AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782702451052
288 pages
Le Masque (07/02/2024)
3.2/5   37 notes
Résumé :
Corso Bramard est le plus jeune commissaire d’Italie. Un homme aussi insondable que les montagnes piémontaises, et dont les intuitions s’approchent de la clairvoyance. Sa vie se dissout lorsque Automnal, un tueur en série qui entaille le dos de ses victimes avec d’étranges dessins, s’en prend à sa femme et à sa fille.
Vingt ans plus tard, Corso, désormais enseignant, vit dans la campagne turinoise et passe son temps à grimper en montagne, souvent de nuit, dan... >Voir plus
Que lire après L'Affaire BramardVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 37 notes
5
4 avis
4
8 avis
3
14 avis
2
0 avis
1
1 avis
Un méticuleux tueur en série, surnommé Automnal.
Un brillant commissaire : Corso Bramard.
Deux victimes qui lui sont très chères.
Sa vie qui bascule...
Turin, la montagne, les longues nuits sans sommeil, l'alcool, les envies suicidaires...
20 ans qui passent. Une reconversion professionnelle, mais toujours cette haine qui le ronge, l'obsède. A jamais.
Des courriers de l'assassin, pour remuer le couteau dans la plaie.
Jusqu'à l'erreur.
La traque peut recommencer.
Comme une dernière chance de retrouver enfin la paix.
Avec toute la force du désespoir.
C'est L'affaire Bramard.
La promesse d'une histoire palpitante, d'une tension à son comble, d'une atmosphère oppressante, d'émotions fortes, d'un rythme soutenu.
Mais malheureusement, Davide Longo n'a pas réussi à me captiver... à m'emporter.
J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire. A y comprendre quelque chose, surtout.
Faisant des retours en arrière pour m'assurer que je n'avais rien loupé.
J'ai décroché à de nombreuses reprises.
Avec ce sentiment de ne pas avoir tous les éléments nécessaires pour suivre convenablement.
J'en suis venue à mettre en cause, peut-être, la traduction de l'italien (?!). Je ne sais pas.
Sans empathie, ni attachement ou sentiments quelconques, je reconnais que l'intrigue n'était pas inintéressante, que les personnages avaient du potentiel, mais ça n'a pas été suffisant pour moi. Pas assez abouti.
L'enquête a cruellement manqué de densité, de rythme et ne m'a pas captivée, comme j'aurais pu l'espérer.

Je remercie Babelio et les éditions le masque de leur confiance.
Commenter  J’apprécie          320
,Corso Bramard vit dans la campagne turinoise, il est enseignant et passe son temps à randonner dans les montagnes piémontaises ! Il habite une vieille maison héritée de sa mère il y rencontre son oncle qui est aussi taiseux que lui et il fréquente l'auberge de Cesare ou il échange avec des habitués !
Mais, il est hanté par une affaire criminelle vieille de 20 ans, ou des jeunes filles ont été enlevées puis tuées avec des broderies sanglantes sur leur dos ! Entre autres victimes de ces crimes atroces : il y a eu son épouse Michelle et la disparition de sa fille Martina. Il était à l'époque un brillant commissaire et avait comme élève puis comme ami : Vincenzo Arcadipane mais il n'a pas pu retrouver Automnal : le prédateur, et depuis une vingtaine d'années Corso reçoit des lettres avec des extraits d'une chanson de Léonard Cohen ! Aidé de son ami Vincenzo, devenu commissaire et d'une jeune agente "punk " : il va reprendre la piste des faits de 1981, il va rendre visite à Clara Pontremoli : seule survivante, qui vit dans un institut dirigé par des soeurs mais, elle n'est pas en état de lui procurer des informations. Ils vont reconstituer les emplois du temps des familles Pontremoli, de leurs amis Amedeo Luda et Domenico Tabasso en vain !
Corso était parti en vrille après le décès et la disparition de sa fille, il s'était mis à picoler, à se piquer, à cogner un collègue des moeurs pour finalement quitter la police et aller se réfugier au milieu des collines et trouver, grâce à ses diplômes et à son gout des livres un temps partiel dans une école ! Automnal : l'assassin le nargue et tente de le faire chuter psychologiquement mais aussi en mettant en péril ses proches !
Une dernière lettre vient d'arriver et, il y a un cheveu sur l'enveloppe ! Cet indice va t'il le conduire à son ennemi ?

Davide Longo, pour nous égarer et/ ou par manque de construction rigoureuse de son polar "slow " va dresser en parallèle le portrait, les faits et gestes de J.C Monticelli, amateur d'art japonais, familier des Pontremoli et trafiquant sans scrupules qui va créer la surprise de Corso et celle du dénouement !
Avec mes remerciements à Alexandrine de Babelio et aux éditions du Masque.

Commenter  J’apprécie          210

Un ancien commissaire de police reconnu comme un des meilleurs limiers d'Italie s'est reconverti en professeur après avoir «dévissé » ; une enquête compliquée se retourne contre lui, son épouse et sa fille en sont les victimes. Il ne peut oublier d'autant que le présumé coupable lui envoie des lettres énigmatiques ; La dernière reçue relance Bramard, il est accompagné pour ce faire d'une jeune fille pâle copie de « Lisbeth Salander » .
Si l'écriture est simple, j'ai trouvé ce texte confus comme si l'auteur avait bien son histoire dans la tête, mais avait oublié que derrière lui il y avait des lecteurs… Faire des efforts pour trouver un coupable, normal, mais dans un dialogue, peiner pour comprendre qui parle, c'est déplaisant.Bref, un polar qui passe vite.
Merci aux Edts du Masque et à Babelio pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          190
C'est un polar à ranger dans la catégorie « enquêteur dont la vie a été détruite par le criminel qu'il cherchait à attraper ». C'est le genre d'histoire qui peut rapidement tomber dans les clichés. Et c'est d'ailleurs le cas ici. Corsi est jeune et prometteur. Un tueur en série s'en prend à sa femme et à sa fille. Il part en vrille, quitte la police, tente de survivre à tout ça, mais reste poursuivit toute sa vie par ce tueur qu'il n'a jamais réussi à arrêter. Il est poursuivit au sens propre comme au figuré, puisqu'il reçoit plusieurs lettres pendant les décennies qui suivent le drame.
Comme vous pouvez le constater, ce polar ne révolutionne pas le genre. Ce n'est pas forcément quelque chose qui me dérange. Une lecture agréable n'est pas toujours originale. Et j'aime bien les personnages écorchés vifs, ça donne souvent des histoires tragiques qui génèrent des rebondissements intéressants.
Donc, sur ce polar, je valide l'histoire.
Mais le style m'a posé un peu plus de problèmes. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher. J'ai trouvé l'organisation de l'ensemble un peu brouillonne, avec des enchaînements parfois flous. Et quand l'accroche n'est pas là, l'esprit s'envole ailleurs et on loupe des bouts d'histoire. Et ça m'agace de devoir revenir en arrière pour relire des passages, juste parce que le style n'a pas fait le job. C'est dommage, parce que les personnages et l'histoire méritaient mieux que ça.
Ça reste néanmoins une bonne lecture dans l'ensemble, même malgré ses défauts. Mais elle ne va pas être inoubliable.
Je remercie tout même Les éditions du Masque et la masse critique Babelio pour ce moment de lecture.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          160
Le résumé de ce roman, allié au premier chapitre très percutant, laissait présager une suite haletante. Pourtant, je n'ai pas été tant emportée par cette lecture...
L'affaire Bramard fait référence à Corso Bramard, ancien commissaire de police italien, qui a quitté ses fonctions après que sa traque d'un tueur en série se soit retournée contre lui, l'assassin lui prenant sa femme et sa fille. Devenu professeur, il reste tourmenté par cette affaire, les souvenirs restant d'autant plus vivaces malgré les presque 20 ans écoulés qu'il reçoit régulièrement des lettres du tueur. Mais la dernière est différente et cette fois, Corso veut y croire.
L'intrigue possède un réel potentiel, mais je n'ai malheureusement pas vraiment adhéré à la plume de l'auteur, ni à sa façon de mener ce roman. J'ai en effet trouvé l'ensemble assez confus et surtout, j'ai eu souvent cette impression qu'il me manquait des éléments pour avoir une bonne compréhension de l'ensemble, comme si des événements s'étaient produits dans des tomes précédents, ce qui ne semble pourtant pas être le cas car il me semble que c'est justement ce roman qui ouvre la série des enquêtes de Corso Bramard.
Davide Longo apporte aussi une grande dimension psychologique à ses personnages, ce que j'apprécie toujours dans les romans, mais une fois encore cela est souvent confus, d'autant que les liens entre certains personnages sont parfois presque à deviner.
Une lecture en demi-teinte donc. le personnage de Corso m'a pourtant plu, mais cette lecture n'est probablement pas faite pour moi. Je remercie Babelio et les éditions le Masque pour son envoi dans le cadre d'une opération masse critique et espère qu'il plaira à d'autres lecteurs.
Commenter  J’apprécie          100


critiques presse (5)
LesEchos
22 mars 2024
Un beau polar à la langue sophistiquée et l'atmosphère nébuleuse à souhait.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeFigaro
11 mars 2024
Un roman noir dont le héros, un commissaire retiré des affaires, reprend une enquête qui le hantait.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
26 février 2024
Davide Longo se montre, en outre, un orfèvre en matière de ­construction narrative. Pas un temps mort. Ce qu’il faut de leurres et de fausses pistes.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeSoir
19 février 2024
Personnages sombres et taiseux, mystère mêlant nature et littérature, avec « L'affaire Bramard », Davide Longo livre le premier épisode d'une saga policière piémontaise.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Actualitte
10 janvier 2024
"L'affaire Bramard" de Davide Longo est un roman policier captivant qui entrelace habilement le suspense et la psychologie des personnages. L'intrigue suit Corso Bramard, un ancien commissaire de police, dans sa quête pour résoudre une série de meurtres mystérieux.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
[...] - Tu as entendu parler des belles ronfleuses ? dit Gina.
- Non.
- Au début des années 1970, il y avait une maison, en ville, où les vieux messieurs pouvaient passer la nuit en compagnie de très jeunes filles endormies. Quand ils arrivaient, elles étaient sous I'effet de somnifères et dormaient déjà, ils repartaient avant leur réveil. Dans l'intervalle, les vieillards pouvaient les caresser, les flairer ou bien simplement dormir la nuit durant contre leur jeune corps, sans que les jeunes filles puissent les voir et sans qu'ils éprouvent de honte. Le sexe n'était pas autorisé, il était même strictement interdit, et très peu de gens avaient accès à cette maison. Des gens de haut rang, soigneusement sélectionnés, susceptibles de respecter les règles. Bref, ça n'était pas une histoire d'argent.
-Mais ?
-L'un d'eux n'a pas respecté les règles. L'une des jeunes filles est tombée enceinte. Elle était mineure. On a frôlé le scandale, qui a été étouffé parce que parmi les visiteurs se trouvaient des politiciens en vue, des messieurs qui prenaient l'avion de Rome pour une nuit dans cette maison, et même quelques ecclésiastiques. La famille de la fille a sans doute touché une belle somme pour la boucler, mais ça n'a pas forcément été nécessaire. En tout cas, la maison a été fermée, et plus personne n'en a parlé.
[...] — Pour moi, c’est de la foutaise, ce truc de vieux qui
vont dormir avec des petites filles sans se les taper. Tu y
crois, toi?
— J’y crois parce que c’est déjà arrivé. Tu as lu
Kawabata ?
— Qui c’est?
— Un écrivain japonais.
— C’est toi, l’homme de lettres, râla Isa.
— Bon.
— Bon, quoi?
— Bon, il est tard, je rentre à la maison.
Commenter  J’apprécie          00
[...] Si toutes les femmes étaient capables de s'assoupir au côté d'un barman, d'un professeur ou même d'un voleur, rares étaient celles qui pouvaient dormir auprès d'un flic. Un inconvénient que ces derniers partageaient avec les tueurs à gages.
[...] Quand tu fais un boulot comme celui-là, tu n'as besoin de rien d'autre que d'une femme qui s'endort avant toi. Si tu as eu la chance d'en trouver une et la malchance de la perdre, autant te fracasser la tête contre un mur, car plus jamais tu ne dormiras comme avant.
Commenter  J’apprécie          20
Pendant un long moment, dans la pièce, régna le silence que peuvent produire trois hommes qui ont beaucoup à se dire mais aucune manière qui leur plaise pour le faire.
Commenter  J’apprécie          50
— « Ne me demandez rien. Ce que vous savez, vous
le savez. Désormais, je ne dis plus une parole. »
Isa se retourna pour le regarder.
— C’est quoi, ce délire?
— C’est ce que Iago répond à Othello quand il lui
demande pourquoi il a inventé tous ces mensonges.
Commenter  J’apprécie          20
Sous sa jupe longue, ses jambes se mouvaient suivant
la cadence harmonieuse qu’ont les belles jambes, et pas
les autres. Corso connaissait ce genre de beauté. C’était
comme d’habiter au bord de la mer ou sur la rive d’un
lac. Comme se promener le long d’une rivière. Quelque
chose qui travaille sans relâche en toi, même quand tu
penses à autre chose.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (99) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..