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EAN : 9782824609713
525 pages
City Editions (26/04/2017)
3.84/5   79 notes
Résumé :
Enfant du Blitz, Barbara veille jalousement sur plus d'un secret. Désireuse d'épargner à ses enfants les dures réalités de la vie, elle leur a raconté peu de choses sur son enfance misérable, et quasiment rien sur les périodes sombres et mouvementées de son mariage avec l'un des plus célèbres photographes britanniques. Consciente de ce passé morcelé, Sophie, sa fille cadette, s'efforce de comprendre qui sont véritablement ses parents afin de pouvoir se construire sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Sophie, photographe de mode désabusée, aimerait faire revivre l'art de son père, plusieurs fois primé pour ses photos reportages. Mort depuis une trentaine d'années, il a laissé un vide qu'elle voudrait combler grâce à une expo qui pourrait lui rendre hommage.
C'était dans les années 50 que Barbara a rencontré Tony, dans une ville côtière anglaise. Elle, qui voulait quitter Londres où les souvenirs des bombardements ont laissé trop de trace, est presque prête à tout pour vivre en bord de mer.

L'auteur reprend la technique de la double temporalité pour nous livrer l'histoire de Barbara, gamine sous les bombes allemandes à Londres, et qui sera devenue une octogénaire respectable au moment où le roman débute. Alors que l'auteur avait tous les ingrédients pour nous concocter jusqu'à 4 portraits de femmes, il n'a saisi aucune des opportunités et finalement, nous livre un roman sympathique mais pas inoubliable.
La plume de Nick Alexander est fluide, son roman se lit très aisément, les allers-retours entre le passé et le présent donnent du rythme même s'ils n'apportent strictement rien à l'intrigue. La chute se devine assez tôt et le roman se termine d'une manière satisfaisante en évitant les écueils habituels.
Cependant, je trouve que l'auteur a vraiment manqué d'ambition et n'a pas donné à ses personnages toute l'amplitude qu'ils auraient méritée. En plus, l'auteur n'a pas semblé vouloir explorer tout ce que le fond historique pouvait lui apporter sous l'angle de l'évolution de la photographie.
Si j'ai bien apprécié cette lecture, finalement très légère, voire superficielle par certains égards, j'ai vraiment l'impression que l'auteur a raté là une occasion de faire un grand roman.
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J'ai d'abord été attiré par la couverture. le petit côté rétro de l'appareil photo argentique et des couleurs utilisées. En attaquant le livre, je me demandais pourquoi l'auteur avait choisi ce titre qui ne correspondait pas du tout à ce que je lisais, mais justement ce que je lisais me plaisait. La terrible guerre de 39-45 vue par une petite fille, qui va grandir sous les bombes et cette même petite fille plus tard qui a, à son tour, des enfants et un mari. Dans ce roman ce n'est qu'allés retours entre présent et passé et personnellement, je ne suis pas une grande fan de ce concept. Puis au 3/4 du livre, j'ai commencé à trouver l'histoire un peu longue mais j'ai persisté et à la fin, je me suis même demandée pourquoi l'auteur avait fini si vite ! Bref, un livre qui peut surprendre sur plus d'un point mais au final, j'ai quand même bien aimé.
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Trois générations de femmes au vingtième siècle qui traversent les tourments de leurs époques respectives.
Minnie, Barbara et Sophie sont liées, bien sûr, mais au-delà d'une chronique familiale où les moindres détails du quotidien sont vus à travers un
prisme féminin, l'auteur dresse des portraits de femmes tour à tour fortes et fragiles, combatives et déterminées. Les failles et les faiblesses humaines sont étudiées avec une grande finesse, j'ai rarement lu un roman dans lequel la psychologie des personnages soit si habilement traitée.
La construction narrative est si bien faite que le lecteur n'est jamais perdu et est avide de tourner les pages afin de percer les mystères et autres secrets bien gardés. du suspense, donc, qui rend cette lecture addictive.
Le tout est très élégamment conté, les dialogues sonnent juste.
Un ouvrage très émouvant, des passages plein d'humour dans lesquels chaque lectrice ou lecteur se reconnaîtra à un moment ou un autre.
Je comprends l'immense succès de cet auteur au Royaume-Uni : il a tout simplement beaucoup de talent.
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Sous la lumière rouge de la chambre obscure, dans la cuve du révélateur un voile à peine distinct apparaît. Les contours se précisent, d'abord flous et de plus en plus nets, avec des gris, des blancs puis des noirs qui révèlent enfin le visage de l'être aimé ou le charme d'un lieu visité. Ces gestes aujourd'hui oubliés, Nick Alexander les a adroitement introduits dans son processus narratif. le véritable Anthony Marsden, photographe londonien mondialement célèbre, va nous être révélé au terme d'une lente reconstitution de sa vie étrange. Deux récits se croisent, l'un centré sur le temps présent, à l'occasion d'une exposition organisée par sa fille Sophie, trente ans après la mort de son père, l'autre contant l'histoire de Barbara, la femme du photographe, et des personnages qui ont gravité autour d'eux. Passé et présent vont finir par se rejoindre au bout d'une longue quête de la vérité, telle une énigme policière, avec ses indices et sa dose de mystère, qui va solliciter constamment l'attention du lecteur. Une réussite…
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Pour ma part, ce livre est typiquement un livre qui entraîne chez moi une réaction paradoxale : je veux vite le finir pour en savoir plus sur le dénouement et le lire lentement car je me sens bien dans cette belle histoire. Tous les ingrédients de la saga sont là par des secrets qui vont se révéler. J'ai adoré.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
On croise alors ces pauvres gens qui errent dans les rues en soliloquant, ou bien prostrés dans un coin, se balançant d’avant en arrière. Mais ces attaques de missiles V2 obligent surtout la grande majorité de la population à adopter une philosophie fataliste, car elle n’a pas d’autre choix. Personne ne semble pouvoir empêcher ces attaques, alors autant profiter de la vie tant qu’on le peut encore. C’est la consigne de l’époque.
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« Tu ne sais rien des combats que j’ai dû mener pour arriver là où je suis aujourd’hui. Tu n’imagines même pas les souffrances que nous avons endurées, les secrets que nous avons dû protéger. Tu crois que tu sais tout, alors qu’en réalité, tu ne sais rien. Tu ne me connais pas – tu ne connais personne. Parce que la vie est ainsi faite. On croit tout savoir, on croit connaître les gens, et puis on s’aperçoit en vieillissant qu’on avait tout faux, qu’on s’est trompé sur toute la ligne. »
B. Marsden.
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Aujourd’hui est un grand jour, en effet. Le jour de l’évacuation. La « drôle de guerre » est terminée. Personne ne doute plus de la réalité du danger et Minnie a fini par céder aux injonctions de plus en plus pressantes l’incitant depuis le début du conflit à évacuer ses filles. Elle redoute de les faire partir. Elle est même terrifiée à l’idée de les envoyer vers l’inconnu, sans avoir la moindre idée de ce qui les attend là-bas, au pays de Galles. Et puis, elle craint aussi pour sa propre vie.
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Ce qu'elle sait, c'est que chacun ici reçoit son lot de malheurs et qu'il ne sert à rien de les partager, qu'en parler ne fait qu'alourdir le fardeau des autres.
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Le désir de plaire à ses parents ne disparaît jamais entièrement, pas même quand on devient parent à son tour.
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