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EAN : 9782234078970
306 pages
Stock (30/09/2015)
3.67/5   56 notes
Résumé :
Les années trente, dit-on, sont de retour. La droite intégriste et factieuse occupe la rue, l’ordre moral sort des catacombes, la crise économique pousse à la recherche d’un bouc émissaire et l’islamophobie prend le relais de l’antisémitisme. Cette analogie historique prétend nous éclairer : elle nous aveugle. Voulant lire ce qui arrive à la lumière de ce qui est arrivé, elle en occulte la nouveauté inquiétante.
Montrer que nous vivons un tournant historique,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je croyais que j'allais lire Alain Finkielkraut, et je me rends compte que je le relis, car j'avais déjà rencontré ces essais, réunis ici en volume, grâce au magazine internet (et "papier") Causeur. C'est une bonne chose que ces textes soient réunis dans un livre, car la presse est éphémère, et internet encore plus. C'est écrit avec un tel soin que seul le livre donne le temps de savourer une belle prose, et de méditer un peu au-delà de l'instant. le temps écoulé donne une autre dimension aux événements qui furent l'occasion de ces réflexions. Il permet de mesurer, sur une année, les grandes tendances de l'opinion et de la politique. Cet ouvrage est donc nécessaire et précieux.
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De ce recueil d'articles, qui méritent tous, par leur pertinence, une lecture attentive, je retiendrai la conclusion (ou une des conclusions) de l'auteur, à savoir que le message de ceux qui, comme Péguy, Bernanos ou Charles de Gaulle, incarnaient le vrai patriotisme, est devenu inaudible. Le sombre inventaire que dresse Finkielkraut semble confirmer cette vision pessimiste, mais les réactions à de récents et tragiques événements ne l'infirment-elles pas partiellement ?

Quoi qu'il en soit, Finkielkraut nous avertit derechef que l'heure est grave, philosophiquement, moralement, culturellement, politiquement. Mépriser ce penseur lucide, ne pas daigner méditer avec lui, serait un péché contre l'esprit.

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Articles de l'auteur sur des sujets variés, de société, d'actualité écrits de 20013 à 2015 et réunis ici.
Une idée force : dans notre société, la liberté individuelle prime sur le donné, sur le collectif (désir d'enfant par exemple ou valeurs collectives perçues comme liberticides). "Etre autonome, ce n'est pas faire ce qui vous plait, c'est répondre de ce qu'on fait"
La jeunesse, son intransigeance, ses réactions instantanées, dépourvues de recul et de réflexion sont valorisées. Ce qui est normal à vingt ans l'est moins par la suite (article sur Stéphane Hessel qui selon l'auteur est resté adolescent car il a fait le choix de l'intensité contre l'intelligence) "et l'on voit la flamme dans les yeux des jeunes gens. Mais dans l'oeil du vieillard, on voit de la lumière" (Victor Hugo).
Les références constantes aux années 1930 sont erronées, la société a changé, la situation politique n'est plus la même, l'antisémitisme a changé de visage. On nie le choc culturel dont l'Europe est le théâtre. l'Europe se dépouille de son être, de sa culture, de ses références, de son identité ce qui ne favorise pas l'intégration des nouveaux arrivants. La dénonciation du fanatisme islamique se transforme en remise en cause permanente, en élan de compassion (dominés vs dominants). de nouveaux inquisiteurs accusent de racisme tous ceux qui s'interrogent sur les problèmes posés par l'immigration ou l'Islam. Ainsi et cette idée est intéressante, appliqué à l'Autre, toute globalisation, généralisation devient (à juste titre) raciste mais appliqué à Soi, l'amalgame devient licite.
Le passé est une ressource et non un poids mort. L'école, la droite et la gauche abandonnent les Humanités, la culture, la droite au nom de l'adaptation au monde, la gauche au nom du catéchisme antiraciste, de l'ouverture à l'Autre, de l'égalité. On nous dit ce qu'il faut dire ou penser. Pourtant "la morale, ce n'est pas le souci de la morale, c'est le souci d'Autrui".
Autres articles sur la justice, les cours en anglais (moins convaincants), sur les raisons du recul des valeurs de la gauche et sur la fin de vie (très intéressant).
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On connait les deux principales marottes d'A.Finkelkraut: d'une part, la belle école de France pour tous construite par la 3° République, et qui a assuré la promotion sociale et culturelle de plusieurs générations, a été dissoute dans les rêves de mai 68, pour ne plus être aujourd'hui qu'une garderie d'enfants au mental non structuré et que l'on flatte en leur distribuant des diplômes sans contenu, d'autre part l'importance du volume migratoire en France associé à l'absence de volonté d'intégration d'une bonne partie de ces immigrés, notamment d'origine arabo-musulmane, conduit à une dénaturation de ce pays, à l'affaiblissement de sa culture, à la perte de ses repères, et aussi, à des drames. Le deuxième phénomène étant d'ailleurs une composante du premier.
On sait que Finkelkraut agace, notamment ceux qui ne l'écoutent pas, et restent sur leurs a priori issus de la pensée gauchisante. Ceux-là savent pourtant que celui qu'ils ont désigné comme leur nouvel adversaire (alors qu'il a été des leurs) a raison. Bien sûr, A.F en fait parfois des tonnes ("moi, je n'ai pas besoin de téléphone portable....."), mais il a un mérite et une avance dont se privent ses opposants: il observe, et il réfléchit. Bien sûr, on a le droit de lui reprocher son pessimisme (curieusement rebaptisé récemment "déclinisme" par les dominants du pouvoir et des media, et presque pour lui-même). Mais, au moment où l'on enterre les enfants morts à Nice pour être aller voir un feu d'artifice, au moment où la Maire de Lille nous explique qu'il n'est plus possible d'organiser la braderie traditionnelle de sa ville, au moment où l'on apprend qu'un prêtre octogénaire a été égorgé dans un église et après qu'un chef d'entreprise ait été décapité au couteau l'année dernière sur ce même territoire, (entre autres drames récents, les "marches blanches" s'ajoutant aux nouveaux autels à bougies et ex-voto païens sur nos places et nos trottoirs) on peut aussi se souvenir de cette maxime: les pessimistes sont des salauds, les optimistes sont des imbéciles.
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Autant annoncer la couleur, ce livre m'a régalé. Une accumulation de courts chapitres qui traitent de l'actualité de ces deux dernières années où Finky délivre ses sublimes exaspérations, son divin accablement.

Il me semble que dans les années soixante et soixante-dix, les philosophes les plus intéressants étaient principalement de gauche. Aujourd'hui, les intellectuels les plus passionnant sont quasiment tous classés à droite. C'est ainsi, il ne faut pas en prendre ombrage mais l'admettre et s'en délecter.

Et je le dis sans trembler, Finkielkraut est une des lumières de ce siècle balbutiant. Un phare qui ne cède aucune concession à l'époque, à la sainte modernité.

Il aime à citer d'autres auteurs, ce qui est un signe d'humilité ou de pédanterie, au choix (paradoxe du mot pédant, l'employer pour dénoncer une attitude c'est l'être), mais on préférerait parfois qu'il en produise des paraphrases pour le plaisir de goûter à ses propres mots.

Finky sait également se montrer très drôle avec une simple phrase : « au nom du onzième commandement « tu ne feras pas d'amalgame » ». Imparable !

Ce qui fait certainement de moi un être profondément réactionnaire, j'aime encore l'intelligence et celle-ci ne peut être un blanc-seing livré à l'air du temps mais un regard critique, préventif, une sorte de sagesse embryonnaire.

Pour conclure, un livre nécessaire et salutaire, que l'on partage ou non ses analyses. A titre personnel, je ne suis pas en adéquation avec sa pensée concernant Dieudonné et encore moins sur Zemmour . Et d'ailleurs je suis de gauche. Mai ça ne me gêne pas de lire des avis de droite quand ils sont suffisamment intelligents et bien écrits pour que je puisse réfléchir dessus.

La question juive et son articulation dans la société française est également très prégnante, prépondérante mais développée avec la sagacité de celui qui connaît son sujet et entrevoit une simili-vérité.

Dans son intermezzo Heidggérien, je n'ai pas bien saisi quelle était la différence entre l'être et l'étant, je m'échine à comprendre mais je ne serai probablement pas le seul.

A lire !
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critiques presse (1)
LaPresse
11 janvier 2016
Politique hexagonale et européenne, mariage homosexuel, éducation, immigration, travail de la presse, laïcité et religion, morale, Front national, racisme, conflit israélo-palestinien, Charlie Hebdo. Tout ce qui suscite le débat en France depuis trois ans se retrouve dans ce livre. L'intérêt de le lire est donc indéniable. Toutefois, on se rend compte rapidement qu'il n'y est guère question d'une recherche de compréhension des phénomènes de société ni de solutions innovantes à des problèmes cruciaux.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Dès 1948, Claudel écrivait : "Maintenant, une vache est un laboratoire vivant, qu'on nourrit par un bout et qu'on trait, à l'électricité, par l'autre […]. Sont-ce encore des animaux, des créatures de Dieu, des frères et sœurs de l'homme, des significations de la Sagesse divine que l’on doit traiter avec respect ? Qu’a-t-on fait de ces pauvres serviteurs ? L’Homme les a cruellement licenciés. Il n’y a plus de lien entre eux et nous. Et ceux qu’il a gardés, il leur a enlevé l’âme. Ce sont des machines, il a abaissé la brute au-dessous d’elle-même. Et voilà la Cinquième Plaie : tous les animaux sont morts, il n’y en a plus avec l’Homme. »
(p.175)
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Retour sur la renonciation de Benoît XVI:

(...) ce qui frappe dans la décision pontificale, ce n'est pas sa modernité, c'est majesté. S'exprimant en latin, cette langue transmise à nous par de très vieux morts et que presque plus personne n'apprend, le pape a dit:" Je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne me permettent plus d'exercer adéquatement le ministère pétrinien. Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque la barque de saint Pierre et annoncer l’Évangile, la vigueur de l'esprit et du corps est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi d'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié."Ces paroles admirables ne sont pas celle d'un cadre dirigeant ou d'un haut fonctionnaire atteint par la limite d'âge. Elles évoquent plutôt le discours qu'a tenu l'empereur Charles Quint le 25 octobre 1555 dans son palais à Bruxelles:"Je me sens maintenant si fatigué que je ne saurais vous être d'aucun secours, comme vous le voyez de vous même. Épuisé et brisé comme je le suis, j'aurais des comptes à rendre à Dieu et aux hommes si je renonçais à gouverner."
Benoît XVI n'était pas un monarque temporel, mais nulle contrainte institutionnelle ne pesait sur lui. Seule la mort, selon la coutume, pouvait interrompre son règne. En se retirant dans un monastère, à la surprise générale, il a renoué avec ce pouvoir souverain: le pouvoir d'abdiquer.p.29/30
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Je n'ai pas lu tous les livres d'Alain Finkielkraut mais je l'ai souvent écouté, entendu, je crois, et je l'ai observé.
Avez-vous vu sa souffrance lorsqu'on le traite de réactionnaire ou que le ruban d'une autre "étiquette" vient le bâillonner ?...
Lorsqu'on le chasse d'un siège d'une émission télévisée seulement parce qu'il s'interroge ? Et qu'une chape d'injustice est jetée sur lui comme un manteau de pudeur devant cacher sa nudité dangereuse ?
Que cette interrogation paraisse dérangeante n'est pas le problème. Elle a le droit de s'exprimer. Et l'est-elle inconvenante, au fait ? Quand tant de vulgarités nous sont déversées face aux plus indécentes passivités !
...
Il me faut généralement sentir du Souffle dans un livre, pour tolérer sa présence longtemps à mes côtés, ou de la poésie, de la philosophie, de la spiritualité pour vraiment m'y intéresser. De la science et de l'histoire pour m'y atteler.
Il n'y a pas de Poésie apparente chez Alain Finkielkraut. Mais peut-être est-ce par pudeur ? car on sent qu'elle n'est pas absente. Elle se laisse deviner ailleurs.
De même que son humanité, sa sensibilité, son amour pour les animaux semble avoir échappé à ses détracteurs ( qui l'écharpent). Or un accent à la "Francois d'Assise" sourdant d'une fleur-de-peau vivement exhalée peut se faire clairement sentir.
Et je ne parle pas des versets écoulés d'un cœur intelligent, si ce n'est secrètement psalmiste, qu'on traite d'irrationnellement "pessimiste".

Dans le résumé de son livre, il écrit ( un peu à la manière d'un Nietzsche d' avent-ravissement) :
"Si, comme l'écrit François Mauriac, l'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions" ... Il nous incombe d'être à l'heure au rendez-vous et de regarder le visage que nous n'attendions pas".
Dans une époque qui tend à se prendre pour une autre, l'exactitude devient la tâche prioritaire de la pensée.

Certes, les mauvais retours menaçants des "gueules cachées" du passé donnent les preuves de leur avancée quand on constate par ailleurs, sur d'autres plans (écologiques par exemple) que " c'était mieux avant"
...
Mais si le pessimisme reproché à Alain Finkielkraut n'était ( c'est déjà immense) que l'observation rigoureuse et inquiète d'un Elan jugé optimiste qu'on voit s'avancer vers la Terre dans une sorte d'enjambée stellaire empressée ?
Si c'était la plus grande espérance craignant d'être déçue à cause d'un rendez-vous "manqué" par nos retards inconscients, nos paresses préméditées, ou pire, à cause du piège malignement posé au lieu du point de rencontre ?!
Peut-être faut-il s'inquiéter avec raison pour cet élan qu'il voit brisé ou imagine détourné de la ligne d'arrivée ?... Sachons donc nous déterminer, courageusement, préventivement, face au heurt comme au possible bonheur, face au visage, à l'élan, et même à une Aile incendiaire capable de déjouer toutes nos prédictions et enjamber le gouffre qui nous sépare d'elle.
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N'est-ce pas précisément cela, l'infantilisme du XXIe siècle ? On est à la fois con et snob, binaire et goguenard. On régresse avec un sourire en coin. On simplifie tout, en clignant de l’œil pour bien montrer qu'on n'est pas dupe. Et au bout du compte, rien ne subsiste, ni du passé ne du présent. Ne reste, en guise de réalité, qu'une dévastation narquoise.
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Jean-Marie Le Pen et René Bruckner figurent parmi les derniers spécimens d'une Europe engloutie. Soutenus autrefois par une littérature prolifique, leur délire aujourd'hui tombe à plat. Leurs blagues ne font pas rire. La haine qui les habite et qui les ronge est devenue une maladie orpheline : elle n'est plus familialement transmissible. Cette désactivation, qui devrait réjouir les antifascistes, les plonge, au contraire, dans la fureur et l'effroi. Ils scandent, avec une détermination renouvelée : "Le fascisme ne passera pas !" mais c'est "Le fascisme ne trépassera pas !" qu'il faut entendre. Si ce péril suprême vient à manquer, ils seront comme des enfants perdus, ils tâtonneront, sans repères, dans un monde indéchiffrable. Ils sont donc aux petits soins pour la bonne vieille bête immonde de papa, pour l'ogre familier qui est devenu leur nain de jardin. C'est bien moins le fascisme qui les épouvante que l'éventualité de sa disparition. Ils se disent progressistes, mais ce sont des dévots de l'invariance : ils haïssent la nouveauté et croient du comme fer en l'éternel retour des heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire.
(...) Certains antifascistes, il est vrai, prennent acte de l'évolution du Front national, mais c'est pour préciser aussitôt que l'islamophobie a pris le relais de l'antisémitisme. La haine de l'Autre reste à l'ordre du jour. C'est simplement un nouvel Autre qui en est l'objet.
(Pages 157 et 158)
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Vidéo de Alain Finkielkraut
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