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EAN : 9781021403780
Oskar Editions (17/09/2015)
3.75/5   12 notes
Résumé :
Au jeu des sept familles, dans la famille "Profs", il y a les Bonneau. Donnez-moi le père, prof de maths. Donnez-moi la mère, prof de SUT. Donnez-moi la fille, prof de français. Reste Grégoire, le fils, l'intrus, qui entre en 2ndo et se demande si, dans son cas, la cigogne ne s'est pas trompée d'adresse !
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Même les profs ont une famille!

Mais y a t-il une règle d'hérédité de ce terrible devoir de transmission du savoir ? Grégoire, le fils, donnerait sa console et ses jeux vidéos pour que le mal ne s'étende pas d'avantage.

Dans la famille prof, j'ai la mère, le père et la fille, et ça craint. D'ailleurs, sa rentrée au lycée craint tout autant. Les devoirs sont insolubles, "l'assommoir" de Zola est assommant et demander de l'aide à sa soeur Audrey, c'est mortel.



Une fois que la graine du savoir est planté, qu'en faire si le terreau rejette toutes intentions de pousse?



Audrey n'imaginait pas sa rentrée de professeur de français aussi difficile dans son nouveau collège. Ses bonnes intentions sont encore en carton et déjà, avant même d'avoir entamé l'année, ses classes la font déjà tourner en bourrique. Ils sont aussi pénibles que son ado de frère, Grégoire, qui ne trouve de grâce que dans sa sacro-sainte DS et le Shoot them up. A quoi bon se lever le matin si de vous, ces charmants boutonneux, n'attendent rien?



Ce à quoi Jean et Catherine, profs de Maths et de SVT, répondent d'un grand éclat de rires en préparant le dîner du soir. Peut-on se sentir plus incompris lorsque l'on est jeune?



Reste t-il de l'espoir pour les jeunes profs qui en veulent dans la jungle impitoyable des ados? Les réponses tournent courts autour de la table.



Jean est occupé à la préparation de sa réunion syndicale et ses grèves, Catherine est affairée à parfaire sa nouvelle culture zen et mystique au tofu-Feng Shui. Bref, on ne va pas montrer au parents qu'on y arrive pas, ça craint.

Même si Audrey vient juste de quitter le nid familial, le grand dadais et la prof intello "qui craint à donf" vont devoir s'épauler pour réussir leur année.



: Ce titre annonce par son intitulé et sa couverture un récit amusant de fait. Néanmoins cette histoire familiale et multigénérationnelle s'avère bien moins naïve que sa couverture le suggère à la manière d'un Serge Bloch de Max et Lili nous ramenant à l'enfance.

La tranche d'âge du lectorat visé correspond aux différents protagonistes de cette famille, grands ados, jeunes adultes et adultes. En effet, chacun s'y retrouvera dans générations, les portraits des membres brossés par Gwladys Constant et leurs travers respectifs. Chaque personnage évolue dans ce quotidien que l'amour, la vie, l'avenir, les dîners et l'Éducation Nationale réunissent autour d'une table et de profondes réflexions. le ton est un brin intello ( famille de profs oblige!) mais décontracté, familier, drôle et tendre.

Les études représentent un fil conducteur intéressant et le sujet est habilement développé sous tous les angles, vu par un élève ( Grégoire!), par une jeune prof en début de carrière (Audrey!) et deux profs d'expérience (les parents!). Sans censure et sur le mode de la comédie, la motivation à apprendre d'un élève, l'adolescence, les difficultés inhérentes de l'enseignement par le haut ou le bas, tout est posé et débattu autour du repas familial ou en discussion plus privée pour les plus jeunes.

L'intellectuelle Audrey aura à en apprendre de son jeune loup rock de frère pour captiver ses classes et inversement, Grégoire trouvera l'aide, la compréhension, la patience et la passion dont il a besoin pour enclencher les vitesses sur ses devoirs qui le rebutent.

Le duo aux caractères différents et complémentaires servi par les parents n'est pas en reste.

Un chouïa philosophique par moment, les aventures de la troupe Bonneau devraient peut-être permettre à ceux et celles qui s'interrogent sur les problématiques du métier d'enseignant et sur les grèves liées d'y voir un peu plus clair grâce à une fiction abordable en somme.

Les familles de profs sont aussi des familles comme les autres, ils le constateront, cela sent le vécu de la part de l'auteure dirait-on.



A découvrir.

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Grégoire vit le lycée sur le mode tranquille. C'est sans compter sur ses parents enseignants et surtout sur sa soeur aînée, nouvelle agrégée de lettres et bien décidée à éviter qu'il devienne un cancre !

Mais le jeune homme a d'autres préoccupations avec en premier plan le désir de séduire la belle Hélène, à l'allure gothique.

La vie d'enseignant ne lui semble pas idyllique avec les doutes de sa soeur qui peine à attirer l'attention de ses classes, son père militante et sa mère au bord de la rupture !

L'auteur nous invite à partager la vie quotidienne d'une famille dont presque tous les membres sont enseignants. Et elle sait de quoi elle parle puisque même si cela reste une fiction, Glawdys Constant est elle-même enseignante.

Nous découvrons le stress du métier avec ses contraintes particulières : les cours à préparer, les copies à corriger, les élèves à intéresser. Mais il ne s'agit pas d'un constat d'une seule teinte car on parle aussi du plaisir et de la joie de transmettre des connaissances.

Il s'agit d'une peinture où l'humour et la bonne humeur prédomine. A noter en arrière plan la difficile annonce par l'aînée de sa mise en couple avec son amoureuse.

Et si après tout, les enseignants avaient une vie comme les autres ?

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Bienvenue dans le quotidien d'une famille presque comme les autres... La mère, le père, la soeur et la tante, tous sont ou ont été professeurs. Tous ? Sauf Grégoire, en seconde, lui aussi aux prises avec les profs, à la maison comme à l'école. Il commence parfois à étouffer sérieusement dans cette atmosphère. c'est le stéréotype de l'ado : sale, paresseux et uniquement intéressé par les jeux vidéos. Mais peu à peu chacun va exprimer ses centres d'intérêt (voire lubies), plus ou moins plaisants ou dérangeants pour les autres membres de la famille. La mère s'intéresse au bouddhisme, au feng shui et à une meilleure alimentation. le père est depuis toujours un fervent syndicaliste. Il est donc ravi quand son fils passe de fan de métal à rebelle contre la société pour les yeux d'une jolie jeune fille. Et la fille, Audrey, se chamaille souvent avec son frère, mais reste mystérieuse un bon moment, jusqu'à la révélation finale à sa famille.
Le lecteur partage donc la vie de famille des Bonneau, leur quotidien et leurs excentricités. le livre aborde donc largement la vie de prof et le rapport professeur/élèves. C'est un récit plaisant à lire, avec beaucoup d'humour. L'auteure manie notamment l'ironie en partant parfois dans des sortes d'envolée lyriques volontaires. le ton reste toujours léger. Il y a de nombreuses références littéraires, ainsi que des citations, avec notes en bas de pages.
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Voici un bouquin que tout prof devrait offrir à ceux dans son entourage qui croient que son métier est une vraie planque! Avec une bonne dose d'humour un rien acerbe, l'auteur assène quelques vérités bien agréables à entendre lorsqu'on est du métier! Dans ce récit, on est enseignant de génération en génération (mais si, c'est souvent le cas); seul un réfractaire n'entrera pas chez les hussards de la République: j'ai nommé Grégoire, 16 ans, ado tout à fait sain d'esprit qui n'envisage pas une seconde de rallier le camp de ses parents et de suivre les pas de sa soeur aînée qui débute dans le métier avec un enthousiasme en dents de scie.
S'ensuit la narration cocasse d'une vie familiale tout ce qu'il y a d'ordinaire: ça se dispute comme dans n'importe quelle famille, mais ça s'aime beaucoup aussi. Bref, un petit roman positif et rigolo, mais qui plaira, à mon avis, plus aux enseignants qu'à leurs élèves!
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Dans la famille Bonneau, il y a la mère, Catherine, prof de SVT déprimée qui déteste son boulot et compense par une amélioration de son hygiène de vie; le père, Jean, prof de maths idéaliste et engagé, qui décompresse sur son vélo et avec un poulet dominical; la fille, Audrey, qui entame sa première année d'enseignement en tant que prof de français; et le fils, Grégoire, élève de seconde, qui craint que la génétique ne le condamne à une vie d'enseignement…

Au travers du regard expert des parents, de celui plein d'illusions de la fille et de celui de l'élève qu'est le fils, l'auteur nous dépeint tous les aspects de l'éducation. Qu'il s'agisse du contenu des cours, des moyens donnés aux enseignants pour les assurer, de la place des élèves qui restent assis toute la journée à apprendre tout un tas de choses qu'ils jugent inutiles, surannées et dont ils ne comprennent ni les tenants ni les aboutissants, tout est abordé, décortiqué, critiqué en famille.

Mêmes les profs ont une famille est une sorte de huit clos comique où l'on suit l'évolution d'une famille d'enseignants sur une année scolaire, en passant par divers émotions: la colère, la frustration, la tendresse et l'amour. Professeur de français (comme Audrey Bonneau), Gwladys Constant arrive à se placer des deux côtés de la ligne et à jeter un regard drôle et réaliste, exploitant les préjugés et ne tentant pas de défendre l'un ou l'autre des partis. C'est frais, l'écriture est moderne et agréable, en somme une lecture très sympathique!
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-Avec notre hyperconnectivité, on sait plus de choses et plus vite que vous, les attardés du livre. Tout ce que vous savez, on peut le savoir aussi. Suffit d'aller sur le net. Et un site te renvoie à un autre site qui te renvoie à un autre site encore plus performant et en cinq minutes on a fait le tour d'un sujet alors que vous les vieux...
-J'suis pas veille ! s'exclame Audrey
-C'est pareil, t'as pas Facebook, t'as pas twitter, t'as des livres et puis c'est tout, t'es une jeune vielle !
- oh, un oxymore ! s'amuse Audrey
-Tiens, bah si je veux, poursuit Grégoire, je sors mon smartphone et en deux secondes, je te dis ce que c'est un doxi-mort !
- Un oxymore, Vas-y.
Grégoire brandit son mobile et laisse ses pouces s'activer sur le clavier
-C'est une figure de style consistant à rapprocher deux termes contradictoires de manière à produire un effet poétique, clame-t-il fièrement
- Et ça veut dire quoi ?
- j'en sais rien, répond-il
[...]
-Et Grégoire, l'apostrophe sa soeur. Maintenant que ton téléphone est de retour dans ta poche, c'est quoi un oxymore ?
Grégoire la regarde, devine la provocation, le test même. L'heure est grave, sa réputation de geek est en jeu. il fronce les sourcils, réfléchis
-Fais gaffe, dit Jean, tu frôle la crampe de neurone, là.
-Grégoire commence à rougir sous l'effort.
-Et voilà, triomphe Audrey, le grand savoir de la super génération connectée. Morte de rire. Tu l'as lu y a deux minutes et tu l'a déjà oublié, débile !
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Les temps ont changé, Maman. C'était peut-être vrai, il y a quinze ans, plus maintenant. Avec des classes comptant trente-six élèves qui pour la plupart sont là sans l'avoir vraiment choisi, pas par goût des études mais parce qu'on leur dit qu'ils avaient les capacités, comme si ça suffisait ! Le lycée n'est plus qu'une voie de garage, le prolongement logique du collège...Mais les programmes, eux, restent ambitieux, ce qui crée un écart terrible entre ce qu'on nous demande et ce qu'on réellement faire avec nos classes. Moi, ce qui me fend le coeur et je refuse de supporter plus longtemps, c'est qu'on sacrifie les bons élèves, ceux qui sont à leur place, qui ont envie d'apprendre. On nivelle par le bas et on demande aux meilleurs de ralentir pour créer...quoi ? une sorte d'homogénéité démocratique. On a tellement peur des différences qu'on préfère former une nations de nuls plutôt qu'une nation où chacun aurait son rôle à jouer en fonction de ses talents.
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Que signifie enseigner aujourd'hui ? se demande Catherine, en ouvrant le dernier livre de sa belle-soeur : le Bouddhisme au service des enseignants déprimés.
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Après avoir entendu ses parents geindre à longueurs d'années scolaires que les élèves sont stupides, que les copies sont mauvaises, que le salaire est minable, que les collègues sont des teignes et les chefs d'établissements des incompétents, que les vacances sont réduites comme peau de chagrin par la préparation des cours, comment peut-on avoir ne serait-ce que l'idée de vivre la même chose ?
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