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EAN : 9782846269339
496 pages
Au Diable Vauvert (22/01/2015)
3.86/5   44 notes
Résumé :
Une mariée que la vie semble avoir comblée ne parvient pas à vivre dans le présent ni dans l'amour de son mari et de ses enfants. Elle ne sent plus son corps vivant et, pour s'échapper, se plonge dans ses souvenirs les plus sensuels : sa relation avec l'ancien amant qui l'a initiée à la sexualité quand elle était adolescente. Elle ne pourra vivre sa vie pleinement que quand elle se sera réconciliée avec son corps et ses sens, en retournant sur les lieux de cette anc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Vous vous en rendez compte au fil des jérémiades des premières 270 pages : ce que le titre suggère, « Avec mon corps »- un livre érotique, que vous avez acheté parce qu'il se présente comme érotique- est la seule phrase à être écrite à la première personne.
Nikki Gemmel aurait elle honte de ses propres sentiments, au point de vous prendre en otage ? Vous inclut elle dans une cause commune de femmes mal baisées, ou malheureuses en ménage ? Les femmes, parlons en, trois apparaissent dès le début : celle qui lui pourrit la vie en lui rabattant les oreilles sur la perfection de ses enfants, puis sa belle mère, à qui elle ne veut pas ressembler et qui s'approprie son père, enfin, heureusement, une voisine qui l'embrasse le soir dans une voiture et lui fait retrouver le plaisir, et les souvenirs enfouis qui lui sont liés.
L'auteur, ou son héroïne est elle tellement à bout, fatiguée de vivre qu'elle n'existe plus et qu'elle vous passe le flambeau ? Elle vous colle sur le dos sa propre insuffisance. Ou bien est ce une figure de style comme une autre ?
Toujours est il qu'elle vous prend à parti avec son « Vous » sans vous donner le choix ni vous demander votre avis, sauf page 117, où, à 14 ans, elle se précipite, vierge, chez un ancien professeur, qui lui montre l'Origine du monde ; Cela vous est il arrivé vous demande t elle ?'elle en conclut que toutes les femmes font ça, « il est temps », dit elle (en fait, vous). Vous avez 14 ans et le corps en émoi. Il vous peint, la toile aussi est vierge, mais l'homme est un mufle.


Heureusement, après la première déception, -et l'auteur insiste sur l'avivement du désir dû à l'attente, réussi- arrive la partie érotique, que, oui, vous avez choisie et dont vous savourez les détails. Sauf que vous voudriez qu'il vous aime, être sûre qu'il vous aime, cet amant parfait, et au lieu de savourer pleinement ce qu'il vous fait ( oui, là, c'est sûr, il vous les fait) le souvenir de cet apprentissage vous chamboule.
Il vous bande les yeux (avec du velours noir, bien entendu) et vous fait lire en même temps l'histoire d'O. Il y a de quoi vous chambouler, vous en conviendrez. Il vous dit que vous pouvez choisir,(lire sans voir ?) et fait ce qu'il veut, vous ne vous en plaignez pas, il sait ce qu'il fait.


Il est vrai, vous êtes jeune ( imagine) vous voulez tellement de lui que vous lui offrez des cadeaux, et lui vous donne des leçons en même temps qu'il vous initie au plaisir.

Des leçons ! Voilà ce que Nikki Gemmel veut vous donner, une bonne leçon.

Leçon qui devient pathétique quand dans la troisième et très longue partie, elle collectionne des phrases piquées dans un recueil victorien destiné aux femmes qu'elle met en tête de gondole de chacune de ses leçons comme de grandes et profondes découvertes: « les femmes, ces êtres qui façonnent leur destin et dont le destin repose entre leurs mains ». Ah oui, et les hommes, ils peuvent crever ?
Ou bien, et ça vous êtes contente de l'apprendre : « tout corps, à son heure, peut s'avérer un habit de voyage utile et agréable, pour vêtir votre âme ». Que celles qui ont un corps lèvent la main.

Tout cela part d'une bonne intention : vendre un livre érotique racontant une vraie histoire. En cela, Nikki Gemmel réussit pleinement, sauf que les invraisemblances sont criantes : se donner, ne pas se donner, « vous ne voulez pas lui donner ce qu'il veut, parce que vous n'êtes pas sûre qu'il vous donnera un jour la même chose en retour. » !!!! . Mais vous prenez, mine de rien.
Et surtout le fait qu'une jeune fille de 15 ans qui a vécu une rencontre durant un été « qui vous a secouée, grandie, rendue forte, comme peu de femmes ont vécu » au lieu de s'en trouver enrichie, perd le Nord pendant 25 ans.
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Épouse d'un médecin trop conventionnel, femme au foyer, mère de trois jeunes garçons, elle vit enterrée dans un coin de campagne anglaise sinistre... Comment cette ancienne gamine "sauvageonne" qui a poussé toute seule dans le bush australien en est-elle arrivée là ? Elle qui a suivi des études de droit et mené quelques années une carrière d'avocat ? Sa quarantaine est bien tristounette, sexualité et moral en berne, fatigue, ras-le-bol, les tas de linge sale s'amoncellent, les autres mères sont tellement plus parfaites, et le lui font sentir, les garces...
Flash-back sur un été sous haute-tension, celui de l'éveil des sens à la fin de l'adolescence avec un écrivain plus âgé qu'elle. Initiation troublante, corps perpétuellement en feu, addiction, chaque jour elle retourne chez l'homme, en secret. Il lui apprend à connaître et aimer son corps, à l'ouvrir, l'affamer et le combler, il lui vante les mérites de l'attente, lui promet toujours plus, toujours mieux, et elle l'a : « La discipline, l'attente, la retenue : toutes ces choses peuvent être incroyablement puissantes. »
Spirale infernale qui la chamboule : amour ? désir ? haine ? « Il est votre drogue. Vous êtes son esclave. Vous reviendrez ici et encore. Vous reviendrez toujours. Il ne peut en être autrement. »
Et lui, que veut-il ? est-il sincère ? joue-t-il ?

Récit sensuel et troublant mais trop long et répétitif pour que je reste longtemps en émoi. Au tiers de la lecture, je suis déjà saturée de ce rose bonbon sulfureux. Désir/plaisir crescendo entre les partenaires, certes, mais le même schéma se répète sur trois cents pages. du suspense quand même, non pas sur les limites des jeux, mais sur l'espoir d'explications sur le comportement de cet amant, sur le lien entre ce passé et ce qu'est devenue cette femme.

Un livre que je conseillerais aux grands adolescents, parce qu'il prône les vertus de l'attente, l'importance des sentiments, de la confiance et de la tendresse dans la sexualité, du plaisir de donner autant que de prendre/recevoir, du respect du corps et du désir de l'autre. Tout ce que les "jeunes" spectateurs ne voient pas dans la pornographie...
« Les meilleures relations sexuelles reposent sur l'égalité. L'écoute. Tu ne vivras jamais une bonne expérience en exigeant, en insistant ou en forçant l'autre parce que la seule conséquence, c'est qu'il se refermera sur lui. »

De cette auteur, j'ai préféré, de très loin, 'La mariée mise à nu'. Dans le registre de l'initiation érotique, j'ai trouvé 'La marquise de Sade' de Mireille Calmel autrement plus troublant, moins longuet, plus agréable à lire.
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Je me suis procuré « Avec mon corps » à cause des critiques dithyrambiques. L'auteur, Nikki Gemmell propose dans ce roman « un récit personnel mais aussi un manifeste pour toutes les femmes mariées qui pose la question de la nature même de l'intimité féminine, dans la lignée de Colette, ou encore Nin ».
Son personnage, jamais on ne connaîtra son prénom, la quarantaine, se mortifie dans sa vie de mère de famille, n'a plus fait l'amour depuis deux ans, l'âge de son dernier. Elle part à la rencontre de ses souvenirs lorsqu'ado, elle a découvert la sexualité avec un homme bien plus âgé. L'auteur utilise un « vous » narratif qui mêle intimité et distance et qui nous rend complice du récit.

Cela a été pour moi assez compliqué.
Jusqu'aux pages 170, qu'est ce qu'il m'a ennuyé ! Je me suis entêtée parce que vraiment, je ne comprenais pas pourquoi tant de femmes l'avaient apprécié.
Et puis, enfin, au récit de sa rencontre avec Tol, aux souvenirs les plus sensuels de son initiation sexuelle, j'ai été happée. A l'abandon de Toll, j'ai ressenti sa souffrance....

La protagoniste se livre complètement, rien n'est caché : la lectrice peut se retrouver en elle, ce qui n'en est que plus attachant. Elle nous touche au plus profond car elle transmet des émotions et des sensations. Les scènes de sexe présentes ne sont pas prédominantes, elles sont là pour apporter quelque chose au récit. le style même s'il est cru reste intelligent.
Chaque ligne est un plaisir : on assiste à sa métamorphose, on découvre la sexualité féminine sous un jour rarement abordé. La voilà devenue "cette femme mûre qui se décide à ne plus dire oui à son époux et à prendre l'initiative sexuelle, dans le sens de son plaisir à elle avant tout".

Vers la fin du livre, l'auteur donne des arguments remplis de bon sens que toutes les femmes peuvent assimiler pour leur épanouissement. Et pas seulement sexuel.

Après avoir terminé le livre, je l'ai recommencé au début et là, j'ai mieux compris et apprécié le lien.
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Là où d'aucun/d'aucune auront vu une histoire érotique, d'autres, comme moi, y ont vu une formidable ode à la féminité, au corps de la femme, à la mère de famille à la trentaine bien sonnée, à l'amour aussi. D'ailleurs pour moi, ce livre n'est pas un livre érotique, il ne se sert pas non plus du prétexte d'une histoire "banale" pour émoustiller les lecteurs. Ce livre est une leçon de vie, il contient une transmission de savoirs qui devrait être faite à toute femme (et à tout homme aussi d'ailleurs). Il nous parle de sexualité et d'amour donc.

Le récit est rédigé à la deuxième personne du pluriel, en forme de "vous poli". On suit le récit d'une femme mariée, trentenaire, trois enfants, qui, épuisée par sa vie, va, suite à un événement imprévu et somme toute anodin, revenir sur son parcours de vie. Et le fil conducteur de ce parcours est son rapport avec son corps de femme. C'est aussi le récit d'une résurrection, d'un retour à la vie et à l'amour. Ce livre questionne également sur ces schémas dans lesquels on s'enferme, sur les risques de s'y oublier et de s'y perdre.

L'histoire est divisée en 225 courtes parties, autant de chapitres dont les titres se présentent sous forme de leçons. Pas des leçons qu'il faut forcément suivre, mais des leçons que la narratrice a tiré à un moment donné de sa vie sur sa manière de vivre certaines choses. Ainsi, page 22 "Leçon 8: le mariage: renoncer totalement à son individualité et se livrer avec contentement aux mains d'un autre être; ne plus ressentir le besoin de faire valoir ses droits ni sa personnalité.", il faut voir ça comme un constat fait à un moment donné et qui, sans dévoiler l'intrigue, évoluera au fil du livre.

Quelques autres "leçons" que j'ai envie de partager avec vous...

Page 100, "Leçon 39: Si seulement, au lieu d'enseigner à nos jeunes filles l'idée qu'elles se doivent de devenir épouses et rien d'autre, nous pouvions, avant toute chose, leur inculquer le principe fondamental qu'elles se doivent d'être femmes."

Page 122, "Leçon 47: Soyez seulement honnête. Pas de mensonge, de dissimulation d'aucune sorte."

Page 165, "Leçon 65: L'être humain devrait devenir meilleur chaque jour de sa vie."

Autre exemple, page 409, "Leçon 178: Si elle sait voir clair dans son coeur et ses désirs, elle jouira d'une liberté d'action sans en craindre les conséquences."

Ce livre compte tellement de passages que j'ai envie de les partager avec vous pour vous donner envie de le lire! Je ne vais en recopier que deux ici et je consacrerai un cycle de citations du mercredi à "Avec mon corps".

"Votre relation n'avance plus. Vous êtes tous les deux trop occupés, trop débordés par tout le reste." Des banalités en somme, mais dont il si difficile de sortir quand on n'a bizarrement pas su s'en préserver.

"Il ne peut pas vous mettre à nu comme vous l'avez été, autrefois. Certains hommes savent le faire. La plupart, non. Une autre sexualité est possible, il y a quelque chose entre les mornes plaines et les séries porno.

De plus, Nikki Gemmell nous parle du corps tel qu'il est et pas tel qu'on nous le vend, elle décrit sans détours, mais aussi sans dégoût le corps vieillissant.

Au fil du récit, les émotions montent crescendo, la réflexion aussi, et, personnellement, j'ai ressenti, à la fin du livre, un immense soulagement, une lumière qui s'allume, et un espoir infini. Je me suis aussi sentie gorgée de tendresse, de bienveillance, de respect.

Difficile de chroniquer un livre qui a déclenché autant d'émotions en moi, j'espère que vous aurez apprécié le partage. Avec cette article, MMEB prend un tournant "féministe" (terme galvaudé s'il en est) que j'essayerai d'imprimer un maximum sans en faire trop et, comme d'habitude, au gré de mon propre cheminement.

Je laisse le mot de la fin à Nikki Gemmell, avec ce long mais ô combien vibrant extrait qui reflète à la perfection le message du livre, message à transmettre tant aux femmes qu'aux hommes....

(Retrouvez la chronique complète sur mesmotsenblog.blogspot.be)
Lien : http://mesmotsenblog.blogspo..
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Pour moi, l'érotisme, ce n'est pas seulement décrire deux personnes en plein ébat, c'est émoustiller son lecteur, ou plutôt sa lectrice car Avec mon corps est très clairement destiné au lectorat féminin. L'intrigue est des plus classique et la construction, avec ce récit passé enchâssé dans le présent l'est tout autant. Mais Mikki Gemmell utilise la deuxième personne, un procédé qui me gêne très souvent et qui là, fonctionne très bien. Nous devenons cette femme, le temps de quelques pages, une femme qui découvre les jeux érotiques. Si 50 nuances de Grey m'a souvent fait sourire et n'est qu'un roman à prendre au trente-deuxième degré, ce n'est pas le cas ici. Nikki Gemmell met en scène une jeune femme qui tombe amoureuse d'un homme qui est aussi un amant généreux et joueur (pourtant, il n'est pas très drôle, Tol, le reste du temps) et elle décrit avec beaucoup de délicatesse le manque amoureux et/ou sexuel, l'attachement à un autre être qui vous dévore et vous fait perdre toute raison, alors même que vous savez que c'est totalement déraisonnable. Il y a d'ailleurs un flou intéressant dans la tête de l'héroïne : cet homme qui lui fait connaître le nirvana l'aime-t-il ? Cette question est totalement secondaire pour nous lectrice (ou juste pour moi ?) mais ne l'est peut-être pas pour un lectorat de jeunes adultes femmes.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l'héroïne m'a souvent fait penser à Elizabeth dans Orgueils et Préjugés parce qu'elles se laissent toutes les deux submerger par leurs émotions. On sait dès le départ que cette histoire se terminera puisqu'au début du roman, l'héroïne est mariée à un homme qui n'est pas Tol et ça ajoute à la tension dramatique. Nikki Gemmell écrit bien et invente deux personnages très attachants car l'héroïne n'est pas qu'une amoureuse transie, elle est aussi une fille que son père ne sait pas aimer comme il se doit et une jeune australienne du bush très différente de son Pygmalion. Il n'y a pas beaucoup d'humour dans ce roman sauf quand on apprend que les orteils tendus sont la preuve la plus infaillible d'un orgasme (ça vous arrive d'avoir les orteils détendus, vous ? Galéa et moi en avons conclu que nous sommes en état d'orgasme permanent, j'espère que tu ne m'en voudras pas de révéler ce secret, Galéa ), enfin moi, j'ai décidé que c'était drôle, pas sûr que ça le soit vraiment. Mon bémol concerne la fin. L'héroïne a une façon bien à elle et (trop ?) raisonnable de régler ses problèmes.
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critiques presse (1)
Lexpress
02 février 2015
La force d'Avec mon corps est de ne pas s'arrêter sur ce constat déprimant, mais de montrer comment le désir peut resurgir soudain, nourri par le souvenir des plaisirs de jeunesse. Un roman lumineux.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Citation d'Armand7000 , qui donne envie de lire ce livre, presque la seule citation intéressante :
Que vous ressortez discrètement, le soir venu, comme un billet doux caché dans une taie d’oreiller. Que vous avez gardé, toute votre vie d’adulte. Le souvenir d’un choc exquis : on a chéri votre corps, autrefois. On ne l’a pas utilisé, on l’a fait vibrer de vie. Le souvenir de son toucher continue de troubler votre esprit aujourd’hui, après toutes ces années. Il y avait de la religion dans ses gestes qui vous éveillaient. Et sa voix. De tous nos sens, est-ce là celui qui nous permet de nous souvenir des gens avec le plus de précision, longtemps après leur départ ? Vous vous rappelez encore la manière exacte dont il prononçait votre nom quand il était plongé en vous et qu’il y effectuait des mouvements presque imperceptibles, la sensation d’être nourrie. Cette voix est restée gravée dans votre mémoire bien après que la netteté des traits de son visage s’est évanouie.
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Que vous ressortez discrètement, le soir venu, comme un billet doux caché dans une taie d’oreiller. Que vous avez gardé, toute votre vie d’adulte. Le souvenir d’un choc exquis : on a chéri votre corps, autrefois. On ne l’a pas utilisé, on l’a fait vibrer de vie. Le souvenir de son toucher continue de troubler votre esprit aujourd’hui, après toutes ces années. Il y avait de la religion dans ses gestes qui vous éveillaient. Et sa voix. De tous nos sens, est-ce là celui qui nous permet de nous souvenir des gens avec le plus de précision, longtemps après leur départ ? Vous vous rappelez encore la manière exacte dont il prononçait votre nom quand il était plongé en vous et qu’il y effectuait des mouvements presque imperceptibles, la sensation d’être nourrie. Cette voix est restée gravée dans votre mémoire bien après que la netteté des traits de son visage s’est évanouie.
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Un jour, il y a longtemps, vous avez fait une rencontre qui vous a secouée, grandie, rendue forte: celle d'un homme qui chérissait les femmes, qui n'en avait pas peur et qui vénérait leur corps. Il y a très peu d'hommes comme eux et lorsqu'une femme en trouve un, elle perçoit toute la différence dans leurs rapports sexuels. Elle ne sera plus jamais la même.
Commenter  J’apprécie          130
Les meilleures relations sexuelles reposent sur l'égalité. L'écoute. Tu ne vivras jamais une bonne expérience en exigeant, en insistant ou en forçant l'autre parce que la seule conséquence, c'est qu'il se refermera sur lui. (p. 244)
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Chaque famille est un petit royaume en lui-même : les membres et les adeptes y sont souvent aussi difficiles à gérer qu'au sein de n'importe quel gouvernement bancal dont les discordes ébranlent notre monde. (p. 70)
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Video de Nikki Gemmell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nikki Gemmell
Nikki Gemmell - Avec mon corps .Nikki Gemmell vous présente son ouvrage "Avec mon corps" aux éditions Au diable Vauvert. Rentrée littéraire. Traduit de l'anglais (Australie) par Gaëlle Rey. http://www.mollat.com/livres/gemmell-nikki-avec-mon-corps-9782846269339.html Notes de Musique : ?Rain Begins To Fall (instrumental)? (by Silence Is Sexy). Free Music Archive.
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