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Emanuèle G. (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782842057466
63 pages
1001 Nuits (21/05/2003)
3.54/5   265 notes
Résumé :
La participation active des femmes durant la Révolution, aux côtés de nombreux hommes, est aujourd'hui reconnue. Contre Marat, et surtout contre Robespierre, se dresse Olympe de Gouges. Elle gagne Paris au début des années 1770, commence à écrire et ne s'arrête plus. Roman épistolaire, pièces de théâtre, conte philosophique, lettres, brochures, affiches et sa célèbre Déclaration : elle s'essaie à tous les genres en une écriture engagée, aux allures de fuite en avant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis impressionné par le panache et le courage d'Olympe de Gouges... Combien de femmes, à la même époque, aurait été capable, d'écrire des choses pareilles ?... Combien de femmes, combien d'êtres humains, aurait eu la volonté et le courage, de remettre en cause soudain tous les dogmes admis et tout l'ordre social ?... Combien aurait eu le courage, d'être seul contre tous, avec la seule force de ses convictions ?... C'est si rare, les gens, qui ont des convictions personnelles, vraiment personnelles, qui n'appartiennent qu'à eux, et qui les défendent jusqu'au bout !... Heureusement que certains, tels qu'Olympe de Gouges, ont ce courage, envers et contre tout !
La pamphlétaire française livre ici un texte engagé, féministe, précurseur, étonnant et moderne. En particulier, je me souviens de cette phrase : "La femme a le droit de monter à l'échafaud ; elle doit également avoir celui de monter à la Tribune." ( c'est d'ailleurs, assez triste, quand on pense, qu'Olympe de Gouges, est morte, en expérimentant le "droit", de monter sur un échafaud... ). Quelle phrase concise, et efficace !...
Néanmoins, et même si je comprends, qu'au vu du contexte, et de la nature du texte, Mme de Gouges, ne pouvait guère préciser aisément sa position, je tique un peu, lorsqu'Olympe de Gouges, mentionne "la tyrannie perpétuelle que l'homme [ ... ] oppose", à la femme ; n'est-ce pas exagéré de dire que TOUS les hommes, sont des tyrans, et qu'ils le sont perpétuellement ?...
Malgré cette petite réserve, je dois admettre que c'est un texte brillant et courageux, que nous livre ici Olympe de Gouges.
Un grand texte, par une femme qui fut grande figure de l'engagement politique, durant la Révolution Française !
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Suite à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, elle rédige La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, en pleine tourmente révolutionnaire, qu'elle adresse à Marie-Antoinette, mais cette pauvre femme est dépassée par les événements.

Homme, es-tu capable d'être juste ?
C'est un court texte de 17 articles.
Article premier. La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits.
VI. Toutes les Citoyennes et tous les Citoyens sont égaux aux yeux de la Loi.
X. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions ( 1 )
XIII. La Femme doit avoir part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l'industrie.
XVII. Les propriétés sont à tous les sexes.
.
J'adore les femmes warriors !
En voilà une, et pas des moindres.
Le résumé éditeur, présenté par notre amie Nicola pose très bien " la " femme.
L'édition "livre de poche" entoure cette Déclaration de plusieurs petits textes philosophiques et politiques d'Olympe, très pertinents. Il y a aussi des textes d'autres féministes, pertinents également.

Olympe de Gouges, née Marie Gouze ( 1748-1793 ), enfant naturelle, est une combattante. Pas avec les armes, qu'elle réprouve, sauf pour Luckner, Rochambeau et La Fayette qui défendent le pays contre l'envahisseur, mais pour changer de régime. Elle en appelle de toutes ses forces à une révolution pacifique.
Une révolution par la raison est-elle possible ?
.


( 1 ) C'est sans respect de son article X qu'Olympe fut condamnée à la guillotine ; en effet, s'étant retirée de la vie politique après une affiche de décembre 92 : "Mon dernier mot à mes chers amis", Olympe revient vers la muse et publie en juillet 93 : "Les trois urnes, par un voyageur aérien", où elle défend une monarchie constitutionnelle.
Elle est arrêtée en juillet pour ce mot de "monarchie" et guillotinée en novembre 93.
Elle se défend jusqu'au bout :
"Une patriote persécutée, à la Convention nationale, signé « Olympe de Gouges », 21 septembre 1793.

J'en reviens à ma ritournelle :
L'homme n'est pas un loup pour l'homme ; il est bien pire... Et pour la femme, donc !


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Le programme de français de Première me permis de découvrir la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, et je dois bien avouer que j'avais complètement bâclé ma première lecture. (une erreur !) Ce n'est qu'après, quand nous l'avons étudié en classe, accompagné bien évidemment d'analyses linéaires (sur les seize textes, j'en ai trois extraits de l'oeuvre d'Olympe de Gouges), que j'ai fini par m'y intéresser. Rédigé en 1791 (deux ans après la DDHC), ce texte juridique et pamphlétaire est considéré comme un des premiers manifestes féministes. Ce pastiche critique de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen reprend les articles initiaux mais en les modifiant de manière engagée pour revendiquer les mêmes droits et devoirs entre hommes et femmes. Ce plaidoyer pour l'égalité de tous.tes est ainsi composé en trois parties : un préambule, les 17 articles, et un postambule.

J'appréhendais beaucoup ce parcours en français sur la littérature d'idée, j'avais peur que ce soit compliqué à comprendre et assez ennuyeux. Finalement, j'ai fini par y trouver un sincère d'intérêt. C'était grandement intéressant de connaitre cette oeuvre que je ne connaissais pas du tout. (même si la lecture en elle-même n'est pas très distrayante, mais bon, de toute façon ce n'est pas le but) Qui plus est, j'ai aussi beaucoup aimé découvrir les lectures cursives proposées par ma prof de français sur ce parcours. (j'ai lu mes premiers essais !) Je n'ai pas accroché à toutes, mais certaines furent de très bonnes découvertes !
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Texte que devrait lire chaque femme (et même chaque homme).

Quel culot a eu Olympe de Gouges ! Oser écrire à la reine de l'époque, Marie-Antoinette, pour défendre les droits des femmes et l'égalité femmes/hommes, ce n'était pas donné à tout le monde.
Cette déclaration, bien sûr basée sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen votée en 1789 à l'Assemblée Nationale, reprend les textes fondateurs à la sauce féminine.
Elle entend faire comprendre que la femme a tout autant le droit que l'homme de participer à la vie politique et sociale françaises, sans être réduite au statut de ménagère soumise à son mari.
Elle ne demande pas un traitement de faveur des femmes dans la société, mais bien l'égalité dans les différents domaines, entre autres la justice, le travail, l'éducation, l'impôt et le partage des richesses du couple marié.

Elle imagine même une forme de contrat social que conclueraient l'épouse et le mari lors de leur mariage, afin qu'aucun des deux ne soit pénalisé lors d'un changement de situation familiale (veuvage ou divorce).

Dans le Post-Scriptum, elle donne en exemple une mésaventure qui lui est arrivée, prouvant qu'il est difficile de faire changer les mentalités.

Merci Olympe !
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Pourquoi vouloir lire ce livre ? Déjà parce que Olympe de Gouges me fascine pas mal. Je ne savais presque rien d'elle avant d'ouvrir ce petit livre, mais associez les mots « femme », « écrire » et « XVIIIème siècle » et généralement vous avez toute mon attention. Olympe était l'une des premières féministes, dont le mouvement naîtra véritablement au cours du XIXème siècle. Je ne sais pas si je suis une féministe. J'en partage sans conteste certains credo, et en même temps je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est revendiqué par les différentes mouvances qui le composent. C'est néanmoins une question très intéressante, et revenir aux sources avec un texte qui revendiquait, dans un monde extrêmement patriarcal où la femme était une mineure sous la tutelle du père/frère/mari/fils, qu'au contraire la femme est tout l'égal de l'homme, eh bien c'est passionnant.

Quelques mots rapides sur ce que j'ai retenu de l'auteure. Née dans la petite bourgeoisie de province, elle a été mariée contre son gré à un homme qui, fort heureusement, l'a laissée veuve très rapidement. Elle a donc élevé seule son fils et décidé de l'instruire en même temps qu'elle s'instruisait elle-même, car son éducation était restée très sommaire. Elle est montée à Paris et a fait des pieds et des mains pour entrer dans le monde intellectuel. Elle a commencé par écrire des pièces de théâtre, puis des romans, et peu à peu a aiguisé sa conscience de femme. A l'approche de la Révolution, elle a mis les deux pieds en politique en rédigeant de cours textes destinés à éveiller les esprits sur la condition de la femme et de la société en général. Son texte qui a traversé les siècles est cette Déclaration, dédicacé à la Reine et dont elle a demandé l'adoption à l'Assemblée constituante (qui évidemment lui a ri au nez, hein). Autre fait intéressant que je sais depuis ma première année de droit grâce à mes cours d'histoire du droit (qui me manquent, d'ailleurs) : elle s'est proposé pour défendre gratuitement Louis XVI, ce qui lui a été là aussi refusé.

Le livre contient également d'autres courts textes qu'elle placardait ans les rues de Paris. de tout ça, je retiens que son écriture était bien celle d'une femme qui n'est pas née une plume dans les mains et qui a fait son chemin avec courage. C'était sans conteste une personne intelligente, et née trop tôt… Un siècle plus tard, elle aurait pu participer au combat avec acharnement et n'aurait pas perdu la tête pour ça (le Comité de Salut public a fini par la trouver gênante et l'a passée sous la Guillotine).

La Déclaration d'Olympe de Gouges reprend chaque article de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 et les adapte en prenant compte de l'intérêt des femmes et aussi à quelques moments des enfants, notamment quand elle sous-entend le besoin de réformer la filiation. Sa phrase la plus célèbre, et la plus belle, est « La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». J'ignore si elle avait conscience du potentiel prémonitoire d'une telle phrase, mais je crois qu'elle avait bien conscience des risques qu'elle prenait. Elle espérait que la Révolution, qui se voulait dans un premier temps libérale, serait l'occasion de libérer aussi la femme. Mais comme pour tous ceux qui se lancent dans de telles entreprises, les chances de réussite sont minces et le bout du chemin est souvent sanglant…

En bref, La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne a enflammé mon petit coeur de femme, m'a donné envie de mieux connaître Olympe de Gouges (la BD qui lui est dédiée et une ou deux biographies me font de l'oeil) et son oeuvre. Donc oui, je vous conseille ce titre !
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
La constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n’a pas coopéré à sa rédaction.

Article XVI.
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Les femmes sont d'étranges animaux, elles n'ont d'autre consistance, dans la société que l'art d'intriguer et de séduire les hommes : quel que soit leur farouche caractère, leur prétendue supériorité, ils sont toujours apprivoisés par ces animaux, nul ne peut échapper à leurs atteintes ; toutes, en général, possèdent l'art de séduire, et par une bizarrerie attachée aux faiblesses des hommes, les plus perfides sont les plus intéressantes à leurs yeux.

Olympe de Gouges, "L'Esprit français ou Problème sur le labyrinthe de divers complots",
brochure adressée le 22 mars 1792 à la Législative, au club des Feuillants et aux Jacobins.
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Homme, es-tu capable d’être juste ? C’est une femme qui t’en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi ? Qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? Ta force ? Tes talents ? Observe le créateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l’oses, l’exemple de cet empire tyrannique.
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Article premier La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits.
Article VI Toutes les Citoyennes et tous les Citoyens sont égaux aux yeux de la Loi.
Article X Nul ne doit être inquiété pour ses opinions
Article XIII La Femme doit avoir part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l'industrie.
Article XVII Les propriétés sont à tous les sexes.
Article XVI La constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n’a pas coopéré à sa rédaction.
Article X La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune.
Postambule Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de vous en affranchir, vous n'avez qu'à le vouloir.
Postambule Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnois tes droits.
Postambule Homme, es-tu capable d’être juste ?
Postambule Le mariage est le tombeau de la confiance & de l’amour.
Postambule Il n'appartient qu'à celle que le hasard a élevée à une place éminente, de donner du poids à l'essor des droits de la femme, et d'en accélérer les succès.
Article IV L'exercice des droits naturels de la femme n'a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui oppose.
Article 4 La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l'exercice des droits naturels de la femme n'a de borne que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui opposé ; ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.
Article II Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la femme et de l'homme : ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l'oppression.
Article 3 Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que la réunion de la Femme et de l'Homme : nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Article 7 Nulle femme n'est exceptée ; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés par la loi : les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse.
Article 9 Toute femme étant déclarée coupable ; toute rigueur est exercée par la Loi.
Article 11 La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants.
Article 12 La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure ; cette garantie doit être instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de celles à qui elle est confiée.
Article 15 La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes, a le droit de demander compte, à tout agent public, de son administration.
Article 17 Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés : elles ont pour chacun un droit lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Préambule Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale.
Postambule Votre empire est détruit ; que vous reste t-il donc ?
Postambule Les femmes ont fait plus de mal que de bien.
Postambule Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ?
Postambule Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges.
Préambule Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale.
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La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune.
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Videos de Olympe de Gouges (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olympe de Gouges
A l'occasion des 6 ans du mouvement #MeToo et pour la sortie du livre #MeToo l le combat continue aux éditions du Seuil, Mediapart a organisé une soirée spéciale le 19 octobre 2023 à la salle Olympe de Gouges dans le 11ème arrondissement de Paris.
#MeToo : À quoi servent les médias ?
- Rose Lamy, autrice de « Défaire le discours sexiste dans les médias » - Valence Borgia, avocate et membre de la force juridique de la Fondation des femmes - Alexis Levrier, historien des médias et maître de conférences à l'Université de Reims - Laure Heinich, avocate - Camille Aumont Carnel, autrice et animatrice de @Jemenbatsleclito
00:00:00 - 00:09:35 : Introduction par Lénaïg Bredoux co-directrice éditoriale de Mediapart, et présentation des invités par Marine Turchi journaliste au pôle Enquêtes de Mediapart.
00:09:35 - 00:17:53 : A quel moment la presse a-t-elle commencé à s'intéresser aux questions de violences sexuelles et sexistes ? avec Alexis Levrier.
00:17:53 - 00:27:31 : Comment percevez-vous le mouvement Metoo ? avec Rose Lamy.
00:27:31 - 00:37:15 : Quel est le rôle des médias et des réseaux sociaux dans ces affaires de violences sexuelles et sexistes ? avec Camille Aumont Carnel.
00:37:15 - 00:43:45 : Les médias accompagnent-ils le mouvement de libération de la parole et de l'écoute ? avec Valence Borgia.
00:43:45 - 00:50:15 : L'utilisation par les médias du langage judiciaire dans ces affaires, et la question de la présomption d'innocence, avec Valence Borgia.
00:50:15 - 01:00:25 : Comment voyez-vous le rôle des médias ? Quelle place pour que chacun et chacune puisse raconter son récit ? avec Laure Heinich.
01:00:25 - 01:08:15 : Présomption de culpabilité et tribunal médiatique, avec Laure Heinich.
01:08:15 - 01:15:50 : Quand est-ce qu'apparaît l'expression de "tribunal médiatique" ? Pourquoi cette expression est-elle un piège ? avec Alexis Lévrier
01:15:50 - 01:19:08 : Quid des "carrières brisées" ? Est-ce que les médias ne se trompent-ils pas d'analyse lorsque de nombreux mis en cause sont toujours invités sur les plateaux et les victimes mises au ban ?
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