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Le dernier apprenti sorcier tome 1 sur 6
EAN : 9782290040362
380 pages
J'ai lu (14/03/2012)
3.65/5   303 notes
Résumé :
L'agent Peter Grant ne croyait pas aux fantômes, jusqu'au jour où un étrange personnage lui affirme avoir assisté au meurtre sur lequel il enquête. Un témoin providentiel... S'il n'était mort depuis plus d'un siècle !
Et Peter n'est pas au bout de ses surprises : recruté par l'énigmatique inspecteur Nightingale, il intègre l'unité de la police londonienne chargée des affaires surnaturelles.
Au programme, traquer vampires, sorcières et autres créatures ... >Voir plus
Que lire après Le dernier apprenti sorcier, tome 1 : Les rivières de Londres Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (106) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 303 notes
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'agent Peter Grant n'est pas un flic comme les autres. Incapable de voir ce qui se trouve au bout de son nez, un fluide étrange lui permet en revanche de deviner des choses qui sont invisibles au commun des mortels. Rien d'étonnant donc à ce qu'un fantôme en goguette vienne le trouver pour témoigner sur un meurtre particulièrement horrible commis à Convent Garden.
L'apparition de ce Nicholas Wallpenny, mauvais garçon de la paroisse de Saint Giles et mort il y a plus d'un siècle, auprès d'un Peter passablement dérouté mais gardant tout son flegme est particulièrement savoureuse.
Mais nous ne serions pas dans le pays de sa Gracieuse Majesté s'il n'existait pas une brigade secrète dont la mission était de s'en prendre aux fantômes, aux goules, aux fées, aux démons, aux sorciers, aux elfes et autres farfadets qui, Peter l'apprendra bientôt à ses dépens, pullulent dans la cité millénaire de Londres…
Peter, totalement dépassé par les évènements, entre au service de l'énigmatique inspecteur principal Thomas Nightingale, homme sans âge, à l'élégance suranné qui, en ce début du XXIème, n'a pas encore compris comment fonctionne un téléphone…
Après lui avoir dessillé les yeux sur l'étrange qui transpire dans chaque rue de la vieille cité, il entreprend de former Peter à la redoutable fonction de sorcier, ce qui ne se fait pas sans quelques dégâts collatéraux. Parallèlement, les deux compères enquêtent sur une série de meurtres commis par un revenant bien décidé à régler ses comptes et qui parvient à foutre un bordel de tous les diables dans le centre historique de Londres…
C'est drôle, c'est caustique, c'est désinvolte, c'est inattendu, c'est enlevé, ça va dans tous les sens, c'est un bel hommage rendu à la grande cité et à son fleuve mythique, la Tamise…
Un bon roman.
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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2013-2014.

Livre découvert en furetant de-ci de-là sur Babelio et grâce aux critiques enthousiastes de certains. La couverture est simple mais superbe et un brin énigmatique. le résumé m'annonçait une aventure comme je les aime grâce à un mélange de différents genres : fantasy, policier et humour pince-sans-rire des anglais. Un bon programme donc !! Je l'ai donc acheté il y a peu et dévoré quasiment dans la foulée. Si j'avais attendu un peu, il vient d'être réédité en poche et un tome 5 est à prévoir au mois de mai.

Après quelques pages de lecture, je peux également rajouter l'urban fantasy à ce roman car il se déroule à Londres de nos jours, de petites allusions subtiles sont faites sur Harry Potter... L'auteur a donc choisi une base solide à son roman pour y créer son monde « parallèle » fantastique. Par bien des aspects, ce monde me fait penser à celui créé dans la série américaine « Sanctuary » où la magie et les êtres surnaturels (vampires, divinités des fleuves, fantômes...) ne sont révélés qu'à quelques initiés.

L'action se déroule donc à Londres et commence sur les chapeaux de roues par le meurtre macabre et inexpliqué d'un homme. L'agent Peter Grant, notre personnage principal, est chargé de surveiller la zone du meurtre et reçoit un bien étrange témoignage... d'un fantôme. Il va alors commencer pour lui une série d'aventures oscillant entre la résolution de l'enquête et l'apprentissage de la magie avec l'inspecteur Nightingale. Il va ainsi devenir le dernier apprenti sorcier de Londres et le prochain successeur de l'inspecteur. L'auteur parsème son récit de touches d'humour très british et pince-sans-rire. Lors de ma lecture, j'ai souvent eu l'impression d'avoir Peter en face de moi me racontant son histoire et les aventures plus rocambolesques les unes que les autres qui en ont découlées à la suite de Nightingale.

Grâce à eux, nous rencontrons différents personnages, plus ou moins importants pour l'histoire, certains assez caricaturés et d'autres un peu plus en nuances. Parmi ces personnages, il y a principalement des créatures fantastiques comme les vampires, les fantômes et d'anciens humains incarnant des dieux et déesses de la Tamise et des différentes rivières environnantes. Nous avons également accès à différentes visites gratuites et guidées dans Londres à la suite de Peter et de son amie (et coéquipière) Lesley.

Dès le départ, le style de l'auteur m'a beaucoup plu car très fluide et avec un bon compromis entre les descriptions (ville, personnages, certaines données historiques...) et l'action. J'ai bien apprécié les petites touches d'humour, elles m'ont fait sourire plus d'une fois. C'est dans ces cas-là que j'avais l'impression de discuter avec Peter de son histoire et de ses nombreux rebondissements.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'enquête liée au meurtre du premier homme est loin d'être facile à élucider et entraîne d'autres meurtres dans son sillage, plus horribles les uns que les autres. Nous suivons donc avec délice les différents rebondissements de cette enquête hors-norme par 2 policiers qui le sont tout autant. Entrecoupés avec cette enquête, nous suivons les débuts difficiles voire chaotiques de Peter dans la magie. D'entrée de jeu, Nightingale l'informe qu'il en aura pour 10 ans pour apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur la magie et ses implications. Dix tomes donc ? À voir. L'auteur en est déjà au cinquième. Par ailleurs, Peter est très curieux de nature, je me suis un peu reconnue en lui quand il posait toutes sortes de questions sur la magie à son maître. Celui-ci lui répond d'ailleurs un peu trop souvent qu'il n'aurait pas dû poser celle-ci que dans un an ou deux et non au tout début de sa formation.

Le retournement de situation à la fin de ce tome montre bien toute l'imagination de l'auteur dans le domaine de la fantasy. Même en lisant en diagonale la fin, je ne m'étais attendue à un final de ce type. Je n'ai donc plus qu'une hâte, c'est de recevoir le tome 2 pour continuer ma lecture des aventures de Peter Grant ainsi que la suite de son apprentissage de la magie.

Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc plus que fortement de découvrir cet auteur anglais et sa série mi-policière mi-fantasy avec une touche d'humour bien agréable. Pour ma part, j'ai adoré son univers et j'ai pris beaucoup de plaisir à me balader dans Londres en compagnie de Peter et de ses amis. J'ai également regretté quitter Peter et tous les autres personnages alors qu'on commençait à bien se connaître. Au vu de la fin, le tome 2 risque d'être encore plus intéressant et il ne me tarde qu'une chose, le recevoir bientôt et le lire dans la foulée. Cette série a donc été une immense découverte pour ma part et j'espère que cela ira de mieux en mieux au fil des tomes !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Alors qu'il se rendait en toute confiance à son entretien de carrière censé clôturer sa formation, le jeune Peter Grant tombe des nues lorsqu'on lui annonce qu'il ne sera finalement pas un agent de police de terrain et qu'on préfère lui confier un travail de bureaucrate. Mais ça, c'était avant qu'il réalise que le seul témoin ayant accepté de répondre à ses questions sur un meurtre atroce s'étant déroulé il y a peu à Covent Garden était en fait un fantôme... Loin de se moquer de la crédulité ou de la fantaisie du jeune homme, son supérieur prend au contraire la chose très au sérieux et lui trouve alors une nouvelle assignation dans une unité secrète de la police londonienne : celle chargée des affaires surnaturelles. L'idée n'est certes pas nouvelle mais, exploitée avec habilité, elle est capable de produire de savoureux résultats. C'est justement le cas avec le roman de Ben Aaronovitch, premier tome d'une série consacrée à ce fameux Peter Grant (« Le dernier apprenti sorcier »), guidé ici par l'inspecteur Nightingale, magicien accompli ravi d'avoir trouvé une bonne poire pour assurer sa succession. Au côté de son nouveau mentor, le jeune homme découvre une ville de Londres bien plus complexe que celle que nous connaissons, dans laquelle des forces et créatures surnaturelles cohabitent en plus ou moins bonne entente et avec plus ou moins de discrétion. C'est d'ailleurs là que réside le principal point fort de ce premier tome : nous dévoiler des aspects inconnus d'un environnement familier que l'on pensait jusque là bien connaître. Cet environnement, c'est la ville de Londres dont l'atmosphère est plutôt bien rendue et que l'on arpente de long en large au fil de l'avancée de l'enquête menée par le héros.

Outre les fantômes hantant les lieux qu'ils avaient l'habitude de fréquenter de leur vivant, le jeune homme aura aussi la joie de se familiariser avec des vampires (dont les tanières font froid dans le dos) ainsi qu'avec les esprits des principaux cours d'eau de la capitale, à commencer par Mère Tamise. Il aurait, là encore, été facile de tomber dans le cliché et la facilité, pourtant Ben Aaronovitch parvient à plusieurs reprises à prendre son lecteur à contre-pied en mettant en scène des personnages étonnants et souvent très éloignés de ce qu'on aurait pu imaginer pour le rôle. L'espièglerie dont fait preuve l'auteur avec ses créatures transparaît d'ailleurs dans le ton finalement assez léger du roman (en dépit de la gravité des événements qui s'y déroulent). le protagoniste est lui-même doté d'un solide sens de l'humour qui lui permet d'accepter avec bonne grâce sa nouvelle situation et qui fera certainement fleurir plus d'un sourire sur les lèvres du lecteur. Parmi les aspects positifs à retenir de ce premier tome, on peut également citer le portrait, certes concis mais néanmoins révélateur, de la police londonienne dont l'auteur nous dévoile ici (en partie) le quotidien et le fonctionnement. Ben Aaronovitch n'est également pas avare en détails concernant telle rue, tel quartier ou tel monument de la capitale anglaise (sans pour autant tomber dans le guide touristique) ce qui rend la lecture particulièrement instructive (notamment en ce qui concerne le monde du théâtre, ici au coeur de l'enquête). Malgré toutes ces qualités ce premier tome n'est cela dit pas exempt de tout défaut et souffre à plusieurs reprises d'un certain manque de rythme ainsi que d'une intrigue trop décousue.

« Les rivières de Londres » est donc un sympathique récit initiatique qui séduit avant tout par la qualité de son décor et par les petites touches d'humour dont l'auteur parsème son roman. La série comporte pour le moment cinq tomes et c'est avec plaisir que je poursuivrais ma découverte des aventures du « dernier apprenti sorcier ».
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Mouais… pas trop mal mais un peu bof quand même.
Voila la sensation générale une fois le livre refermé.
Un jeune policier qui vient de terminer ses deux années de formation sur le terrain va découvrir qu'il a des pouvoirs parapsychiques, et il va dans la foulée être affecté dans un service où son supérieur et unique collègue est un sorcier. L'histoire se passe à Londres à notre époque.
J'aime bien les romans dans lesquels plusieurs univers se télescopent mais dans celui-ci la magie n'a pas opéré en ce qui me concerne, ce qui est un comble pour un roman fantastique.
Le jeune héros ne semble pas vraiment surpris par ses tous nouveaux pouvoirs, il accepte sans aucun problème l'idée que la magie, les fantômes, les revenants et autres existent et il ne se pose d'ailleurs pas vraiment de question à ce sujet.
L'intrigue m'intéressait au début (des meurtres sanglants et des auteurs présumés avec des visages changeants) mais très vite l'ennui m'a gagné.
J'ai terminé le roman péniblement. Ce n'est pas mal écrit et l'histoire n'est pas complètement inintéressante mais j'ai traîné une certaine forme de lassitude plus ou moins profonde pendant toute la lecture. Ni les personnages, ni les descriptions des lieux, ni l'intrigue elle-même ne m'ont fait un grand effet. Ce n'est ni bon, ni mauvais, c'est correct, sans plus, sans fantaisie, sans originalité, sans charisme.
Ce volume est le premier tome d'une série qui en compte actuellement cinq mais pour ma part, je vais arrêter là.
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Peter Grant, fils d'une femme de ménage africaine et d'un musicien de jazz héroïnomane, est rentré à l'école de police faute de mieux. Après deux années en uniforme, il voudrait rejoindre une unité de police criminelle sur le terrain. Mais ses talents en matière d'informatique l'oriente plutôt vers un emploi de bureau.
Alors qu'il sécurise une scène de crime où un homme a eu la tête coupée, il recueille le témoignage d'un ... fantôme. Il en fait part à ses supérieurs et se retrouve affecté à l'unité chargé des affaires surnaturelles de la police de Londres. Unité est un bien grand mot, car elle se compose en tout et pour tout de l'inspecteur Nightingale, sorcier chargé de faire respecter la loi de sa majesté dans l'autre monde. Il accepte de prendre Peter comme apprenti, persuadé que, malgré les avancées de la science, la sorcellerie a encore de beaux jours devant elle.
Peter se voit donc chargé, en plus de l'enquête sur les morts étranges, de négocier entre la bande de Père Tamise, qui ressemble à un camp de Roms et le gang de Mère Tamise, qui a tout l'air d'une mama nigérianne et son gang de filles.
Ben Aaronovitch nous entraîne dans l'autre Londres, celui des légendes celtiques et des siècles qui ont façonné cette ville avec un pied dans le XXIème siècle et l'autre qui se perd au fil des siècles.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
16 mars 2012
Bourré de bonnes idées, de références et d’humour, Les Rivières de Londres débute une série que l’on aimerait longue et profuse – en Angleterre comme en France !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (85) Voir plus Ajouter une citation
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la plupart des gens ne cherchent pas réellement la bagarre, en particulier lorsque règne un équilibre entre les forces en présence. Une foule en colère mettra en pièces un individu isolé, et un homme armé d'un pistolet et d'une noble cause se fera un plaisir de tuer un maximum de femmes et d'enfants. Mais prendre le risque d'un combat à la loyale ? Pas si facile. Il n'y a qu'à observer ces ados furax quand ils se livrent à leur petit manège : « Retenez-moi ou je fais un malheur ! » disent-ils, tout en espérant farouchement que quelqu'un sera là pour leur obéir. Tout le monde est bien content de voir la police arriver, parce qu'on leur sauve la mise, que ça nous plaise ou non.
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Nightingale pilotait une Jag, une authentique Mark 2, moteur XK6 3.8 litres. Mon père aurait vendu sa trompette pour pouvoir posséder une voiture comme celle-ci - et dans les années 1960, ça voulait dire quelque chose. Elle n'était pas en parfait état : la carrosserie avait quelques bosses et une vilaine éraflure défigurait la portière coté conducteur ; le cuir des sièges commençait à se crevasser. Mais quand Nightingale tourna la clé de contact et que le six cylindres se mit à gronder, plus aucun doute n'était possible : la perfection était de ce monde.
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Parce que les médias leur ont bourré le crâne, les gens se trimbalent toutes sortes de clichés sur les femmes noires : soit elles sont impertinentes et exubérantes, parlent fort et secouent beaucoup la tête ; soit elles font preuve de dignité dans l'adversité, persévérant envers et contre tout. Mais si jamais vous voyez une femme noire se statufier comme Tyburn l'avait fait à l'instant, les yeux brillants, les lèvres serrées et la face aussi immobile qu'un masque mortuaire, vous savez que vous vous êtes fait une ennemie pour la vie : ne passez pas par la case départ, ne touchez pas deux cent livres.
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Dans son rapport, TW-3 affirma avoir vu un groupe d'IC1 de sexe masculin, vêtus de jeans et de grosses vestes, se battre avec un nombre indéterminé d'IC3 de sexe féminin sur Riverside Road. IC1 est le code d'identification pour les individus de race blanche ; IC3, c'est pour les Noirs et, au cas où vous vous poseriez la question, je me situe quelque part entre IC3 et IC6 – Arabe ou Nord-Africains. Ça dépend si j'ai récemment pris le soleil ou pas.
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J'avais envie de la regarder plier ses longues jambes sous le tableau de bord, mais je me dis qu'il faisait déjà bien assez chaud comme ça. Un jour, mon père m'a confié que le secret d'une vie heureuse était de ne jamais commencer quelque chose avec une fille si on n'était pas prêt à aller jusqu'au bout. C'est le meilleur conseil qu'il m'ait jamais donné, et probablement la raison de ma naissance.
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Videos de Ben Aaronovitch (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ben Aaronovitch
Introducing The Last Smile in Sunder City, a brilliantly voiced fantasy for fans of Ben Aaronovitch, Rotherweird or Terry Pratchett's Discworld, and the debut novel from actor Luke Arnold - known for his lead role in Black Sails.
I'm Fetch Phillips, just like it says on the window. There are a few things you should know before you hire me:
1. Sobriety costs extra.
2. My services are confidential - the cops can never make me talk.
3. I don't work for humans.
It's nothing personal - I'm human myself. But after what happened, Humans don't need my help. Not like every other creature who had the magic ripped out of them when the Coda came...
I just want one real case. One chance to do something good.
Because it's my fault the magic is never coming back.
+ Lire la suite
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