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Conan le Cimmérien tome 3 sur 14
EAN : 9782344012581
64 pages
Glénat (12/09/2018)
4.1/5   40 notes
Résumé :
Le pays picte est une jungle obscure où la frontière entre civilisation et barbarie est mince. Une seule chose la symbolise : la rivière noire, dont on prétend qu’aucun homme blanc n’a pu la traverser et en revenir vivant. Aucun, sauf Conan. C’est au cœur de cet enfer vert que le Cimmérien fait la rencontre de Balthus, un jeune paysan volontaire qu’il sauve in extremis des griffes de farouches guerriers pictes. Ensemble, ils tenteront de prêter main forte aux colons... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Le jeune Balthus se rend au-delà de la Rivière Noire sur le front pionnier de Conajohara pour devenir colon ou soldat... Il est sauvé d'un sauvage par le légendaire Conan le Cimmérien, et tous les deux découvrent le cadavre du marchand frontalier Tibérias qu'ils ramènent au Fort Tuscelan dirigé par le commandant Valannus où ils apprennent que les diableries se multiplient depuis qui s'est enfui le chaman picte Zogar Sag. Un commando est envoyé frapper fort en territoire picte avant qu'une alliance des clans ne se mettent en place, et Conan et Balthus en font partie. En s'enfonçant dans la longue nuit, le jeune Aquilonien ne pensait pas sombrer dans le cauchemar le plus noir...
Parfois émerge un chef barbare qui réunit 10 tribus et c'est la révolte, parfois émerge un roi barbare qui réunit 100 tribus et c'est la guerre, et parfois émerge un conquérant barbare qui réunit 1000 tribus et c'est l'apocalypse ! Nous sommes en plein dedans et Conan sauve une nouvelle fois le jeune Balthus de la mort : les deux hommes piégés en territoire ennemi doivent lutter pour leur vie poursuivis par l'armée qu'il devaient empêcher d'exister... Pour leurs camarades du Fort Tuscelan il est déjà trop trad, mais ils peuvent encore sauver les colons du front pionnier : alors que Balthus couvre les arrières des fuyards, Conan lui s'enfonce une nouvelle fois dans la longue nuit pour affronter le chaman et son frère démoniaque... C'est l'heure de vérité et un seul d'entre eux verra le jour se lever !

Le survival est indubitablement de qualité, avec des similitudes parfois troublantes avec le "Predator" de John McTiernan... Mais ne tortillons pas du cul pour chier droit : nous sommes dans l'impeccable adaptation en bande dessinée d'un texte majeur d'un auteur majeur, donc c'est jour de fête et la vie est belle !!!
* Il y a tout un côté lovecraftien avec Jhebbal Sag la divinité anti-spéciste issue d'une lointaine époque où l'homme était un animal comme les autres, et les frères maudits qui nous refont le coup de "L'Abomination de Dunwich" ^^
* Il y a tout un côté problem solver : Conan est un homme d'action qui trouve des solutions pour déloquer des situations, mais parfois toute la force du monde ne sert à rien (remember Gilgamesh, Héraclès, Achille, Siegfried)... Nous entrons à la fois dans le domaine de la tragédie antique puisqu'on se bat contre un destin qui à coup sûr triomphera, mais aussi dans le domaine de la lutte des classes. le texte d'origine a été écrit durant la Grande Dépression et entre des élites démissionnaires et le peuple condamné à la misère l'auteur a fait son choix : les colons ne ressentent pas de haine envers les Pictes qui ne font que ce qu'ils auraient fait à leur place, à savoir défendre leurs terres ancestrales jusqu'à la victoire ou la mort. Non, les colons haïssent les seingeurs d'Aquilonie qui leur ont tout prix, qui les ont obligé à partir sur la Frontière refaire leur vie, qui les ont opposé à des indigènes qui ne demandaient rien à personne, et ils vont tout perdre à nouveaux parce ceux-ci-ci en a rien à faire en l'absence de fructueuses marges arrières : que la peste et tous les fléaux possible soient sur eux... OMG quelle relecture cynique mais révolutionnaire de l'Histoire des États-Unis d'Amérique ! Les survivants de Conajohara se souviendront jusqu'à leur dernier souffle qu'aux heures les plus noires de leur histoire Conan le hors-là-loi était là pour les défendre et pas leur roi : ils seront ses premiers partisans quand viendra l'heure de son coup d'État, mais c'est le Grand Soir et ceci une autre histoire !
https://www.youtube.com/watch?v=xdE1nM5c8oQ
* Il y a tout un côté western médiéval (un héritage qu'exploitera à fond le maître de l'heroic fantasy anglais David Gemmell), car on sent bien que l'auteur a transposé un récit western en récit fantasy !
Adios les décors exotiques de villes perdues, de civilisations décadentes et pourrissantes, de coupoles dorées, de palais de marbre, de jeunes danseuses vêtues de soie... Bienvenus forêts et rivières, cabanes de rondins, avant-postes fortifiés, colons aux vêtements en peau de daim et hommes de tribus au corps couverts de peintures. Nous sommes sur la Frontière, cette ligne imaginaire séparant territoires sauvages et terres civilisés qui a été si bien mise en scène dans les westerns hollywoodiens. En ce sens le texte est iconoclaste dans la mesure où au bout du bout les WASP se prennent une raclée monumentale par des barbares basanés, mais le texte est encore plus intéressant par sa configuration : l'invasion barbare est vue du point de vue de Conan, qui ne sait que trop bien ce qui va se passer car c'est du côté des envahisseurs qu'il l'a déjà vécue, et Balthus qui ne sait en rien ce qui va se passer et qui officie ici en tant que candide à qui il faut tout expliquer... Ici ce n'est pas Conan le Gary Stu de l'auteur texan R.E. Howard mais bel et bien Balthus : il est bien trop civilisé pour survivre dans la barbarie sur le sentier de la guerre, du coup l'auteur accompagne sa création pour combattre à ses côtés en sachant qu'il ne pourra jamais l'égaler ... C'est humainement et psychologiquement fascinant !
Mieux colons civilisés et indigènes barbares sont mis sur un strict pied d'égalité, tous victimes des homines crevarices qui veulent les amener et dans les ténèbres les lier : il n'y a aucune différence entre le chaman fou et le roi fainéant, de la même manière qu'il n'y a aucune différence entre un Oussama ben Laden et un Donald Trump. A une époque où règnent en Occident l'impérialisme et le colonialisme, le racisme et le suprématisme, R.E. Howard dépeint sans mépris ni indifférence des indigènes effrayés qui essayent de perpétuer un mode de vie et de conserver un pays qu'ils aiment profondément, et des colons désespérés car condamnés à s'expatrier, mais fiers des petits rien qui font la civilisation et qui valent le coup de se battre pour eux... On retombe sur le « diviser pour régner » si cher aux classes dirigeantes qu'on aimerait bien voir disparaître : R.E. Howard s'est sacrément fighté avec les intellectuels de son époque admirateurs du national-socialisme, et mine de rien il défend avant l'heure les thèses sur les peuples premiers Claude Lévi-Strauss ! (ceci était un message à caractère informatif pour tous les commissaires littéraires de mes couilles qui accusent l'auteur d'avoir été crypto-nazi : vous n'avez rien compris, donc vos raisonnement sont complètement bidons... mais qu'attendre de gens se réclamant d'un élitisme sans élites à la con ? ^^)

Patrice Louinet qui signe une postface de 3 pages veille au grain, donc c'est sans aucune surprise que les très bons Mathieu Gabella et Anthony Jean livrent un travail d'adaptation soigné et de qualité ! (Ce dernier davantage inspiré par les univers comics super-héroïques que par les univers fantasy médiévaux-fantastiques est ici particulièrement en forme, la frange étant remplacée par le crête iroquoise dans une ambiance plus western que jamais ! ^^) Toutes les scènes clés et les punchlines cultes sont là et magnifiées par le travail des auteurs, et on peut juste regretté que le sacro-saint format de 48 pages ne permettent pas d'exploité pleinement toutes les subtilités du récit d'origine . Pour ne rien gâcher 16 pages d'illustrations bonus donc enjoy !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Il faut bien l'avouer, je n'ai fait qu'effleurer l'oeuvre de Robert E. Howard. Longtemps victime de préjugés idiots, je ne me suis décidé qu'il y a trois ans à lire un recueil genre « Best of » de nouvelles de Conan. Et j'ai découvert un trésor.

Parmi les nouvelles il y avait un bijou peut-être un peu plus brillant que les autres car le décor me rappelait avec force l'Empire Romain aux prises avec les Pictes ; il s'agissait bien sûr de « Au-delà de la Rivière Noire ». Un Conan temporairement mercenaire embauché dans un fort de frontière de l'empire d'Aquilonie pénètre le territoire des Pictes qui menacent les colons.

La transcription en BD de Mathieu Gabella et Anthony Jean est absolument sublime. On y retrouve l'atmosphère de menace que les Pictes font peser sur les colons aquiloniens, portée par les effets d'une affolante sorcellerie et d'une affligeante sauvagerie. Une vision qui n'est pas sans rappeler le danger vécu par les colons américains isolés face aux tribus indiennes sans pitié (mais des tribus qui voient des étrangers s'emparer impunément de leurs terres).
On y retrouve surtout la personnalité à nulle autre pareille de Conan, colosse calme et maître de lui, maîtrisant sa peur à la perfection si tant est qu'il lui arrive de l'éprouver, jamais dépourvu d'une solution pour se sortir du pétrin, muni d'une volonté d'adamantium et d'une puissance physique à faire pâlir les animaux les plus sauvages. Un rayonnement qui illumine les pages dans la nuit comme une liseuse.
Dans cette nouvelle, Conan est associé à un aquilonien d'une trempe plus normale nommé Balthus, un soldat qui sait se battre, dépassé par les événements mais les affrontant avec courage. Un contrepoint parfait qui élargit les contrastes du récit. Et il y a bien sûr le splendide sorcier Picte Zogar.

Les choix stylistiques des auteurs m'ont surpris dans la mesure où ils sont éloignés des images que mon esprit avait générées. Comme je l'ai dit plus haut, je pensais ambiance « marche de la Rome antique » alors qu'on a ici plutôt l'impression d'être quelque part en Afrique équatoriale, au point que je m'attendais presque à voir surgir Johnny Weissmulller poussant son célèbre « Ungawa Timba ! » à la tête d'un troupeau d'éléphants. La tête de Conan, sa coupe de cheveux très « sauvage de Mad Max » à mille lieux des dessins de John Buscema m'ont également déstabilisé. Et j'ai aimé cette interprétation qui apporte à la BD une originalité, un sentiment de nouveauté.

J'irai certainement jeter un oeil sur d'autres adaptations de Conan un de ces jours. Et bon sang, il faut vraiment que je me fasse l'intégrale Conan de Howard un de ces quatre.
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Dans ce "Conan le cimmérien et non pas" Conan le barbare", le texte a été débarrassé des ajouts de Sprague de Camp...

Les Pictes étaient un peuple pacifique, chassés de leurs terres, et obligés de se réfugier dans les forêts profondes...

Entre les territoires Pictes et l'Aquilonie, existaient les Marches Bossonniennes...

"Les Aquiloniens, hautains et méprisants " trahirent leurs alliés, massacrèrent les Bossonniens, et brûlèrent leurs villages en ne laissant que des ruines...

L'Aquilonie poursuit sa "conquête de l'Ouest", avec ses colons et ses forts, à la lisière des forêts mystérieuses, " au delà de la rivière noire!".
Conan l'affirme, il loue son épée, au plus offrant.
Balthus, un jeune Aquilonien (venu aider les colons, dans leur avancée, à travers les territoires Pictes) est abasourdi par leur rencontre.

Conan et ses frères , il y a 25 ans, avaient déjà tué et massacré hommes, femmes et enfants ,pour reprendre la Ville de Vénarium, ce que tentent actuellement les Pictes...
Il y a un sorcier Picte, Zogar Sag, qui contrôle les esprits, et se venge. Mais, ce sorcier avait été emprisonné, par les défenseurs du fort Tuscelan. Arrêté et emprisonné ( molesté, frappé et humilié, sans doute? A cause de la couleur de sa peau, trop mate, trop noire ?)
Zogar Sag a invoqué un démon...

C'est une nouvelle différente des autres, car il n'y a pas de femmes dénudées s'agrippant au pagne de Conan, pas de sexe!
Que du sang, la mort, une créature du bestiaire de Lovecraft, (avec qui Robert E. Howard échangeait des lettres.)... et un Homme singe!.
Dans les textes, ces Hommes singes seraient des descendants dégénérés des anciens Atlantes...

Conan n'est pas un barbare, nu avec un pagne, et sans réflexion. Il est "un tigre parmi les loups" et s'il survit, c'est parce que la nature brute, la barbarie, triomphe toujours!
Cette incursion, chez les Pictes, permettra à "Bran Mak Morn", un autre héros, de naître afin de défendre la nation Picte....
A L'Ouest, une autre Frontière ?
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La rivière noire sépare l'Aquilonie des territoires Pictes, mais la frontière n'est qu'administrative car les Aquiloniens envoyés en colons ne sont pas acceptés par les Pictes autochtones qui refluent au delà de la rivière noire pour mieux se préparer à la récupération de leurs terres par les armes. Ce sera sans compter sur Conan, mercenaire envoyé aider les colons, abandonnés par leurs dirigeants. Conan le barbare, celui qui ne supporte pas le joug de la civilisation, celui-là même qui se battit contre les Aquiloniens devra s'allier avec ses anciens ennemis pour vaincre un mal plus puissant et plus ancien...

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Cette adaptation de la célèbre nouvelle de R. E. Howard, fait remonter la série dans mon estime, car après un premier tome m'ayant laissé un goût mitigé, c'est ici une très bonne réalisation.
Tout est bien mis en place, les explications géopolitiques sont claires et ne paraissent pas ad hoc, d'autant que la couverture présente toujours une carte du monde bien utile ici pour localiser la rivière noire et la patrie des Pictes, peuple de sauvages emplumés qui feront face à la civilisation colonialiste. Car on reconnaitra sans difficulté l'histoire américaine sous la plume d'Howard, avec ses individus déguisés à la mode africaine et ses colons soi-disant civilisés mais totalement impérialistes.
Où est le bien et où est le mal ? Ici, on comprend petit à petit que les sauvages ne cherchent en vérité qu'à récupérer leurs terres, à sauvegarder leur mode de vie et leur autonomie ; on prendrait les armes pour moins que ça...
Et Conan dans tout ça ? S'il s'oppose aux forces démoniaques d'un puissant chaman picte (trop peu charismatique à mon goût, passé les premières planches où il n'était que suggéré), il ne les blâme pas et revient souvent sur son passé de barbare résistant à son tour à la colonisation.
D'ailleurs, la magie chamanique elle aussi n'est pas pointée du doigt comme maléfice païen mais plutôt comme puissante tradition séculière perdue, seule arme dont disposent les hommes libres pour résister à l'envahisseur. C'est un peu l'arc et les flèches face au canon et à la poudre, et c'est très déprimant...
Je regrette un peu le passage où l'on rencontre "le frère" car cela m'a semblé un peu flou et même si j'ai senti la référence Lovecraftienne, j'ai trouvé la résolution un peu rapide.

Conclusion : un grand tome haletant, sombre et violent, où, pour une fois et prouvant que cela n'est nullement nécessaire, les pin-up en détresse à bonnet XXL ou armure-bikini sont absentes. Mention spéciale à la postface explicative qui nous fournit les clés pour comprendre l'importance de cette nouvelle aux yeux d'Howard.
J'ai maintenant hâte de lire les autres tomes, mais ça ne sera pas pour tout de suite :(

P.S. : Si la frange n'est pas tendance, je ne suis pas certain que Conan et sa coupe footballeur vont bien vieillir...

P.P.S. : je ne suis pas spécialiste de l'oeuvre de R. E. Howard, mais je déduis de la tirade sur les rois que les différentes nouvelles doivent former un canevas avec une trame temporelle logique car, dans ma toute première plongée dans l'univers d'Howard, je me souviens parfaitement avoir lu, dans le Phoenix sur l'épée, que Conan y était, justement, Roi d'Aquilonie :)

P.P.P.S. : maintenant, va falloir que je demande au père Noël l'intégrale des nouvelles :P
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Dans la province de Conajora, les colons tentent de repousser leur frontière en grignotant le territoire des pictes : une zone de forêt vierge où le fort tient tant bien que mal les indigènes à distances. Parmi ces gens tentant d'imposer la civilisation, il y a un barbare : Conan le cimmérien.

3e adaptation de l'oeuvre de Robert E.Howard, cette histoire est celle d'hommes tentant de coloniser un nouveau territoire au dépend des peuples autochtones. Mais ces derniers finissent par réagir, autour d'un homme puissant, un sorcier, ils vont bouter les "civilisés" hors de leur territoire. Conan au milieu de tout ça, le mercenaire, le barbare, fait office de guerrier à la fois homme de la forêt à la fois bourlingueur qui connait tout du monde. Il a dans ce tome une espèce de sagesse et de vérité.
On retrouve la construction des westerns version forêt équatoriale dans l'histoire avec un folklore proche du vaudou. Il y a des beaux combats, de la magie. Un peu comme dans les deux tomes précédents, j'ai trouvé la fin un peu abrupte.
Le dessin est sympa, il rend bien les combats et le charisme des personnages. Conan a une sacré allure! Les tons sont sombres, un peu sépias, qui rajoute à l'atmosphère de l'histoire.
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critiques presse (3)
SciFiUniverse
10 décembre 2018
Le duo Anthony Jean et Mathieu Gabella aux commandes, marquera cette série par leur Conan mature et plus en phase avec la vision classique, souvent issue des film, que nous nous représentons. Le suspense crescendo du scénario mais aussi les dessins de personnages créent une BD qui confirme, en montant d’une belle marche, la qualité de cette saga.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
ActuaBD
16 novembre 2018
L’adaptation en BD de cette nouvelle de la part des auteurs de La Licorne retranscrit bien toute la force de ce récit d’épouvante, en particulier la séquence du monologue pendant la traque nocturne sur la Rivière Noire. Un album prenant, à découvrir.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
17 octobre 2018
Les amateurs ne rateront, sous aucun prétexte, cette magnifique adaptation, réalisée par l'un des meilleurs duos de la bande dessinée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Tu parles régulièrement d'endroits très éloignés d'ici, tu as beaucoup voyagé ?
- Plus loin que n'importe quel homme de ma race. J'ai vu toutes les villes des Hyboriens, des Shémites, des Stygiens et des Hyrcaniens. Je me suis aventuré dans des pays inconnus, j'ai été mercenaire, corsaire, kozak, vagabond, et général... J'ai été tout... sauf roi.
- Un jour peut-être ?
- Roi, moi ? Plutôt crever... Il n'y a pas moins libre qu'un roi.
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Balthus avait examiné ses compagnons, des hommes à qui les sinistres nécessités de la vie avaient appris à vivre et à survivre dans ces bois dangereux.
C'étaient des hommes sauvages d'une certaines façon, mais il existait pourtant un gouffre énorme entre eux et le Cimmérien.
Ils étaient des fils de la civilisation retournée à une semi-barbarie. Lui était un barbare
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La barbarie est l'état naturel de l'humanité... La civilisation n'est pas naturelle. La civilisation n'est… qu'un accident. La barbarie finira toujours par triompher.
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- Les soldats d'ici ne croient ni aux fantômes ni aux sorcières, mais ils ont tétanisés. Toi, tu crois aux goules et aux gobelins... Et tu n'en n'a pas peur.
- Il n'y a rien que l'acier ne puisse tuer. Je ne vais pas aller chercher querelle à un démon... Mais je m'écarterais pas si j'en croise un.
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Nous avons tout laissé derrière nous pour venir ici.
Mais nous ne sommes qu'un bout de carte supplémentaire pour les seigneurs d'Aquilonie.
Et nous perdrons tout, à nouveau... Parce qu'ils ne nous défendent pas.
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Vidéo de Mathieu Gabella
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