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Plantagenêt et Tudor tome 6 sur 10
EAN : 9782755618419
480 pages
Hugo Publishing (08/10/2015)
4.34/5   82 notes
Résumé :
Angleterre, 1499. En tant qu'héritière Plantagenêt, Margaret est considérée comme une rivale et un danger pour le trône des Tudors. Afin de dissimuler son nom et assurer sa sécurité, elle sera mariée à Sir Pole, cousin du roi et deviendra la tutrice d'Arthur, héritier du trône.
Mais Margaret, cousine de la Princesse Blanche, n'est pas destinée à vivre dans l'ombre et la tranquillité. Appauvrie, seule et sans avenir après le décès de son mari, c'est dans la mo... >Voir plus
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Une fois de plus, un récit glaçant sur ce terrible tyran qu'est Henri VIII.

On suit, comme dans tous les récits de Philippa Gregory, le destin d'une femme, celui de Margaret Pole, princesse Plantagenêt ayant été contrainte d'épouser un simple chevalier pour faire oublier son nom aux Tudors... Dès le début, tout est annoncé.

On a l'impression d'un déjà-vu. du moins c'est l'impression que j'ai eu, ayant lu Reines de Sang avec les soeurs Grey qui, elles aussi doivent cacher leurs noms...

Margaret Pole a eu une vie incroyable. Mariée en dessous de sa condition, elle est cependant cousine de la reine Elizabeth et en cela dame de compagnie de cette dernière. Mariée à un homme de confiance des Tudors, elle devient l'intendante (ou la gouvernante) du jeune couple le prince de Galles Arthur et de la princesse Catherine d'Aragon qu'elle va beaucoup aimer. Cette relation fera qu'elle sera appelée à devenir dame de compagnie de la reine Catherine et gouvernante de la princesse Marie. En cela, elle est donc un témoin clé. On assiste à quasiment toute la vie d'Henri VIII dans ce récit. On voit ce dernier enfant, alors qu'il n'est que le cadet, attendrissant même. On le voit flamboyant, appréciant l'amour courtois, épousant Catherine d'Aragon par amour. Là encore, on a une sensation de déjà-vu si on a lu La Princesse d'Aragon de la même autrice. Surtout, on le voit devenir petit à petit un tyran avec sa passion pour Anne Boleyn, sa crainte de ne pas avoir d'héritier, d'être maudit, son entourage qui ose de moins en moins le critiquer, ses actions qui lui permettent d'aller de plus en plus loin, de rabaisser, d'humilier et d'exécuter des personnes appartenant autrefois à son cercle de confiance.

Philippa Gregory parvient donc à nous dépeindre la création de ce tyran qui nous glace d'effroi, sentiment que j'avais déjà ressenti à la lecture de la Dernière Reine. On a vraiment cette sensation d'un piège qui se referme petit à petit, de manière insidieuse sur nos protagonistes.

Outre la vision que ce récit nous offre d'Henri VIII, il nous dépeint aussi le destin d'une femme, la plus titrée d'Angleterre, fière de sa richesse, de son nom même si elle essaye de le faire oublier. D'une femme ayant eu une famille nombreuse qu'elle protège du mieux qu'elle peut, digne matriarche qu'elle est. C'est ce qui rend la fin de ce récit si effroyable. D'une femme qui, toute sa vie durant, a été désillusionnée sur le règne de ce roi qu'elle a connu enfant. D'une femme qui, toute à ses convictions, se retrouve vite pieds et poings liés, ne pouvant aider véritablement la reine Catherine et encore plus la Princesse Marie.

Au début, j'ai été dubitative sur le choix de ce protagoniste, trop embêtée par ce sentiment de déjà-vu mais au fur et à mesure des pages, on finit invariablement par admirer cette femme, à compatir à son sort, grâce une fois de plus aux talent de conteuse de Philippa Gregory...
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Philippa Gregory ou mon autrice de romans historiques préférée. Sa saga sur les femmes qui ont marqué l'Histoire de l'Angleterre est sublime ! Et encore une fois, j'ai toujours pour objectif de lire tous ses romans et il y en a vraiment pas mal !

Jusqu'ici, j'ai déjà lu La Reine Clandestine, La Princesse Blanche, La Fille du Faiseur de Rois et maintenant, La Malédiction du Roi ! La Princesse d'Aragon, La Dernière Reine et Reines de sang attendent encore bien au chaud dans ma PAL ! le véritable avantage avec cette saga, c'est que tous les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres, la chronologie n'a pas d'importance, on arrive tout à fait à s'y retrouver, à replacer les événements, les personnages, les dates clés... du moins, c'est le cas pour moi !

Grâce à ma lecture de ce roman, j'ai aussi pu faire le parallèle avec la série Les Tudors, avec la série The White Princess et la série The Spanish Princess, des séries que j'adore et c'est incroyable de pouvoir relier les romans et les séries ! Avec tous ces visionnages, mes lectures, je suis désormais très à l'aise avec cette période de l'Histoire de l'Angleterre, c'est fou !

La Malédiction du Roi est en quelque sorte dans la continuité de la Princesse Blanche et fait aussi un parallèle avec La Princesse d'Aragon (que je n'ai pas encore lu). Dans La Princesse Blanche, c'est la princesse Elizabeth d'York qui en était l'héroïne. Dans La Malédiction du Roi, l'héroïne n'est nulle autre que sa cousine, Margaret Pole dite Margaret Plantagenêt/De Warwick. Dit comme ça, ce nom ne doit rien évoquer mais elle est la tante du côté maternel du célèbre roi Henry VIII d'Angleterre, c'est plus parlant ainsi !

Margaret est une femme de l'ombre. Vraiment. Au contraire de sa cousine Elizabeth ou d'autres femmes comme Anne Boleyn ou Catherine d'Aragon qui ont eu un véritable impact sur L Histoire. Elle a énormément souffert depuis toute petite avec la perte de ses deux parents, de son nom, de son héritage, sa séparation d'avec son petit frère et la mort de ce dernier, la perte de son neveu le prince Arthur, entre autres choses. Elle a aussi vécu de belles choses : un mariage arrangé mais avec l'amour en prime, elle a eu des enfants qu'elle chérie plus que tout... C'est une femme discrète, qui n'aspire qu'à la paix et la tranquillité. Mais malgré elle, malgré tous ses efforts pour se faire toute petite, elle reste au coeur des événements qui secouent sa grande famille et l'Angleterre. C'est une bonne confidente, les secrets, ça la connaît et pour sa protection et celles de ses proches, elle ne les divulguera jamais ! C'est une femme douce, aimante, juste, sur laquelle on peut compter. Elle dénote donc et elle est d'autant plus intéressante et attachante ! Aussi, à travers elle, dans ce tome, nous découvrons les premiers pas d'Henri VIII et de Catherine d'Aragon en tant que monarques !

J'aime à avoir les points de vue des grandes femmes qui ont marqué l'Histoire de leur pays, qui ont marqué leur temps et certaines, bien que dans l'ombre, ont apporté leur contribution, ont laissé une trace d'elles et ce sont donc elles dont on ne sait encore que peu de choses !

Entre complots, trahisons, alliances, politiques, religions, économie et romances, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j'adore ce genre de romans !

L'écriture est fluide et agréable. C'est un roman historique certes, mais terriblement accessible ! Il ne faut pas avoir peur de se lancer dans ce genre de romans ! D'ailleurs, c'est tellement prenant et passionnant, qu'on ne peut que devenir accro à cette saga et vouloir toujours en savoir plus !

Ce ne fut pas un coup de coeur mais une excellente lecture tout de même ! Il faut dire que Philippa Gregory ne me déçoit jamais ! Je ne sais pas encore quel sera ma prochaine lecture de l'autrice mais nul doute qu'elle sera excellente et divertissante !

Je remercie encore Mylène et les éditions de l'Archipel pour l'envoi et la découverte de ce magnifique roman !
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Pour moi Philippa Gregory est l'une des spécialistes des Tudor. Ses romans, bien que romancés et présentant des interprétations personnelles de certains faits, ce dont elle ne se cache pas, nous apprennent souvent des faits historiques peu connus qui se vérifient aisément.
Après "La reine clandestine », « La fille du faiseur de roi » (que je n'ai pas encore lu) et « La princesse blanche », la malédiction du roi est le dernier tome de sa saga The cousin's war qui décrit la guerre entre les Lancaster et les York (Tudor et Plantagenêt) pour le trône d'Angleterre. Il est dommage que tous les tomes n'aient pas été traduits en français, car, s'il y a une certaine chronologie entre eux, Philippa Gregory a raconté chacun du point de vue d'un ou des personnages centraux de la période concernée (toujours des femmes).
Dans ce tome, on suit Margaret Pole, née Plantagenêt d'York, comtesse de Salisbury, depuis l'exécution de son frère, alors qu'elle n'a que 26 ans, sous le règne d'Henry VII, jusqu'à sa mort en 1540, sous celui d'Henry VIII.
A travers l'histoire de Margaret, on va découvrir sous un autre angle la fin de la vie d'Elisabeth d'York, mère d'Henry VIII, l'arrivée de Catherine d'Aragon en Angleterre, l'accession au trône d'Henry VIII, fils cadet d'Henry VII, les mariages successifs du Barbe-bleue anglais (les 5 premiers, Margaret étant décédée peu après le mariage d'Henry avec sa cinquième épouse, Katherine Howard), les persécutions religieuses…
A la fin du livre, en postface, elle nous livre même une hypothèse intéressante qui pourrait expliquer non seulement le nombre d'enfants morts nés dans les divers mariages du roi mais également son attitude emportée, violente et paranoïaque qui n'a fait que s'accentuer au fil des années et qui n'aurait comme cause que la génétique et la maladie.

L'écriture de Philippa Gregory est addictive, les éléments purement historiques habilement dispensés au travers d'une histoire passionnante (l'Histoire cachée dans l'histoire). Ceux qui aiment l'histoire en elle-même trouveront ici des pistes de recherche, des idées de lectures plus techniques. Ceux qui n'apprécient pas plus que ça l'Histoire, pourront en prendre connaissance sans le coté fastidieux que peuvent avoir une liste de faits et de dates.

Comme toujours dans les romans de Philippa Gregory, l'héroïne n'est pas exempt de défauts. Margaret Pole vit dans la peur, elle est souvent hypocrite et opportuniste et son attitude vis-à-vis de ses deux plus jeunes fils est presque criminelle : l'un gâté au point d'être incapable de faire montre d'un peu d'honneur, l'autre envoyé contre son gré dans le giron de l'église et éloigné dès son plus jeune âge de sa famille.

Que l'on connaisse l'Histoire des Tudor ou pas, on est si emporté dans le livre de Philippa Gregory que l'on tremble à chaque page, en se demandant qui sera le prochain à être victime de la folie paranoïaque du roi et de la cupidité de ses conseillers (oui, oui, même si on le sait déjà). On tremble pour Lady Mary, qui risque sa vie, du fait de sa seule existence à chaque page (et pourtant on sait bien qu'elle finira par monter sur le trône, mais on a peur pour elle quand même).

C'est un livre très dense, qui contient énormément d'informations, ce qui fait que je ne l'ai pas lu aussi vite qu'un autre. Je ne voulais pas prendre le risque de mal comprendre un passage ou de rater des éléments. Mais d'un autre côté, on réalise à peine qu'il fait plus de 500 pages tant on a du mal à quitter Margaret Pole et les Tudor.

J'espère vraiment pouvoir bientôt me replonger dans un nouveau tome, que les éditeurs français ne vont pas laisser ces pépites uniquement aux anglophones. Pour ma part, je sais au moins qu'il me reste à lire « la fille du faiseur de roi ». Et je m'en réjouie d'avance.
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4.5/5 : Philippa Gregory est à mes yeux la grande romancière de l'époque des Tudors, c'est une des plus grandes écrivaines de romans historiques, c'est une auteure incroyable qui met en avant le rôle de la femme à une époque où tout semblait la rendre invisible et docile.

La Malédiction du Roi c'est l'histoire de la fille de Georges -duc de Clarence- et Isabelle -la fille aînée du Faiseur de Rois-, la nièce de Richard III et Anne Neville : une femme de haute lignée, destinée à une vie extraordinaire et qui, au travers de la victoire d'Henri VII face à son oncle, verra son avenir brisé pour retrouver par la suite ses lettres de noblesse avec l'ascension d'Henri VIII au trône. C'est de cette façon que se joue les vies à cette époque : des moments de gloire, des moments de déchéance sociale. Et la peur constante d'une mort pour haute trahison.

C'est ainsi qu'avec l'histoire de la vie de Margaret, héritière Plantagenêt vous allez découvrir l'intimité de Catherine d'Aragon -sa grande amie- l'arrivée d'Anne Boleyn à la cour, la chute des plus grands, la montée de conseillers et leur exécution. Vous verrez une femme se battre pour sa famille : son héritage et sa descendance.

Comme tous les livres de Philippa Gregory, celui-ci vous ferra aimer son héroïne qui fait preuve d'une grande opiniâtreté. En réalité si les hommes donnent l'impression de gouverner, ils sont en réalité moins matures, plus frivoles et capricieux que les femmes. Ces dernières doivent se battre constamment pour perdurer. Je trouve d'ailleurs très amusant le fait que selon les livres -et donc selon la femme qui raconte l'histoire- on soit du côté de l'une ou de l'autre, mais si on regarde bien : le véritable ennemi de la femme n'est pas sa concurrente féminine mais bien son pendant masculin qui a tous les droits sur elles.

L'écriture est toujours aussi agréable, plaisante et nous plonge littéralement dans cette époque : j'ai été encore une fois happée par la faculté incroyable de l'auteure à nous faire oublier notre époque pour nous faire entrer dans l'intimité d'une période historique sombre, terrifiante mais fascinante.

En définitive, je ne peux que vous conseiller la lecture de la Malédiction du Roi : pour les passionnés d'Histoire et des portraits de femme qui ont forgé L Histoire dans l'ombre. Un des meilleurs romans historiques de l'année !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Angleterre, 1499. Les Tudor sont au pouvoir et pour les Plantagenets restants, il n'est pas facile de rester vivant en portant un tel nom car ils sont susceptibles de menacer le roi au pouvoir. Margaret d'York, fille de George, duc de Clarence et frère d'Edward IV et de Richard III, a donc du épouser un noble de bas rang, Richard Pole, de façon à ne plus être un danger pour les Tudor alors que son frère a été exécuté à la Tour de Londres après voir été longtemps emprisonné. C'est en faisant profil bas que le roi Henry VII a finalement accordé sa confiance au couple Pole, nommant Richard, et par extension Margaret, tuteur d'Arthur, le fils d'Henry appelé à devenir roi au décès de son père. Mais la vie de Margaret, qui semble bien tracée, va être chamboulée par plusieurs tragédies successives, la poussant dans le plus total dénuement …
Toujours dans la même série de romans que La reine clandestine et La princesse blanche, voilà un autre titre de cette guerre des cousins qu'a été la guerre des deux roses, abordée du point de vue des femmes. J'ai lu ce titre en anglais car il était disponible à la médiathèque mais au final, j'ai acheté toute la série en anglais (composée de 6 titres au total) car tous les titres n'ont pas été traduits pour l'instant (seuls les volumes 2, 5 et 6 l'ont été). Comme chaque tome se focalise sur un personnage féminin différent, on peut éventuellement les lire dans le désordre (comme je l'ai fait partiellement) mais je trouve quand même qu'il vaut mieux les lire dans l'ordre chronologique pour mieux se repérer (surtout qu'on retrouve souvent les mêmes personnes, de façon plus ou moins poussée, d'une histoire à l'autre). Donc, avec ce titre, la guerre opposant les maisons d'York et de Lancastre est terminée et un roi Tudor règne sur le pays. Les Plantagenets ne sont pas à la fête, étant considérés comme des menaces pour la famille Tudor qui, il faut l'avouer, est plutôt paranoïaque et qui n'hésite pas à avoir recours à des méthodes extrêmes. Si l'histoire commence sous le règne d'Henry VII, le roman raconte surtout une très grande partie du règne d'Henry VIII, montrant un jeune prince fougueux et prometteur se transformant au fil des années en tyran sans pitié et aux sautes d'humeur incompréhensibles. Au milieu de tout ça, il y a Margaret Pole et sa famille, qui essaie de survivre, de protéger ses enfants, de rester fidèle à ses croyances et à ses convictions. Je dois dire que j'ai parfois trouvé cette dame très (trop) fière de son histoire familiale (et donc limite condescendante) mais avec ce qu'il lui arrive, elle finit néanmoins par devenir attachante dans son courage et dans sa façon de gérer les difficultés. On découvre la cour d'Henry VIII, comment il a vécu son mariage avec Catherine d'Aragon et tous ses espoirs d'héritier déçus. On voit comment ses proches, tels que le Cardinal Wolsey Thomas More puis Thomas Cromwell, ont eu énormément d'influence et de puissance et bien sûr, on apprend quelques petites choses concernant le chamboulement religieux qui a frappé le pays à cette époque. L'aspect historique est donc intéressant et l'aspect humain passionnant et j'ai eu souvent du mal à lâcher cette lecture que j'ai malheureusement fait un peu trainer car je devais lire d'autres livres en parallèle pour des raisons de date de retour à la médiathèque. En tout cas, même si je connaissais déjà pas mal cette période historique, ce fut une très très bonne lecture car j'ai appris de nouvelles choses, tout en découvrant la destinée de Margaret qui ne peut pas laisser insensible !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Je ne pardonnerai jamais aux Tudors de m'avoir brisé le cœur. Ils ont conquis le trône en faisant couler le sang de ma famille. Ils ont sorti mon oncle Richard de la boue de Bosworth, l'ont déshabillé, attaché sur sa selle puis jeté dans une tombe sans nom. Mon propre frère a été décapité pour rassurer le roi Henri ; ma cousine Elisabeth est morte en tentant de lui donner un autre fils. Ils m'ont mariée à un pauvre chevalier pour me rabaisser. A présent il est mort, et moi plus bas que terre ; jamais je n'aurais imaginé qu'un Plantagenêt puisse sombrer aussi bas. Tout cela - tout cela ! - pour légitimer leur titre à une couronne qu'ils ont prise par conquête." (P. 96).
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« - Ensemble nous formons la rose blanche, dit Montague d’une voix douce. Nous sommes les Plantagenêts, les vrais souverains d’Angleterre. Le roi est notre cousin. Nous devons le faire revenir à la raison.


En voyant leur enthousiasme, je me dis que leur père m’a gardée dans l’obscurité et la modicité, cachée du pouvoir, afin que je n’aie jamais à prendre une telle décision : remplir mon devoir de dirigeante légitime du pays, guider le royaume. »
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Alors je m’étire voluptueusement à la manière d'un chat, reposée, je me rappelle mon de mon épuisement de la veille. Puis soudain, comme si la réalité s'abattait sur ma tête tels de lourds ouvrages tombes d'une haute étagère, je me souviens que je ne vais pas bien, que rien ne va. C'est le matin que j’espérais ne jamais voir, car ce matin je ne peux renier mon nom mortel : Je suis l’héritière de sang royal,et mon frère -aussi coupable que moi- est mort.
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le roi perd ainsi de sa dignité et son élégance, en passant à tout allure d'une maison à une autre, abandonnant meubles, linge et même argenterie dans la confusion. Ses hôtes ne peuvent pas se préparer pour son arrivée, et lorsqu'ils ont commandé de coûteux aliments et divertissements, il déclare alors qu'il ne peut pas rester car c'est trop dangereux
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subitement, je suis emportée par un sentiment de révolte, je ne me soumettrai pas à la volonté du fou Henri Tudor, et ne poserai pas la tête sur le billot, jamais. Je vais me battre contre la mort
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