« Je ne crois pas que ce soit nécessaire d'étaler son côté glauque au grand jour » Une fois le bouquin lu on se demande ce qu'il a voulu dire. Ah les artistes c'est un peu comme les prophètes il faut en prendre et en laisser
l'Iguane ! Qu'a-t-il d'intéressant à dire dans son petit fascicule de 100 pages ?
Chanter il sait faire du moins parler d'une voix puissante, bête de scène c'est le meilleur: vomissant, suant, sautillant, parfait. le look il l'a! façon plastique «écorché vif» et même à 75 piges (j'ai honte de ma bedaine) et présente très bien à la manière des culturistes anorexiques, sulfureux aussi il ne craint personne...mais passons ..., adepte du top less mais pas seulement, un peu fêlé (si si quand même) mais une présence très pro, ça s'arrange en vieillissant...enfin...
Et donc avec les mots ?
Bah Son enfance ? Son adolescence? Sa jeunesse? Il fait partie de ces générations d'enfants martyres qui souffrent d'un mal être indéfinissable qui rejettent tout, sentiment de déclassement de vivre dans parc à caravanes et rejet de la bonne société donc médocs, drogues, baises, pratique instrumentale autodidacte et spécialité dans le gros son bruit avion à réaction. Se marie un jour et le lendemain se demande ce qu'il va pouvoir faire de la greluche, Souvenirs de sa conscription: mais qu'ils sont bêtes ces recruteurs! épelle instantanément « antidisestablishmentarianism ».
Brefs des tranches de vie où surtout il se ramasse des baffes un aspect de sa vie sur laquelle il insiste beaucoup, trop peut-être.
Iggy Pop a fait un best off, ( vu la style je n'ai pas osé le mot florilège) de ses souvenirs cradots pour régénérer sa légende mais pas son aspect le plus séduisant c'est à dire sa présence scénique et tout le toutim et cela me semble bizarre car ça n'apporte rien au personnage.
Iggy Pop c'est la scène, c'est tout ou rien mais en général rien et pourtant le peu restant waouh !
Un livre qui traduit le malaise d'un petit vélociraptor nitroglycériné, pourtant bien protégé par papa (il ne parle pas de sa mère) bien cultivé qui joue à être un prolo trash, une petite raclure de blanc qu'il n'est pas du tout et donc c'est bien un artiste qui donne très professionnellement le change. Il a senti ça très jeune.
le style littéraire, bien que supervisé par son amie, n'est pas excessif mais il en faut un minimum quand même car on ne s'appelle pas
Iggy Pop pour rien. le style donc plutôt extra-plat (mieux que Ernaux) on vous le laisse deviner mais bon Dylan ( et Ernaux aussi) peut dormir tranquille: le prix Nobel de littérature ce n'est pas pour demain car c'est un prix sérieux et pas pour les hooligans comme dirait une babeliote.
« Je ne crois pas que ce soit nécessaire d'étaler son côté glauque au grand jour » Vraiment je me demande...Vraiment je me demande...Vraiment je me demande...