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EAN : 9782357661295
128 pages
Editions Les Echappés (02/02/2017)
4.07/5   30 notes
Résumé :
« L’homme est blanc, dominant, riche, musclé, performant sexuellement et pénétrant. La femme est blanche aussi, pauvre, pénétrée, elle attend qu’un homme la comble sexuellement (et si possible la comble aussi de cadeaux). »
Les romances érotiques se suivent et se ressemblent : la femme et l’homme répondent à des stéréotypes étriqués, leurs interactions sont autant simplistes que convenues et le désir féminin doit se cantonner à quelques clichés hyper réducte... >Voir plus
Que lire après Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suiteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Manon (et oui c'est le prénom que vous aurez dans cette lettre de la part de Camille, l'auteure), es-tu sûr de vouloir continuer à lire du Mommy Porn ?
C'est en tout cas la question que vous pose Camille Emmanuelle. Elle qui a écrit 12 livres de New romance, avec en pseudo un nom américain, une vie américaine, parce que c'est plus vendeur.Elle a été nègre interchangeable pour une maison d'édition. Faut bien payer les factures. Manon, il faut que tu comprennes pourquoi c'est plus possible de lire ce genre de lecture. Tout y est fake! Les personnages, les lieux, l'intrigue....tout est scénarisé selon des codes bien précis entièrement commandés par l'éditeur. Camille Emmanuelle nous raconte tout de la construction de ce genre littéraire. On savait que ça volait pas haut mais de là à faire la constatation que les héros ont la sexualité de Ken et Barbie...Enfin un vrai témoignage d'écrivain sur ce genre de littérature lisse, qui a pour seul mérite d'avoir permis démocratiser les lectures érotiques.
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Je ne suis pas (pas encore en tout cas) une grande lectrice de récits érotiques mais cette couverture mise en avant dans ma bibliothèque m'a intriguée! Camille Emmanuelle, journaliste spécialisée dans les questions liées à la sexualité, a, à une époque de sa vie, travaillé pour une maison d'éditions de romans érotiques qu'elle ne cite pas, mais dont elle dénonce les ressorts.
Obligée d'écrire sous pseudonyme, et même carrément de se créer une nouvelle identité (jeune, américaine, ayant fait de brillantes études...), elle n'a pas de raisons de le regretter, car ce boulot, purement alimentaire, n'est pas celui qui lui aurait apporté sa notoriété de journaliste vu l'absence de style et d'imagination nécessaire.
Camille Emmanuelle explique à quel point, dans ce type de romans dits "romances" pour attirer plus de public (j'ai pu le constater moi-même en allant par la suite dans le rayon "érotique" où la grosse majorité sont rangés sous ce nom), les règles sont strictes.
Des exemples? les jeunes femmes doivent rougir, ne jamais prendre d'initiative, être plus jeunes / naïves / pauvres / inexpérimentées que l'homme désiré qui sera milliardaire à 30 ans et beau-musclé-généreux-désintéressé - secrètement blessé - célibataire.
Sachant le succès de ce nouveau genre (pas l'érotisme mais la romance) après le best-seller 50 nuances de Grey, quel impact peut avoir ce genre de représentation sur les jeunes femmes qui consomment cette littérature à bas prix? C'est sur ça que revient Camille Emmanuelle, avec raison, dénonçant de plus le cynisme de ces "maisons d'édition" industrielles qui ont réglé au millimètre une littérature destinée à abêtir sa clientèle, lui évitant la moindre velleité à la réflexion et imagination.
Dans cette maison d'édition spécifiquement, chaque mot a sa place, son sens précis, sa valeur, tout est calculé, relu, modifié, remplacé et les auteurs n'ont absolument aucune marge de manoeuvre, l'horreur...
Je ne dirais pas que je découvre un univers, mais je découvre en tout cas un système éditorial révoltant qui a sa part dans une culture machiste encore très présente.
Suite à cette lecture, je me suis promise de partir à la recherche d'un érotisme féminin / féministe inventif, créatif et intelligent. Et je repense aussi à ce très beau livre illustré de Maria Hesse, le plaisir, qui aborde déja ce thème, en donnant l'exemple de la pornographie féministe d'Erika Lust, un concept que je ne connaissais pas et qui existe, heureusement.
A creuser!



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Camille Emmanuelle dénonce le conservatisme des romances érotiques, ce genre littéraire également appelé « Mommy porn » qui a explosé suite au succès inexplicable de 50 nuances de Grey. L'autrice sait de quoi elle parle puisqu'elle-même en a écrit une douzaine parce qu'il faut bien manger et payer son loyer de temps en temps. Autant dire que ce qu'elle a découvert des coulisses de la romance a bien hérissé le poil de cette spécialiste du féminisme, du genre et de la sexualité.

« J'ai arrêté d'écrire de la littérature cucul (c'est comme ça que je nomme les romances). J'aimerais que tu arrêtes, Manon, d'en lire. Pour cela, je vais te raconter les coulisses de cette écriture. Un récit que ne te fera pas jouir, mais qui, je l'espère, te fera rire. »

Je ne lis pas de romances érotiques, c'est un genre qui ne m'attire absolument pas (et les couvertures et résumés ne m'aident pas à m'en approcher), j'avais de forts préjugés envers ces romans, mais ce que j'ai appris dans ce livre dépasse… tout.

Déjà, Camille Emmanuelle se voit attribuer une fausse biographie : elle est Américaine, ses histoires se passent aux Etats-Unis et elle remercie à la fin d'imaginaires amis américains. La personnalité de l'autrice, pourquoi faire ? Il faut pouvoir la remplacer par quelqu'un d'autre en cas de problème. de toute façon, son éditrice lui imposera moult corrections pour rentrer dans les clous. La créativité n'existe plus.

« … je suis la nègre d'une auteure qui n'existe pas. Je suis la ghost writer d'un fantôme. »

Personnages pathétiques et figés dans des tableaux Excel, intrigues interchangeables et réglées comme du papier à musique, marques de luxe citées à la pelle… le style littéraire est pauvre, voire inexistant. Ce serait un moindre mal si c'était l'unique problème posé par les romances érotiques.
Sauf que ce n'est pas le cas. Les romances ont beau parler de sexe, elles contribuent surtout à entretenir une vision sexiste et réactionnaire des relations femmes-hommes et du désir féminin. L'homme est fort, beau et riche (immensément riche, juste riche ne serait pas suffisant), mais il a une blessure secrète (et c'est pour ça qu'il est tout caparaçonné de sa virilité). La femme est… gourde. Elle est innocente, timide, faible, vierge et admirative face à l'homme. Leur sexualité est censée exciter les lectrices, mais se révèle conventionnelle et barbante. La pénétration est le but ultime (et ça tombe bien, l'homme n'a jamais de faiblesse à ce niveau-là). Bref, une vision stéréotypée et puante de la femme et de la sexualité.

« Un roman érotique n'est pas moderne parce que son héroïne mange des putains de cupcakes, il est moderne parce qu'il présente une vision nuancée, complexe, curieuse et diverse du plaisir et du sexe. »

Ces romances vantent le pouvoir de l'argent, le bonheur se trouve dans une énième paire de Louboutin. La richesse et les paillettes, voilà ce qui fait apparemment rêver. C'est tellement fade et vain. Rien de politique, rien de trop intelligent, pas de mention d'artistes qui risqueraient d'attirer l'attention de la lectrice vers une culture plus enrichissante. (Ce qui m'a fait rire, c'est que Camille Emmanuelle explique qu'il faut citer beaucoup de marques, des références qui parleront à la lectrice… Sauf que je n'en connaissais qu'une sur deux lorsqu'elle donnait des exemples. Je ne suis décidément pas la « target » idéale !)

« C'est toute une vision de la société – ultra-libérale, culturellement appauvrie et réactionnaire – qui est promue à longueur de page. Eh oui ! Manon, je n'ai pas écrit des mommy porns, mais bien des « Zemmour porns », réacs et bêtifiants. Je suis un peu la Monsanto de la littérature érotique. Et, alors que je suis une auteure féministe, j'ai contribué à délivrer aux femmes des messages extrêmement vieillots sur leur corps, leur vie, leurs rêves, leurs fantasmes. »

Le ton est drôle et sarcastique, bref, c'est juste hilarant (le lire dans le train n'était donc pas forcément l'idée du siècle). Certes, au bout d'un moment, la bêtise rétrograde de ces romances devient rageante. Franchement, pour la première fois de ma vie, j'ai eu envie de brûler des livres.

Le choix des citations a été un véritable challenge (c'est d'ailleurs pour ça que j'en ai semé partout), on pourrait citer quasiment toutes les pages tant ce livre est incisif et pertinent. La sexualité et le monde présentés dans ces livres sont tristes à pleurer et un tel succès pour cette littérature me déprime un peu. Mais en ce qui concerne Lettre à celle qui lit…, c'est à lire, c'est à relire, c'est à offrir, c'est un énooooorme coup de coeur !
(Et Camille Emmanuelle nous offre également quelques pistes pour une littérature érotique féministe. A explorer…)
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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J'avoue, dans mes voyages livresques, je fréquente très peu les romances, surtout si elles sont mièvres. Je reconnais aussi qu'en tant qu'amoureux de littérature, je ne voyais pas le succès « 50 nuances de Grey »d'un très bon oeil. Je confesse encore que j'ai quand même essayé jusqu'à la page 100… mais ça m'a plutôt conforté dans mon choix. Et je dois reconnaître enfin que j'ai accueilli avec plaisir l'arrivée de cet essai adapté à ce thème. Je me suis secrètement réjoui de pouvoir ajouter quelques arguments utiles pour mes discussions avec les lectrices de ce genre, en toute amitié bien sûr !

A la fermeture de ce petit livre, mon appétit de mauvaise foi a été rassasié. Camille Emmanuelle nous déroule un condensé des clichés que l'auteur doit respecter dans chaque romance afin d'accrocher la lectrice. S'adressant à celle-ci comme elle le ferait à une amie, elle énumère tous les éléments, dans le fond comme dans la forme, qui sont requis dans ce genre de livres. On apprend donc que ces romances sont calibrées et contrôlées de A à Z pour plaire au jeune lectorat.

Mais plus que la critique d'une méthode programmée pour plaire, j'ai surtout découvert un métier. Camille Emmanuelle m'a ouvert les yeux sur sa profession d'écrivain à la tâche. Elle raconte la pression mise pour respecter les délais, avec des livres écrits en un mois, voire 2 semaines. Elle nous fait assister aux échanges dans lesquels les auteurs négocient de manière rocambolesques pour préserver leurs idées originales. Et elle nous recense des exemples de corrections plutôt arbitraires imposées par les éditeurs. C'est un système gangréné par le politiquement correct qui bride les écrivains et qui accouche d'oeuvres en tous points uniformes.

L'écriture de l'auteure est simple et directe avec une touche d'humour. J'ai donc trouvé cet petit essai intéressant, car sous couvert de porter une attaque acerbe aux romans érotiques, Camille Emmanuelle apporte un témoignage surprenant et instructif sur sa condition d'auteur.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Au cours d'une discussion avec Sophie de la librairie La Clé des Mots à Roquemaure, je me suis retrouvée à partir avec Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite sous le bras. Je l'ai d'ailleurs attaqué si tôt rentrée à la maison. le titre est quand même assez accrocheur.

Malgré le fait que l'autrice d'appeler sa lectrice/interlocutrice Manon et l'intérêt du propos, je ne peux m'empêcher d'être mitigée sur la question (qui se résume très grossièrement à « la new romance est-elle anti-féministe sous ses air de girl power ? »).

J'aime la romance et la new romance, c'est un fait. Mais elle me fait souvent lever les yeux au ciel. Et je constate, en parcourant mes dernières lectures, que ça fait un moment que je n'en ai pas lu, parce que, justement, ça a tendance à m'agacer.
En premier lieu, ce n'est pas forcément original (c'est toujours le même schéma : un personnage (le plus souvent l'homme) souffre très fort, l'autre un peu moins, ils ont des difficultés à accorder leur confiance, mais ils y arrivent, ils vivent heureux, se marient et font des enfants) et très souvent, le message est assez conventionnel. Ils vivent une histoire fabuleuse, qui balaie tout leur passé. Toutefois, le fait que l'histoire raconte une alchimie dingue entre deux personnages qui n'ont jamais vécu ça auparavant ne me pose pas vraiment de problème : je lis pour rêver et vivre en imagination d'autres vies, des vies que je n'aurais jamais. Déjà, parce que j'ai une vie réelle et véritable qui me convient parfaitement et que je n'en voudrais pas d'autre mais aussi parce que - et c'est là que le bat blesse le plus souvent - je SAIS que ce n'est qu'un fantasme onirique : personne ne s'attend vraiment à se faire kidnapper par un fae et être emmené.e dans un royaume où l'on se bat à l'épée et à l'arc (même si on aimerait !). Je vais certainement pas croiser un milliardaire dans ma campagne profonde qui va réaliser tous mes rêves (à savoir me dire « arrête de travailler, reste à la maison toute la journée pour lire, t'occuper du chat, du chien et des plantes, je m'occupe de mettre à manger dans ton assiette et un toit sur ta tête »). J'ai plus de chance de tomber sur un sanglier, soyons honnête.
C'est, en fait, un sujet d'inquiétude assez récurrent chez moi : le recul que peuvent avoir certains lecteurs sur les histoires qu'ils lisent. J'espère que tout le monde se rend compte que ce n'est pas parce que c'est écrit dans un livre que c'est acceptable. Un personnage qui souffle le chaud et le froid, qui te calcule que quand ça l'arrange, c'est ok dans une fiction, c'est pour l'histoire et la tension dramatique. Dans la vraie vie, c'est juste un coup de tête et un next. Enfin, ça aussi, autre débat.

Je suis d'accord avec ce que l'autrice soulève. Elle parle de trames narratives extrêmement codifiées, des cases à cocher, des stéréotypes à remplir (les stéréotypes sont le propre de toutes les histoires, là n'est pas la question), ce qu'on peut tou.te.s constater en lisant ces histoires : le bonheur de la Femme passe par l'Homme. Ainsi, dans ces NR, la confiance de la femme passe par le regard de l'homme, le plaisir de la femme passe par l'homme (et uniquement l'homme). Et on ne parle même pas des relations LGBTQ+ parce que le plus souvent, on n'en parle tout simplement pas. C'est un constat qu'il est aisé de faire. C'pas dingue, comme constat.
Pour autant, Lettre à celle… a été écrit en 2017 et raconte un passé d'autrice de NR antérieur (autant dire, il y a dix ans).
Aujourd'hui, nous sommes en 2024 et les mentalités ont quand même enfin commencé un petit peu à évoluer (avec beaucoup de réserve, parce on a encore de bons gros réac' qui ne croient pas au darwinisme aka la réalité de la maxime « si tu n'évolues pas, tu meurs ») et on constate qu'il y a des changements dans le bon sens. Evidemment, il y a encore beaucoup de conventionnel, l'utilisation de clichés irréalistes type l'homme millionnaire ou milliardaire qui fait vivre une dreamlife à la femme qu'il a cherché toute sa vie sans le savoir, de fins heureuses synonymes de mariage + bébé. Et c'est ok, si ça rend les gens heureux de se marier et d'avoir des enfants, c'est très bien (tant que c'est une volonté commune et personnelle et pas juste pour répondre aux diktats de notre société). Et si ça fait rêver d'imaginer qu'un beau milliardaire de 25 ans qui a bâti son empire tout seul va offrir des tours en hélico pourquoi pas (bon, c'est pas du tout écologique, mais c'est encore un autre débat).
Mais de plus en plus, on constate que ce n'est pas la seule fin possible, que certains personnages ne définissent pas leur bonheur (que) par le mariage et le bébé. Si c'est aller ouvrir un refuge pour animaux dans le Cantal avec l'autre personnage principal de l'histoire, c'est tout à fait ok. Chacun fait ce qu'il veut et définit son bonheur comme il veut.
On rencontre de plus en plus de femmes fortes et indépendantes, qui font les choses comme elles l'entendent sans avoir besoin de leur caution masculine. ET IL ETAIT TEMPS.
Le problème (s'il n'y en avait qu'un ! L'un des problèmes), c'est que je n'ai pas d'exemple à citer qui me viennent à l'esprit. J'en ai beaucoup en Fantasy, en Romantasy, mais pas en NR… du coup, le darwinisme a encore de belles journées devant lui et nous, on a une marge de progression importante.
Si vous avez des titres et des auteurs de NR qui ont fait évoluer le genre, je suis preneuse.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je n’étais pas une auteure qui trouvait l’inspiration à une terrasse de café de Manhattan et avait envie de faire rêver ses lectrices. Non, j’écrivais à la chaîne et étais le rouage d’une « fabrique à fantasmes ». Les romances sont quasi exclusivement écrites par des femmes. Et ces femmes, dont j’ai fait partie, sont comme celles qui, au XVIIIe siècle, aidaient les autres femmes à serrer leur corset. La femme ainsi ficelée retenait sa respiration, puis souffrait en silence toute la journée, empêchée dans ses mouvements. Elle correspondait à ce qu’on attendait d’elle. Aujourd’hui, ces corsets sont mentaux, et empêchent tout autant de respirer et de se sentir libre.
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C’est toute une vision de la société – ultra-libérale, culturellement appauvrie et réactionnaire – qui est promue à longueur de page. Eh oui ! Manon, je n’ai pas écrit des mommy porns, mais bien des « Zemmour porns », réacs et bêtifiants. Je suis un peu la Monsanto de la littérature érotique. Et, alors que je suis une auteure féministe, j’ai contribué à délivrer aux femmes des messages extrêmement vieillots sur leur corps, leur vie, leurs rêves, leurs fantasmes.
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J’ai arrêté d’écrire de la littérature cucul (c’est comme ça que je nomme les romances). J’aimerais que tu arrêtes, Manon, d’en lire. Pour cela, je vais te raconter les coulisses de cette écriture. Un récit que ne te fera pas jouir, mais qui, je l’espère, te fera rire.
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Un roman érotique n’est pas moderne parce que son héroïne mange des putains de cupcakes, il est moderne parce qu’il présente une vision nuancée, complexe, curieuse et diverse du plaisir et du sexe.
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