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EAN : 9782207130483
464 pages
Denoël (02/05/2016)
  Existe en édition audio
3.33/5   470 notes
Résumé :
Anita a 38 ans et élève seule sa fille Emma qui a 18 ans et décide un beau jour de partir faire ses études loin de sa mère. Anita ressent un grand vide, elle a beaucoup de temps libre, les week-ends sont tristes. Elle se souvient de ses 18 ans et des trois voeux qu'elle avait faits : avoir une moto, avoir une maison et être indépendante. Elle est indépendante, certes, mais pour ce qui est des deux autres voeux ? Elle décide de passer son permis moto, encouragée par ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (116) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 470 notes
Après le phénoménal succès de "La Bibliothéque des coeurs cabossés " qui se passait aux USA, Katarina Bivald met le cap sur la Suéde , son pays et c'est tant mieux!
De la Suéde , je connais surtout ses auteurs de romans policiers , aussi un bon petit roman de chick-lit à se mettre sous la dent et ce n'est que du bonheur ...
Oui, mais au début, ce n'était pas gagné . Mes copines sid09 et Saiwhisper ayant au final apprécié , j'ai persévéré et comme dirait une des drôles de dames " Je ne le regrette pas " !
Oui au début, les aventures d'Anita ,caissière dans une petite ville, mère célibataire dont la fille part au loin effectuer ses études et qui accuse le coup , ça me laissait froide .
D'autant qu' Anita , décide d'accomplir un de ses rêves de jeunesse , prendre des cours de moto .
[Jusque là , toujours rien ...]
Mais le moniteur d'Anita (38 ans ) , Lukas (29 ans) a les yeux bleus . ♫ [ Bleus les yeux , Lukas a ♫ ] . Et je commence à m'intéresser à l'affaire , j'ai toujours eu un faible pour ...les blousons en cuir .
Et le récit qui était un peu plat commence à s'emballer, des catastrophes à arriver .Le genre de catastrophes qui vous font grandir une femme ...

Dans ce roman suédois, aucune victime à déplorer , juste UN fou-rire de ma part .
Une histoire d' amitiés et jolies réflexions sur la vie (ce qui est important, ce qui l'est moins , etc...), de brioches à la cannelle et de flocons de neige suédois .
Katarina Bivald a écrit un roman plus abouti selon moi, que "La bibliothéque..." , plus personnel , malgré un début un peu plat ...
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C'est un bonbon, un petit plaisir fugace, qu'on se reprocherait même presque, après coup. N'a t-on pas perdu son temps, au détriment de lectures plus denses plus riches, qui laisseront plus de traces. Dépêchons nous d'en dire quelques mots, avant d'avoir tout oublié d'Anita, cette quarantenaire suédoise, déboussolée par le départ de sa fille dans une lointaine ville universitaire.

C'est le début du reste de sa vie: mais qu'en faire? Apprendre à piloter une moto? Prendre les rênes d'une association culturelle moribonde pour organiser une » journée de la ville »? ou faire le ménage d'un appartement pour acariens dépressifs et suicidaires?

Tout est là, il faut s'accrocher pour trouver de l'intérêt au propos. Certes, Anita a quelques gènes communs avec Bridget Jones, mais sans doute moins de reliefs. le personnage suscite peu d'émotions, malgré ses efforts incessants de lutte contre l'entropie (c'est une façon de dire qu'elle fait le ménage dans sa vie : oui décidément ce roman est un manuel de ménage).

Pas non plus de révélations à caractère sociologique sur l'ambiance d'un clochemerle nordique.

A part le titre, qui allumera les régions cérébrales liées à la mémoire, je crains qu'il rne este peu de chose à distance;

Si la posologie est fixe (464 pages), il n'y a pas vraiment de contre-indications, et pas d'effets secondaires. Quant à l'indication : peut être après un thriller bien dense, qui exige un peu de répit.

Il faut juste que je me souvienne de ne pas sauter sur le prochain titre à rallonge de l'auteur, même s'il inclue des promesses de bibliothèque,.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'ai lu ce roman, très intriguée, car il m'a été conseillé par mon mari, dont ce n'est pas du tout le genre de lecture. Je ne sais même pas comment ce livre a atterri dans notre bibliothèque.

C'est un livre criant de vérité et désopilant à la fois. J'ai beaucoup souri pendant ma lecture.

Anita, trente-huit ans, est « une mère célibataire sans enfants ». Sa fille unique part s'installer dans une ville universitaire pour poursuivre ses études, et Anita ne sait que faire de tout ce temps libre… Anita, qui n'a jamais conduit, sa lance dans des cours de moto, se porte volontaire bénévole pour l'organisation de la journée de la ville…

Le style n'est pas littéraire ; nous sommes dans la tête et dans les pensées d'Anita. C'est parfois déroutant. Il n'y a pas beaucoup d'action dans ce pavé (570 pages en livre de poche), mais le lecteur tourne pourtant les pages avec plaisir.

Un bon moment de lecture.
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Les tribulations d'une suédoise qui approche de la quarantaine et tente d'éviter l'ennui au risque de se compliquer la vie.
Cela donne un roman drôle, parfois hilarant. C'est une lecture légère, agréable, de pure détente même si l'on y aborde quelques thèmes délicats comme la mort et la maladie.
Ecrit à la première personne, nous sommes donc sans cesse dans le mode de pensée du personnage principal, Anita, qui n'en finit pas de penser ! Elle analyse sans cesse les réactions des personnes qui l'entourent, le qu'en dira-t-on, et ce qu'elle aurait pu ou devrait faire. J'ai aimé le style détaché et plein d'humour qu'à Anita pour exprimer tout cela. Elle déborde d'énergie et nous redonne la pêche.

Entre crise de rire et crise de larmes, on suit la vie quotidienne de vendeuses dans un supermarché d'une petite ville, on entre dans la moto-école, un relai pour motard, une maison de retraite, un bar de centre-ville avec ses habitués, et on croise une floppée de personnages hauts en couleur et fort attachants. Tous essaient de vivre, de s'en sortir, et peu croient encore à la réalisation possible des rêves.
Anita, elle, voudrait y croire. Parvient-elle seulement à se berner elle-même ou bien va-t-elle finir par réaliser un de ses rêves ?

Après « la bibliothèque des coeurs cabossés », l'auteur nous propose ici un roman plus enjoué et dynamique, en plein coeur d'une petite ville de Suède. Une atmosphère bien différente mais tout autant captivante. Qu'en sera-t-il pour le prochain roman ?
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Après avoir adoré "la bibliothèque des coeurs cabossés", j'ai sauté de joie en voyant ce titre sur les rayons de ma médiathèque.
Sauf que je n'ai pas du tout accroché.
Tout m'a semblé fade et long.
Anita est une maman solo de 38 ans qui travaille dans un supermarché. Sa fille rentre à la fac et quitte le nid familial. Anita se sent désoeuvrée. Elle qui a consacré toutes ses heures de libres à sa fille pendant 19 ans.
Elle compte les heures qu'elle doit tuer, meubler, occuper.
Se retient d'appeler sa fille au téléphone.
Et au détour d'une bière partagée entre copines, elle se décide à réaliser ses rêves de jeune fille.
Prendre des cours de moto.
Avoir une maison.
Etre indépendante.
Quelques bières plus tard, elle rajoute se trouver un mec.

En fait je n'ai pas adhéré au postulat de départ que l'héroïne s'ennuie au point d'enfiler tout doucement son pull pour que le temps passe plus vite. J'ai trouvé que c'était exagéré, que ça manquait de crédibilité (même pour un chick lit). 38 ans, on a la vie devant soi. Sa fille n'est pas morte. En plus elle travaille même si son job n'est peut être pas le plus palpitant. Elle a un réseau d'amis et collègues.

J'ai persévéré dans ma lecture en me disant que j'avais adoré son premier livre, que des copines avaient bien aimé et qu'il finirait pas y avoir des choses intéressantes ou passionnantes. Mais il ne se passe vraiment pas grand chose dans cette histoire.

Bref déçue.
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critiques presse (1)
TPLF
16 mars 2022
Un joli récit qui montre qu'il n'est jamais trop tard pour accomplir ses rêves de jeunesse et un réel optimisme pour une quarantaine pleine de pep’s !
Lire la critique sur le site : TPLF
Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
Mon chemin vers la folie commence ici. Je suis assise par terre dans l’entrée et je parle avec ma porte.
Il y a quelques secondes, elle s’est refermée dans un claque- ment. Dix-neuf ans envolés dans un bruit sourd. Puis le pling impitoyable de l’ascenseur lorsqu’il arrive à notre étage et le racle- ment de la valise à roulettes sur le sol.
— Merde, je dis en entendant l’ascenseur redescendre.
Ma porte n’a aucune réaction.
Sans réflechir, je me lève et je me précipite sur le balcon.
— Attends ! je crie en me penchant au-dessus de la balustrade.
Ne me laisse pas ! J’ai dit quelque chose de mal ? Je peux changer, je te le jure ! Donne-moi une dernière chance !
Mon hurlement fait sursauter un couple de passants qui lève la tête vers moi. Une partie de moi se dit que mon comportement n’est pas très convenable. Mais je m’en fous. La personne à la valise s’est arrêtée elle aussi. Elle se retourne.
— Haha, maman, dit Emma, ma lle, le soleil de ma vie, le centre de mon existence, qui en ce moment est en train de me quitter.
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Je suppose que ce qu'un enfant n'a jamais eu ne peut pas lui manquer. Mais moi, je savais et ça suffisait pour que je sois rongée par la culpabilité. Ce qu'Emma n'avait jamais eu, c'étaient des habits neufs. A part quelques rares vêtements, j'avais tout acheté d'occasion à des associations. Un jardin. Une mère qui puisse la conduire aux entraînements. Un congélateur rempli de junk-food. Un frigo avec quatre sortes de confitures. Et un garde-manger dans lequel il y a toujours du pain blanc. Le genre de cochonneries dont les ados raffolent. Aujourd'hui les gens évitent ces aliments, mais à l'époque c'était le comble du luxe d'avoir les moyens d'acheter des produits prêts à consommer et différentes sortes de bêtises à mettre sur du pain.
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- Mets tes pieds ici . Ne les pose surtout pas par terre avant que la moto soit à l'arrêt complet et que je te dise de descendre . Serre tes jambes contre moi pour ne pas partir en avant quand je freinerai . Sinon tu risquerais de me déséquilibrer . Mets tes mains autour de ma taille pour ne pas partir en arrière quand nous prendrons de la vitesse . Sinon tu risquerais de tomber . Dans les virages , tu te pencheras du même côté que la moto . C'est important pour l'équilibre . N'essaie pas de résister en te penchant du côté opposé . Et surtout , ne te contracte pas .
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Elle aussi lève la tête vers moi et le balcon comme si elle nous voyait pour la dernière fois. Je pourrais jurer qu’il y a une pointe de nostalgie dans son regard.
Elle me ressemble mais dans une version plus déterminée. Elle a mes cheveux bouclés et indisciplinés, mais, à elle, ça lui donne une allure d’aventurière et de femme libre. Ils sont le prolongement de l’énergie rayonnante qui émane d’elle, constamment en route pour des directions variées.
— Mais maman, je ne suis même pas arrivée à l’arrêt de bus, répond-elle en haussant les épaules.
— Je me disais que tu avais peut-être changé d’avis et que tu voulais que j’aille à Karlskrona avec toi ? je suggère. — Pour que tu puisses m’accompagner à la fac le premier jour et t’assurer que j’ai bien pris tous mes livres ?
— Pourquoi pas ?
— On est dimanche. Demain tu travailles.
Je me penche encore au-dessus de la balustrade. Le soleil est sur le point d’apparaître derrière l’immeuble d’en face, de l’autre côté de la rue. Si ça n’avait pas été le jour du déménagement d’Emma, ce dimanche aurait été sublime. Mais peut-être n’est-ce pas trop tard.
— J’ai besoin de vacances. Il me reste quelques jours de congé à prendre.
— Bien sûr. Tu veux partir comme ça sans prévenir et laisser le pauvre Roger seul avec ses mises en place de pâtes. Roger c’est mon chef. Il a un avis très tranché sur l’importance de la mise en place des produits dans les rayons. Je ne peux pas dire que le commentaire d’Emma rende mon existence plus légère.
— J’ai entendu dire que Karlskrona est magnifique en août, je déclare.
— Tu y es déjà allée. Tu sais très bien qu’il n’y a rien à voir dans cette ville, à part les rues pavées de galets.

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Si la défense militaire suédoise était dirigée par des parents , elle n'aurait pas eu besoin d'excuses comme "On est désolés mais ça s'est passé en dehors des heures de bureau " quand les avions russes sont entrés dans l'espace aérien suédois . Elle se serait réveillée en sursaut au beau milieu de la nuit en se disant : " Il y a un problème " et elle aurait aussitôt réagi .
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Vidéo de Katarina Bivald
A l'occasion de la 11ème édition du salon international du livre en format livre de poche Saint-Maur En Poche, la libraire Mélanie Cheymol recevait sur la scène des déblogueurs l'auteur britanique Katarina Bivald...
Bienvenue au motel des Pins perdus de Katarina Bivald et Lucas Messmer aux éditions Denoël https://www.lagriffenoire.com/140743-romans--bienvenue-au-motel-des-pins-perdus.html
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#soutenezpartagezcommentezlgn Merci pour votre soutien et votre amitié qui nous sont inestimables. @Gérard Collard @Jean-Edgar Casel
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