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EAN : 9782253087519
608 pages
Le Livre de Poche (09/06/2021)
3.9/5   256 notes
Résumé :
New York est une fête!

Du haut de ses 19 ans, Vivian sait déjà qu’elle ne veut pas du destin tout tracé par ses parents. Mais de sa bulle protégée, elle est loin de s’imaginer le tourbillon incroyable qu’est New York au début des années 1940. Alors, quand après un énième échec scolaire elle est envoyée chez sa tante Peg qui possède un théâtre en plein Times Square, Vivian n’en croit pas ses yeux. Entre la ville qui vibre sans cesse et la troupe d’arti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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Après un échec en université, Vivian, du haut de ses 19 ans, se voit proposer un séjour chez sa tante, directrice d'un théâtre à Times Square. Entre son milieu familial bourgeois et conventionnel , et la vie virevoltante de New York, l'écart est grand, mais Vivian s'adaptera vite, elle est fascinée. La jeune fille coud divinement bien, et devient costumière .
1940, l'Amérique est presque sur le point de basculer dans la deuxième guerre mondiale. le monde de la nuit ignore totalement les bruits inquiétants de la politique et Vivian, découvre grâce à ses nouvelles amies "actrices", le New York by night, les boites, les hommes et l'alcool. Vivian vit un peu trop borderline, et un jour ce sera le "pas" de trop. Retour à la case papa/maman, le rêve est fini ?
C'est une vie pas commune que celle de cette jeune fille .... Quand le roman démarre, Vivian est une vieille dame, et c'est par une lettre à une certaine Angela ( dont on comprendra le rôle à la fin du roman), que Vivian va nous raconter sa vie. Une longue lettre de 425 pages, est-ce vraiment une lettre ?
Et tout au long de cette vie, Vivian nous apparaît à la fois capricieuse et généreuse, égoïste, superficielle, passionnée par son travail, dévergondée, "immorale", brûlant sa vie par les deux bouts, inconséquente, bourrée d'énergie... Un portrait pas lisse mais assez féministe d'une femme qui voulait être libre dans l'Amérique des années 40.
Une femme qui a les défauts de ses qualités et une vie faite de hauts et de bas. Un portrait très crédible, pétillant et entraînant de ce que pouvait être la vie d'une jeune femme dans un théâtre à cette époque .
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Ouah, quel roman !
"Au bonheur des filles" fait partie de ces livres qu'on a du mal à lâcher dès qu'on a mis le nez dedans.
Dès le début j'ai été happée par cette histoire qui se présente comme une longue lettre de plus de 400 pages adressée à une certaine Angela dont l'identité restera un mystère pour nous presque jusqu'à la fin du roman.

C'est Vivian, une jeune fille de bonne famille qui va nous relater les évènements qui ont conditionné le reste de sa vie.
Tout juste âgée de 19 ans, elle va quitter le domicile parental et sa petite ville tranquille pour aller vivre chez sa tante Peg, qui dirige un théâtre à New York.
Le roman s'étale des années 40 jusqu'en 2010 et cela nous permettra de découvrir l'univers du théâtre, de la fête, de la nuit, avec les tous les excès que cela suppose, l'alcool, les rencontres d'un soir et les dangers inhérents à ces sorties, mais aussi la vie en temps de guerre, la place des femmes au sein de la famille et dans le monde du travail, l'importance de l'amitié et bien sûr, il sera aussi question d'amour.
J'ai adoré suivre cette héroïne atypique, que j'ai jugé futile, capricieuse, égoïste et volage au tout début mais pour laquelle j'ai ressenti une immense peine à certains moments, que j'ai appris à connaitre au fil des pages, que j'ai peu à peu apprécié de plus en plus, la trouvant finalement moins idiote, moins préoccupée par sa petite personne, plus mature, plus encline à apprécier la vie et à faire des choses pour les autres.

La ville de New York est merveilleusement décrite, que ce soit l'univers du théâtre ou la vie quotidienne dans cette ville en pleine évolution.
Vivian est un personnage que j'ai eu grand plaisir à accompagner durant ces 70 ans, car, comme chacun de nous, ce n'est pas un personnage lisse, mais bien une personne qui évolue au fil du temps, qui m'a énervée, émue, que j'ai eu envie de secouer par moment, de gifler parfois, de serrer dans mes bras à d'autres.


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Je remercie chaleureusement les éditions Calmann-Lévy pour l'envoi, via net galley, du roman Au bonheur des filles par Elizabeth Gilbert. Cette dernière est l'autrice du célèbre Mange, Prie, Aime ! dont j'ai beaucoup entendu parler mais je la découvre avec son dernier roman.
New York est une fête !
Du haut de ses 19 ans, Vivian sait déjà qu'elle ne veut pas du destin tout tracé par ses parents. Mais de sa bulle protégée, elle est loin de s'imaginer le tourbillon incroyable qu'est New York au début des années 1940.
Alors, quand après un énième échec scolaire elle est envoyée chez sa tante Peg qui possède un théâtre en plein Times Square, Vivian n'en croit pas ses yeux. Entre la ville qui vibre sans cesse et la troupe d'artistes et de danseuses qui cohabitent joyeusement dans le théâtre, Vivian découvre l'exubérance, la fête et la liberté. Surtout auprès de sa nouvelle amie Celia, une sublime showgirl très émancipée pour l'époque…
Mais un faux pas lors d'une virée nocturne fera hélas chavirer le nouveau monde de Vivian et la renverra à la case départ. Quand on a goûté au bonheur d'être une fille libre, peut-on y renoncer ?
Au bonheur des filles est un magnifique roman que j'ai adoré pouvoir lire sur une journée (dimanche), et qui m'a captivé de la première à la dernière page.
Quel bonheur de se promener dans le New York des années 40.. et après. L'ambiance juste avant, pendant et après la seconde guerre mondiale est très spéciale, tellement différente de nos jours. New York est une ville où j'aimerais aller et la découvrir à cette époque fut un vrai plaisir.
Ce livre est original car la narratrice répond à une certaine Angela. Ce roman est en fait une longue lettre, du début à la fin. D'ailleurs, par moment, elle s'adresse à la fameuse Angela. Je ne vous dirais pas qui c'est, vous le découvrirez en lisant cet ouvrage ;)
La narratrice est une jeune fille de la haute société un peu capricieuse, elle ne connait pas grand chose de la vie ce qui va parfois lui jouer des tours. Elle assez égocentrique, il n'est pas toujours évident de l'apprécier. Mais évidemment, j'ai réussi à m'attacher à elle malgré ses quelques bourdes. Elle va réussir à être étonnamment libre pour l'époque.
J'ai adoré l'univers du théâtre décrit dans une partie du roman. Un autre univers arrive ensuite, qui m'a lui aussi beaucoup plu.
Au bonheur des filles est une excellente surprise, je suis très contente d'avoir pu le lire sans m'arrêter ou presque et je lui mets évidemment un énorme cinq étoiles :)
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Une belle surprise que ce roman lu un peu par hasard.
Vivian est au crépuscule de sa vie et dans une lettre (très longue lettre de 600 pages), elle raconte son parcours.
Jeune fille dans une famille traditionnelle, elle part à New-York chez sa tante début des années 40 quand l'Amérique tergiverse à entrer en guerre.
Elle va s'encanailler, s'enivrer, découvrir l'amitié, les fêtes et les hommes.
Et puis, le récit bascule dans l'introspection, une bêtise, les soldats qui ne reviennent pas, les privations, l'après-guerre, une sexualité assumée.
Une femme qui travaille et qui est indépendante, des proches homosexuels, de la tolérance, de la solidarité et encore les grandes amitiés.
Et l'amour dans tout ça ?
L'émotion monte, le ton est doux-amer, les détails, les personnage et le style intime et nostalgique permettent une atmosphère qui m'a happée.
Un roman intelligent, féministe qui met à l'honneur une femme libre.
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À dix-neuf ans, Vivian n'a aucune envie de suivre la route toute tracée par son milieu : études à l'université de Vassar en attendant de se marier. Grâce à son manque d'assiduité à ses cours, elle en est bientôt dispensée.
La couture et la mode la passionnent, mais que pourrait bien faire une jeune fille de bonne famille de cette compétence ? Ne sachant que faire d'elle, ses parents l'envoient à New York chez sa tante Peg. Nous sommes en 1940.
Vivian découvre la vie new-yorkaise et ses tentations. Elle sort, elle s'amuse, passe de bras en bras. Elle est consciente que suivre des inconnus, aussi séduisants soient-ils, entraîne des risques physiques, mais elle ne s'en soucie guère.
Contre toute attente, le danger n'est pas là : en 1940, lorsqu'un comportement choque la société, les hommes sont excusés ou pardonnés, les femmes sont punies. Vivian est bannie du théâtre. Retour chez ses parents ou pendant un temps, un temps seulement, elle se coule dans le moule de la jeune fille de bonne famille et va même jusqu'à se fiancer.
Lorsqu'elle retourne à New York, elle est plus mûre, plus grave, bien qu'elle décide de mener une vie libre, indépendante.
La guerre en Europe qui n'était jusque-là qu'une menace devient réelle.
J'ai aimé le personnage de Vivian, un personnage unique, quelle que soit l'époque, ainsi que tous les personnages que l'on croise au fil de l'histoire. L'évocation de New York au fil des décennies est un bonheur. le livre se lit très facilement grâce à la plume précise de l'auteur.

Lien : https://dequoilire.com/au-bo..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
09 mars 2020
L’auteure du best-seller Mange, prie, aime, Elizabeth Gilbert, montre à quel point les années 1940 ont donné des ailes aux femmes dans son roman, Au bonheur des filles. Avec brio, elle entraîne ses lecteurs à New York, dans le monde des théâtres et des showgirls, un univers où les femmes ont pris goût à la liberté tandis que les hommes étaient envoyés à la guerre.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Dés 1947, Christian Dior prit la mode en otage avec ses robes décadentes : le style " New Look", avec ses tailles étranglées et ses jupes volumineuses, ses poitrines pigeonnantes et ses carrures arrondies, entendait prouver au monde entier que le temps des restrictions était révolu, qu'on pouvait désormais gaspiller soie et dentelles à foison pour le seul plaisir d'être jolie , féminine, froufroutante. Une seule robe New Look pouvait nécessiter jusqu'à vingt mètres de tissu. Essaie de t'extraire d'un taxi avec un attirail pareil !
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Mon souvenir le plus prégnant de ces années de guerre, c'est surtout une sensation omniprésente de rudesse. Nous autres New-Yorkais souffrions moins que bien d'autres populations de par le monde, mais tout s'était dégradé - on ne trouvait plus de beurre ni de bons morceaux de viande, plus de maquillage de qualité, plus aucun article de mode en provenance d'Europe. Toutes les friandises, tous les mets fins avaient disparu. Cette guerre était un colosse affamé qui exigeait tout de nous - notre temps et notre labeur, mais aussi notre huile de cuisson, notre caoutchouc, nos métaux, notre papier, notre charbon. il ne nous restait que des miettes.
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Je vis immédiatement que, dans le domaine des choses de l'amour, j'en savais beaucoup plus long que lui. S'il avait déjà couché avec une femme, il n'en avait manifestement pas retenu grand-chose. Il naviguait autour de mon corps comme quand on conduit dans un quartier inconnu - lentement, prudemment, en cherchant nerveusement du regard les plaques de rues et les points de repère. Je compris très vite que j'allais devoir prendre le volant, si je puis dire.
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En outre, je commençais à douter que le mariage soit, finalement, une si bonne affaire pour les femmes. Quand j'observais autour de moi celles qui étaient mariées depuis plus de cinq ou dix ans, je ne voyais jamais rien d'enviable à leur sort. Les sentiments amoureux étaient fanés, et toutes ces femmes semblaient vivre au service permanent de leur mari. Qu'elles le fassent de bon gré ou qu'elles en conçoivent du ressentiment, le résultat restait le même : elles servaient.
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Voilà ce que j'ai découvert de la vie en vieillissant : le monde va en se dépeuplant.Certes, il ne manquera jamais d' êtres humains sur la planète, loin s'en faut. . C'est plutôt que, plus les années passent, plus on voit notre entourage se réduire comme peau de chagrin. On perd ceux qu'on aimait, et ceux qui étaient chers à son coeur, et ceux qui connaissent toute son histoire.
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Videos de Elizabeth Gilbert (28) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elizabeth Gilbert
Après le succès planétaire de Mange Prie Aime, Elizabeth Gilbert nous entraîne dans un roman un peu fou, une plongée dans le monde ud cabaret des années 40 aux Etats-Unis. Sensuel et foisonnant ! En savoir plus sur http://bit.ly/377dEc7
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