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EAN : 9782203095588
220 pages
Casterman (15/04/2015)
3.41/5   79 notes
Résumé :
Avec La République du catch Nicolas De Crécy signe son retour chez Casterman.
Et quel retour ! Dans une ville aux airs de New York sur Loire, il nous campe un polar déjanté, dans lequel un nerd, mélancolique, bigleux et beaucoup trop petit donne du fil à retordre à sa famille mafieuse. Fantômes japonais, bébé malé que, manchot pianiste, courses poursuite et combat de catch, la fantaisie de De Crécy ne connaît pas de limite. Un très grand cru qui nous rappelle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,41

sur 79 notes
Mario, petit sicilien binocleux, haut comme trois pommes, est propriétaire d'un magasin de pianos. Solitaire, il a pour seul compagnon, un manchot virtuose pas très loquace qui joue des mélodies classiques à longueur de journée. Sous son air déprimé, Mario est un romantique, son coeur bat comme une symphonie de beethov' pour la belle Bérénice, une jolie catcheuse qui n'a d' yeux que pour le plus bel homme et le plus fort de la République du catch. Enzo, son neveu, qui a l'âge et la taille d'un bambin, est le chef redouté de la mafia. Il glorifie la force et méprise la faiblesse de son oncle. Pour s'en débarrasser, il lui confie une mission ... de non retour.

La République du catch est une commande nipponne faite à Nicolas du Crécy pour créer une sorte de manga destiné au lectorat japonais . L'auteur adapte son style idiosyncratique et son imagination délirante à certains traits de la culture japonaise. En l'occurrence, il s'inspire de la mythologie shintô des fantômes et de créatures surnaturelles représentés dans ses dessins par trois personnages : une boule de cheveux cyclope qui ressemble à un barbapapa raplapla , une sorte d'extraterrestre qui a des bras élastiques comme un des quatre fantastiques et une princesse entièrement voilée qui cache de sérieux problèmes de santé. Dans le récit, ces êtres imparfaits revendiquent leur faiblesse comme une force et s'opposent à la force brutale des catcheurs et des mafieux. Les fantômes attirés par les mélodies du manchot et le coeur brisé de Mario vont mener la vie rude aux méchants durs. Pour ma part, j'ai un faible pour l'indestructible Picolo ou ce qu'il en reste...Sur la couverture, on voit sa bonne tronche de truand qui repose sur un plateau mitrailleur montée sur des roulettes. le neveu de Mario n'est pas mal dans son genre, une terreur de bambino, petit et mauvais comme devait 'l'être à son age Joe Dalton. La philosophie du catch passe par le muscle et les cou(ps) tordus, celle des créatures surnaturelles puisent leurs forces dans leur faiblesse.

L'immersion dans l'histoire abracadabrante ne se fait pas sans une certaine appréhension. Comme les fantômes, on se laisse happer et entraîner par les bulles mélodies classiques qui nous transportent à la vitesse des touches de piano dans des univers parallèles inquiétants (déluge, cataclysme) où d'épouvantables épreuves cauchemardesques - tels des rites de passage - attendent super Mario jusqu'au moment ultime ou une armée de fantômes affronte les terribles catcheurs, le match s'avère chaotique et la fin mélancolique.

Le dessin est en noir et blanc comme les touches de piano hormis la couverture en couleur qui cache une surprise de taille. le trait pas académique glisse sur le papier -pas glacé- comme le manchot sur la banquise. du travail d'artiste.

La République du catch, un manga sans frontière délirant moins polar que fantastique peuplé de catcheurs, de fantômes, de gangsters siciliens que l'on suit déboussolé, les yeux écarquillés. Un ovni pour moi qui suis un néophyte non shintoïste.

Je remercie Babelio, les éditions Casterman et la SNCF pour cet étrange manga

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ATTENTION CHEF D’OEUVRE (Sirène de police)

Vous le comprendrez, sauf si vous êtes particulièrement obtus(e), j’ai adoré La république du catch.
Je n’avais jamais rien lu de Nicolas de Crécy et je remercie du fond du coeur Babelio, la SNCF (du coup je n’en veux plus à Guillaume Pepy pour les retards incessant de mon TGV quotidien), et Casterman pour m’avoir adressé cet ouvrage mémorable, dans le cadre d’une masse critique.
Le hasard faisant toujours bien les choses, je devais me rendre le dimanche 6 décembre au salon SOBD à l’espace des Blancs Manteaux à Paris et j’ai pu y feuilleter l’admirable monographie de Lætitia Bianchi et Raphaël Meltz, Nicolas de Crécy. Monographie, Angoulême : Éditions de l'An 2, coll. « Étoiles de l'image », 2003.
et une fois rentré à la maison, me ruer sur le site du sieur Nicolas :
http://500dessins.blogspot.fr/
qui montre que l’homme n’en est pas à son coup d’essai.

La BD La République du Catch est, à l’origine, parue au Japon, pour répondre à une commande de l’éditeur Shueisha, et a été publié en épisode dans la revue Ultra Jump entre août 2014 et mars 2015. (voir la postface de Nicolas de Crécy)

Amateur de BD dont les références s’arrêtent au début des années 1980..., en lisant La République du catch, j’ai tout de suite pensé à La révolte des ratés de Guido Buzelli.
http://www.bedetheque.com/BD-Revolte-des-rates-Tome-1-26829.html
http://www.citebd.org/spip.php?article3770
Une même considération pour les bons et les méchants, à la différence que chez Buzelli les ratés sont méchants alors qu’ils sont les gentils chez de Crécy.
Le trait, le choix du noir et blanc le découpage des strips, beaucoup de similitude chez les deux dessinateurs.

L’histoire de la République du catch :

Mario est un petit homme. De ses parents, il a hérité une boutique de Piano (admirable première planche sur une page dans laquelle une vue en contre plongée nous fait tout de suite comprendre que la boutique en question se situe à Paris - bravo l’artiste-). Mario confesse ne rien connaître à la musique (Je ne sais pas jouer, je n’ai jamais eu de fibre artistique et je n’en éprouve pas d’amertume. Les pianos, je les vends, c’est tout. - page 10).
Son seul ami, est un manchot (l’animal, le pingouin), lui joue merveilleusement et enchante la boutique. (Il n’est pas très bavard non plus, et c’est très bine comme ça. Il s’exprime par la musique. Debussy, Schubert, des gens comme ça...Moi je n’y connais rien. - page 9 - )
Mario est assicé dans La République du catch, une salle propriété de ses cousins maffieux, Enrico le playboys aux voitures somptueuses dans lesquelles il promène des filles de rêve, Silvio et Rodrigos (Une sacrée brochette ça rigole pas. - page 13 -)
Seul son neveu, (Et puis il y a le petit dernier, Enzo, mon neveu...un mystère de précocité. - page 13 -) trouve grâce à ses yeux.
Mais au fonds, comme il le dit en se rendant à une convocation (invitation) de la famille ( En tout cas, moins je les vois et mieux je me porte - page 14 - )
Le seul attrait de la République du catch est une catcheuse, Bérénice, dont Mario est secrètement amoureux, même si elle n’a d’yeux que pour Arès «le plus bel homme que compte la République du catch» page 20.
Et puis, elle n’aime pas la musique.
Une fois les présentations faites, l’histoire dérape.
Mario est chargé d’une mission par Enzo, le petit dernier, qui est en fait le chef du gang que tout le monde craint pour sa cruauté.
Il s’agit en fait d’un piège pour se débarrasser de Mario (je ne vous dis pas pourquoi car cela dévoilerait les ressorts de l’intrigue).
L’histoire, qui reposait jusqu’alors sur une réalité factuelle, devient fantasmagorique.
Mario se retrouve dans une cité abandonnée, une sorte de New York engloutie, où règnent Picollo, un double monstre qui est un ancien rival de Enzo, et des catcheurs déchus chassés de la République du Catch.
Confronté à ces monstres, notamment Picollo, Mario va devoir chercher au plus profond de lui même les ressources nécessaires à sa survie.
Cette recherche le conduit à nous raconter l’histoire ancienne de sa famille et le rôle de Picollo dans l’ascension de Enzo.
Il cherche ce qui dans le passé peut lui apporter des solutions pour se tirer de la situation dans laquelle il se trouve.
Le salut viendra du Manchot et de la musique. Les catcheurs déchus, la Princesse, la Perruque, Le Cycliste raté, et La Graisse, l’aideront aussi à surmonter ses faiblesses qu’il pense congénitales.
Les catcheurs déchus offrent une nouvelle sagesse à Mario :
«Comme vous dites : vous faites preuve d’une immense faiblesse. Votre faiblesse sera notre moteur.» Page 121

La lutte sans merci qui s’en suivra, incertaine, douteuse, permettra à Mario de renouer avec sa soeur, la mère de Enzo, de comprendre où sont ses propres intérêts, d’abandonner une vie où sa propre satisfaction n’apparaissait jamais comme une priorité, sauf à la cacher aux yeux des autres.
Ce faisant, il ouvre la boite de Pandore et comprend que cette lutte ne finira jamais, que la victoire ne sera jamais définitive.
La fin de la République du catch ouvre d’ailleurs la voie à une suite, que j’attends avec impatience.

A lire absolument !
Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Retenu par la sélection du polar 2016 de la SNCF, la République du catch a fait l'objet d'une opération Masse critique et j'en profite d'emblée pour remercier à la fois Babelio et la SNCF de m'avoir fait parvenir cette bande dessinée.

Le format attire l'attention par son particularisme : plus de deux cents pages, trois lignes par page pour cinq à six cartouches par planche. Les éditions Casterman ont accordé à cet ouvrage une édition de luxe, qui pèse son poids et fait son prix. le format retenu n'est ni celui d'une bande dessinée, ni celui d'un manga de poche mais quelque chose entre les deux qui n'est ni l'un ni l'autre et certainement pas un polar non plus. C'est d'ailleurs ainsi que l'on peut qualifier cet album.

Les couleurs font une apparition marquée sur les pages de couverture pour laisser la place à du noir, à du blanc, mais surtout à des nuances de gris. Il faut passer cette première difficulté pour découvrir une certaine maîtrise de ces nuances. Il y a ici assurément un travail de qualité, de précision mais qui donne une ambiance assez dérangeante dans l'ensemble.

Les dessins sont également tout aussi étranges que dérangeants. Les traits sont tour à tour travaillés ou bâclés, mais toujours torturés. L'usage du noir et du blanc renforce les scènes de violence ou de cruauté omniprésentes. Il faut vraiment apprécier ce genre de bande dessinée pour pleinement apprécier le travail qu'il a fallu abattre pour produire ces planches.

L'univers est à l'unisson du style graphique. Nous avons ici affaire à un univers urbain et inquiétant. Des créatures de cauchemar sont ici légion. Les plus sympathiques étant un manchot joueur de piano (NB : ici les pianos sont des sortes de véhicules métaphoriques), des catcheurs ratés (notamment une princesse qui a récolté toutes les maladies du monde). A côté de cela il faut encore composer avec les méchants : un bébé chef de la mafia et un tueur dont il ne reste plus que la tête… et le corps… en deux parties indépendantes, conséquence d'un épisode de violence absolument superfétatoire.

Le protagoniste dans tout cela reste un vendeur de piano, Mario qui, tout comme ces gentils acolytes d'ailleurs, symbolise la faiblesse et la vie de tous les jours. Et voici que nous touchons déjà au scénario : les bons (aux apparences torturés) contre les méchants (encore plus torturés que les précédents). Une petite histoire est développée, pour faire bonne figure, mais franchement le fil scénaristique est risible, simpliste, sans intérêt.

L'essentiel tient à l'univers : si vous accrochez vous aller trouver l'ensemble génial si vous ne prenez pas le train en marche et bien… il vous reste la musique ! Oui, car la musique classique tient ici une part assez importante (et il assez agréable de lire cette BD avec un arrière fonds musical fait de piano ou de clavecin). L'expérience doit sans doute être plus intéressante avec les références glissées dans le texte (pourquoi pas en introduction ?).

Malgré son titre, il n'est pas question de catch ici. La fameuse république est une sorte d'organisation du type Fight Club composée de cobayes d'expériences malheureuses. Voir des catcheurs se servir de leur poings fera sourire plus d'un adepte de cette discipline spectacle. Avant de les voir rager devant une telle concentration de clichés.

Si cette oeuvre d'origine française a rencontré du succès, il faut croire qu'elle aura trouvé son public. Mais que le lecteur non averti se renseigne bien avant… d'autant que ce n'est ici qu'une première partie… qui permettra peut-être à Nicolas de Crécy de commettre une suite.
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Une bien étrange histoire que ce manga à la française... Car c'est de cela qu'il s'agit, est-il précisé par l'éditeur, pas d'une bande-dessinée ni d'un roman graphique, mais un manga à la française demandée par les producteurs de mangas japonais à un dessinateur français, Nicolas de Quercy, dans l'idée d'une plus juste équité dans le marché des mangas, qui en France proviennent essentiellement du Japon.
Tenant compte du cahier des charges incombant à la construction d'un manga, ainsi que des critères culturels inhérents à ce genre d'exercice, Nicolas de Quercy intègre et mêle dans son histoire des mafieux genre Yakusas, des fantômes inspirés de la mythologie Shinto, des animaux et des humains.
La république du catch fût tout d'abord diffusée en épisodes mensuels au Japon, avant de se voir publiée en livre en version française.
Mais de quoi ça parle sinon...?
Dans une mégapole ressemblant à un mélange de Paris, New-York et Tokyo, Mario, petit bonhomme timide à lunettes, tient un magasin de pianos que lui a légué son père. C'est un amoureux de la musique, même s'il n'y connait rien... C'est un manchot silencieux mais qui joue du piano comme un dieu qui lui tient compagnie.
Mario est issu d'une famille de mafieux, ses frères sont des truands, mais lui, ne se mêle pas de leurs histoires. Mario est amoureux de Bérénice, catcheuse vedette de La République du Catch, cet endroit magique où des hommes et femmes puissants et masqués, dans leurs habits de lumière, luttent pour accéder au titre suprême de Champion de la RDC, et qui, accessoirement, font partie de l'armée de sbires des mafieux.
Mais Mario est trop faible et chétif, et la belle se rit de lui. Elle demeure insensible au charme de la musique, qui réveille même en elle des instincts violents, elle en vient à attaquer le manchot musicien...
Et puis il y a Enzo, le fils prodige du frère de Mario, un bébé génie du mal... C'est lui qui commande les troupes de truands et son armée de catcheurs. Et c'est sur son ordre que Mario tombe dans un traquenard visant à l'éliminer pour lui voler son magasin de pianos afin d'en faire une salle de jeux.
Mais Mario se sort de ce piège machiavélique avec l'aide de fantômes... et du manchot musicien dont la musique fait rouler les pianos...
S'en suit une lutte sanglante entre les fantômes et les catcheurs, qui reculent enfin, laissant à Mario un magasin dévasté.
Mario et Enzo n'ont pas fini de régler leurs comptes... et Bérénice va avoir un rôle déterminant, dont on ne connaitra l'issu que dans le second tome.
Malgré quelques longueurs au début (pas moins d'une vingtaine de pages pour une seule poursuite entre 2 personnages...), cette histoire a fini par me plaire. Je ne suis pas complètement fan du style de Nicolas de Quercy, un je ne sais quoi dans le dessin qui me dérange, peut-être le côté un peu brouillon, un peu surchargé parfois, et la couleur vraiment jaunâtre d'arrière plan des pages rendent une impression glauque qu'il n'était peut-être pas nécessaire de souligner ainsi.
Je tiens à remercier Babelio pour ses opérations Masses Critiques, ainsi que l’équipe de l’opération PolarSNCF pour ce livre qui m’est parvenu enfin après 2 mois d’attente… (j’ai eu droit à un exemplaire d’occasion, ayant déjà été lu, mais c’est mieux que rien ! et puis c'est bien un livre qui voyage... :)) et c'est normal qu'il arrive en retard, c'est la SNCF !
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Mario, est un très petit homme en taille et point musclé, portant des lunettes avec de grands verres. Il tient une boutique qui vend des pianos. Son seul compagnon est un animal : un manchot qui sait jouer très bien du piano.
Mario est tombé amoureux d'une femme grande et musclée qui fait du catch. Hélas elle est déjà prise dans son sport et en amour par le grand catcheur Arès.

Les catcheurs sont aussi les hommes de main de son neveu qui est mafieux. Un neveu qui a la taille d'un enfant en bas âge, et qui se sert comme support un être humain pour pouvoir se déplacer plus aisément. Il confie à Mario une mission qui n'a pour but que de l'envoyer à la mort, et s'emparer de sa boutique. Mais sur le chemin Mario fera la rencontre de parias, de personnes rejetées par la société pour leurs difformités, leurs différences (ou à moins qu'ils aient été des cobayes de ce transhumanisme ?).
Ces personnes-là, sont faibles en force, mais grandes en sensibilités, en amour, en compassion. Des qualités qui devraient être glorifiées.


Telle l'image de notre société actuelle pleine de contraste, de contradiction, qui ne veut montrer que la réussite, souvent faite par la force, la magouille, la criminalité. Et cache l'échec en n'en voulant pas en entendre parler. La force n'amène que la destruction, alors que l'amour est ce qu'il y a de plus beau, surtout de partager sa vie avec l'être aimé.

Une très belle histoire dessinée qui vaut le coup de la lire en la chantant ♪♫
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critiques presse (10)
BulledEncre
06 juillet 2015
Bonne entrée en matière de De Crécy dans sa nouvelle série, à la suite très attendue.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
11 juin 2015
Un projet comme on voudrait en voir plus souvent : inattendu, drôle et diablement jouissif !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Lexpress
26 mai 2015
Lire cette République du catch, c'est sentir chez Crécy un plaisir du récit et de la péripétie, une joie évidente à mettre son trait au service d'une intrigue qui passe du coq noir à l'âne.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Culturebox
04 mai 2015
Le dessinateur français s'est emparé du genre avec sa poésie et sa patte à lui, tout en intégrant au récit des mythes et des codes de la culture japonaise.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Sceneario
24 avril 2015
Cet album est un vrai bonheur de lecture.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
17 avril 2015
Le dessin virtuose de l’auteur embarque son lecteur pour une odyssée fulgurante, poétique.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Actualitte
16 avril 2015
La précision de son trait et l'abondance des détails donneraient vie au plus improbable des récits.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDGest
14 avril 2015
Quelques hommages aux classiques achèvent de donner sa pleine dimension à ce brillant exercice de style, cet improbable et bouillonnant poème surréaliste empli de folie et d’ardeur.
Lire la critique sur le site : BDGest
Chro
14 avril 2015
Il est étonnant de voir à quel point, depuis plus de vingt ans, le projet esthétique de Nicolas de Crécy reste immuable malgré la succession des courants.
Lire la critique sur le site : Chro
BDGest
08 avril 2015
Bébé maléfique, manchot pianiste, courses poursuite et combat de catch entre fantômes, l’imagination de Nicolas de Crécy ne connaît pas de limite.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Tout est trop grand ici, en tout cas trop grand pour moi.
C'est comme ma famille , elle est trop grande pour moi.
Et trop éloignée aussi: des neveux, des nièces, des cousins...
Et quels cousins !
Pas des tendres, plutôt du genre agressif.
Silvio, Rodrigos, Enrico... Une sacrée brochette, ça rigole pas.
Et puis il y a le petit dernier... Enzo, mon neveu... Un mystère de précocité.
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Et si les catcheurs ont fait allégeance, ils n’en restent pas moins beaux comme les astres. Quelle allure ! Avec eux, les règlements de compte sont comme des ballets classiques.
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p.212-3.
Mario : Cette musique me brise le coeur....
Le Cycliste Raté : Allons !...
Mario : En vérité, votre joie me déprime.
Le Cycliste Raté : Ne restez pas assis par terre, c’est tout sale.
Mario : Vous avez l’air si épanouis entre vous... Moi, je suis seul.
Le Cycliste Raté : Nous sommes là !
Mario : Je suis seul avec mes doutes... J’aime Bérénice. Mais elle est loin de moi. Comment apprécier cette musique si Bérénice ne la partage pas avec moi ?.... Comment vais-je continuer à vivre ainsi ? Toujours seul ? Qui pourra m’aider ?
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- Nous sommes l'avenir du monde !
- Tu exagères !
- Je plaisante.
- Nous sommes la poubelle du monde !
- Nous sommes l'échec, l'autre côté de la médaille.
- Les ratés, ceux que le monde ne veut plus voir.
- Nous sommes la faiblesse. (p.205)
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Je dois me faire une raison : ma vie est dans l’ombre.
L’ombre de ma boutique, et l’ombre de mes pianos.
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Videos de Nicolas de Crécy (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas de Crécy
En 1999, au milieu des clips au budget faramineux qui mettent des stars devant et derrière la caméra, une petite vidéo graphique s'échappe. Elle va à la fois définir l'ambiance visuelle de la French Touch électronique, alors en pleine ébullition, et donner le ton de la publicité pour la décennie à venir.
Dans une ville entièrement construite à l'aide de typographies mouvantes, le clip de “The Child”, du DJ Alex Gopher, réalisé par la jeune agence de pub parisienne H5, raconte une histoire visuelle et sonore, en s'inspirant de l'ambiance de l'époque. Celle de bidouilleurs d'électronique pour qui les aspects graphiques et musicaux vont de paire.
Des pubards qui clippent, des clippeurs qui réalisent des pubs, des pubs qui reprennent des concepts de clips… Qu'importe le support alors, l'idée prime et peut même être recyclée. Quelques années plus tard, “The Child” donnera “Logorama”, court-métrage d'animation sorti en 2011 et toujours réalisé par H5 : un petit film où se sont des logos de grandes marques qui forment une histoire. Une mise à jour – avec un ajout de message politique en prime – de leur concept de ville en typographie qui va rafler un oscar, un César et un prix à Cannes. Un peu comme si, finalement, c'est un clip français qui avait gagné de prestigieuses récompenses cinématographiques internationales.
La playlist YouTube des clips cités dans l'épisode 3 : https://www.youtube.com/playlist?list=PLVqfjXoCgKbYpbasiEVulU18WbsVMISEG
Épisodes précédents : 1/ Comment un “Cargo” a placé la France sur la carte du clip https://www.youtube.com/watch?v=isSA-gKlxmc&list=PLVqfjXoCgKbaRd0gJl2__TpyXBzCMBSSo&index=1&ab_channel=Telerama
2/ Comment un clip français a fait tomber toutes les frontières https://www.youtube.com/watch?v=541NDNzYSTc&list=PLVqfjXoCgKbaRd0gJl2__TpyXBzCMBSSo&index=2&ab_channel=Telerama
Prochain épisode : jeudi 16 décembre, à 18h. “Comment le clip de rap est passé du béton (des cités) au sommet (de la Tour Eiffel)”
LE CLIP FRANÇAIS Une websérie de Télérama ÉCRITURE ET NARRATION Jérémie Maire RÉALISATION Pierrick Allain TOURNAGE INTERVIEWS Pierrick Allain François-Xavier Richard PRODUCTION Basile Lemaire Avec l'aide de Thomas Bécard ---- CLIPS et EXTRAITS “Miami”, Will Smith, 1998, Wayne Isham “La nuit je mens”, Alain Bashung, 1998, Jacques Audiard “Ray of Light”, Madonna, 1998, Jonas Åkerlund “The Child”, Alex Gopher, 1999, Antoine Bardou-Jacquet et Ludovic Houplain “Logorama”, 2011, François Allaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain “Le patron est devenu fou”, Étienne De Crécy, 1996, Marie de Crécy “Moon Safari”, Air, 1998 “Around the World”, Daft Punk, 1997, Michel Gondry “Midnight Funk”, Demon, 1999 “The greatest album covers of jazz”, Earworm, 2018, Vox “Une journée en enfer”, 1995, John McTiernan “God Bless the Child”, Billie Holiday, 1956 “Flat Beat”, Mr. Oizo, 1999, Quentin Dupieux “Night Owl”, Metronomy, 2016, Quentin Dupieux “Flat Eric”, Levi's, 1999, Quentin Dupieux “Crispy Bacon”, Laurent Garnier, 1997, Quentin Dupieux “La Ritournelle”, Sébastien Tellier, 2005, Quentin Dupieux “Party People”, Alex Gopher, 1999, Quentin Dupieux “Commute”, Photoshop, 2020, Antoine Bardou-Jacquet “Remind Me”, Royksopp, 2001, H5 “Expert en énergie”, Areva, 2004, H5 “Twist”, Goldfrapp, 2003, H5 “Touran train fantôme”, Volkswagen, 2007, H5 “Brainwashed (The Making Of)”, George Harrison, 2002 Cérémonie des César, 2011, Canal+ Cérémonie des Oscars, 2010
ANIMATIONS Vecteezy REMERCIEMENTS H5 Translab Mastering Studios Réalisé avec le soutien du CNC Talent Télérama - décembre 2021
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