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EAN : 9782882504081
285 pages
Noir sur blanc (08/04/2016)
4.5/5   10 notes
Résumé :
Mariusz Wilk s'est installé il y a quinze ans dans le Nord de la Russie, pour y vivre loin de la civilisation. Pourtant, de nombreux changements sont survenus dans la maison carélienne au bord du lac Oniego. Depuis la naissance de sa fille Martusza, l'écrivain redécouvre la nature avec les yeux de l'enfance. Il s'interroge sur l'importance du lieu où l'individu grandit, reçoit une éducation et fait ses premiers pas dans la vie. A la fois récit de voyage immobile et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Lire La Maison du vagabond, c'est rencontrer un homme : Mariusz Wilk et un lieu : une maison en bois dans un village à moitié déserté, Konda Berejnaïa, sur la rive nord du lac Onega, un des plus grands lacs d'Europe, en république de Carélie. Et les deux sont liés : l'homme est le paysage et le paysage est l'homme. Indissociables.
L'auteur nous livre ici son journal : chaque jour ou presque, il parle des hommes, des lieux, des livres, de sa fille Martusza et du temps qui passe… Il nous livre ses pensées, ses confidences, ses émotions, ses doutes, au fil des jours, au fil du temps.
Lorsqu'il regarde par la fenêtre de sa maison, ce qu'il voit est beau, infiniment beau.
Il raconte qu'un de ses amis « avait cru se trouver sur la paume ouverte de Dieu » et qu'à son retour, il s'était fait baptiser ! Un autre convive, Georges Nivat, invité à séjourner quelques jours à Konda, aurait dit qu' « il suffit d'avoir un horizon comme celui-ci pour avoir tout de suite envie d'écrire », ce qui donne, en russe (si, si, il faut se mettre dans l'ambiance !) : « Vot, ouvidish takoï okoïom i srazou zakhotchech pisat' ».
Et ce qu'il voit dans sa propre maison est peut-être encore plus beau, si c'est possible… Kandinsky, serait devenu le peintre génial qu'il est en entrant un jour dans une de ces maisons en bois : « Une table, des bancs, un poêle immense, une armoire et un buffet, le tout décoré avec des ornements multicolores peints à grands traits, aux murs des scènes de bylines (chants épiques de la Russie ancienne racontant les hauts faits des chevaliers) éclatantes de couleurs et le coin rouge avec les icônes, éclairé par une petite lampe rouge comme si elle se murmurait à elle-même, vivant sa vie mystérieuse… »
Je lis cette description et repense à ma grand-mère et à mon arrière-grand-mère russes que je n'ai pas connues. Je les imagine assises près d'un samovar dans un jardin de Serpoukhov au sud de Moscou. En réalité, je n'imagine rien, je vois, sur des photos. Ma grand-mère est encore un bébé et ils n'ont pas encore quitté leur pays…
Marius tente de décrire les fameuses nuits blanches que certains disent plutôt roses, lui les voit « lilas jusqu'au gris d'or ». le paysage est peinture : « en regardant aujourd'hui par la fenêtre, je vois le cobalt pâle de l'Onega et un ciel d'un violet délavé ». Une vraie « palette mystique ».
Plus difficile encore est de décrire la fonte des glaces car « celle-ci fond différemment au soleil et sous l'averse ; le vent l'entasse, le brouillard la gobe, la vague la grumelle… Tout cela s'accompagne de sons : un grondement, des éclats, divers crissements et bourdonnements, claquements, grincements et craquements. Et puis, tout se met à bouger … comme si le paysage de l'autre côté de ma fenêtre avait pris un coup de pied. »
Tiens, soudain, je pense à Chagall, à ses personnages et ses animaux qui volent, à ses maisons en rondins penchées.
Et l'eau du bouleau, « le meilleur médicament du printemps pour soigner le vague à l'âme », il faut la récolter dans des pots attachés sur les troncs…
Mariusz parle aussi de ses auteurs, longuement : Gombrowicz, Sebald, Bouvier, il les cite, les commente, les analyse. Il a le temps. « Un grand nombre de passages de mon journal constituent effectivement le récit de la contemplation d'un « flâneur »… ce qui demande une lecture peu hâtive et du temps pour réfléchir ainsi que, bien souvent, des retours à ce qui vient d'être lu pour retrouver le cheminement oublié d'une pensée… »
Prendre le temps de penser, de contempler, de rêver, de vagabonder toujours et encore et revenir à la maison, devenir la maison dans le paysage grandiose, être dans la beauté, être la beauté.
Mariusz Wilk n'écrit pas sur le monde dans le sens où son travail n'est pas un reportage sur une région, ses hommes et ses coutumes. Non, il « écrit le monde », de l'intérieur, de son corps et de son âme, il vit la chapelle de la Vierge douloureuse « qui se reflète dans la surface lumineuse et azurée de l'Onega », il partage avec son lecteur les tartines à l'ail, le hareng et la bière, nous conviant à un voyage « au plus profond » de lui et si l'on sait écouter, on l'entendra car, « au loin, à l'horizon, le ciel et la terre se rejoignent en silence. Dans une telle quiétude, on entend chaque mot. »
Je les ai entendus et ils sont là, dans mon coeur.

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Voici une lecture du hasard, et quel heureux hasard, je découvre cet auteur et cette Russie. Ce livre est une partie du journal de l'auteur où il nous livre ses pensées, sa vie, ses voyages, ses lectures et sa tendre enfant. C'est foisonnant d'idées et j'ai pu grâce cette lecture me délecter des paysages qui a su si bien décrire et nous partager. Quelle quiétude au bord de ce lac ! Puis j'ai aussi pris le chemin du voyage avec Nicolas Bouvier dont j'ai commencé en parallèle la lecture, merveille.
Un livre à découvrir qui nous donne à réfléchir, à se pauser loin de la vie trépignante d'aujourd'hui, rester là un instant à contempler la beauté du jour qui se lève.
Bien sûr, il y a des parties de son journal qui m'a peu intéressée mais ça fait partie du jeu, et je pressais à les finir pour retrouver les écrits sur les écrivains, ou les paysages.

J'aimerais découvrir d'autres livres de cet auteur, hélas rien à ma bibliothèque, il me faut dénicher ces petites merveilles dans une bonne librairie que je n'ai pas chez moi.
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"Le retour à soi – c'est le retour à ses propres pensées pour laisser derrière soi le monde du tumulte médiatique. le retour au calme où non seulement on voit le Réel mais où on l'entend aussi. Au silence. le retour à soi, c'est le retour du vagabond chez lui." (20)

Au début, j'ai eu peur. La plume de Mariusz Wilk part dans des considérations sur l'espace et le temps assez pointues dans les premières pages du livre, je ne me sentais pas assez intrépide pour pénétrer un nuage de philosophie développé. Par bonheur et assez rapidement, l'écrivain n'hésite pas à se départir de ses réflexions poussées pour aller planter des patates. Et dans la taïga, les moustiques vrombissent parfois si fort qu'ils prennent la place des pensées. Ce qui insuffle à ses écrits une tout autre dimension. Plus que la conceptualisation intellectuelle, c'est la contemplation qui miroite au fond du coeur du vagabond.

"Certes, écrivait-il, il fallait bien rentrer un jour ou l'autre, impossible de repousser sans cesse la date de la fin du congé […] Mais trois jours étaient passés et il s'était soudain aperçu qu'il lui manquait quelque chose, qu'il ressentait comme une perte douloureuse que rien ne pouvait combler à Moscou – l'Outre-Miroir. Non, ce n'était pas seulement l'eau, les cieux, les pierres et les reflets. Mais un monde dans lequel le « Moi » ne prend pas uniquement la forme d'une pensée… Là-bas, dans l'Outre-Miroir, il dépasse de loin la pensée, alliant en lui la lumière, les couleurs, les odeurs, le jeu de la réalité et ses transformations constantes que l'on perçoit avec ses six antennes (c'est-à-dire à la façon bouddhiste : avec le toucher, l'odorat, la vue, le goût, l'ouïe et seulement à la toute fin avec l'esprit), mais aussi avec le corps entier, dans la lassitude des muscles, les élancements dans les os, avec la peau, la rate et le coeur." (143)

Mariusz Wilk s'implique de tout son corps et de tout son esprit, se fond et se dissipe dans la "gloubinka", la Russie profonde, à la manière de Nicolas Vanier. Par ce processus de dépouillement et d'écoute il tente de saisir l'essence de l'instant, en pleine conscience, et de léguer cet espace spirituel à sa fille. Un espace hors du temps, frémissant d'une expérience transmise, qu'elle pourra rappeler en elle au besoin pour ne pas oublier que la liberté et la beauté authentiques sont possibles, même au sein d'une existence rude, et que les marchands de mirages sont nombreux.

"D'ailleurs, lors de mon séjour sur la péninsule de Kola, j'avais déjà remarqué qu'année après année, les Saamis reprenaient soi-disant le même chemin pour le pâturage des rennes; or, en réalité, ils revenaient dans des endroits qui avaient beaucoup changé en une année… […] il suffit de retourner de temps en temps dans les mêmes lieux pour s'élever de plus en plus haut […] Car dans l'espace-temps (si on nomadise à travers les anciens endroits), nous nous déplaçons sur le fil d'une spirale et non en décrivant un cercle. C'est pour cela que je préfère revisiter les endroits connus plutôt que d'aller de nouveauté en nouveauté, en accord avec le temps linéaire." (25)

Quand on revient, année après année, vers les mêmes lieux, on s'élève. Je crois que c'est – au-delà de mon affinité profonde avec le mode d'être, immobile mais toujours vibrant et dansant dans l'immensité, exprimé par l'auteur – le passage qui m'aura le plus marquée dans le livre. Je n'avais jamais envisagé les choses sous cet angle… la ligne, le cercle, oui, mais la spirale qui ne s'enroule pas vers un centre mais s'élève… en voilà une trouvaille ! Cette image me porte à repenser certains symbolismes vus sur des photos d'art rupestre, des peintures autochtones. Elle m'offre une profonde mise en valeur de mon cycle saisonnier et y apporte une touche de finesse spirituelle en plus. Ce qui m'évitera peut-être de n'être, comme le définit Mariusz Wilk, qu'un "quidam littéraire" qui passe, se distrait un instant à l'aune de son narcissisme et oublie. Je reviendrai volontiers vers ce livre au gré d'un virage de ma spirale.


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Je remercie les éditions Noir sur Blanc et Babelio pour cet envoi dans le cadre de la Masse Critique de mai.
Dans ce journal, Mariusz Wilk évoque les auteurs qu'il aime (Gombrowicz, Bouvier...), ce qu'il retient de leurs récits mais aussi de la façon dont lui voit les choses mais aussi les peintres, photographes qui ont retenu son attention ou encore certaines personnes qu'il a côtoyé et qui l'ont marqué.
Il s'interroge sur différentes notions et notamment celle du temps et de sa perception en fonction de l'âge que l'on a ; de la mort ; des saisons ; des couleurs ; des paysages... Pour chacune de ses réflexions, l'auteur s'appuie sur des ouvrages, des auteurs en citant des passages précis et en développant avec sa propre pensée proposant ainsi des chapitres riches et très intéressants qui poussent le lecteur à s'interroger, lui aussi, sur le monde qui l'entoure.

J'ai beaucoup aimé la plume de Mariusz Wilk avec sa façon d'écrire très fluide et poétique, je me suis laissée transporter au fil des pages dans ses souvenirs et vagabondages. le vocabulaire employé est très précis, à de nombreuses reprises l'auteur s'interroge sur l'emploi des mots afin de retranscrire au mieux ce qu'il souhaite dire, transmettre au lecteur et à sa fille. L'emploi de certains mots en langue russe donne encore plus d'authenticité au récit.

On ressent très bien l'émerveillement de l'auteur pour la nature, les couleurs, les paysages mais aussi une certaine frustration due à la difficulté de trouver les bons mots pour décrire ce qui l'entoure. Il souhaite laisser une trace, des souvenirs à Martusza, sa fille. Certains passages où il s'adresse directement à cette dernière sont très touchants et l'on ressent parfaitement tout l'amour qu'il lui porte.
Ce livre est reposant, passionnant, dépaysant et m'a fait voyager dans cette région de l'Onega qui doit être magnifique. C'est une très belle lecture qui invite le lecteur à s'évader et à explorer différemment le "Nord" comme l'appelle Mariusz Wilk.
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Ce livre est passionnant, foisonnant de sujets variés.

C'est un journal et donc on chemine à coté de l'auteur (presque) au jour le jour. Tantôt il évoque les littératures qui lui sont chères, tantôt la peinture, tantôt il évoque la présence de sa fille et la source de bonheur qu'elle représente pour lui... Et tantôt, il évoque la nature qui l'environne et qui va évoluer au fil des pages : les descriptions des teintes des ciels sont fantastiques !


C'est un livre qui pousse vers la découverte : tout d'abord vers les autres tomes écrits auparavant par ce même écrivain constituant le" Journal du Nord", vers les auteurs dont il parle au fil des pages, et vers d'autres récits d'hommes choisissant la vie au sein de la Nature plutôt qu'au coeur de la civilisation.

Il ne pouvait que me plaire et je le relirai car je l'ai trouvé dense et riche : il fait partie de ces livres qui sont différents quand on les reprend , ils apportent toujours quelque chose....une pépite !
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
... pour Bouvier, voyager n'était pas un divertissement mais un dur labeur. Il n'a pas cheminé à travers le monde pour découvrir ou pour visiter ou encore pour épater par des exploits du type : "voyage autour du monde en mobylette avec un œuf dur cuit par maman", mais pour faire table rase en lui de tout ce que la maison, l'école et la religion lui avait inculqué, pour échapper aux démons de sa maison familiale -- plus c'était loin, mieux c'était. Ces démons le rattrapaient en chemin: une fois dans le ton professoral des speakers de la radio suisse qu'il avait entendu à Prilep, une fois dans les lettres de sa mère -- celle qui lui était parvenue à Ceylan l'avait mis le plus hors de lui, alors qu'il avançait à bout de forces, sa mère lui disait qu'il serait temps qu'il grandisse et qu'il se trouve un travail honnête... Sur la route, il se dépouillait, la route le purifiait ! Tous les mille kilomètres, une "étiquette" se décollait, une autre pointait dessous et encore une jusqu'à ce qu'il débarque à Tabriz nu comme un ver avant que le désert du Balouchistan ne s'ouvre devant lui.
Avec l'âge, il écrivait de moins en moins, il était fasciné par la frontiére du silence, par l'espace entre les mots. Il méditait plus qu'il n'écrivait. p 255
Citation p 254, tirée de Routes et Déroutes :
Entre le voyage et l'écriture il y a un point commun, pour moi c'est très important. Dans les deux cas, il s'agit d'un exercice de disparition (...) Et du fait que l'existence entière est un exercice de disparition, je trouve que tant le voyage que l'écriture sont de très bonnes écoles.
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21 juin
Au loin, à l'horizon, le ciel et la terre se rejoignent en silence. Dans une telle quiétude, on entend chaque mot.
Par la fenêtre, je regarde le trait violacé de l'horizon de l'autre côté de la Grande Baie. Évagre le Pontique écrit que le silence est un art qui consiste à attendre, à veiller et à tendre l'oreille à ce qui se passe autour de nous. Le silence est la voie qui mène vers notre propre intérieur, qui apprend à s'arrêter et à atteindre l'essentiel. Le silence est le liant qui unit notre attitude à nos actes, c'est la plénitude et non pas le vide. Le silence est la conscience de la présence.
C'est peut-être la raison pour laquelle je peux seulement écrire lorsque j'ai l'horizon devant les yeux.
p 62-63
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Un lecteur attentif de mon journal a certainement remarqué que je n'ai jamais été adepte du temps linéaire qu'on mesure avec les aiguilles d'une montre et le calendrier. J'ai préféré tracer des cercles au rythme de la nature, avec les rennes et les oies sauvages. On peut dire qu'en contemplant le temps je contemplais en réalité la nature dans son atemporalité (j'ai dit que nous vivions en dehors du temps). C'est la venue au monde de ma Martusza qui m'a desillé les yeux : j'ai compris que tourner en rond est stérile et ne mène nulle part. En un mot, la venue au monde de ma petite fille chérie m'a permis de m'ouvrir à la contemplation réelle du temps, ni linéaire, ni circulaire, mais notre temps. Car notre temps, c'est le rythme que nous adoptons pour aller vers la mort. Ainsi, soit nous arrivons à comprendre quelque chose sur cette route, soit rien. p 21-22
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... si seulement on pouvait être un impressionniste avec les mots, ce sont justement les impressionnistes qui ont introduit dans la peinture ce regard neuf qui consiste à traduire, ou plutôt à transposer la lumière en couleur. Or, comment transposer la lumière dans la langue pour rendre ce chatoiement, ce frissonnement sur l'eau, ces méduses scintillantes, cette luisante de la toile d'araignée dans les roseaux, ces réverbérations de la lumière sur les pierres humides, cette brillance des feuilles et ces jeux du soleil dans les bouclettes de Martusza ? Les mots ne chatoient pas, ils sont immobiles. Comment écrire avec des mots la lumière de tes cheveux ? p 166
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Créer (écrire) la vie -- c'est ciseler chacun de ses détails pour qu'il brille plus tard dans la mémoire de ma fille. Notre maison au bord de l'Onega, n'est-elle pas pour Martusza le commencement de son monde ? Ce qui nous entoure ici (la soupe à l'oseille a meilleur goût lorsqu'on la mange avec une cuillère en bois plutôt qu'avec une cuillère en métal, les sifflements d'une faux sont bien plus agréables à l'oreille que le beuglement d'une tondeuse à gazon), le rythme du jour et de la nuit, la vue de nos fenêtres, les odeurs dans l'entrée, les livres sur les étagères, le choix de la musique et les différentes tonalités du silence -- tout cela non seulement contribue à la qualité de notre vie ici mais devient également la mesure de l'avenir. Un jour, Martusza pourra bâtir son monde selon cette mesure, comme je le fais pour construire ma phrase. Si j'écris (je crée) la vie, c'est dans ce sens. p 84-85
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