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EAN : 9782283027394
192 pages
Buchet-Chastel (11/09/2014)
3.99/5   44 notes
Résumé :
Maya Angelou a raconté son extraordinaire vie dans de nombreuses autobiographies, qui ont remporté un vif succès. Aujourd’hui, elle en partage enfin l’aspect le plus intime : sa relation avec sa mère.

Pour la première fois, Maya Angelou révèle les joies et les difficultés qu’elle a connues du fait d’être la fille de Vivian Baxter, une femme d’une détermination à toute épreuve dont la petite taille donnait la fausse impression d’une présence plus grand... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Lady B met au monde Bailey et deux ans plus tard, Maya, mais bientôt son mari et elle se séparent, et les enfants sont confiés à leur grand-mère paternelle, jusqu'à leur adolescence, où la vieille dame estime qu'il est temps pour ses petits-enfants de rejoindre leur mère.

C'est pour Maya une rencontre décisive avec celle qui l'aimera, lui donnera le goût et la liberté pour entreprendre les choses les plus audacieuses. Mère très jeune, brièvement mariée à un grec ombrageux, danseuse érotique dans un club, chanteuse de folk dans un autre, membre de la troupe d'une comédie musicale, compagne d'un combattant sud-africain pour la liberté, écrivain, professeure... Maya franchit les étapes de sa vie toujours soutenue par une mère pour qui rien n'est impossible pourvu qu'on le veuille.

Avec ses difficultés et ses joies, une vie bien remplie, riche de rencontres et d'expériences déterminantes qui conduisent la pugnace et talentueuse Maya à la célébrité. Pour ça, pour son soutien et son amour indéfectibles, elle remercie sa mère, une femme exceptionnelle à qui elle rend ici, avec une verve enchanteresse, un émouvant hommage.
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J'ai découvert en 2008 cette auteure afro-américaine qui m'a captivée par un autre pan de son autobiographie, « Tant que je serai noire »….Dans ce tout dernier texte personnel, découvert par hasard , à Clamart, en sortant de mon travail…je l'ai dévoré en quelques heures, Maya Angelou se consacre à narrer ses liens uniques entretenus avec sa maman !

Un récit joyeux, tonique que Maya Angelou a écrit pour rendre hommage à sa maman qui l'a portée, soutenue, construite avec tout son amour en dépit d'un début d'enfance quelque peu raté, ses encouragements, et la sincère admiration qu'elle portait à sa fille….

« Ma mère m'a fait cadeau de leçons de courage à la fois grandes et petites. Ces dernières sont si subtilement tissées dans la trame de ma psyché que j'arrive difficilement à distinguer là où ma mère s'arrête et où je commence.
Les grandes leçons ressortent de ma mémoire comme des étoiles en technicolor dans un ciel nocturne. (p.160) »

Ce récit lumineux a, de plus, le charme des anciens albums de famille, accompagné de clichés anciens, en noir et blanc, qui parsèment l'ouvrage...

« le jour où je quittai sa maison, maman me libéra en me démontrant qu'elle était de mon bord. Je me rendis compte qu'elle m'était devenue très proche et qu'elle m'avait libérée. Elle m'avait libérée d'une société qui aurait voulu que je me voie comme la plus inférieure des inférieurs. Elle m'avait libérée pour que je puisse vivre ma vie » (p. 73)

Un texte bienfaisant, léger, plein de tendresse et d'optimisme, en dépit des difficultés certaines, rencontrées par la mère et la fille, à la fois comme « femmes » et « femmes noires », double handicap !!!

« Que les gens l'aient rencontrée ou aient simplement entendu parler d'elle, ma mère était là avec moi. Elle avait mes intérêts à coeur, me soutenait. C'est ça, le rôle d'une mère. Et c'est au cours de cette visite que je compris clairement, et pour la première fois, pourquoi une mère est si importante. Pas seulement parce qu'elle nourrit, aime , dorlote et même chouchoute un enfant, mais parce que, d'une façon mystérieuse et presque surnaturelle, elle se tient au-dessus du vide. Elle fait le lien entre l'inconnu et le connu. A Stockholm, ma mère répandit son amour protecteur autour de moi et, sans savoir pourquoi, les gens eurent le sentiment que je valais quelque chose. (p.156) »
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Ce livre est le septième et dernier volume de l'autobiographie de Maya Angelou et est consacré à la relation de l'auteure avec sa mère.
C'est un court roman, de moins de 200 pages, qui nous présente un portrait maternel haut en couleurs. de prime abord cette mère, qui laissa ses enfants à sa belle-mère pendant leur enfance, n'a rien de sympathique. Pourtant, à son étrange manière, elle tisse un lien très fort avec Maya, et sera présente pour elle. La mère et la fille ont eu en outre des vies aux multiples rebondissements, si le roman n'avait pas été autobiographique, je pense que j'aurais trouvé cela même improbable. Cela ajoute cependant un côté assez novateur à l'ouvrage (une mère qui se promène avec un revolver, cela n'arrive pas à tout le monde quand même !)
Ce livre est plaisant, de part cette relation si bien décrite, mais je reste un peu sur ma faim concernant certains passages, parfois je trouve que l'auteure va un peu vite dans le déroulé de son passé, il s'agit peut-être aussi du fait que je n'ai pas lu les précédents tomes de son autobiographie.
Néanmoins, Mom & Me & Mom reste un bon livre qui permet de nous interroger sur le lien maternel.
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Blessure
Force
Ténacité
Guérison
Amour
Charité
Beauté
Coeur
Liberté
Courage
Puissance
Vie
Exemple
Femme
Mon humble avis: on ne peut pas passer sa vie à lire si on n'a pas lu un livre de Maya Angelou. Ce texte, Lady B, est autobiographique : il raconte la vie de Lady B, la mère de Maya Angelou et de l'enfance, la jeunesse et le début de vie de femme de Maya. Facile à lire, court, mais quelle puissance, force de vie et de survie ont ces deux femmes.
Rien que le fait de se dire qu'on peut tout faire dans un monde où tout vous est interdit est extraordinaire. Cette prise de conscience est déjà inimaginable. Mais arriver en plus à réaliser ses objectifs, quand on est Noire dans un monde de blancs, femme dans un monde d'homme, victime dans un monde de brutes, je ne sais pas comment le qualifier. C'est surhumain.
Je referme le livre, et je n'ai qu'admiration pour ces deux femmes, et ça me fait du bien.
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Ce livre est vraiment intéressant, notamment parce que Vivian « Lady » Baxter est un personnage haut en couleurs. Même si elle n'a pas toujours été la maman idéale, elle finira par être tout ce que Maya Angelou recherche chez une mère, et la construction de leur histoire « sur le tard » nous est livrée ici dans un témoignage très prenant par Maya. Elle semble avoir vécu 1000 vies (tout comme Maya, d'ailleurs) – mais toujours avec une espèce de petite fibre féministe tenace et qui guidera plusieurs de ses décisions. Pour la mère de Maya Angelou, ce n'est pas parce qu'on est une femme noire dans une société dans laquelle tout le monde considère que ces deux attributs suffisent à décider que vous n'existez pas, que vous n'existez pas.
Le parcours par lequel est passé Maya Angelou n'aura pas toujours été rose (il aura même été très sombre par moments), mais elle raconte cela avec une espèce de légèreté déconcertante. Comme pour dire à son lecteur « ce que je te raconte ici, ce n'est pas tant que j'ai souffert, mais plutôt que ma fabuleuse maman m'a appris comment me relever ». C'est donc un livre à la fois très puissant et très simple, finalement.
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
L'amour guérit. Guérit et libère. En employant le mot -amour-, je ne veux pas dire sentimentalité, mais un état si puissant que c'est peut-être ce qui maintient les étoiles dans le ciel et fait couler le sang dans nos veines de manière régulière.
J'ai écrit ce livre pour examiner certaines des façons dont l'amour guérit et aide une personne à atteindre des sommets insoupçonnés et à se hisser hors d'abîmes insondables. (p.10)
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(...)-Je m'engage dans la marine marchande.
-Pourquoi, maman ?

Elle avait un permis d'agente immobilière, avait été infirmière et possédait une maison de jeu et un hôtel.

-Pourquoi veux-tu aller en mer ?
-Parce qu'on m'a dit que le syndicat n'accepterait jamais de femmes, et certainement pas une Noire. J'ai répondu: "vous voulez parier ?" Je vais mettre mon pied et ma jambe entière dans la porte jusqu'à ce que toutes les femmes puissent faire partie de ce syndicat, monter à bord d'un navire et aller en mer. (p.131)
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L'hiver à Stockholm est à peine endurable. Le froid assaille le corps et l'obscurité attaque l'âme. En hiver, le soleil se lève - au moins essaie désespérément de se lever - autour de dix heures. À trois heures de l'après-midi, il retourne honteusement dans l'obscurité, où il reste caché jusque vers dix heures le lendemain matin, quand il essaie de nouveau de briller.
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Le jour où je quittai sa maison, maman me libéra en me démontrant qu’elle était de mon bord. Je me rendis compte qu’elle m’était devenue très proche et qu’elle m’avait libérée. Elle m’avait libérée d’une société qui aurait voulu que je me voie comme la plus inférieure des inférieurs. Elle m’avait libérée pour que je puisse vivre ma vie (p. 73)
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Il me demanda si j'avais l'intention de devenir une danseuse professionnelle. Je lui répondis non, mais ajoutai que la danse me libérait et me donnait même l'impression que mon corps avait une raison d'être. (p.105)
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