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EAN : 9782809820218
192 pages
L'Archipel (24/08/2016)
3.82/5   19 notes
Résumé :
Le nom de Gene Vincent est inséparable de son hit intemporel, « Bee-bop-a-Lula ». Mais en 1968, l’époque n’est plus au rockabilly : les fans réclament de la sauvagerie. Quant à Jim Morrison, l’emblématique chanteur des Doors, il rêve d’en terminer avec la musique pour renaître à Paris dans la peau d’un poète.

Les deux artistes, âgés de 33 et 25 ans, partagent déconvenues et désespoir. Morrison voue un culte sans borne à son aîné. Les voilà pourtant to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Michel Embareck ancien critique de rock très calé
livre de manière bien torchée
sa version romancée
de la rencontre détonante entre deux grandes deux figures du rock
Jim Morisson une gueule d'ange à la dérive qui décroche des Doors
et rêve de cinoche nouvelle vague
de filmer un portrait en couleur de son idole
le chanteur de Be Bop A Lula
le premier à porter un futal en cuir.
Gène Vincent le maudit, Gène l'éclopé
qui a un pied dans l'oubli, l'autre dans la douleur
Gene le sauvage, Gene génie
Une main gantée de noir qui tient un pétard
l'autre qui gratte un accord de guitare.
Pendant plus de trois ans
une virée de bitures, d'errances, de dopes et de blues
de la Californie à Paris..

En bon connaisseur
l'auteur revisite le répertoire des Doors,
le groupe phare de la révolte d'une génération,
des chansons cultes comme Unknow Soldier,
chanson d'opposition à la guerre du Vietnam
passe en revue les années hippies, flower power, Woodstock
et la déconfiture du rock qui perd ses grandes figures
Brian Jones, Janis Joplin, Jimmy Hendrix...
claque une belle tirade sur le blues
narre un moment de folie dans un motel perdu du Nevada
et livre sa propre version de la mort du chanteur des Doors...

J'ai pas décroché d'une ligne
c'est bien écrit , bien balancé
le duo rock bien barré en accord

Jim Morisson et le diable boiteux, un putain de bon road movie d'anthologie qui vous ouvre les portes...du rock'n'roll
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Un Embareck (une découverte !) aux accents audiardesques.
Un croisement animé, pittoresque entre deux bien différentes personnalités, une amitié imaginée entre
-le diable boiteux ( non, non, pas Talleyrand, mais Gene Vincent), éclopé, morphinisé suite à un accident où son pote Eddie Cochran a trouvé la mort
et le Roi Lézard au cerveau reptilien, tout aussi alcoolisé et défoncé.
Le premier en déclin sur bien des points, espérant refaire surface avec un documentaire consacré à sa carrière actuellement en berne ( proposé par Morrison)
et ce dernier cherchant plutôt à se faire oublier, dans les rues de Paris, après le procès de Miami, suite à son sexe soi-disant sorti de sa cachette !

De Be-Bop A Lula à The End, un chouette et nostalgique moment passé en leur compagnie.
Je prendrais bien un Martini , on the ROCK, pour rester dans le ton.

Et hop, je coupe le son .
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À Shreveport, Louisiane, en 2015, le Midnight Rambler, animateur de radio blanchi sous le harnais, se souvient de la fin des années 1960 et de deux hommes qu'il a eu l'occasion de croiser à l'époque. Jim Morrison surfait alors encore sur le succès des premiers albums des Doors et sa réputation sulfureuse tandis que Gene Vincent, le diable boiteux du titre, tentait vainement de renouer avec le succès.
Le pivot de cette histoire, en fait, c'est Elvis. le King qui débarque sur NBC pour son « comeback show » attifé de cuir comme Gene Vincent, sorte de baroud d'honneur pour résister à la montée en puissance de la pop qui semble finir d'enterrer le bon vieux rock. Pour Morrison, ce spectacle tient de l'escroquerie, de la contrefaçon, de la basse imitation de Gene Vincent. Vincent, de son côté, qui peine à garder la tête hors de l'eau et voit mourir le rock, admire la combativité d'Elvis, l'icône rock, celui qui est à l'origine de tout et qui continue de s'accrocher. Mais ce 3 décembre 1968, Jim Morrison à Miami et Gene Vincent à Los Angeles, chacun en train de téter une bouteille chez leur mère devant la télé, sont d'accord au moins sur un point : c'est quand il joue du blues qu'Elvis est dans le vrai, parce que ça n'est pas une mode, parce que c'est immortel. Eux ne le sont pas, et leur rencontre qui ne va pas tarder sera d'une certaine manière une tentative pour chacun d'accéder à une forme d'immortalité à travers le projet de film sur Gene Vincent que murit Jim Morrison.
« Entre la vérité et le mensonge existe une zone libre appelée roman. » dit en exergue Victor Boudreaux, le détective d'Embareck. Et c'est là que se réfugie l'auteur pour broder autour de la rencontre véridique entre Gene Vincent et Jim Morrison au moment où meurent les années 1960. Car, à travers les deux personnages, Michel Embareck dresse le portrait d'une époque charnière. Celle de la fin d'une innocence qui n'a d'ailleurs – et le personnage de Gene Vincent le montre bien – jamais vraiment existé et que viennent définitivement enterrer l'embourbement américain au Vietnam, Charles Manson ou Altamont.
À travers le Midnight Rambler, c'est l'érudition du Michel Embareck journaliste rock que l'on entend et à travers Morrison et Vincent, c'est le Michel Embareck romancier dont on reconnaît l'ironie mais qui a par ailleurs changé de ton. Il abandonne ici la gouaille de Boudreaux et, mis à part les chapitres du Midnight Rambler, sa faconde de raconteur d'anecdotes musicales, pour offrir à Jim Morrison et à Gene Vincent des voix bien particulières dont il a finement travaillé l'écriture. Dans cette zone entre vérité et mensonge, entre réalité et imagination, Embareck offre un roman particulièrement abouti, foisonnant tout en étant doté d'une certaine épure. Un beau voyage.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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« Entre la vérité et le mensonge existe une zone libre appelée roman »

Période 1968-1971. Jim Morrison adule Gene Vincent (le diable boiteux du titre). Il veut faire un film documentaire sur ce dernier. Au-delà d'une certaine idée de la musique, ces deux stars partagent une même idée de l'alcool, des filles et de la vie en règle générale.

Mon Dieu, que dire de ce livre… en dehors de choses dithyrambiques ? Au risque de faire passer ce billet pour un billet de complaisance ? Tant pis.

Un petit mot d'abord sur la structure narrative du livre : la majeure partie du récit se concentre sur les quatre années couvertes par l'histoire. de 1968, Michel Embareck parle du concert d'Elvis donné en forme de revival qui donne le la d'un retour à la nostalgie comme moteur de la musique produite aux Etats-Unis. de 1969, il en fait le marqueur de la fin d'un rêve marqué par les crimes de la bande à Manson : c'est la lente descente aux enfers de l'héritage de Woodstock définitivement enterré à Altamont au cours du concert des Rolling Stones dont la sécurité était assurée par des Hells Angels et où un spectateur a trouvé la mort. de 1970, il note la petite mort musicale et psychologique de ses deux protagonistes, emportés par des retours avortés, des espoirs envolés, des promesses inachevées. Enfin, de 1971, il ne fait rien parce qu'il s'agit de l'année de la mort de Gene Vincent et de Jim Morrison.

Le tour de force de Michel Embareck (en dehors du fait d'avoir mis en incipit une phrase de son héros récurrent de polars et que je cite en titre de ce billet !) est de donner l'impression au lecteur d'être avec ses personnages tout au long d'un récit qui, s'il est chronologique, n'en est pas pour autant linéaire. Michel Embareck a eu la présence d'esprit d'intercaler un personnage pas si secondaire que cela : le Midnight Rambler, un fondu de musique dont la carrière s'est « résumée » à tenir l'antenne d'une radio de minuit à six heures du matin, toutes les nuits, pour parler musique et diffuser les nouveautés. Sa carrière et son talent lui ont permis d'accumuler nombre d'anecdotes et une connaissance de ce milieu encyclopédique. Datées de 2015-2016, ces interludes contemporains donnent le sens du vent, la direction que doit prendre le récit des années 1968-1971.

Michel Embareck distille également au fur et à mesure de son récit quelques réflexions sur la musique, sur les liens indéniables entre musique et histoire, sur les ruptures à la fin de chaque cycle musical, l'afflux soudain et le regain de nostalgie d'une période marquant systématiquement la fin d'un cycle et l'arrivée d'un nouveau.

L'aspect vivant du récit de Michel Embareck fait qu'on ne sait jamais si on est dans la fiction ou dans la réalité : on a envie de croire à tout ce qu'il raconte, invention ou pas, fantasme ou pas. On a envie que tout se soit déroulé tel que cela nous est raconté. Et tant pis pour la vérité historique !

Et pourtant on y croise tellement de noms ultra-connus qui ont fait l'imaginaire d'un quarantenaire comme moi, trop petit à l'époque pour connaître tout cela. C'est peut-être pour cela que cela sonne si vrai : parce que je n'ai pas connu cette période, parce que je n'en connais que certains héritages musicaux. J'ose quand même croire qu'un connaisseur prendrait autant de plaisirs que moi, différents peut-être, parce qu'il chercherait à déceler le vrai du faux, à dénicher les élucubrations de l'auteur autant qu'a se rappeler sa propre jeunesse. Et on retombe donc sur la nostalgie… d'ailleurs, celle-ci est-elle celle de Michel Embareck ou celle de toute une génération ?

Et tout semble couler de soi-même, tout est fluide dans le récit de Michel Embareck et on suit ce road movie fatal avec une délectation non feinte, un plaisir jamais démenti au cours de ces 215 pages menées tambour battant, sans repos. Mais après tout, ni Morrison ni Vincent ne prenaient le temps de faire de pauses dans leur course folle vers la mort, il est logique que le lecteur ne bénéficie d'aucun répit.

Un petit mot aussi sur ce qui ne m'a pas échappé au moment de la lecture mais au moment où je rédigeais ce billet : Michel Embareck propose une analyse personnelle de ce qui a conduit à la disparition pratiquement simultanée de Gene Vincent et de Jim Morrison et le rapport qu'ils ont eu à leur propre légende, à leur propre mythe. Ces eux personnages haut en couleur ont littéralement subi leur caractère légendaire de leur existence même dans la chanson, l'un n'ayant pratiquement été l'homme que d'une chanson et l'autre ayant toujours regretté de n'être qu'un scribouillard poussant la chansonnette et de ne pas être un musicien à part entière dans le groupe des Doors.

Je terminerai ce billet en décernant à Michel Embareck deux prix : ceux des pages 100-101 et 178. Je vous les livre telles qu'en elles mêmes… magiques :

Pages 100-101
Auprès de lui, Yoko Ono se dandine telle une morve souriante, tape mécaniquement dans ses mains – pas forcément en rythme –, puis se lance dans des glougloutements de dindon neurasthénique. Gene et Jim se dévisagent, estomaqués par l'insupportable larsen vocal. Un murmure d'incompréhension parcourt le public jusqu'alors enthousiaste. Un silence accablé accompagne les premières minutes de l'interminable chanson suivante, sorte de psalmodie sioux, comme si Yoko jouissait en avalant un ukulélé désaccordé. Ou accouchait. Quelques huées montent des gradins, une ou deux canettes voltigent mais la plupart des spectateurs demeurent interdits, à se creuser la tête à la recherche d'un lien entre le rock and roll et cet hululement névralgique.

Page 178
- Tu vas te marrer, bro', t'à'l'heure j'ai feuilleté un journal d'ici, Rock&Folk. D'vine un peu qui qu'est en couverture ?
- Toi ?
- Meuh non, Lennon et sa bridée de Toronto.
- Celle qui quand elle chante on dirait qu'elle a avalé une cornemuse, un banjo et la pédale de distorsion avec ?

Lien : http://wp.me/p2X8E2-Hi
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Dans « Jim Morrison et le diable boiteux » Michel Embareck nous propose un voyage en compagnie de Jim Morrison et de Gene Vincent. La fiction et la réalité se mélangent dans des volutes de fumées et nous enflamment l'imagination. Nous croisons des personnages des années 1950 à 1970, une époque durant laquelle le rock se transforme et changent les idéaux.

Comment redescendre dignement sur terre quand on est monté si haut dans les sphères de la célébrité ?

L'auteur, sans nous donner de réponse à cette question, tourne délicieusement autour de cette problématique tout au long de son roman.

Qui mieux que Jim Morrison incarne le mythe du rock des années 1960 ?

Cette histoire est jalonnée d'anecdotes vraies ou moins vraies car il ne faut pas oublier que « Jim Morrison et le diable boiteux » n'est pas une biographie mais une fiction superbement orchestrée.

Aussi, nous ne savons pas toujours la vérité sur certains événements. Mais les protagonistes la connaissent-ils vraiment ? Dans les vapeurs de l'alcool et de la drogue les légendes du Rock'n Roll ne possèdent peut-être pas davantage les clefs des énigmes.

Grâce au sens de la formule lapidaire, Michel Embareck nous fait apprécier des êtres pas toujours recommandables. On finit ainsi par compatir et comprendre les douleurs et la déchéance de ces deux idoles. On se dit que parfois il vaut mieux mourir jeune pour survivre dans ce monde de la musique.
« Entre le passé et l'avenir, il choisit le présent. On l'aperçoit au bar Alexandre de l'hôtel George-V ou aux abords de la Samaritaine, hilare devant le spectacle tonitruant des camelots casseurs de vaisselle. »

Des personnages savoureux croisent le destin de nos deux légendes. Parfois des anonymes montrent une certaine réalité derrière le rêve américain. Ainsi ce livre présente une dimension sociale.

« le blues, à l'en croire, n'est pas une musique. Ni une lamentation. Encore moins un spectacle. le blues, c'est le coton. le coton en hiver. Et le coton, c'est pas seulement se casser le dos, s'esquinter les doigts sur les graines piquantes pour en fourrer trente livres dans de pesants sacs de toile à fond goudronné. […] le bleus, c'est ton cousin lynché pour avoir regardé une fille blanche dans les yeux. »

« Jim Morrison et le diable boiteux » est un roman inclassable et nous laisse un peu triste de voir partir Jim et Gene… On aurait aimé faire encore un bout de route avec eux, tracer le bitume dans l'orage avec mister Mojo.

Après avoir lu ce livre, une impulsion nous submerge : connectez-vous sur You Tube afin d'écouter une nouvelle fois ces géants du rock!

Succombez aux charmes de Be-Bop-a-Lula ou de LA Woman ? A vous de voir ou de vibrer!

En tout cas, ce roman de Michel Embareck est un pas vers l'extase de ces années mythiques. Un bon livre a un but : celui-ci nous mène vers des réflexions sur la célébrité et la musique. C'est plutôt réussi dans l'ensemble.

Lien : http://delphlabibliovore.blo..
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critiques presse (1)
LeFigaro
02 septembre 2016
Michel Embareck fait revivre deux grandes figures du rock.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Mais comment t'est venue l'idée de cette chanson ?
- Oh, j'sais pas trop si je peux raconter...Bof, aujourd'hui, je peux dire. Tu sais dans le jazz, le jazz be bop, y a cette accélération du tempo. Donc, quand la douleur montait, bop, bop be bop, je demandais un peu de rab' de morphine à l'infirmière. Discrètement, tu vois. Elle s'appelait Lola...Voilà, tu connais mon secret !
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Saloperies de minots qui remontent l'avenue vitre d'une Camero grandes ouvertes d'où dégueule le bourdonnement d'un rap aussi pauvre en texte qu'en rythmique. Boum, boum, boum. Qu'ils aillent bosser en usine sur des presses d'emboutissage, le chef d'atelier leur fournira une musique d'ambiance. Tiens question rythmique, les Doors en connaissaient un rayon.
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Ses maquillages de vieux travelo sous la pluie, sa ménagerie ambulante d'araignées et de serpents, ses tenues de dompteur sado-maso, sa guillotine ou sa chaise électrique personnelle le font passer pour un givré intégral, ami des vampires et des morts-vivants. En vérité sous ce nom de scène ridicule se cache un musicologue érudit, fils de pasteur, qui n'a jamais oublié le Midnight Rambler. Et avec ça un vrai gentleman, excellant golfeur soucieux de garder la forme où qu'il se trouve.
(Alice Cooper)
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La Vegas, boite à musique ménopausée, maison de retraite pour crooners à perruque, Bill Crosby, Bobby Darin, Dean Martin, Louis Prima, jamais, ô grand jamais il ne se produira devant des parterres de dondons emperlousés, de mous du gland cravatés, devant cette Amérikkke en érection quand décollent les B52 et dégringolent les chapelets de bombes sur le Viêtnam.
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Ici, dans le Sud, menacer quelqu'un sans arme (au moins une) à la main revient à pisser à contrevent un jour d'ouragan.
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Videos de Michel Embareck (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Embareck
Une amitié sous le signe du rock !
Dès la sortie de son premier album, Bob Dylan peut compter sur un soutien de poids au sein de sa maison de disques : celui du chanteur Johnny Cash, alors au faîte de sa carrière, qui voit en lui le continuateur d?une folk music en péril. Devenus amis, les deux hommes entament une correspondance. En marge d?une décennie tragique ? celle de la guerre du Vietnam, des assassinats de JFK et Martin Luther King ?, ces lettres suivent la vie chaotique de deux monstres sacrés de la culture populaire, reflétant leurs coups de génie? et leurs coups de blues. De Nashville à Saigon et de Newport à Paris, on suit les compères chez les moonshiners, ces fabricants d?alcool clandestin. On assiste au mythique concert de Cash à la prison de Folsom, en 1968. Et l?on croise une Marilyn Monroe défoncée à la benzédrine, un Richard Nixon gravement offensé, un Alice Cooper superbe et généreux, un Kris Kristofferson en homme de ménage dans les studios Columbia.
En filigrane, Michel Embareck et son double ? le vieil animateur de radio connu sous le nom de « Rôdeur de minuit » ? revisitent avec verve l?histoire américaine, de la lutte sanglante pour les droits civiques jusqu?à l?élection d?Obama.
* Son précédent livre, Jim Morrison et le diable boiteux (L?Archipel, 2016)
+ Lire la suite
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