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EAN : 9782809826340
L'Archipel (13/03/2019)
4.06/5   41 notes
Résumé :
Les lumières dangereuses d'Hollywood  1938. Julie Crawford n'a qu'une idée en tête : devenir scénariste. Aussi quitte-t-elle sa ville natale de l'Indiana pour gagner Hollywood. Sur place, ses illusions se heurtent a la réalité des studios : réalisateurs irascibles, vedettes capricieuses... Par chance, la jeune femme croise la route d'une star : Carole Lombard, dont la liaison avec Clark Gable défraie la chronique. Devenue l'assistante de Carole, Julie est aux prem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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"Le bonheur, il faut lutter pour l'obtenir. Et dès lors que vous commencez à batailler pour quelque chose, eh bien, vous avez déjà remportez la victoire. Peu importe l'issue."

Longtemps avant de lire le roman, c'est par son adaptation que j'ai découvert Autant en emporte le vent. J'ai d'abord aimé Scarlett, un beau personnage de femme déterminée qui n'hésite pas à se servir des hommes, sans se soucier du qu'en dira-t-on. Plus tard, je me suis passionné pour ce film, son tournage épique qui a contribué à sa légende dont documentaires et livres se sont largement faits l'écho.

Quand j'ai découvert que Kate Alcott avait décidé d'en faire le cadre de son dernier roman paru en France aux Éditions de L'Archipel, je me suis empressé de le découvrir.


Dans Si près des étoiles, on suit le parcours de Julie Crawford jeune femme débarquant de son Indiana natal à Hollywood dans l'espoir de devenir scénariste. La route va être semée d'embuches. Nous sommes à la fin des années 30, dans un univers masculin et machiste, où la place de la femme n'est envisagée que dans sa cuisine où dans une chambre à coucher…

Mais c'est sans compter la détermination de la jeune femme qui va entrer dans une équipe de scénaristes de la MGM et surtout devenir l'assistante de Carole Lombard, star maison et accessoirement amoureuse d'un certain Clark Gable. Ce dernier a été engagé pour le rôle de Rhett Butler dans la très attendue adaptation du roman de Margaret Mitchell. le rôle ne lui plait pas du tout. Il a accepté de signer à l'unique condition que la MGM parvienne à convaincre sa femme d'accepter le divorce et de le laisser enfin libre d'épouser celle qu'il aime, Carole Lombard.

Coups bas, magouilles et histoires d'amour, bienvenue à Hollywood !

Bon, ne vous laissez cependant pas rebuter par cette petite accroche un brin racoleuse, parce que contrairement à ce que sa couverture peut laisser penser, cette histoire est finalement bien moins « paillette » qu'il n'y parait et c'est tant mieux.

Le mélange entre personnages réels et fictifs est particulièrement réussi. Andy Weinstein, dont va s'éprendre Julia est le bras droit du producteur aux légendaires mémos David O. Selznic. Plus que le film d'un réalisateur, ils vont être plusieurs à se succéder, Autant en emporte le vent est devenu la chose de son producteur, Selznic !

Le contexte historique joue un rôle capital. Nous sommes en 1938/1939, les rumeurs de conflits en Europe grondent. L'antisémitisme est au coeur de cette histoire, tout comme le racisme dont furent taxés le roman et le film qu'il aurait été idiot de passer sous silence.

Enfin, l'émancipation féminine est sans doute ce qui le caractérise le plus. Julia mûrit au fil de l'histoire et va croiser plusieurs femmes qui sauront lui montrer la voie, à commencer par Carole Lombard, personnage sans doute le plus attachant du roman. On referme le livre en regrettant de ne pas la connaitre davantage et avec l'envie de redécouvrir ses films.

Très belle surprise, ce roman se révèle extrêmement documenté. Les amoureux du film y trouveront une foule de détails et d'anecdotes. Outre la légèreté liée au monde du cinéma et à ses stars, on découvre l'envers du décor, les professions de l'ombre et les enjeux souvent bien éloignés du septième art…

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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui avait tout pour me plaire, Si près des étoiles. En effet, le titre et la sublime couverture annonçaient déjà la couleur : des strass, des paillettes, de l'élégance, une intrigue se déroulant à Los Angeles, à l'aube de la seconde Guerre mondiale, qui nous plonge en plein coeur du tournage du plus grand film de tous les temps, Autant en emporte le vent ou l'une de mes oeuvres cinématographiques chouchoutes... Il n'en fallait pas plus pour faire battre mon petit coeur plus fort et pour me mettre, à juste titre, des étoiles plein les yeux. Je remercie infiniment les éditions L'Archipel pour ce superbe envoi qui me promettait monts et merveilles, à moi la grande fan de l'âge d'or d'Hollywood que je suis. Et je puis vous assurer que je n'ai pas été déçue du voyage !

En effet, j'ai pour commencer appris énormément de choses grâce à ce livre, qui s'est révélé nous offrir un récit semi-fictif, c'est-à-dire dont les personnages qui y figurent et les événements qui y sont narrés ont majoritairement réellement existé et eu lieu. Seuls les deux protagonistes que sont Julie et Andy ainsi que leur histoire et origines respectives sont véritablement issus de l'imagination de l'autrice. Néanmoins, il en faut du talent pour parvenir à brouiller à ce point la frontière entre fiction et réalité ! Pour ma part, j'ai trouvé les personnages inventés que sont Julie et Andy si bien construits et authentiques que j'ai cru à leur existence jusqu'au bout. Même à l'heure où je vous écris ces lignes, ils vivent encore dans ma mémoire. Je pense que c'est sans aucun doute dû à tout l'amour que Kate Alcott a ressenti en les créant, et cette tendresse toute particulière et désarmante qu'elle éprouve toujours pour ses enfants d'encre et de papier transparaît à travers les pages. Elle est palpable et contagieuse, tout simplement. Donc, même si parfois Andy et surtout Julie m'ont fait levé les yeux au ciel parce qu'ils se montraient un peu trop légers ou puérils à mon goût, ils étaient à mon sens tout ce qu'il y a de plus réel et humain. Je me suis profondément attachée à eux et j'ai pris très à coeur le développement quelques fois un peu trop précipité et cliché de leur relation, ainsi que les rêves et espoirs qui les animent.

Quand je disais que j'avais appris beaucoup, beaucoup de choses grâce à Si près des étoiles, je ne faisais pas uniquement référence à toutes les informations que Kate Alcott nous fournit sur le tournage de l'intemporel Autant en emporte le vent bien qu'en effet, toutes les connaissances que j'ai pu acquérir sur la création colossale et laborieuse de ce film grâce à ce roman me l'ont fait l'adorer encore plus qu'avant, si cela est possible. En effet, pour ouvrir une petite parenthèse là-dessus, il en a fallu du génie et de la persévérance pour réaliser une adaptation aussi fidèle et poignante d'un roman-fleuve qui n'a jamais perdu de sa superbe au fil des décennies, et c'est ce que ce livre, et l'extrême justesse avec laquelle Kate Alcott nous transmet tous les fruits de ses recherches, nous fait intensément, indubitablement ressentir. Autant en emporte le vent premier du nom restera à tout jamais un monument de la littérature et sa version sur pellicules est à la hauteur de son extraordinaire démesure, et ce à tous les niveaux.

Ce qui m'amène au message central que ce livre fait passer selon moi : on n'obtient rien sans rien. Se donner corps et âme dans tout ce que l'on accomplit au cours notre quête du bonheur, telle est la clé de la réussite. Même si cela doit se solder par un échec, l'investissement en fallait la peine. Je ne vous cache pas que j'ai été toute chamboulée à la fin de ma lecture car, jusque-là, je ne faisais que dévorer le livre telle une affamée qui ne prenait pas véritablement le temps de savourer mais qui ne pouvait juste pas s'empêcher de tourner inlassablement les pages, de plus en plus vite. Sans forcément se rendre compte de la réelle teneur de ce que l'autrice avait à dire. Puis est arrivé cet épilogue. C'est là que je me suis prise une telle claque que j'en suis restée sonnée pendant un petit instant qui m'a permis de prendre le temps de réfléchir à ce que je venais de vivre, aux informations que j'avais assimilées. Et, face à la bienveillance de l'autrice tant envers les personnes réelles qui lui ont inspiré ce merveilleux roman qu'envers sa propre progéniture de fiction, j'ai littéralement fondu. J'étais tout simplement hébétée et j'ai alors ressenti comme un sentiment de vide et de plein à la fois. de vide car je quittais définitivement les plateaux et tout l'univers qui avaient permis à l'un des chefs-d'oeuvres les plus inestimables ayant jamais existé à mes yeux de prendre vie, et de plein car ce roman m'a d'une certaine façon donné la clé ouvrant sur la porte de bien des réponses à mes tracas quotidiens. Je ne saurais me montrer parfaitement claire sur ce que j'ai vécu grâce à Si près des étoiles. Tout ce que je peux vous garantir, c'est que ce roman saura vous parler, profondément vous toucher, vous faire rêver et soupirer d'aise mais cela ne sera pas que de la simple poudre aux yeux, je vous le promets. Ce roman recèle selon moi avant tout de magie de la réalité, cette poussière d'étoiles impalpable qui provient de nos divers émotions et surtout de notre foi, de notre courage à mener les luttes qui constituent notre routine, de notre acharnement constant à gagner nos combats, qui subsiste même après avoir lamentablement échoué. Ce roman nous rappelle en filigrane la beauté de la nature humaine dans ce qu'elle fait de mieux : vivre et aller de l'avant.

Je dirais que ce livre m'a tout simplement rappelé pourquoi des personnes comme Julie et moi étions béates d'admiration, le coeur en émoi face à des pépites magnifiques, presque irréelles tant elles sont prodigieuses, inouïes, telle qu'Autant en emporte le vent : de telles oeuvres nous poussent malgré elles à nous surpasser, à nous mettre à la hauteur de nos espérances, à vouloir mieux car on est conscients de notre valeur et car nous savons ainsi que nous pouvons espérer plus et que nous devons nous en donner les moyens.

Vous l'aurez certainement compris, Kate Alcott nous transmet ces sublimes valeurs au cours du livre grâce à ses personnages qui prennent tous sans exception une concrète crédibilité à nos yeux. Comme je l'ai affirmé plus haut, la réalité et la fiction se confondent de façon déconcertante, au point que je ne me suis jamais véritablement posé la question de savoir si ce que l'autrice nous racontait était vrai ou faux, même en ce qui concernait les personnages pour ainsi dire historiques. Je l'avoue, je lui ai fait aveuglément confiance à ce niveau-là. M'est avis néanmoins que, pour ce qui est des acteurs (je n'ai pas fait exprès, je le jure) de ce récit, celle qui fut pour moi la plus convaincante et sincère, c'est Carole Lombard. Je dois le reconnaître, je ne la connaissais auparavant que de nom et de réputation et force est de constater que je meurs d'envie de me faire toute sa filmographie dès à présent. C'est surprenant que je me sois autant attachée à cette femme pourtant exceptionnelle dont je ne savais presque rien avant d'ouvrir ce livre alors que je m'attendais plutôt à succomber en me retrouvant face à la légende Clark Gable en chair et en os. J'escomptais en effet que ce soit lui qui me fasse vibrer, lui qui a su donner un visage et une réelle épaisseur à l'incomparable Rhett Butler, sacré numéro qui s'était emparé de mon coeur à tout jamais lorsque j'avais vu Autant en emporte le vent pour la première fois (j'ai d'ailleurs follement envie de le revisionner à nouveau - non, pas une envie, un réel besoin même). Mais in fine, Clark se retrouve dans l'ombre de son indescriptible compagne et ce n'est pas plus mal quand j'y repense. Je suis en effet extrêmement heureuse d'avoir pu fait la connaissance d'une femme aussi solaire et féministe jusqu'au bout des ongles, probablement sans même qu'elle s'en aperçoive. Carole Lombard avait un franc-parler incomparable à aucun autre. Dans ce livre en tout cas, elle se montre sans filtre, notamment face aux hommes, et c'est un vrai délice. Elle nous fait rire aux éclats, elle fait scintiller cette étincelle de bonheur qui se trouve dans chacune de nos pupilles, elle rayonne et elle nous fait rayonner avec elle. Elle nous donne envie de pleurer, aussi. C'est certainement le personnage pour lequel j'ai ressenti le plus d'empathie et une palette d'émotions digne d'un arc-en-ciel. Je pense que cette métaphore lui aurait plu. J'ai également trouvé ça drôle que la manière dont Carole est dépeinte dans ce roman corresponde à la perfection aux propos que Clark Gable a un jour tenus sur elle, à savoir les suivants : « Vous pouvez confier à cette petite insouciante votre vie, vos espoirs ou vos faiblesses et il ne lui viendra même pas l'idée de vous laisser tomber. » En effet, cette citation à elle seule résume parfaitement la femme qu'était Carole Lombard : d'une innocence pure et d'une joie de vivre communicative. Et surtout, c'était une femme qui avait le coeur sur la main, qui aidait tous les êtres, humains comme vivants, et ce sans même y réfléchir à deux fois. La spontanéité et la générosité faites femme en somme. Je ne suis pas prête d'oublier ces moments passés à ses côtés. Quant à Clark, je me suis in fine reconnue dans sa timidité et dans sa surprenante simplicité. Lui qui avait l'aura d'un grand roi du cinéma n'était au fond qu'un homme. J'ai trouvé cela important que l'autrice nous rappelle que toutes ces idoles qui nous vendent du rêve au quotidien, celles d'antan comme celles d'aujourd'hui, n'étaient simplement rien de plus que des êtres humains qui avaient eu l'audace de donner une âme à des histoires qui ont fait battre la chamade à nos coeurs las et esseulés.

Celle d'Andy et de Julie, celle de Clark et de Carole, s'imbriquant délicieusement, y seront parvenues en tout cas. Avant de m'attaquer à la conclusion de cette chronique, je tiens juste à vous expliquer pourquoi Si près des étoiles ne sera in fine pas un coup de coeur pour moi, même après tout ce que je viens de vous en dire de positif. Cela se jouait pourtant à si peu de choses mais je mûris au fil des années et des ouvrages et j'en deviens forcément un peu plus exigeante au fur et à mesure, repérant ainsi des petits détails qui ne veulent pas dire grand chose pour la plupart des lecteurs mais, pour ma part, je prends le temps de m'y arrêter. Je ne sais si cela est dû à la plume originelle de l'autrice ou à la traduction française mais j'avais parfois du mal avec certaines tournures de phrase, par ailleurs fréquemment répétées au cours du récit. J'avais la sensation que cela ne sonnait pas naturel, que cela avait pour vocation de créer un côté raffiné qui aille de pair avec cette atmosphère résolument hollywoodienne mais que cela tombait un peu à plat pour le coup. Ce petit bémol ne m'a nullement freinée dans ma lecture mais je tenais néanmoins à le souligner, au cas où cela pourrait faire tiquer certaines personnes. Je déplore aussi le fait que certains sujets abordés dans ce récit ne soient pas plus creusés, comme par exemple comment Autant en emporte le vent a pu ouvrir des portes à la communauté afro-américaine, du moins dans le domaine du cinéma, comment ce film s'est battu à sa manière contre le racisme encore ambiant de l'époque. L'autrice nous livre de petits détails croustillants à ce propos mais j'en aurais voulu plus. Néanmoins, je reconnais qu'à ce niveau-là, j'exagère car la romancière a réussi l'exploit de condenser un maximum toutes les informations qu'elle avait à nous délivrer afin que tout soit traité, même de façon superficielle (en particulier pour ce qui est de l'homosexualité, quel dommage), que tout tienne et aille ensemble dans un seul livre d'à peine plus de trois cent pages : la ségrégation, l'antisémitisme, le sexisme au sein de l'industrie cinématographique, le combat discret mais cependant ardent mené par des femmes telles que Carole Lombard ou encore la scénariste oscarisée Frances Marion (une autre belle découverte que je viens de faire là) pour la réussite d'autres femmes dans ce dur mais gratifiant milieu, la façon dont un film se construit, les différentes interactions entre les acteurs, le réalisateur, le producteur, les imprésarios, la description d'un amour authentique qui peut perdurer dans le temps... Bref, je ne peux pas ne pas avoir été impressionnée par la capacité remarquable que l'autrice a eu de faire autant de références, de clins d'oeil et de mentions à des thèmes forts ou à des personnalités importantes du paysage culturel de l'époque tout en menant de front sa double-narration principale avec ces deux histoires d'amour qui vous feront tourner la tête et donner follement envie d'y croire, en cet amour idéal qui brise les barrières du temps et des conventions. Pour tous les amateurs de vieux films hollywoodiens, d'Autant en emporte le vent uniquement ou de belles romances, le résultat en est d'autant plus exquis et savoureux. Une jolie réussite en somme.

Sinon, pour en revenir à l'écriture de Kate Alcott, je n'ai rien à redire : elle est fluide, en dehors du point que je viens juste de mettre en avant, et elle nous emporte sans aucun problème dans cet univers impitoyable, fait d'illusions mais aussi de véracité qu'est Hollywood. Cela a été un réel plaisir pour moi que de suivre Andy et Julie dans leurs traces, d'arpenter Los Angeles à leur côté. Ayant déjà eu l'immense chance de me rendre dans cette ville de rêve en vrai, ce roman m'a donné d'autant plus envie d'y retourner pour l'explorer en profondeur et pour écarquiller grand les yeux face à tout ce dont je n'ai pas pu jusqu'à présent faire l'expérience dans la vie réelle. Je remercie pour l'instant du fond du coeur Kate Alcott de m'avoir proposé de monter dans cette capsule temporelle de son cru : j'ai ainsi pu vivre par procuration l'effervescence d'un Hollywoodland au charme absolument irrésistible dont je suis persuadée qu'il existe encore, même au travers des productions cinématographiques actuelles et de la modernisation qu'il a subi au fil des décennies. En tout cas, grâce à Kate Alcott entre autres, l'âge d'or du cinéma américain vivra encore longtemps dans les mémoires et par le biais de nos fantasmes les plus fous.

Sur ce, ma critique littéraire touche à sa fin. J'espère qu'elle aura su vous donner envie de laisser sa chance à ce roman car c'était là mon seul et unique voeu. Je n'ai plus qu'à souhaiter à toutes les Julie du monde le meilleur, qu'elles continuent à s'acharner et à y mettre du leur pour que les étoiles soient enfin à portée de main. Pour ma part, grâce à ce récit, j'ai véritablement eu l'impression de pouvoir les atteindre, les attraper même. Je garderai cette sensation de liberté et d'euphorie dans mon coeur afin de ne jamais me laisser abattre à l'avenir, quelque soit le projet que j'entreprends. Par ailleurs, il est possible que cet espoir insensé que j'abrite au plus profond de moi ait un lien avec cette Californie pleine de ressources... Mais en attendant de pouvoir y retourner le coeur pétillant et le sourire aux lèvres, il y a un autre livre de Kate Alcott qu'il me tarde de découvrir : La petite couturière du Titanic ou les sombres secrets que recèle le paquebot au destin le plus tragiquement connu au monde...
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Si près des étoiles dont la couverture est magnifique est un roman que j'ai trouvé plutôt original. Ce fut un vrai plaisir que de se trouver sur les lieux du tournage de Autant en emporte le vent. On y côtoie moins Vivien Leigh que Clark Gable qui a une liaison avec l'actrice Carole Lombard qu'il ne peut épouser tant que sa première femme ne daigne signer les papiers du divorce pour des questions d'argent évidemment. Ces personnages et leur histoire sont véridiques.
Carole Lombard va jouer un grand rôle dans la vie de notre héroïne Julie Crawford, un personnage de fiction la concernant, durant les quelques mois avant l'annonce de la Seconde Guerre Mondiale. Je n'ai pas tout à fait trouvé son personnage convaincant dans le sens où il m'a semblé manquer de réalisme. Julie est une jeune femme qui sort du Smith College, son diplôme de fin d'études en poche, avec pour ambition de réaliser son rêve de devenir scénariste à Hollywood alors qu'elle était destinée à épouser dans sa ville natale à Fort Wayne son amour de lycée, un notaire issu de bonne famille. Pour le moins, Julie malgré une éducation traditionnelle et conservatrice, dénote d'une grande modernité pour son époque. Elle m'est apparue comme une femme libérée très en avance sur son temps comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. L'autrice nous la présente comme issue d'un milieu qui lui offre peu de perspectives mais que son ambition et son obstination mèneront à la réalisation de ses rêves. Cependant, je trouve que pour l'époque son assurance lui vient bien trop sans problèmes. de plus, ce qui est assez agaçant, c'est que Julie est sensée être l'assistante de Carole Lombard alors que c'est plutôt l'actrice qui lui vient en aide dans tous les domaines de sa vie. Elle lui ouvre bien des portes et elle n'est pas la seule à le faire. C'est pour cela que l'héroïne m'est apparue assez fade car il s'agit moins de force de caractère et de courage devant l'adversité que des opportunités qui lui sont offertes sur un plateau d'argent. Néanmoins, j'ai trouvé son histoire originale, surtout grâce à son fiancé, Andy Weistein, qui du fait qu'il est juif durant cette période perturbée avec ses grands-parents en première ligne en Europe, donne une dimension intéressante à leur relation. Andy est un des assistants du producteur de film. J'ai bien apprécié son personnage bien qu'il n'échappe pas à quelques clichés.
J'ai énormément aimé tout ce qui tourne autour du film d'Autant en emporte le vent avec les informations que Kate Alcott apporte au niveau des acteurs, du scénario, des difficultés rencontrées lors du tournage... Outre les coulisses du tournage d'un des films qui deviendra l'un des plus célèbres de l'histoire du cinéma, le roman aborde les thèmes de la montée du nazisme en Europe et de l'imminence de la Seconde Guerre Mondiale, l'antisémitisme présent également aux États-Unis à ce moment-là, mais aussi la ségrégation concernant la population noire du pays. Enfin, il relate un épisode de la vie du couple Clark Gable et Carole Lombard qui se sont sincèrement beaucoup aimé et l'entrée à l'âge adulte de notre ambitieuse héroïne, personnage de fiction dont la psychologie a manqué un peu de relief et de réalisme à mon goût.
J'ai passé toutefois un très bon moment et me suis sentie irrémédiablement attirée par l'actrice Vivien Leigh dont j'appréciais avidement les moindres petits passages qui lui étaient consacrés. Elle reste pour moi un élément essentiel de l'ouvrage, même si elle est un personnage très secondaire dans le roman, que j'aurais préféré voir développer car elle me fascine toujours autant...
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Je remercie les éditions de l'Archipel pour cette lecture que j'ai vraiment adoré. C'est le second ouvrage inspiré de faits réels que je découvre et, encore une fois, j'ai eu du mal à discerner où s'arrête la réalité et où commence la fiction. Qu'en est-il du caractère des personnages réels comme Carole Lombard, Clark Gable ou encore Selznick ? des anecdotes autour du tournage de Autant en emporte le vent ou sur le couple Lombard/Gable ? de nos jours, seule l'actrice incarnant Mélanie (Olivia de Havilland) est encore en vie ; témoin privilégiée de ce qu'il s'est réellement passé sur le plateau. Je me suis plu à penser que tout était proche de la réalité et j'ai gardé mon téléphone à portée, faisant parfois quelques recherches pour consolider mes connaissances !
Si près des étoiles a pour moi un double intérêt : il permet de faire découvrir un film/livre ainsi que des acteurs peut être méconnus, et il traite les sujets sensibles de l'époque comme l'antisémitisme ou la montée d'Hitler, et notamment la façon dont les américains perçoivent les choses. Je sais que l'on ne peut s'appuyer aveuglément sur une fiction, mais je ressors "instruite" de ma lecture !
J'ai lu Autant en emporte le vent il y a une quinzaine d'années je pense, sur le très vieil exemplaire de ma maman (celui de la photo); peut-être trop jeune à l'époque pour l'apprécier pleinement, j'ai été déçue par la fin et, j'ai lu la "suite" écrite par Alexandra Ripley. J'ai également vu le film mais n'en garde que des bribes de souvenir ; comme toute adaptation cinématographique, tous les éléments du livre n'ont pas pu être repris (à ma grande déception, des éléments essentiels pour la suite d'Alexandra Ripley manquant). Je garde donc un souvenir mitigé de mon expérience Autant en emporte le vent. Pourtant, Kate Alcott a su me donner envie de revoir le film (dont je ne me rappelais absolument pas qu'il durait 3h45 !).
On se retrouve directement propulsé dans une autre époque, ne serait-ce que par le langage employé et les moeurs quelque peu différentes de celles que nous connaissons. Il était tout à fait magique de se retrouver dans l'envers du décor, de découvrir la manière de travailler fort particulière du génie qu'apparait être Selznick. Kate Alcott nous révèle également le dessous des paillettes, la face noire d'Hollywood qui est un monde à part, en dehors de la réalité et où il est très facile de se brûler les ailes. Elle m'a réellement donné envie de visiter un studio (bien que je sois consciente que les tournages de films aujourd'hui n'ont rien à voir avec ce qu'il s'est déroulé en 1939 sur le plateau d'Autant en emporte le vent) et d'assister à la création d'un film, ce moment que nous décrit Julie, où l'acteur cède la place au personnage qu'il incarne avec une facilité déconcertante.
Kate Alcott m'a également permis de découvrir Carole Lombard. Je la connaissais de nom seulement, mais j'ai été totalement séduite par son tempérament, son engagement et sa joie de vivre communicative. Pour autant, elle a la tête sur les épaules et n'est pas naïve pour un sou, au contraire, elle a une vision très réaliste de ce qui l'entoure, mais elle fait ce qu'il faut pour s'en accommoder et en tirer le meilleur. Sa relation avec Clark Gable est vraiment belle. Il va sans dire que je visionnerai sous peu quelques films de l'actrice que j'ai appris à aimer à travers les mots de Kate.
Les personnages de fiction de Si près des étoiles : Julie Crawford, fille d'une riche famille conservatrice qui débarque pour faire carrière en tant que scénariste et Andy Weissner, assistant de Selznick d'origine juive, sont également très réussis. Nous nous attachons instantanément à la jeune-femme qui est prise sous son aile par Andy et surtout Carole. Nous la voyons grandir au fil des jours, ajuster sa vision du monde et s'affirmer dans cet univers masculin où les femmes semblent si peu considérées. Andy, quant à lui, est un homme très respecté à Hollywood malgré ses origines. Je dis malgré car j'ai été surprise de l'antisémitisme régnant aux Etats-Unis ; dans certains états plus que d'autres. Il n'attend rien de personne et a tendance à repousser Julie qui vient d'un autre monde. Hanté par son passé et surtout par la montée d'Hitler en Europe, alors que sa famille vit à Berlin, il essaie par tous les moyens de se rendre utile pour secourir la population juive.
Il était drôle de lire à plusieurs reprise la peur des participants au tournage que le film ne "marche" pas, lorsque l'on sait déjà que ce sera un succès planétaire et qu'encore aujourd'hui on en parle ! J'ai parfois jalousé Julie, d'avoir le privilège de se balader dans le décor du film, de pouvoir assister au tournage de certaines scènes. Ce devait être un spectacle fascinant qu'elle m'a permis, d'un certaine façon, de vivre également.
J'ai également été surprise par le racisme régnant encore en Amérique, la ségrégation existant encore parfois. Certaines personnes, telles que Clark Gable, s'opposait haut et fort à la discrimination envers les noirs, menaçant plusieurs fois de quitter le tournage ou ne pas assister à l'avant-première ; alors que d'autres militaient contre l'intégration des acteurs noirs aux festivités. Quand on sait qu'à côté les associations pour les droits des noirs faisaient pressions pour interdire le mot « nègre » dans le film par exemple, on peut comprendre qu'Autant en emporte le vent était attendu au tournant et qu'il semblait difficile de satisfaire tout le monde. Ce fut un film très controversé qui eut finalement certes des détracteurs mais fit tout de même l'unanimité.
1939. Cette année marque également le début de la seconde guerre mondiale et Kate Alcott l'évoque dans Si près des étoiles. Pourtant, c'est un sujet mineur. En effet, les américains semblaient peu concernés par ce qu'il se passait si loin de chez eux, Hollywood refusant d'en parler à travers ses films, les citoyens se divisant sur la marche à suivre : ne rien faire ou entrer également en guerre. Pour eux, ce n'était clairement pas leur combat, et n'oublions pas l'antisémitisme régnant aux US. J'ai trouvé intéressant d'avoir cette vision que l'on ne voit pas forcément dans les livres d'histoire, et le déchirement d'Andy qui se sent tellement impuissant et incompris.
Kate Alcott clos son roman en nous annonçant ce que sont devenus les différents acteurs et ce qu'elle imagine pour ses personnages de fictions. Une très belle conclusion, qui termine magnifiquement cette parenthèse dans le temps.
Que vous connaissiez ou non Autant en emporte le vent, je pense que Si près des étoiles pourra vous séduire comme il l'a fait avec moi.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Hollywood vous fait rêver ? Julie Crawford, jeune femme fraîchement débarquée de son Indiana natal, rêve, quant à elle, non pas de glamour et de paillettes, mais de machine à écrire, de scénarios et d'histoires portées sur grand écran. En cette année 1938, cette jeune femme a ainsi posé ses valises à Hollywood dans l'espoir de devenir scénariste… Doux rêve, folie d'une jeune femme trop naïve ou début d'une nouvelle carrière dans un cadre qui fait tourner les têtes ?

Kate Alcott nous propose ici une intrigue originale qui mêle allègrement et avec efficacité des personnages fictifs et des personnes ayant réellement existé à l'instar de la pétillante actrice, Carole Lombard. Avec bienveillance et gentillesse, celle-ci prendra Julie sous son aile, lui apportant aide, réconfort et conseils à chaque fois qu'elle en aura besoin. Je ne suis pas certaine que dans la réalité, une star de la trempe de Carole aurait vraiment pris le temps de sympathiser avec l'une des petites mains de Hollywood, mais peu importe, ce personnage étant, du moins, pour moi, l'atout charme du livre. Cette femme est d'une telle fraîcheur et d'un tel éclat qu'il est difficile de ne pas immédiatement l'adorer. D'ailleurs, le très talentueux Clark Gable ne s'y était pas trompé en tombant sous son charme… Bien que ce ne soit pas le centre du roman, l'autrice nous narre avec beaucoup d'empathie et de réalisme les sentiments profonds qui unissaient les deux acteurs.

Julie, personnage de pure fiction, m'a paru, quant à elle, parfois un peu fade face à ces mastodontes du cinéma qu'elle côtoie et qui ne se révèlent tous pas aussi sympathiques que le couple Lombard/Gable. N'oublions pas que même dans les années 40, Hollywood était un panier de crabes dans lequel il fallait jouer des coudes pour se faire sa place… Au fil des épreuves, des rencontres, des événements et des conseils de Carole, la jeune femme prend néanmoins de la consistance, s'endurcit et finit par prendre sa vie à bras-le-corps quitte à s'affranchir des carcans de son éducation et de l'autorité parentale. Carrière, amitié, mais aussi amour marqueront la nouvelle vie Hollywodienne de Julie. Éprise d'Andy Weinstein, elle s'éveillera à de nouveaux sentiments et aux plaisirs de la volupté même si très vite, la grande Histoire viendra se mettre en travers de la leur…

Nous sommes en 1938, Andy, de par ses origines, ne peut rester indifférent face à la menace hitlérienne qui risque de faire vaciller l'ordre européen voire mondial. Inquiet, il ne peut que l'être en sachant ses grands-parents restés en Allemagne… Homme cynique par nature, Andy l'est finalement beaucoup moins que Hollywood qui préfère fermer les yeux sur ce qui se passe à l'étranger afin de sauver ses intérêts financiers, et faire ce qu'il estime le plus rentable, vendre du strass et des paillettes. La haine des Juifs ne se fait pas sentir qu'en Allemagne puisque les Américains eux-mêmes ne sont pas forcément prêts à les accueillir comme des citoyens lambdas… Un antisémitisme feutré qui côtoie un racisme bien plus assumé envers les Afro-Américains. Un point qui s'invitera même sur le tournage d'Autant en emporte le vent et sur sa tournée promotionnelle…

Au-delà des enjeux du roman et des sujets abordés, je dois dire que ce fut un véritable plaisir de suivre les coulisses du tournage de ce chef-d'oeuvre dont la réalisation a été plus que mouvementée. L'immersion est totale et l'on ressent pleinement la lassitude, les tensions, mais aussi l'effervescence qui devait régner sur le plateau. Si vous avez aimé le film Autant en emporte le vent, vous devriez être ébloui par cette impression de prendre part à l'aventure. Et si vous ne l'avez pas encore vu, vous risquez fort bien de n'avoir plus qu'une envie, y remédier !

En conclusion, d'une plume vibrante de justesse et de sensibilité, Kate Alcott nous narre la rencontre d'une jeune femme avec sa destinée, l'amour et l'amitié. Dans cet Hollywood fantasmé du glamour et des paillettes, le rêve finit pourtant par se faire rattraper par la réalité, cette dure réalité que bientôt plus personne ne pourra ignorer. L'Histoire est en marche et plus rien ne pourra l'arrêter. En attendant, venez-vous plonger dans les coulisses de l'un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma américain. Émotions et divertissement garantis !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le bonheur, il faut lutter pour l'obtenir. Et dès lors que vous commencez à batailler pour quelque chose, eh bien, vous avez déjà remportez la victoire. Peu importe l'issue.
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Moi, je me suis battue pour Clark, je me suis battue pour ma carrière. Alors, c'est moi qui vous le dis : si vous attendez que votre existence suive le cours que vous désirez la voir suivre, vous ne trouverez jamais le bonheur. Le bonheur, il faut lutter pour l'obtenir. Et dès lors que vous commencez à batailler pour quelque chose, eh bien, vous avez déjà remportez la victoire. Peu importe l'issue.
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Oscar constitue un symbole parfait. Il s'agit d'un homme, un homme musclé, serrant entre ses mains une rutilante épée. En revanche, la moitié de son crâne, celle qui est censée abriter son cerveau, ses concepteurs l'ont tronquée. En d'autres termes, mesdames, cet endroit qu'on appelle Hollywood est dirigé par des hommes, qui ne brillent pas toujours par leur intelligence. Alors, je vous en prie, ne les laissez pas vous en mettre plein la vue.
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Je suis ici pour participer au tournage d'Autant en emporte le vent, un film qui n'existe pas encore, un monstre de désorganisation dont le scénario n'est toujours pas terminé, au point que nombreux sont ceux qui lui attribuent déjà le titre du plus terrible désastre de l'histoire du cinéma mondial.
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Je suis ici pour participer au tournage d'Autant en emporte le vent, un film qui n'existe pas encore, un monstre de désorganisation dont le scénario n'est toujours pas terminé, au point que nombreux sont ceux qui lui attribuent déjà le titre de plus terrible désastre de l'histoire du cinéma mondial.
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Videos de Kate Alcott (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kate Alcott
Kate Alcott "Si près des étoiles"
En librairie le 13 mars 2019 336 pages ? 22 ?
Les lumières dangereuses d'Hollywood
1938. Julie Crawford n?a qu?une idée en tête : devenir scénariste. Aussi quitte-t-elle sa ville natale de l?Indiana pour gagner Hollywood. Sur place, ses illusions se heurtent à la réalité des studios : réalisateurs irascibles, vedettes capricieuse?Par chance, la jeune femme croise la route d?une star : Carole Lombard, dont la liaison avec Clark Gable défraie la chronique. Devenue l?assistante de Carole, Julie est aux premières loges de ce scandale qui pourrait nuire au film à succès que promet d?être Autant en emporte le vent, en cours de tournage. Prise dans un tourbillon qui la dépasse, Julie réussira-t-elle à prendre son envol, ou verra-t-elle ses espoirs balayés par la prestigieuse usine à rêves ?
« Si vous pouviez vivre l?âge d?or d?Hollywood, vous rêveriez d?assister au tournage d?Autant en emporte le vent. Ce roman réalise ce prodige. » The New York Times Book Review
?Une intrigue habilement menée, rivalisant d?intelligence et de subtilité. » Kirkus Reviews
http://www.editionsarchipel.com/livre/si-pres-des-etoiles/ _______________
Journaliste et romancière, Kate Alcott vit à Washington. "La Petite couturière du Titanic" (L?Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017), roman lui aussi fondé sur des faits historiques, a connu un vif succès.
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