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EAN : 9791022613408
336 pages
Editions Métailié (16/02/2024)
3.8/5   110 notes
Résumé :
Il y a des vies qui sont des romans qu’aucun romancier n’oserait écrire par crainte d’être taxé d’invraisemblance. Mika, la Capitana d’Elsa Osorio, semble avoir eu l’habitude de se trouver à l’épicentre des convulsions qui ont secoué le monde contemporain depuis les années 30.

Mika, Micaela Feldman de Etchebéhère (1902-1992), la Capitana, a réellement vécu en Patagonie, à Paris, à Berlin, en Espagne, elle a tenu toute sa vie des carnets de notes.
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Telle l'aiguille de la boussole invariablement orientée vers le pôle Nord magnétique, Mika Etchebéhère, dans son attachement au concept marxiste de la lutte des classes, fût attirée sa vie durant par la défense de la cause prolétarienne.
Cette passion pour les destinées de la classe ouvrière se doublait chez Mika d'une aversion profonde pour le fascisme qu'elle combattra les armes à la main.

Comment ne pas s'intéresser au parcours de vie exemplaire de cette exilée, née en Argentine en 1902 et qui vécut la majeure partie de sa vie à Paris entourée d'amis intellectuels !
Comment ne pas être ému par son amour indéfectible pour Hipólito, l'étudiant maladif de Buenos-Aires, avec lequel elle découvrira l'Europe des années trente et notamment la montée de l'hitlérisme au coeur même de Berlin !
Comment ne pas être impressionné par l'audace de la jeune femme devenue pendant la guerre civile espagnole capitaine d'une compagnie de miliciens du POUM (Parti Ouvrier d'Unification Marxiste), encourageant ses hommes sous la mitraille fasciste !
Comment ne pas être bouleversé par le courage de la sympathisante trotskiste, kidnappée par la police stalinienne mais refusant la moindre compromission avec ses geôliers !
Comment ne pas être attendri par la vieille dame encourageant les étudiants de la Sorbonne pendant les événements de mai 68 !

« La Capitana » est un vibrant hommage rendu par Elsa Osorio à sa compatriote Mika Etchebéhère disparue à Paris à l'âge de 90 ans. L'auteure argentine a effectué un impressionnant travail de recherche à partir des notes éparses de Mika et des témoignages d'amis, de connaissances, de personnes qui l'ont côtoyée.

Deux particularités apportent de la vivacité à ce roman biographique publié en 2012 :
• Des paragraphes en italique s'intercalent au milieu de certains chapitres ; ils apparaissent à bon escient et permettent à l'auteure de s'adresser directement à l'héroïne.
• Une chronologie à première vue aléatoire des événements marquants de la vie de Mika, en définitive parfaitement maîtrisée, avec laquelle le lecteur se familiarise rapidement.

« La Capitana » fait partie de ces bons livres où l'osmose entre un auteur et un personnage historique se repère au premier coup d'oeil. Il m'a permis cette semaine de faire simultanément la connaissance de deux grandes dames ; les dieux de la littérature font parfois preuve d'une belle générosité !
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Elsa Osorio m'avait marquée avec Luz ou le temps Sauvage , un roman fort sur la dictature Argentine. Elle se tourne à nouveau vers l'Histoire et c'est à un personnage en lutte qu'elle s'intéresse ici. La Capitana n'est autre que Micaela Feldman de Etchebéhère, dite Mika, et l'on a peine à croire que cette femme a réellement existé tant son parcours est romanesque et son tempérament héroïque.

Mika était une femme libre, une intellectuelle, une révolutionnaire, une antifasciste et anti-staliniste , une activiste d'origine juive, née en 1902 en Argentine. Dès ses 15 ans, elle consacra sa vie entière à la lutte pour la justice sociale, de l'Argentine à Paris en passant par Berlin en pleine montée du Nazisme, jusqu'en Espagne, où elle prit les armes pour s'impliquer dans le combat anti-fasciste avec un courage et une intelligence hors du commun, jusqu'à devenir capitaine d'une colonne de combattants républicains pendant la guerre de 36. Après avoir fui l'Europe pendant la seconde guerre mondiale, elle vivra à Paris de 1946 jusqu'à sa mort en 1992, en éternelle militante. Mais Mika n'aimait pas seulement la Révolution, elle vouait aussi un indéfectible amour à son compagnon de luttes et mari, Hypolito, rongé par la tuberculose.

C'est bien un roman et non une simple biographie qu'Elsa Osorio a écrit pour faire connaître et revivre cette femme exceptionnelle, injustement oubliée. Ecrit dans un ordre non chronologique, s'appuyant sur les voix de plusieurs témoins, et laissant libre cours à sa propre voix de narratrice, qui s'adresse directement à son personnage pour le questionner sur les zones d'ombre de son histoire, nous découvrons Mika par fragments, au fil des moments décisifs qu'elle a pu vivre. Grâce à cette savante composition, et en assumant sa subjectivité de romancière, Elsa Osorio insuffle à cette histoire toute la vie et toute la passion que son héroïne méritait. Elle fait de son roman un portrait de femme certes remarquable, mais pourtant de chair et d'os, intransigeante, généreuse, indomptable, battante, espiègle, enragée ... et amoureuse passionnée : tout sauf une statue figée. Bien vivante. Et le lecteur traverse avec Mika l'histoire du vingtième siècle. Comment ne pas être subjugué par la force de caractère de cette femme hors du commun qui a su faire sa place dans des univers éminemment masculins et par la tristesse et la beauté de son histoire d'amour ? Un hommage vibrant, émouvant et tellement beau qui donne envie de retrouver Mika dans Ma guerre d'Espagne et moi, récit de son combat écrit de sa main.
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Micaela Feldman de Etchebéhère, dite Mika. Quelqu'un sait de qui il s'agit ? Pas moi, du moins, pas avant de lire le fascinant roman La Capitana. Cette femme a réellement existé, au début du 20e siècle, se promenant entre l'Argentine, la France, l'Allemagne et l'Espagne, là où la plupart des principaux événements de l'histoire mondiale se passaient. Elle a tout vécu aux premières loges : la riche vie culturelle de Paris et de sa campagne, la participation aux mouvements socialistes (et son opposition aux communistes) à Berlin pendant la montée du nazisme, la lutte dans les tranchées en Catalogne lors de la guerre civile. Tout ça en quelques années seulement !

La Capitana, ce n'est pas seulement un titre original inventé par l'auteure argentine Elsa Osorio, c'était le surnom que lui avaient donné les hommes qu'elle commandait. Mais ce n'était pas qu'une combattante, elle savait se servir autant de sa tête que de ses armes, à tel point que même Staline la trouvait dangereuse. Et son mariage d'amour avec Hippolito Etchebéhère démontre qu'il y avait plusieurs facettes à cette femme d'exception.

Elsa Osorio a visé juste en déterrant cette héroïne d'une autre époque. Son parcours est tout simplement incroyable et il a été admirablement bien rendu… à l'exception peut-être des sauts dans le temps. Je comprends qu'une chronologie linéaire aurait été ordinaire mais tous les chapitres allaient et venaient sans que j'en saisisse la raison. L'un se déroule en 1933, l'autre en 1937, on revient en 1933 pour continuer en 1936 et ainsi de suite. C'était un peu mélangeant, même si les dates étaient inscrites en tête des chapitres (j'oubliais de les lire).

La Capitana est un roman intéressant, qui permet de faire revivre Micaela Feldman de Etchebéhère et une époque révolue. Je le recommande vivement.
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Ne vous dites surtout pas «Encore un livre sur la guerre civile espagnole !!» car ce livre qui relate l'existence de Mika Etchébéhère traverse presque tout le vingtième siècle, Mika étant née en 1902 et décédée à Paris dans une maison de retraite rue d'Alésia en 1992.
Elsa Osorio sort de l'ombre et parvient magnifiquement à redonner vie à Mika Etchébéhère, une femme exceptionnelle, lumineuse, oubliée de l'histoire non seulement Argentine mais espagnole vu son rôle au cours de la guerre civile où, engagée dans un groupe de milicien du POUM, elle deviendra «La capitana».

Elle sait nous la rendre proche en utilisant différentes voix qui interviennent pour nous conter ses années de jeunesse dans la colonie juive de Moises Ville en Argentine, où se sont installés ses parents juifs d'origine Russe, puis ses études à Buenos Aires où elle rencontre Hipolito Etchébéhère avec lequel elle se rendra en Patagonie puis à Paris, Berlin où elle participera avec lui à toutes les luttes qui ont marqué la première moitié du XXe siècle.
A Berlin elle et Hipolito vivront les évènements qui précédent et suivent l'avènement du nazisme «...le sang allait couler, là se jouait l'ascension du nazisme vers le pouvoir, la maladresse des dirigeants communistes et socialistes, obnubilés par leur haine mutuelle, empêchait de le percevoir.»

Et ce sera l'Espagne tout d'abord en compagnie d'hipolito puis seule. Hipolito qui lui a dit «Tu t'occuperas de ton petit destin personnel après la révolution, si tu ne meurs pas au combat. Ce n'est pas le moment de mourir pour soi.» 

Les hommes pourtant rudes et aguerris qu'elle finira par diriger la respectent, elle peut exiger tout d'eux. Tout en acceptant d'être sous son autorité, il la protègent prennent soin d'elle, et elle se sent aussi protégée par eux. C'est une relation complexe et belle, paternelle, maternelle et ressemblant aussi à un lien amoureux qui s'établit entre ce groupe de miliciens et Mika cette femme que rien n'a préparée à devenir leur chef mais qu'ils ont choisi.
«Rien en dehors de cette guerre ne la lie à ces austères paysans, à ces hommes rudes, hermétiques, dont elle partage l'existence. Mais c'est avec eux qu'elle fait cette guerre et elle veut les comprendre, elle veut... pourquoi le nier, être acceptée, être aimée par eux.»

Une femme inoubliable pour le lecteur de ce livre mais aussi pour tous ceux qui croiseront sa route. Hors du commun, elle est de la trempe de Louise Michels qu'elle admirait ou de Rosa Luxembourg.
«Elle paraissait très fragile mais elle était très forte. La grève de la faim qu'elle organisa des années plus tard dans la prison de Barcelone, à laquelle se rallièrent les détenues de droit commun, fit trembler les puissants. Ils durent la libérer.»

Après être retournée en Argentine, elle reviendra vivre à Paris où elle participera encore activement aux évènements de mai 1968. Jusqu'à la fin de sa vie elle restera, même pour de bien plus jeunes qu'elle, une femme qui séduit par son charme fait de gravité et de gaieté et la force de ses convictions. Toute sa vie elle aura défendu la justice et la liberté sans tenir compte des partis et n'a pas hésité à payer le prix fort pour rester fidèle à elle-même.
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La Capitana, c'est Micaela Feldman de Etchébéhère. Née en Argentine, dans une famille juive venue de Russie, Mika s'investit très tôt dans les luttes pour plus de justice et d'égalité. Avec Hipolito Etchébéhère qui sera son éternel amour, elle va sillonner la Patagonie, puis partir pour l'Europe, en Allemagne et en France, pour toujours être au plus près de ceux qui luttent pour la liberté. C'est tout naturellement et plein d'espoir que le couple rejoint l'Espagne de 1936 pour combattre le coup d'état fasciste aux côtés du front républicain. Enrôlés chez les miliciens du POUM, ils sont très vite acceptés malgré leurs origines étrangères. Mais c'est seule que Mika deviendra La Capitana, une femme qui gagne ses galons au combat, qui sera aimée et respectée par les hommes qu'elle commande. Ni socialiste ni communiste, plutôt anarchiste, profondément engagée, passionnément anti-fasciste et anti-staliniste, Mika est une ardente héroïne du XXè siècle, une oubliée de l'Histoire qui méritait bien l'hommage que lui rend sa compatriote Elsa Osorio.


D'abord, il faut s'habituer au style d'Elsa Osorio. Certes elle se lance dans une biographie mais pas question pour elle de construire un récit linéaire. Elle passe allègrement de 1922 à 1937, elle part vers 1992 pour revenir en 1933 et ainsi déroule son histoire sans se soucier de l'espace ni du temps. Par ailleurs, elle aime mélanger les points de vue au cours d'un même chapitre passant du "Elle" au "Je" ou "Nous" et même au "Tu" quand elle s'adresse directement à son héroïne. C'est déstabilisant au début puis on s'habitue, ou alors on passe outre tellement son sujet est fort. Car, on se laisse entraîner avec plaisir dans le sillage révolutionnaire de cette Mika. Avec elle, on revit les grands évènements qui ont marqué le siècle, mais de l'intérieur : le communisme balayé par la montée du nazisme à Berlin, les débats d'idées dans le Paris des années 30, les forces en présence pendant la guerre civile espagnole, les tranchées, la boue, le sang, la mort... Eprise de liberté, Mika ne rejoint aucun parti mais souffre de voir les querelles au sein de la gauche, les idéaux bafoués par les manoeuvres du PC, l'anéantissement du POUM.
Décrite par ses hommes comme "un vrai mec", Mika était aussi une femme, amoureuse d'un homme, et leur communion ,autant intellectuelle que physique, leur amour indéfectible l'un pour l'autre et pour la cause, sont autant de moments bouleversants de l'histoire de cette femme courageuse et inoubliable. Merci Elsa Osorio de lui avoir redonné vie à travers cette magnifique biographie.
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critiques presse (3)
Lhumanite
24 mars 2014
Elsa Osorio, à travers la figure de Mica Feldman Etchebéhère, brosse le portrait d’une figure révolutionnaire et intellectuelle marquante et dévoile un pan mouvementé de son pays.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Bibliobs
09 août 2013
. Exaltant et passionné, ce livre ressuscite une magnifique Indignée.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Actualitte
11 décembre 2012
Haletant, vibrant et passionné, c'est l'un des romans à découvrir dans cette fin d'année, plongeant entre Histoire et littérature...
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le cahier bleu, c'est comme ça que je l'appelle, bien qu'il n'en reste plus que le mot bleu, mes notes et quelques photocopies pâlies. Le cahier, que tu as écrit entre 1931 et 1933, je l'ai perdu il y a bien des années, quand je l'ai rendu, avec d'autres documents, à Guy Prévan, à qui tu l'avais confié.
Je ne suis pas découragée par la trame effilochée et parsemée de trous de tes écrits. Parmi ces chroniques de ce que vous avez vécu, on trouve des commentaires de livres, des descriptions de monuments et de paysages, des listes de tâches à effectuer et des coupures de presse, j'adore ces éclairages en coin par lesquels tu décris Paris avec la minutie de ces peintres flamands qui te touchaient tant. Je m'installe confortablement sur les moelleux oreillers de tes mots et je profite de la vue que m'offre la fenêtre de la mansarde de la rue des Feuillantines, où tu t'es installée avec Hippo : les magnifiques marronniers du Val-de-Grâce, les toits de zinc brillants, argentés, des couples sur le boulevard de Port-Royal, la coupole claire de l'Observatoire, et ce vaste ciel de Paris posé sur trois sveltes cheminées. De tes lignes me parviennent nettement le chant de ce chardonneret amoureux, le chuchotis des merles qui campent comme une bande de gitans, le roucoulement des pigeons, le piaillement des moineaux qui se chicanent. Et je peux même vous entendre, vous, crier d'amour à l'unisson des chants de la terrasse voisine.
Je suis éblouie par la vie que vous meniez, une vie simple, riche, libre et engagée, unique, éthique et belle, la vie des idées, des émotions, de la passion partagée pour un monde meilleur. Je vous vois si heureux dans le cahier bleu...
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Un vent glacial lui mord la peau. Mika respire profondément, l’air froid l’anesthésie de la tête aux pieds et lui donne un étrange contentement. Dans peu de temps elle sera sur le champ de bataille. Elle prendra des décisions, combattra au milieu des miliciens, elle les nourrira, s’occupera d’eux, les encouragera. Et les fascistes ne passeront pas.
No pasarán, répète-t-elle et sa fanfaronnade la fait rire.
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Nous jouions aux Indiens et à la tache empoisonnée. Une tache adaptée à nos histoires. Je ne sais lequel des enfants – peut-être moi-même – avait inventé cette tache qui nous amusait tant pendant ces années fleurant la glycine : quand on était touché par un joueur, on tombait dans une prison russe et, si on était libéré, on pouvait prendre un bateau pour l'Argentine.
— Liberté pour tous les camarades ! je m'écriais, et tous les gamins étaient transportés vers le bonheur sans faille de Moisés Ville.
Je ne savais pas alors que j'allais passer ma vie à crier : "Liberté pour tous les camarades."
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Trois SA sont entrés dans la maison de Karl Liebknecht, ils sont montés sur le toit et peu après nous avons vu flotter sur la hampe le drapeau à croix gammée.
« Où sont les communistes ? Au sous-sol ! » criaient-ils en chœur quelques jours plus tard dans cette théâtrale marche aux flambeaux qui eut lieu simultanément dans plusieurs villes allemandes. Nous étions postés à l'angle de Friedrichstrasse et d'Unter des Linden. Effrayant, ce « réveil de la nation », conçu par la sinistre imagination de Goebbels.
Et les communistes avec leur discours absurde : « Plus c'est pire, meilleur c'est », « Avec Hitler, la situation internationale va s'aggraver et accélérer la révolution ». La bêtise n'a pas de limites.
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Tu te proclamais anarchiste et libertaire. La vie s’est chargée d’engagement, de responsabilité. Et d’espoir. Quand tu as prononcé, ton premier discours à quinze ans, tu as su que tu étais capable de transmettre des idées et d’inciter les autres à l‘action.
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Videos de Elsa Osorio (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elsa Osorio
https://www.librairiedialogues.fr/livre/13111937-double-fond-elsa-osorio-anne-marie-metailie Elsa Osorio nous parle de son livre "Double fond" (éditions Métailié), dans l'émission Dialogues littéraires, réalisation : Ronan Loup. Interview par Laurence Bellon.
Retrouvez-nous aussi sur : Facebook : https://www.facebook.com/librairie.dialogues Twitter : https://twitter.com/dialogues Instagram : https://www.instagram.com/librairiedialogues
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