Flora MacKenzie , juriste, travaille dans un cabinet d'avocats londoniens.
Elle a quitté son île au-delà d'Aberdeen après la mort de sa mère. Hélas, son père et ses frères sont restés seuls et bien incapables d'assumer leur vie quotidienne.
Un milliardaire américain, Colton Rodgers a racheté une grande partie de l'île et ne veut pas qu'un parc éolien s'y installe. Il a entendu qu'une juriste originaire de l'île travaille dans le cabinet de Joël , l'élégant patron de Flora dont elle est amoureuse en secret. Elle a le béguin pour lui, elle a un crush : terme fort employé ces derniers temps dans la jeune génération. Une leçon donnée par ma petite-fille de 10 ans à son grand-père l'autre jour.
Joël, le patron et Colton vont donner une mission à Flora, retourner sur l'île de Mure, inventée pour les besoins de l'imagination de l'auteure afin de convaincre les habitants de se liguer contre le parc d'éoliennes également.
Ce ne sera pas chose facile car les iliens ne connaissent pas ce milliardaire qui ne les associe en rien à ses projets.
Flora va d'abord renouer avec sa famille, les découvrir et
Jenny Colgan oblige, elle retrouve un carnet de recettes de sa mère et va se mettre aux fourneaux.
Dans son premier livre et dans celui-ci, cela a été contagieux, il a fallu que je cuisine plus que d'habitude également.
Flora vit à fond ces mois au contact de l'île, de ses habitants, de son patron venu pour les besoins de la réussite du contrat.
Le choc va être total entre cette vie en plein air et la vie chahutée et polluée de Londres.
Un très beau roman différent de la série de " La petite boulangerie" dont j'avais apprécié le premier seulement.
Dans celui-ci, on retrouve la plume et la personnalité de
Jenny Colgan.
La plus grande qualité du roman, c'est qu'on ne se rend absolument pas compte qu'il s'agit d'une traduction : très bien écrit et bien traduit par
Laure Motet.
Un régal, vraiment !