Cinquante ans passés

J'ai pris ce livre par hasard à la bibliothèque à cause du titre :"Cinquante ans passés", parce que cinquante ans c'est un tournant dans l'existence..., à cause aussi de la quatrième de couverture où l'auteur s'exprime ainsi "J'ai toujours rêvé d'écrire un livre comme celui-ci. Doux et imprévu. Un livre que je n'attendais pas. Raconter ce qui ne s'est pas passé, rien que pour voir où ça nous mène. Reprendre le thème éternel des retrouvailles entre amis, plus ou moins perdus, et se laissant porter au rythme des chansons qui ont peuplé notre vie...". Au final, je reste sur ma faim, je n'ai ressenti aucune émotion et n'ai pas trouvé là de livre "doux et imprévu", heureusement que le texte est court, sinon c'était un ennui profond qui me guettait. le verdict sera sévère : un livre plat, sans saveur et qui ne présente aucun intérêt!

C'est amusant le hasard, l'année dernière à la même époque, je lisais « L'ami de Vincent », de Jean-Marc Roberts, et je n'avais pas aimé.
Celui-ci un peu plus, mais sans vraiment adorer.
Trois amis cinquantenaires se retrouvent pour participer à l'anniversaire d'un ancien camarade de classe. En fait ils ne s'y rendront pas et préfèreront passer la soirée ensemble.
Occasion pour eux de revivre leurs souvenirs, axés surtout autour des chansons des années 70, de parler de leurs vies, de leurs mariages, de leurs échecs.
On retrouve les thèmes chers à l'auteur. Des mères extravagantes, des pères absents, de la nostalgie.
Et comme souvent, c'est très autobiographique.
Si j'ai trouvé le début un peu confus, l'écriture est cependant agréable et le tout se laisse lire sans déplaisir.

Jean-Marc Roberts écrivain et par ailleurs directeur littéraire chez Stock, fait un arrêt sur image d'un demi siècle de son amitié avec le chanteur Didier Barbelivien, devenu pôtes au lycée Chaptal et qui vont au long de leur carrières s'éloigner ou se rapprocher; Professionnellement , poiltiquement Roberts plutôt de gauche, Barbelivien groupie de Sarkozy, leur chemin semble opposé mais les amitiés de l'adolescence sont peut être les plus durables.
Un petit livre qui intéressera certainement le milieu Germanopratin mais qui au final s'oublie très vite même si plutot agréable.

Ils sont trois.
Trois copains de lycée qui se retrouvent pour aller ensemble fêter les 50 ans d'un quatrième comparse.
Il y a Richard qu'ils n'avaient pas vu depuis 30 ans, chanteur sans gloire, Jean-Louis le «sérieux » de la bande fils de notaire devenu notaire lui-même et le narrateur écrivain à ses heures qui vit en réalité grâce à son salaire d'employé dans une maison d'édition.
Et c'est dans la voiture de Jean-Louis qu'ils quittent Paris pour se rendre jusqu'à Enghien fêter l'anniversaire de Gavotti.
Mais ces retrouvailles seront pour les 3 anciens copains une façon d'évoquer le temps qui s'est écoulé depuis leurs années lycéennes.
Qui sont-ils devenus ? Comment ont-ils vécu ces années ?
Ils se remémorent la fin des années 60, notamment mai 68 qui reste gravé dans la mémoire de ces jeunes parisiens d'alors âgés de 15 ans, les années 70 plutôt rock sex and drogue, les années 80, leur mariage, la naissance des enfants, le divorce.
Le constat d'une vie.
Livre court, agréable à lire somme toute assez autobiographique qui fait le bilan d'un demi-siècle d'une vie et d'une époque à jamais révolue.
Livre qui m'a donné l'envie de réécouter nombre de chansons que nos trois compères vont eux-mêmes écouter dans la voiture, puisque bien sûr ils n'iront jamais à l'anniversaire de leur copain mais passeront toute la nuit ensemble à se souvenir du « bon vieux temps ».

Je crois avoir acheté ce livre pour son titre, et pour la promesse de sérénité que contenait le résumé fait par l'auteur sur la quatrième de couverture malgré la perspective de "bilan" que ce titre contenait. Il raconte un rendez-vous manqué à l'occasion d'une soirée d'anniversaire entre des "copains" que la vie a éloignés les uns des autres. Mais il m'a juste semblé être une évocation mélancolique de souvenirs par l'auteur, qui ne peut avoir de sens ou d'intérêt que pour lui-même ou les personnes qui y sont évoquées.