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Inch Allah tome 3 sur 3
EAN : 9782081219120
400 pages
Flammarion (24/02/2016)
3.71/5   64 notes
Résumé :
Au lendemain du 11 septembre 2001, une nouvelle ère troublée s'ouvre au Moyen-Orient. Cinq personnages, trois femmes et deux hommes, en sont les premières victimes, en Irak, en Syrie, à Gaza et au Liban.
L'espoir déçu des printemps arabes, le combat entre deux visions de l'humanité, l'une islamiste et l'autre occidentale, fait disparaître un monde.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce dernier tome de la série Inch'Allah se déroule du 11 septembre 2001 au début des printemps arabes. Gilbert Sinoué, historien et romancier, nous fait revivre ces évènements de l'intérieur. En Israël, Egypte, Irak, Palestine, ce roman choral retrace le quotidien de familles juives, chrétiennes, musulmanes sunnites et chiites. Chacune de leur vision est empreinte du contexte historique, culturel, social et religieux et leur assemblage offre une vue à 360° de cette période charnière pour l'Orient. Ce roman rappelle qu'au coeur de ces évènements il y a des hommes et des femmes dont le destin est brisé par le jeu géopolitique de quelques hommes.
Un énorme travail de documentation rendu invisible par la qualité d'une narration pleine de rebondissements. Cette parfaite rencontre entre l'histoire et le roman est passionnante à lire. En refermant ce livre, je me sens démunie face à tant de drames, je ressens de la tristesse, de la colère et un immense sentiment d'impuissance.

NB pour ceux qui n'auraient pas lu les premiers tomes d'Inch'Allah, vous pouvez le lire indépendamment des deux autres.
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Ouvrage très intéressant. Lu d'une traite de bout en bout. En dehors du côté romanesque, le livre aborde d'une façon chronologique, et donc historique, les événements malheureusement encore trop proches dans nos mémoires, et ceux qui continuent de jalonner les médias actuellement avec le terrorisme, les attentats, les religions, l'exode de masses humaines...
J'ai partagé de nombreux passages de ce livre, et j'aurais pu en mettre d'avantages. L'abus est un vilain défaut.
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Troisième tome d'une série intitulée, Inch'Allah. Je n'ai pas lu les 2 premiers mais il ne semble pas que cela nuise à la lecture du 3e.
Le roman s'ouvre sur les attentats du 11 septembre 2001 à New-York, les réactions qu'ils provoquent au sein de familles d'Israël, d'Egypte, d'Irak dont une famille chrétienne, d'une famille sunnite, et une famille chiite ainsi que dans une famille palestinienne de Gaza. le bouleversement ressentit par tous ces gens, l'angoisse, la peur, l'indignation ou au contraire la joie devant le coup porté aux américains, responsables pour certains, de tous les maux du Moyen-Orient.
Le roman est découpé en courts chapitres qui donnent la parole à une des familles. Les caractères d'imprimerie sont gros, la mise en page (beaucoup de pages blanches), fait penser que le livre est épais et fourni, ce qui n'est pas le cas du tout. le livre fait 400 pages, il en ferait moitié moins en étant découpé différemment et en caractère plus petit...
Concernant le traitement du sujet de ce roman, je l'ai trouvé pauvre et convenu compte tenu de l'impact et des répercutions de ces événements au Moyen Orient.
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Plusieurs années se sont écoulées entre ma découverte enthousiaste des deux premiers tomes de la trilogie, et ce volume sensé la clore.
J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture fluide et agréable de Gilbert Sinoué, et ce roman a tenu ses promesses au niveau du contenu. Comme d'habitude, le propos est très bien documenté, complet sans être lourd, précis sans se perdre dans les détails. La lecture est facile, j'ai lu ce roman en deux jours.

Pourquoi ai-je donc été un peu déçue ? Sans parce que, faisant partie d'une génération déjà adulte en 2001, j'ai vécu ces évènements suffisamment intensément pour ne pas avoir besoin d'un rappel. Mais les plus jeunes, qui auraient besoin d'un rappel de ce qui s'est passé après les attentats du 11 septembre, y trouveront sans doute leur compte.
Le projet de l'auteur est vaste : raconter la même période vécue par sept familles, à travers tout le Moyen-Orient. L'idée est belle, elle permet des parallèles, des confrontations. Mais on y perd forcément en profondeur psychologique.
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La saga "Inch'Allah" continue, toujours aussi passionnante!
Ce tome analyse les conséquences de l'attentat du 11 septembre 2001 sur l'instabilité au Moyen Orient. L'analyse des différents points de vue, que ce soit au niveau religieux ou national, rend ce livre très intéressant.
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critiques presse (1)
Culturebox
30 mars 2016
Merci à Gilbert Sinoué de nous rappeler la genèse des guerres et des fureurs d'aujourd'hui, qui ballottent et meurtrissent des peuples réduits à l'impuissance.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
[...] Vous parlez sans cesse des musulmans. Mais, que je sache, les pires tortionnaires des juifs, ceux qui ont bâti les ghettos, érigé les camps de concentration, les miradors, ceux qui ont tenté de faire disparaître le peuple juif de la carte, ce ne furent pas les musulmans mais de bons chrétiens, catholiques. Je veux simplement rappeler que, lorsqu'en 1492, la très catholique Isabelle, reine d'Espagne, a chassé du pays quelque deux cent mille juifs, la plupart de ceux-ci furent contraints de s'entasser sur des bateaux. Des centaines d'entre eux se sont noyés et les autres se sont trouvés dans la situation des boat-people d'aujourd'hui ; c'est même le sultan de Turquie Bayezid II qui envoya ses navires pour les recueillir et les conduire dans les territoires sous domination ottomane. Il s'est écrié qu'il ne comprenait pas que l'Europe ait chassé des gens qui contribuaient à sa richesse. Une grande partie des juifs d'Orient doit donc sa présence à l'hospitalité musulmane ; au Maroc, en Tunisie, en Egypte, en Irak, en Syrie, en Algérie... Les habitudes de pensée dont nous parlions sont donc le fait de l'ignorance.


Pages 223-224
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Voilà des décennies que ces salauds de Yankees soutenaient aveuglément l'occupant sioniste. Des armes, de l'argent, de l'argent, des armes. Rien qu'à l'ONU, ils continuaient de bloquer toutes les résolutions condamnant Israël. Plus de cinquante veto !
Condamnation de l'occupation des territoires palestiniens et manque de coopération israélienne avec l'envoyé spécial du secrétaire des Nations unies. Veto !
Condamnation des violations israéliennes des droits des populations dans la bande de Gaza et appel à l'arrêt des violations israéliennes de la quatrième convention de Genève. Veto !
Arrêt de la construction de la colonie juive de Jabal Abou Ghneim/Har Homa à Jérusalem-Est et autres mesures contre la construction de colonies dans les territoires occupés. Veto !

Page 29
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Bien des grands esprits au cours des siècles se sont attachés à conseiller les autres sur les façons de se faire des amis. Aucun d'eux ne s'est pourtant intéressé à la manière dont on se fait des ennemis. Et pourtant se faire un ennemi est simple : il suffit de chercher à tout prix à lui imposer notre culture.

Page 91
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Jabril se souvenait de ce que son père lui avait raconté à propos de l'affaire de Suez, lorsque, en 1956, Français, Anglais et Israéliens s'étaient rués de manière insane sur l'Egypte. Sitôt le cessez-le-feu appliqué, la mosaïque, composée alors de juifs et de chrétiens, avaient littéralement implosé, déclenchant l'exil de plusieurs milliers de personnes qui cherchèrent à fuir la vindicte de Nasser et de ses sbires. Tout à coup, des êtres qui avaient vécu en paix pendant des siècles se voyaient assimilés aux agresseurs étrangers.

Pages 160-161
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Dans un silence sépulcral, le ministre des Affaires étrangères de la France, Dominique de Villepin, commença :
- Monsieur le Président, à ceux qui se demandent avec angoisse quand et comment nous allons céder à la guerre, je voudrais dire que rien, à aucun moment, au sein de ce Conseil de sécurité, ne sera le fait de la précipitation, de l'incompréhension, de la suspicion ou de la peur.
[...]
Et c'est un vieux pays, la France, un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'Occupation, la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui, pourtant, n'a cessé de se tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes. Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire un monde meilleur.


Page 177
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