Je pensais passer un bon moment d'horreur et de suspense, mais ce ne fut pas le cas ! Ainsi, je ne vous conseille pas forcément cette lecture, sauf si vous souhaitez pouvoir manger tranquillement de la chair humaine pendant les prochains jours. Si vous êtes un cordon-bleu, pensez à convier vos voisins pour leur faire profiter du festin ! Plus on est de fous, plus on rit…

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Deux coups de bêche sur la tête mettent un point final à trente ans de mariage. Jacob s'écroule sur le gazon. Un meurtre qui sonne le glas de trente années d'errances. La rencontre de deux solitudes qui se sont engluées dans une routine mortifère, sans communication, sans amour, sans amis, sans enfants. Une interdépendance nocive, gommant les qualités, les rêves et s'attardant sur les défauts supposés de l'autre, sur la crainte du monde extérieur empêchant toute fuite. Deux êtres devenus pitoyables dans cette solitude glacée vécue en parallèle, sans horizon, dans un cottage entouré d'une forêt humide et sombre.
Debout à côté du cadavre, Lizzie écoute les voix qui parlent dans sa tête. Débité à la hache, son mari se retrouve bientôt réparti en seize morceaux méticuleusement emballés et étiquetés au congélateur. Commence alors un long processus de digestion au sens propre comme au sens figuré de la fin de leur relation. Ce que Lizzie estime être un choix moral et écologique se révèle une vaine tentative d'être enfin comblée, remplie par ce mari décevant et, qui sait, peut-être d'enfin le comprendre. A chaque jour son morceau de choix, sa préparation et beaucoup de vin pour faire passer le tout. Ah, quel programme alléchant ! Et pourtant, la sauce ne prend pas. Las, Lizzie n'a rien d'un Hannibal Lecter et les voix omniprésentes égrènent leurs instructions jusqu'à vous donner la migraine.
Le thème s'il est original est vraiment sous-exploité et l'on reste sur sa faim.
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Lizzie assassine son mari Jacob, un lundi matin,  de deux coups de bêche précisément assénés.
Que faire du corps?
En quelques minutes de réflexion elle arrive à la conclusion que le meilleur moyen de le faire disparaître est de le manger.
Elle débite le corps à la hache, enveloppe chaque partie dans un sac plastique résistant,  étiquette soigneusement le tout et direction le congélateur.
Elle estime en venir à bout en un mois,  peut-être moins si elle a bon appétit.
En même temps qu'elle cuisine elle rédige un carnet à mi-chemin entre le livre de recettes et le guide pratique.
Petit manuel du parfait cannibale.
Faire disparaître son mari pour les Nuls.
En parallèle de scènes particulièrement écoeurantes et dérangeantes,  Lizzie revient sur les origines de son couple, leur histoire,  leur déclin jusqu'à ce début de semaine fatidique.
Roman court qui se lit rapidement et facilement mais déception car je n'ai à aucun moment rencontré " l'humour noir à la Roald Dahl " promis.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Plus on s' activait, avait-elle découvert, plus la vie était simple. Sans pensée, sans émotion, il suffisait simplement de faire preuve d'endurance. (P293)
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Le cadavre de son mari serait consommé , la maison , nettoyée et louée , et elle poursuivrait sa vie sans émotions en Ecosse. P 26
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Eating him might turn out to be kinder.
We won't call it an "act of love" as such. But you are doing it with care and attention. You will get nourishment and strength, and a sense of achievement.
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C'avait été l'enfer, en vérité, d'aimer un homme incapable de faire quoi que ce soit pour aller mieux. Cependant, combien de femmes, de par le monde, avait enduré ce supplice sans dire un mot, vivant ainsi avec le sourire, alors qu'en coulisse, entre deux conversations, entre deux pièces, entre ce qui était dit et ce qui ne l'était pas, grandissait un fossé, tel un triste visage apparaissant peu à peu sur le mur, derrière le lit conjugal. (p. 186)
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"oh, I'm fat and therefore shouldn't be doing this". It doesn't matter what size you are. You can still eat your husband.
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