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EAN : 978B071JCKY67
707 pages
(31/05/2017)
3.94/5   53 notes
Résumé :
L'Art. Jusqu'où certains sont-ils prêts à aller en son nom ? Des familles entières disparaissent, enlevées à leur domicile. Une horrible machination est mise en place pour satisfaire les appétits déviants de fortunés amateurs d'art. Soraya, adolescente de 16 ans, sera-t-elle le grain de sable dans ces rouages infernaux ? En bonus, vous trouverez à la fin la version non censurée de ce roman. Bonne lecture.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 53 notes
Dernière page tournée et encore une fois Cetro m'a complètement tourneboulée et je me suis même demandé s'il était sain d'esprit pour écrire une telle histoire.
Dès le départ il nous décrit une scène où l'angoisse et la tension sont palpables. Une accroche bien amenée pour nous présenter son histoire.
Nous découvrons donc Soraya, une très belle jeune fille de 16 ans, sportive et dotée d'un caractère bien trempé. Plutôt rebelle, elle ne supporte pas l'injustice ce qui va lui apporter quelques mésaventures au grand dam de sa mère.
Elle est très liée à Julien un garçon qui est plutôt son opposé de par son caractère mais aussi sa contenance.
Elle vit avec sa mère et son petit frère de 2 ans Noah, qu'elle trouve particulier.
Mais une nuit leurs vies vont basculer dans l'horreur et la noirceur de l'âme humaine au nom d'une cause : l'art.
Entre frayeur, angoisse et abomination Cédric nous brosse un tableau assez noir de certains qui ont les moyens et se permettent toutes les folies pour assouvir leurs désirs. Mais comme à son habitude il nous montre en parallèle que les liens et l'amour peuvent nous porter, nous donner un courage dont nous n'avions pas conscience pour les êtres qui nous sont chers.
A nouveau je suis totalement rentrée dans l'histoire et me suis laissée trimbaler au bon vouloir de l'auteur.
Nous apprenons à connaitre Soraya, qui je dois l'avouer, m'a énormément plu dès le départ grâce à sa personnalité, sa force aussi bien physique que mentale.
Nous la voyons évoluer ce qui n'a fait que renforcer mon empathie.
Certains personnages sont touchants, troublants et d'autres sont sincèrement horribles et désarmants par leur manque d'humanité.
J'ai énormément aimé cette histoire car je suis passée par des tas d'émotions : j'ai ris à cause de certains personnages mais je n'en dirai pas plus, j'ai ressenti un mal être face à certaines situations ou scènes qui peuvent être parfois très dures.
Comme je l'ai déjà dit depuis le premier livre que j'ai lu de cet auteur, Cédric est pour moi spécial car il a été mon plus gros coup de coeur en 2016.
Il a une plume addictive, directe, sans fioritures et aborde toujours des sujets actuels, qui peuvent être parfois dérangeants ce qui fait de lui un auteur de talent et particulier.
Pour revenir à mon premier questionnement si Cétro n'est pas sain d'esprit alors je le suis encore moins puisque je raffole de ses livres.
Donc si vous ne le connaissez pas et bien mon conseil allez-y et accrochez-vous bien car vous allez être complétement retournés.
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Un thriller noir, très très noir, qui flirte avec l'horreur.

CETRO a un don précieux pour un écrivain, celui d'accrocher son lecteur dès les premières phrases. Et là, il a fait très fort. Nous assistons à la fuite éperdue d'une jeune fille portant son jeune frère de deux ans qui semble être la proie de chasseurs d'un genre bien particulier. La suite nous indiquera qui elle est et comment elle s'est retrouvée là.

La première chose que je voudrais préciser, c'est que ce livre est à déconseiller aux âmes sensibles. On y atteint un niveau de violence insupportable, du moins en ce qui me concerne. Je crois que j'ai atteint mes limites, surtout parce que cette violence atteint de jeunes enfants. Des psychopathes totalement givrés, cruels, sadiques, je peux gérer mais pas lorsqu'ils s'attaquent à des enfants sans défense. Cela dit, je n'ai pas pu m'empêcher de lire Au nom de l'Art jusqu'au bout, même si j'ai un peu de mal à m'en remettre. Parce qu'il est épouvantablement addictif. Parce que le scénario est d'enfer. Et je suis certaine que je voudrai lire la suite, à une condition cependant, il faudra que Cédric m'indique si cela se finit bien ou pas.

Côté suspense, c'est du 200% et la fin nous laisse vraiment dans l'expectative. C'est du CETRO, du grand CETRO. Il nous offre des personnages, je ne trouve même pas les mots pour les qualifier. Soraya, son héroïne, est une adolescente de 16 ans, très belle, un as de l'athlétisme mais elle est habitée par une rage qui la pousse à commettre des actes de vandalisme, à se conduire comme une rebelle. Avec Evelyne sa mère, une femme courageuse, et son petit frère de 2 ans, Noah, elle forme une famille aimante mais qui a du mal à communiquer. Elle a pour petit ami, Julien, un jeune homme adorable prêt à tout pour elle. Tous quatre sont attachants à l'extrême et ce sont bien les seuls avec Icare. Ensuite, nous n'avons plus affaire qu'à des monstres : des « amateurs d'Art » tordus au dernier degré, vraiment des malades, des scientifiques complètement dévoyées, des psychopathes diaboliques. de véritables horreurs mais qui exercent une certaine fascination, si ce n'avait pas été le cas, j'aurais fermé le livre et basta ! Mais CETRO est captivant, il a une écriture fluide, il sait jouer avec les mots et même dans l'horreur, il parvient à me faire rire. J'ai d'ailleurs failli m'étouffer à propos d'une histoire de lapin et de certains intervenants qui se reconnaîtront. Et puis il y a toujours ces passages bouleversants de tendresse et d'humanité qui sont “la patte” de l'auteur, des phrases chantant l'amour d'une mère pour ses enfants et réciproquement, d'autres qui sont une déclaration d'amour à LA femme. CETRO est un poète quand il s'agit de décrire Soraya ou d'exprimer les sentiments qu'elle inspire.

Voilà, vous savez tout, Au nom de l'Art est un livre à lire à vos risques et périls. Je précise qu'il offre deux versions : une censurée donc moins violente et l'autre. J'ai lu la non censurée mais pour avoir lu en diagonale la version censurée, je dirai que ma réaction aurait été la même à cause des enfants.

Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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OK là on délire.

On est dans un autre mode, imaginé par un esprit "tordu".
Très tordu.

Étant moi-même tordu, jai eu le choix de lire la version non-censurée, ce qui je l'avoue, ajoute une touche encore plus tordue aux descriptions explicites.

Avis à tous:
Si vous attaquez ce livre, vous devrez lire la suite (que j'ai déjà commencé), car sans la suite, ce livre n'aura pas de fin dans votre esprit.
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Wahou, c'est juste ce qui m'est venu pour définir ma lecture. J'ai fini cette 1ère partie hier soir, tard, impossible de reposer ma liseuse tant que je n'avais pas atteint la dernière page.

Je ne connaissais pas encore Cetro. Quelle grosse erreur !
Tres souvent dans les commentaires Babelio nous pouvons lire une succession d'éloges sur un livre ou un auteur, et je ne retrouve pas forcément le même enthousiasme.
Je me suis donc plongée dans le livre afin de me faire ma propre opinion, et quelle claque !
Dès le début le ton est donné, l'action est là sans trop nous en dévoiler. Une adolescente et son petit frère qui fuient mais qui ? Quoi ? Pourquoi ?
Nous allons rapidement en savoir plus et connaître le commencement de cette histoire.
Je ne sais pas ce qui m'a le plus plu, l'histoire tordue et trash à souhait ou l'écriture tout en émotion de Cetro. Il arrive à décrire ce qui est propre à l'Homme dans le meilleur comme le pire. Nous faisons face à des scènes très dures physiquement, et des scènes très dures émotionnellement.
J'ai ressenti beaucoup d'affection pour Soraya et sa famille et pour Julien.

Je précise que j'ai lu la version non censurée, j'essaierai de jeter un oeil à la version "soft" voir comment le récit a pu être édulcoré.

Bref un vrai coup de coeur, je vais aller de ce pas charger la suite dans ma liseuse, je ne veux pas rester sur ma faim/fin
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Quel roman incroyable, de par la cruauté de ce qui s'y passe et par son aspect addictif. En le lisant j'ai repoussé mes limites de ce qu'il y a d'acceptable dans les scènes macabres et tordues. Cetro parvient à dresser l'image de l'horreur pure, de ce que l'homme est capable de pire mais aussi du meilleur. En effet on retrouve tout un aspect horrifique mais il y a aussi de belles scènes d'amitiés, d'amour maternelle/fraternelle qui donnent une part importante d'humanité à ce roman. Cela est fait avec un juste équilibre entre l'horreur et la beauté des liens entre les personnages mis à rude épreuve. Il faut avoir l'estomac bien accroché, j'ai souffert pour les victimes de cette organisation machiavélique qui « au nom de l'art », réduit l'être humain à un objet. Mais nous sommes pas dans n'importe quel art, on est dans l'horreur, il s'agit de fixer la souffrance, la peur, l'abandon des familles kidnappées pour le plus grand plaisir de gens fortunés. L'être humain réduit à une attraction et sujet d'expériences cruelles. Ce n'est non sans avoir eu une pensé pour une oeuvre de Schmitt, « Lorsque j'étais une oeuvre d'art » que j'ai appréhendé ce roman. Jusqu'où l'homme peut-il aller ? Jusqu'à quel point peut on réduire un être humain, que ce soir une femme, un homme ou un enfant, à l'état d'objet.
Un roman très noir, très dure à lire mais incroyablement bien fait, il me fait presque oublier -petit bémol-, les quelques fautes de syntaxes tout de même présente dans le texte.
Il s'agit du premier opus d'une saga, j'ai hâte de découvrir ce qui va advenir de Soraya et de cette créature lâchée en pleine nature, à sa poursuite...
Je ne peux que le recommandé mais ayez l'estomac bien accroché.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Frédo ne peut donc savoir qui sont ces gens, quelle est leur activité ou leur fortune personnelle, mais il lui suffit de savoir qu'ils sont assez blindés de tunes pour ne plus savoir qu'en faire et vouloir se payer avec le frisson ultime, l'interdit suprême. Il n'a pas à juger cela, c'est grâce à eux qu'il vit, mais il les voit d'un œil dubitatif. Quel plaisir peuvent-ils trouver à faire ça ?
Non qu'il éprouve des remords pour sa participation à ce projet, il n'a jamais été un modèle de compassion, mais pas plus que du plaisir. Il ne veut ni du bien ni du mal à qui que ce soit, il fait simplement ce pour quoi il est payé."
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Jack, voilà qui a amusé Garance, la mère de Julien, lorsqu'il s'est agi de donner un nom à ce chiot affreux recueilli trois ans plus tôt. Jeté dans un fossé comme un déchet, Jacques, papa Roussel, l'a récupéré, lui a donné la chance qui lui avait été refusée. Ils s'en sont occupés, lui ont accordé l'importance méritée par tout être vivant, sans aucune considération de valeur ou de race.
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TOUTES les femmes.
Soraya rêve de liberté, veut penser et agir librement, sans aucune entrave, aucun lien, aucun facteur limitant. Si elle a un respect infini pour sa mère, pour sa force, elle ne veut surtout pas reproduire le même schéma qu'elle.
Les années lui amèneront peut-être une vision différente sur ces problématiques, elle en est consciente, mais pour l'heure, elle restera celle que les garçons craignent plus encore qu'ils ne la désirent. Et ça n'est pas peu dire.
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Poings tout faits et doigts qui craquent, prête à se défendre de répliques qui claquent, à nier l'évidence sans espoir d'être crue. Sans réelle volonté, seulement, d'être entendue.
Elle se sait coupable, ne sait pas réellement pourquoi elle agit toujours de la sorte. Attirer l'attention ? Se sentir plus en vie que ne le sont ses camarades, toujours gentils et polis, toujours enclins à suivre une voie toute tracée ?
Elle n'a pas l'intention de s'embourber dans des chemins que d'autres auront créés pour le plus grand nombre, elle désire explorer ses propres routes, sortir des ornières tracées par la masse, établir sa carte des possibles personnelle.
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Pierre et Jean, pour qui l'ouverture d'esprit a toujours été une étrange maladie, se retrouvent aujourd'hui bien malgré eux plus ouverts que jamais.
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