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Carine Chichereau (Traducteur)
EAN : 9782259207430
444 pages
Plon (28/08/2008)
3.55/5   80 notes
Résumé :
" Le jour où je revins à Templeton, en pleine disgrâce, le cadavre d'un monstre mesurant près de seize mètres émergea à la surface du lac Glimmerglass ". Ainsi s'ouvre Les Monstres de Templeton, un roman qui balaie deux siècles d'histoire : celle d'une jeune fille à la recherche de son père, et celle d'un village, ancrée dans l'Amérique profonde, au milieu des légendes et des secrets de famille. A la suite d'une déconvenue amoureuse, Willie Upton frappe à la porte d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Mais que faisais-je avec ce livre dans ma P.A.L. ? Parce qu'à relire la quatrième de couverture, je me dis que ça sent la nunucherie à plein nez. Je ne me souviens même pas l'avoir acheté, ni de quoi que ce soit concernant sa présence chez moi, il est là, point! Non seulement je souffre d'amnésie, mais en plus de masochisme, parce que je l'ai lu d'un bout à l'autre, lecture affublée d'un esprit critique, icelui étant le motivateur ( what else ? ).

Willie thésarde en archéologie, née de père inconnu, et d'une maman ex hippie forcement adepte de la partouze "Vas donc savoir qui est ton père ma belle enfant ? ". Willie qui après avoir marivaudé et après avoir vécu La grande désillusion auprès de son cher directeur de thèse, se réfugie dans les bras de maman devenue entre temps une fervente pratiquante. A des fins thérapeutiques, maman grenouille décide de lancer sa chère coconne de fifille sur les traces du donneur de sperme, mais également sur le Secret de famille, "tiens donc, ça t'occupera l'esprit!". Bref, même pas envie de vous parler de la meilleure amie souffrant d'un lupus, ni des petits fantômes de la grande et vieille maison familiale, ni même du monstre du lac que l'auteur aurait mieux fait de transformer en Godzilla afin d'abréger mes souffrances....
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Je viens de finir les monstres de Templeton...
Je voulais recommencer à lire en anglais avec un récit simple et un langage fluide et aisé. Bon. J'aurais dû acheter un roman d'Agatha Christie pour ça....
Cependant, avec un bon dictionnaire, et un peu de persévérance, ça a été.
Le "pitch" , c'est un récit à plusieurs voix sur l'histoire d'une petite ville, sur fond d'analyse existentielle d'une jeune femme au bout du rouleau.
On a aussi des fantômes et un monstre dans le lac, dont les apparitions paraissent complètement naturelles au cours du récit.
Un groupe de joggeurs ponctue également le récit de ses courses.
Et petit à petit apparait le portrait d'une petite ville et de ses habitants, mais surtout, l'histoire de la famille Templeton, fondatrice de la ville.
Willie,l'héroïne de l'histoire, et sa mère, Vi en sont les dernières représentantes.
Vi, a essayé, dans les années 70 d'échapper à ce lourd héritage, sans grand succès. C'est au tour de Willie de se confronter au passé de sa famille.
J'ai aimé ces différentes voix que Lauren Groff nous donne à écouter (dont la dernière ....) et aussi la réalité de certains personnages, devenus presque des amis au bout d'un moment (j'ai mis pratiquement deux semaines à le lire, alors fatalement, on s'attache, à fréquenter quotidiennement Vi, Marmaduke ou encore Cinnamon!)
Mais, j'ai eu un peu de mal à aimer Willie, que je trouve méprisante envers les gens qui ne sont pas exactement comme elle. A la fin ça va un peu mieux, cependant elle ne m'est jamais devenue vraiment sympathique.
Malgré tout, ce roman m'a suffisamment accrochée pour que, malgré une lecture un peu laborieuse, je persiste et arrive avec bonheur à la dernière voix.
C'était ma 1ere critique et j'espère vous avoir donné envie de découvrir ce roman.


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Les jeunes sont pleins de préjugés. Lorsqu'ils ont su que je les accompagnais à l'escalade, ils m'ont demandé : "Mais vous zallez pas grimper quand même, Madame?"; et comment que je vais grimper, mon biquet! Face à tant d'enthousiame, j'ai noté dans leur regard un mélange de scepticisme et d'ironie... Ahahah, quelle ne fut pas leur surprise de me voir monter (ou être parfois propulsée par la descente de mon partenaire de grimpette), descendre (de façon parfois un peu imprévue mais toujours classieuse), monter, descendre, monter, descendre... La surprise a laissé place à l'admiration la plus totale lorsque, dans un moment de folie et d'inconscience certainement dû à un shoot d'endorphine, je me suis précipitée pour tenter "L'ARCHE" et que j'en ai traversé plus de la moitié. Faut dire que je me suis donnée du mal et je crois même avoir mis au point une méthode que je devrais bientôt breveter; il s'agit de solliciter tout le corps : les mains et les pieds bien-sûr, mais aussi (et surtout) les mollets, les poignets, les dents, les cheveux, les seins...

Je suis partie auréolée de gloire et d'une aura de dangerosité, ils savent désormais que je peux lancer la jambe très haut et qu'en cas de conflit, ça peut leur faire très mal... Ce qu'ils ne savent pas, par contre, c'est que le soir-même, incapable de tenir un verre, j'ai dû boire mes shooters vodka-macadamia à la paille; que le lendemain, mon "mur" de jogging ne s'est pas déclenché au kilomètre 10 mais dès la première foulée; que le surlendemain, je n'ai juste pas pû me lever, et que pour tourner les pages de mon livre, j'ai dû souffler dessus avec ma paille du vendredi soir.

J'ai donc été obligée de passer la journée avec "Les Monstres de Templeton" de Lauren Groff et j'en ai presque oublié la douleur (j'ai bien dit "presque"). Willie, après des aventures amoureuses rocambolesques, revient à Templeton se réfugier chez sa Môman, ex-hippie héritière du fondateur de la ville. Elle pense pouvoir s'y enterrer un temps, se faire oublier... Mais c'est sans compter les révélations de maman qui lui annonce que, contrairement à ce qu'elle lui a toujours dit, elle n'est pas la fille d'un hyppie indéterminé mais d'un membre de la communauté de Templeton, lui aussi descendant du fondateur de la ville. Willie part donc à la recherche de ce père en remontant le temps et en retraçant l'histoire intime de ses ancêtres.

C'est GENIALLLLLLLLL!!! En parallèle de l'histoire de Willie, de ses retrouvailles avec sa mère, avec Templeton et ses figures attachantes (les joyeux joggers, l'ex-beau gosse, l'ex-moche gosse, les anciennes rivales de lycée...), de sa relation avec sa meilleure amie, il y a l'histoire de la quête. L'auteure, ultra douée, nous plonge dans le passé en multipliant les voix narratives. Les ancêtres prennent la parole, soit en racontant directement un moment important de leur vie en lien avec la quête de Willie, soit au travers d'un échange épistolaire. Ca a l'air compliqué comme ça mais je vous garantis que si moi je comprends, tout le monde comprend! Et à chaque pas dans la généalogie, Willie revoit son arbre et rajoute des noms, des branches, des liens...On peut s'y référer lorsqu'on a un doute.

Il me reste cent pages à lire, je ne sais pas qui est le père de Willie, je ne sais pas si il va y avoir un twist, une révélation de la mort qui tue et je vous avouerais que je m'en fiche un peu tant je suis bien avec les personnages, tant je suis bien dans cette ambiance qui mêle présent et passé, futilité et quête fondamentale des origines; j'aime remonter le temps avec notre héroïne et ses compagnons, j'aime les tranches de vie des ancêtres, des colons, des esclaves, des indiens...

Et le monstre me direz-vous ? La découverte de son corps mort à la surface du lac aux premières pages du roman début est surement la métaphore du lourd secret qui remonte à la surface... Mais quel secret? Dive in!


Lien : http://horsdutemps.hautetfor..
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LES MONSTRES DE TEMPLETON de LAUREN GROFF
Quand Willie revient à Templeton, on découvre un curieux animal marin de 16 mètres de long dans les eaux du port. Willie débarque chez sa mère Vivienne, elle est enceinte de son prof archéologue, elle a essayé de tuer sa femme et donc, elle n'a plus de boulot. Elle faisait des fouilles en Alaska. Sa mère est une ancienne hippie, pas vraiment ravie de retrouver sa fille et elle lui révèle que, contrairement à ce qu'elle lui avait toujours dit, son père n'est pas l'un des quatre hommes avec lesquels elle vivait en communauté à l'époque, mais quelqu'un originaire de Templeton. Or dans cette ville, elles sont très connues car elles descendent directement du fondateur de la ville. Vivienne refusant de divulguer le nom du père de Willie, elle va se mettre en quête d'informations, fouiller dans les papiers de famille, écumer les archives locales et interroger la vieille bibliothécaire. Elle reprend contact avec la ville, voit passer tous les jours le groupe des joyeux joggers, s'intéresse au musée du baseball et remonte le temps jusqu'en 1786 où cet ancêtre s'avérera être quelque peu différent de l'histoire que l'on raconte.
Encore une histoire d'identité, une recherche de paternité, le tout parsemé de petits meurtres entre gentilles dames présumées bien sages, de métissages imprévus tandis que la faculté se creuse les méninges pour déterminer l'espèce du monstre marin du port. Une écriture qui nous entraîne à vive allure, les pages défilent trop vite. J'aime décidément beaucoup Lauren Groff!
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Templeton est une petite ville fictive dans l'État de New-York, elle est la copie conforme de Cooperstown qui doit son nom à James Fennimore Cooper à qui l'on doit le Dernier des Mohicans et toute une flopée de romans s'inscrivants dans les romans fondateurs des États-Unis.

Willie Upton est une descendante du Quaker Marmaduke Temple, et revient dans sa ville natale après avoir eu une liaison avec son professeur en Alaska qui l'a rendu enceinte. Sa mère Vi, ancienne hippie reconvertit depuis peu en croyante assidue la recueille et décide pour occuper les journées de Willie de lui donner une quête : découvrir l'identité de son père.

Voilà. T'as un résumé bien sobre qui se trouve en deçà de l'immense gloutonnerie qui m'a percuté en lisant ce bouquin. On part sur une quête d'identité, une recherche généalogique qui permet de régler des problèmes de l'instant présent en se tournant vers son passé. C'était parti pour juste être un roman à lire normalement selon moi. Et j'ai TELLEMENT aimé que je l'ai juste bouffé en à peine deux jours.

Parce que ça m'a donné envie de lire la suite du Dernier des Mohicans ? (lisez les dernières éditions parues chez Gallmeister de ce livre, Des Pionniers et de la Prairie que j'ai pas encore lu mais qui attend sagement sur ma table de chevet, je viens de trouver une super bonne raison de lui faire gagner quelques places dans le top à lire)

Oui. Même si encore une fois on décide de raconter la vie des premiers américains à avoir défoncé toute la culture amérindienne qui borde l'Hudson, c'est un pan de l'Histoire de l'Amérique qui me fascine.

Parce que Willie est un personnage stéréotypé, quasi trentenaire dans l'Amérique post 11 septembre ? Oui. Son manque d'espoir total en l'Humanité, son combat perpétuel entre valeurs familiales et femme moderne résonne sournoisement en moi et encore une fois, c'est dingue les réponses qu'on peut trouver aux questions qu'on se pose personnellement.

Conseiller Les Monstres de Templeton, c'est vous donner envie de résoudre une affaire qui permet d'apaiser certains doutes, qui permet d'accepter certaines farces et autres coups de pute de la vie. de lâcher du lest sans pour autant se tourner vers un gourou à deux balles.

Lauren Groff a eu un gros coup de pub grâce à Barack Obama qui a plébiscité les Furies, en disant que c'était son livre préféré. Je voulais lire ce qu'elle avait pu écrire avant, et me voilà plus que convaincu. Cette femme est un génie, et la traduction est toute aussi efficace.

Jette toi dessus, dévore moi ça, picore autant que tu veux dedans y'a rien à jeter.

See ya !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quand j'étais petite et vulnérable, les livres constituaient ma carapace. Si au beau milieu d'un livre quelque chose me rappelait mes blessures, elles paraissaient alors moins douloureuses. Ma vie matérielle était de peu d'importance; ce qui comptait , c'était cette existence éblouissante dans ma tête. Revenir aux livres était comme rentrer chez moi.
p 120
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Quand j'étais petite et vulnérable, les livres constituaient ma carapace. Si au beau milieu d'un livre quelque chose me rappelait mes blessures, elles paraissaient alors moins douloureuses. Ma vie matérielle était de peu d'importance; ce qui comptait, c'était cette existence éblouissante dans ma tête. Revenir aux livres était comme rentrer chez moi.
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Un très bon roman qui nous tient en haleine dès le début. Quoiqu'un peu déçue par la fin, je m'attendais à une découverte un peu sordide, ce fut un bon moment de lecture ! Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas divertie à ce point !
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Videos de Lauren Groff (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lauren Groff
Le dimanche 22 novembre 2020, François Groff, de la librairie le Livre et la Tortue, présente sur le journal de 13h de TF1, le nouveau roman de Gilles Marchand, REQUIEM POUR UNE APACHE (éditions Aux forges de Vulcain).
Pour en savoir plus sur ce roman : https://www.auxforgesdevulcain.fr/collections/fiction/requiem-pour-une-apache/
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