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Mickael Korvin (Traducteur)Anne Wehrer (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782842612078
168 pages
Le Serpent à plumes (10/01/2001)
3.51/5   43 notes
Résumé :
With his collection of personal vignettes,I Want More, Iggy Pop gives us a highly charged and stylized view into one of rock music's more colorful and important characters. Ranging from a few terse paragraphs to several pages, the book's sections chronicle the patchwork of Iggy's early life, following Jimmy Osterberg as he makes the complete transformation into Iggy Pop.While detailing the escapades in his life and career up to the 80s, Iggy's nakedly autobiographic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce livre est une vraie autobiographie car il est à l'image de son auteur: fragmenté, éclaté, morcelé. Jim Osterberg, alias Iggy Pop, est rempli de contradictions: à la recherche de la reconnaissance mais misanthrope, critique du capitalisme et de l'industrie du disque mais prêt à tout pour la gloire et assez narcissique.

On ressort malgré tout frustré de la lecture de ce livre car on n'arrive du coup pas bien à saisir qui est Iggy. Une rock star droguée et déprimée qui profite des groupies qui se donnent à lui; un musicien à l'origine de tout le mouvement punk mais qui reconnait lui même ne pas avoir réellement de talent de compositeur.

Certains petits moments sont touchants et permettent de mieux comprendre le personnage, notamment tous ceux ayant trait à son enfance. Mais on sent aussi que Iggy Pop a parfois un peu honte d'étaler cette fragilité, ces fêlures et qu'il s'empresse donc d'en rajouter dans les anecdotes de tournée, les beuveries, la vie de musicos.

Finalement c'est sans doute ce patchwork qui est le meilleur portrait de la star, comme de n'importe quel être humain, somme de plusieurs personnes plutôt que monolithe.
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« Je ne crois pas que ce soit nécessaire d'étaler son côté glauque au grand jour » Une fois le bouquin lu on se demande ce qu'il a voulu dire. Ah les artistes c'est un peu comme les prophètes il faut en prendre et en laisser
l'Iguane ! Qu'a-t-il d'intéressant à dire dans son petit fascicule de 100 pages ?
Chanter il sait faire du moins parler d'une voix puissante, bête de scène c'est le meilleur: vomissant, suant, sautillant, parfait. le look il l'a! façon plastique «écorché vif» et même à 75 piges (j'ai honte de ma bedaine) et présente très bien à la manière des culturistes anorexiques, sulfureux aussi il ne craint personne...mais passons ..., adepte du top less mais pas seulement, un peu fêlé (si si quand même) mais une présence très pro, ça s'arrange en vieillissant...enfin...
Et donc avec les mots ?
Bah Son enfance ? Son adolescence? Sa jeunesse? Il fait partie de ces générations d'enfants martyres qui souffrent d'un mal être indéfinissable qui rejettent tout, sentiment de déclassement de vivre dans parc à caravanes et rejet de la bonne société donc médocs, drogues, baises, pratique instrumentale autodidacte et spécialité dans le gros son bruit avion à réaction. Se marie un jour et le lendemain se demande ce qu'il va pouvoir faire de la greluche, Souvenirs de sa conscription: mais qu'ils sont bêtes ces recruteurs! épelle instantanément « antidisestablishmentarianism ».
Brefs des tranches de vie où surtout il se ramasse des baffes un aspect de sa vie sur laquelle il insiste beaucoup, trop peut-être.
Iggy Pop a fait un best off, ( vu la style je n'ai pas osé le mot florilège) de ses souvenirs cradots pour régénérer sa légende mais pas son aspect le plus séduisant c'est à dire sa présence scénique et tout le toutim et cela me semble bizarre car ça n'apporte rien au personnage.
Iggy Pop c'est la scène, c'est tout ou rien mais en général rien et pourtant le peu restant waouh !
Un livre qui traduit le malaise d'un petit vélociraptor nitroglycériné, pourtant bien protégé par papa (il ne parle pas de sa mère) bien cultivé qui joue à être un prolo trash, une petite raclure de blanc qu'il n'est pas du tout et donc c'est bien un artiste qui donne très professionnellement le change. Il a senti ça très jeune.
le style littéraire, bien que supervisé par son amie, n'est pas excessif mais il en faut un minimum quand même car on ne s'appelle pas Iggy Pop pour rien. le style donc plutôt extra-plat (mieux que Ernaux) on vous le laisse deviner mais bon Dylan ( et Ernaux aussi) peut dormir tranquille: le prix Nobel de littérature ce n'est pas pour demain car c'est un prix sérieux et pas pour les hooligans comme dirait une babeliote.

« Je ne crois pas que ce soit nécessaire d'étaler son côté glauque au grand jour » Vraiment je me demande...Vraiment je me demande...Vraiment je me demande...
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Les auto-biographies n'ont pas ma préférence, mais comment résister à celle de l'Iguane?
Facile et agréable à lire, sans longueur ni impression de voyeurisme, j'y ai même trouver de la pudeur ce qui pour le personnage est pour le moins inattendu.

"I need more", ou comment Jimmy est devenu Iggy.
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Ceux qui ne connaisse pas Iggy Pop seront très étonné de sa vie mouvementée et décalée
Ce gamin qui vient du Michigan, qui vivait dans une caravane à Ann Arbor à depuis tracé une route qui l'a emmené jusqu'à la gloire ! (je sais qu'il sans fou)
Extravagant et drogué, il ne savait faire qu'une seule chose dans sa vie ; c'était la musique, tout les moyens furent utilisés, que se soit dans concerts, les répétitions, les enregistrements et les émissions, il ne vivait que pour ça.
On pourra apprécier sa retenue en vers les filles, qui pourtant l'on fait chavirer plus d'une fois !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A New York, tu apprends qui tu es simplement en apprenant qui tu n'es pas. Tu as vite fait de perdre tes illusions. Dans une grande ville, même si tu es doué pour un truc, il y a des milliers de gens qui sont meilleurs que toi. Alors que dans un trou cradingue comme Ann Arbot, Michigan, le moindre petit génie devient le superhéros de la ville - Superman dans un verre d'eau.
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Après le concert, on est allés au Dairy Queen… Non ? Si, si. On est allé traîner au Dairy Queen, à Lima, Ohio, avec une bande de salopes élevées au grain, avec des seins monstrueux, le nez aplati, le regard bovin, fagotées dans les dos-nus les plus provocants possible – des filles cools, des gentilles filles, un peu ralenties du bulbe.
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La moitié du groupe s’est fait tabasser pendant cette dernière tournée, en essayant de me défendre, de me protéger d’un monstre que j’avais provoqué. Les Marseillais sont peut-être encore plus dangereux que les gens de Detroit.
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