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EAN : 9781520919560
153 pages
Auto édition (24/03/2017)
3.5/5   7 notes
Résumé :

Les « droits sexuels » sont une nouvelle idéologie à la mode, portée par différentes instances internationales en matière de santé, et en particulier, en matière de santé des mineurs.

Dans cet essai radical, Ariane Bilheran propose, sans exhaustivité, une analyse des dérives déjà existantes en France, au travers de " l'éducation à la sexualité" ainsi qu’une étude littérale de nombreux passages de la « déclaration des droits sexuels » qui sout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Plus ça va, plus je trouve la société et la justice beaucoup trop tolérantes envers les délits et crimes sexuels, et en particulier pédophiles/incesteux. Les exemples abondent, en littérature, dans les faits divers et aussi, hélas, dans la vraie vie.
J'aimerais comprendre pourquoi/comment, tous ces pédophiles mateurs, montreurs, tâteurs, violeurs, incestueux sont protégés et continuent à vivre librement même lorsque les faits sont avérés ; pourquoi on les déplace discrètement - qu'ils appartiennent à l'Eglise ou soient salariés de l'éducation nationale ou autre, people du show-biz, du monde politique.
A vrai dire, ça me rend dingue.

Je ne sais plus ce qui m'a orientée vers cet ouvrage, écrit par une psy.
Il est auto-publié, et ça se voit : il est brouillon, répétitif, mal mis en page.
Et on comprend vite pourquoi aucune maison d'édition n'en a voulu : l'auteur semble en plein délire parano. Mais comme elle développe en long & en large ce qu'est la paranoïa, elle, l'éminente philosophe, normalienne et docteur en psychologie, ça coupe l'herbe sous le pied du lecteur critique, évidemment.

Elle amalgame mystérieusement à plusieurs reprises les femmes, les homosexuels, les 'pauvres' (sic)…
Elle s'indigne contre l'éducation sexuelle proposée à l'école ou sur des sites tels que www.onsexprime.fr ; il s'agirait d'intrusions perverses dans l'innocence des enfants… Que suggère-t-elle à la place ? Revenir à l'ignorance, au mystère, à l'obscurantisme, auxquels ont eu droit nos parents, grands-parents ?
Au nom de théories très élaborées autour de la castration, du principe de réalité, etc. (façon 'je t'embrouille' à la Lacan), elle nie le mal-être des transgenres.
Elle affirme que non, l'homosexualité n'est pas la norme. Et si on voulait juste signifier, nous, que l'homosexualité n'est pas A-normale ?
J'en passe...
L'auteur est (était ?) psychothérapeute, ça fait peur.

Il y a UN avis positif, sur ce site.
Je ne l'ai pas lu intégralement, il ressemble fort à ceux que les auteurs écrivent à propos de leurs propres ouvrages. D'ailleurs cette personne n'a publié qu'une critique sur Babelio.
J'aurais dû m'arrêter à sa première phrase, car c'est exactement ça : « A première vue, on se dit qu'un livre pareil ce doit être du complotisme d'extrême droite catholique, ou tout simplement de la paranoïa. »
A longue vue aussi. J'abandonne à la moitié, dégoûtée…
___

On connaît la 'bonne blague' du facho qui se défend d'être raciste : la preuve, il a un copain black/rebeu.
P. 41 : « J'ai plusieurs patients homosexuels que j'accueille avec la même bienveillance et empathie que mes patients hétérosexuels, et pour beaucoup, il s'agit bien d'histoires traumatiques de transgression et d'agression sexuelle, notamment infantile, que nous travaillons ensemble. »
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A première vue, on se dit qu'un livre pareil ce doit être du complotisme d'extrême droite catholique, ou tout simplement de la paranoïa. Effectivement beaucoup informations qui circulent sur Internet sur ce thème sont fausses (parfois seulement partiellement). Cependant :
Quand on lit dans des documents qu'il ne faut pas de discrimination contre les orientations sexuelles dans le domaine du droit, on peut se dire que c'est de la lutte contre l'homophobie et que c'est une bonne chose. Mais quand on sait que la pédophilie peut être considérée comme une orientation sexuelle, on se dit qu'il serait bien de préciser « sauf la pédophilie ». Sinon, le droit à la pédophilie (active) est ainsi garanti !
Quand on lit que deux personnes ont le droit de faire ce qu'elles veulent en matière de sexualité à condition d'être consentantes, on peut se dire que c'est une bonne chose d'en finir avec les interdits religieux d'un autre âge. Mais quand on voit que dans le même document une personne peut être un enfant, on se dit que ce serait bien de préciser qu'en dessous d'un certain âge un adulte n'a pas le droit d'avoir de relations sexuelles avec un enfant, même si cette jeune ou très jeune personne parait consentant(e). Sinon, les relations pédophiles « consenties » sont autorisées ! (On sait comme il est facile de manipuler des enfants.)
Ces textes (internationaux, européens ou français), dans lesquels les mots « pédophile » ou « pédophilie » ne sont comme par hasard jamais présents, sont sur Internet et chacun peut vérifier par soi-même ce qu'il en est…
Par exemple, la « déclaration des droits sexuels » de l'IPPF : https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_pocket_guide_french.pdf
Par exemple le document « Standards pour l'éducation sexuelle en Europe » qui était recommandé par l'Education Nationale sur son site Canope (et où il était accessible en pdf), jusqu'à ce qu'il ait été retiré du site en septembre 2018. (C'est aussi un document qui recommande l'enseignement de la masturbation à l'école pour les 0-4 ans (page 38), il faut le voir de ses propres yeux pour le croire.)
Alors, ce seraient seulement des maladresses dans des textes sans importance ?
En lisant le livre d'A. Bilheran (que je n'ai pas trouvé exempt de défauts), et en regardant par soi-même les différents textes sur les droits de l'enfant visibles sur Internet (comme par exemple le « rapport sur les droits de l'enfant en 2017 » du très officiel « Défenseur des droits » de la République Française, qui recommande de ne pas fixer d'âge limite en-deçà duquel il n'y a pas de débat sur le fait de savoir si l'enfant est ou non consentant dans une relation sexuelle avec un adulte), on peut malheureusement en douter. (La majorité des députés a d'ailleurs suivi ces recommandations lors du vote de la « loi Schiappa » en août 2018, malgré les promesses faites.)
A noter que d'autres problèmes importants sur des thèmes proches sont également abordés dans ce livre.
On peut se demander si toutes ces dérives ne sont pas sans rapport avec une certaine « morale » néolibérale, purement contractuelle, qui par idéologie préconise la plus grande liberté possible pour tout échange, contrat, arrangement, du moment que les personnes sont supposées « consentantes », indépendamment des rapports de domination. (Thème qui n'est pas développé dans ce livre.)
[ Ajout le 17/04/19 : Une personne a depuis écrit une critique négative du livre sur ce site. Elle semble penser que je serais l’auteure du livre ! Pour appuyer ses dires elle ajoute que ce serait la seule critique que j’aurais écrite sur Babelio, ce qui est également complètement faux. Je me permets donc de faire un commentaire sur sa critique : elle s’attarde sur des travers réels ou supposés de l’auteure mais passe à côté de l’essentiel : les textes officiels dont il est question, qui portent sur l’éducation ou les droits des enfants, sont-ils oui ou non scandaleusement problématiques en ce qui concerne la pédophilie ? ]
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Ce livre est surtout un ramassis de poncifs homophobes et transphobes qui s'inscrit dans la droite ligne des thèses de l'extrême-droite catholique, et dont le conspirationnisme est sous-jacent.

D'ailleurs, contrairement à ce que dit Ariane Bilheran, le complotisme n'est pas "un néologisme vide de sens", c'est bien une thèse qui consiste à voir partout et tout le temps l'ombre d'un soi-disant grand complot, que l'on ne démontre jamais, à l'aide de méthodes bien connues du sophisme et qui s'affranchissent de toute rigueur intellectuelle ; le biais de confirmation (cueillette de cerises) et l'appel à l'ignorance, notamment. Quelqu'un comme elle le sait parfaitement au vu de son cursus universitaire. C'est juste dommage qu'elle ait préféré utiliser ses connaissances pour pratiquer l'obscurantisme plutôt que pour faire de la science.

Aussi, il suffit de consulter son blog et d'y lire ses discours sur la pandémie, les "références" qu'elle reprend, exaltant le film Hold-Up (mettant au jour des icônes du complotisme et des personnalités douteuses dont certaines ont été condamnées pour des escroqueries, et une autre a même été internée depuis à cause de délires paranoïaques), la théorie à la mode du "Grand Reset" (impulsée par l'extrême-droite américaine par le biais du mouvement QAnon), sans parler des innombrables poncifs antimodernistes et technophobes, pour savoir de quelle filiation idéologique se réclame cette femme. le tout, toujours, avec une rhétorique bien ficelée et un étalage de culture où on cite en permanence des grandes figures de la philosophie pour justifier ce qu'on raconte.
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Un grand bravo à Mme Bilheran pour ce travail éclairé et éclairant, qui a permis d'alerter les citoyens que nous sommes sur ce qui s'était en grande partie déroulé à notre insu. Avec clarté, elle cite des passages entiers de la Déclaration des droits sexuels (dans sa version intégrale) et des Standards pour l'éducation sexuelle en Europe, accessibles à chacun. J'avais pris soin de les lire avant d'entamer l'ouvrage et je dois dire que les analyses sont d'une fidélité absolue (non, vous ne rêvez pas en lisant de telles horreurs! Quelqu'un les a écrites, si ce n'est pensées et préméditées…). J'ai pu également constater que mon passage en classe préparatoire ne m'avait pas mise à l'abri de lourds contresens chez Freud; merci donc pour l'explication de texte!

Chacun est aujourd'hui invité, grâce à son esprit critique, à mettre en rapport le contenu de ces textes nauséabonds avec l'actualité car les choses se sont accélérées depuis deux ans : apparition de la notion de « consentement sexuel » pour l'enfant, application de programmes scolaires traumatisants, impunité grandissante des pédophiles au regard de la justice, promotion du transgenre, y compris auprès des enfants à l'école (encore elle!)…

Merci également pour les enfants victimes, que magistrats et autres "travailleurs sociaux » censés les protéger musellent sans vergogne en les envoyant systématiquement chez leur bourreau, et pour les parents protecteurs devenus les cibles de ce système vérolé.

Il fallait ce livre et ce travail courageux pour que chacun ait la possibilité de savoir. Car tout le monde est en capacité de savoir, pour décider d'agir ou de fermer les yeux en toute connaissance de cause et donc en toute responsabilité. "Ose te servir de ton propre entendement", écrivait Kant il y a trois siècles...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ainsi, aussi incroyable que cela puisse paraître, toute la “déclaration des droits sexuels” est fondée sur un sophisme manipulant l’opinion publique en ayant faussé le raisonnement logique. [...] Lequel sophisme a pour conséquence d’entraîner un pervertissement des mœurs de la société, et d’encourager à la libre pratique sexuelle des pédophiles. [...] Le simple fait de parler de “droits sexuels”, c’est-à-dire, de “sexualité” pour l’enfant relève d’une transgression psychique majeure.
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Comme Judith Reisman le fait remarquer dans son travail, Kinsey a donc déliré 3 orgasmes de bébé par jour, 26 orgasmes d'un enfant de 4 ans en 24 heures ! […] En fait, Kinsey a orienté toutes ses 'recherches' [à la fin des années 40] afin de prouver que les enfants étaient 'capables' d'avoir un orgasme. D'après certains chercheurs, Kinsey aurait mené 'ses expériences de stimulation sexuelle' sur 317 garçons [de 5 mois à 10 ans] au minimum, pour son livre sur le comportement sexuel des hommes [publié en 1948]. D'après d'autres, 2 035 enfants dont 1 888 garçons auraient servi de cobayes. Les chiffres sont de toute manière considérables.

>> http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/06/16/27446894.html
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