AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070513574
Le Livre de Poche (26/03/1998)
3.76/5   41 notes
Résumé :
A l'école, Antoine fait partie d'une bande. Un soir, en jouant un peu trop violemment, les enfants se blessent. Bras et jambes fracturés, ils se retrouvent à l'hôpital. Tout cela par la faute des «bottes de sept lieues» la merveille d'une vitrine d'un curieux magasin de la ville. Tous les enfants rêvent de ces bottes, chacun voudrait pouvoir les acheter. Mais Antoine est très pauvre. Peut-être n'est-ce pas ce qui compte le plus...

Source : Folio >Voir plus
Que lire après Les bottes de sept lieues et autres nouvellesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Trois petits contes sur l'enfance. Trois petites histoires moralistes et pleines de bons sens.
Ce monde de l'enfance et du début de l'adolescence, Marcel Aymé nous le dépeint avec affection, mais avec un sens critique et un humour bienveillant.
Cela donne trois petits contes savoureux, (qui font penser à du Jacques Tati, particulièrement le dernier, le proverbe) faciles à lire, qui vous donneront le sourire.
Commenter  J’apprécie          130
Petite j'avais vu une adaptation à la télévisiond Des Bottes de sept lieues, j'ai été marqué par ce téléfilm étrange, enfantin, sombre et en même temps plein de magie. Une magie qui n'est pas explicite qui tient plus dans les coeurs. Lors du swap féérie j'ai eu l'envie de faire découvrir cette histoire à mon swappé, j'ai donc acheté ce petit livre que j'ai lu avant de lui envoyer pour voir si l'oeuvre originale était aussi tendre et magique que la version télévisée. C'est le cas! j'ai beaucoup aimé retrouver ses personnages, des enfants aux parents, du personnage d'Antoine à sa maman si à part... J'ai également beaucoup aimé les autres nouvelles, si les histoires ont pour héro des enfants, le style est soignée et vraiment très agréable! j'ai été séduite!
Commenter  J’apprécie          70
Dans ce petit recueil, il y a trois nouvelles.
La première a un petit côté fantastique. Quelques galopins rêvent devant la boutique d'un vieux brocanteur. Ils sont six à vouloir un seul objet au milieu de la vitrine : une paire de bottes. Celui qui l'aura n'est pas celui auquel on pense et l'usage qu'il en fera est digne de la verve imaginative de Marcel Aymé. Amusant !
La seconde s'intitule « A et B » en référence aux classes de troisième A et troisième B qui ont fusionné pour le cours de français. Monsieur Jourdin, leur professeur, les initie aux beautés d'une pièce de Racine, Andromaque. Salignon, un élève de troisième B, très dissipé, fait une farce à son professeur et tout part de là.
La troisième nouvelle « le proverbe » évoque un petit drame familial. Lucien est interrogé par son père sur ses devoirs et il s'avère qu'il n'a pas fait son devoir de français. Il lui faut expliquer le proverbe : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. » Son père se met en colère et finalement se radoucit et propose de l'aider dans la rédaction de ce devoir. La chute est amusante bien qu'on s'en serait douté. le tout est bien narré et on passe un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          40
Une agréable lecture moralisatrice sous forme de 3 nouvelles. le style d'écriture est dépassé.
Commenter  J’apprécie          100
Un kilomètre à pied,
Ça use, ça use…
Un kilomètre à pied,
Ça use les souliers.
Antoine Buge rêve d'avoir des bottes de sept lieues, pour sauter au dessus de sa maigre condition.
Deux kilomètres à pied,
Ça use, ça use…
Surtout quand on se marche sur les pieds.
Trois kilomètres à pied,
Ça use, ça use…
ça sent le caoutchouc brûlé! c'est sûrement un coup des B, c'est M. Jourdin qui le dit.
Trois kilomètres de devoirs,
Ça use. le père finit par se mêler d'une histoire de proverbe.
Rien ne sert de courir il faut partir à point.
Marcel Aymé prend ici des nouvelles de l'enfance.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mais ce n'était pas pour admirer des souvenirs historiques que la bande organisait ses lointaines expéditions. Un seul objet au milieu de la vitrine retenait l'attention passionnée des six écoliers. C'était une paire de bottes qu'accompagnait également une petite pancarte sur laquelle on lisait ces simples mots : "Bottes de sept lieues" et auxquelles le traité de Campo-Formio, les Marat, Félix Faure, Napoléon, Louis-Philippe et autres grandes figures de l'histoire conféraient une autorité presque incontestable. Peut-être les six enfants ne croyaient-ils pas positivement qu'il eût suffi à l'un d'eux de chausser ces bottes pour franchir sept lieues d'une seule enjambée. Ils soupçonnaient même que l'aventure du Petit Poucet n'était qu'un conte, mais n'en ayant pas la certitude, ils composaient facilement avec leurs soupçons. Pour être en règle avec la vraisemblance, peut-être aussi pour ne pas s'exposer à voir la réalité leur infliger un démenti, ils admettaient que la vertu de ces bottes de sept lieues s'était affaiblie ou perdue avec le temps. En tout cas, leur authenticité ne faisait aucun doute. C'était de l'histoire, et toute la boutique était là pour l'attester.
Commenter  J’apprécie          100
Germaine Buge quitta l'appartement de Mlle Larrison, où elle venait de faire deux heures de "ménage à fond", sous le regard critique de la vieille fille. Il était quatre heures de décembre et depuis deux jours, il gelait. Son manteau la protégeait mal. Il était d'une étoffe mince, laine et coton, mais l'usure l'avait réduit à n'être plus guère qu'une apparence. La bise d'hiver le traversait comme un grillage en fil de fer. Peut-être même traversait-il Germaine qui semblait n'avoir pas beaucoup plus d'épaisseur ni de réalité que son manteau. C'était une ombre frêle, au petit visage étroit tout en soucis, un de ces êtres dont la misère et l'effacement ressemblent à une charité du destin, comme s'ils ne pouvaient subsister qu'en raison du peu de prise qu'ils donnent à la vie. Dans la rue, les hommes ne la voyaient pas, et rarement les femmes. Les commerçants ne retenaient pas son nom et les gens qui l'employaient étaient à peu près seuls à la connaître.
Commenter  J’apprécie          10
rien n'est plus déprimant que le rôle de confident pauvre . Chacun sait , par exemple , que le vrai drame , dans la tragédie classique , est celui des confidents . C'est pitié de voir ces braves gens , à qui il n'arrive jamais rien , écouter avec résignation courtoise un raseur complaisant à ses propres aventures .
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Marcel Aymé (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marcel Aymé
Il était une fois un petit café-restaurant, entre ville et campagne, refuge d'une poignée de drôles d'oiseaux que le monde moderne n'avait pas encore engloutis.
« On boit un coup, on mange un morceau, on écoute des histoires. Toutes activités qui s'accommodent mal du va-vite. Chacun offre son grain de temps au sablier commun, et ça donne qu'on n'est pas obligé de se hâter pour faire les choses ou pour les dire. »
Madoval, le patron, Mésange, sa fille, Comdinitch, Failagueule et les accoudés du zinc – braves de comptoir… « Pas des gueules de progrès », ces gens-là, mais de l'amitié, des rires, de l'humanité en partage et un certain talent pour cultiver la différence.
Jean-Pierre Ancèle signe un premier roman tendre et perlé comme une gorgée de muscadet, aux accents de Raymond Queneau ou de Marcel Aymé.
+ Lire la suite
autres livres classés : contesVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (181) Voir plus



Quiz Voir plus

Marcel Aymé

En quelle année est né Marcel Aymé?

1880
1897
1902
1910

10 questions
60 lecteurs ont répondu
Thème : Marcel AyméCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..