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Claude Bleton (Traducteur)
EAN : 9782330139506
448 pages
Actes Sud (02/09/2020)
3.67/5   156 notes
Résumé :
L’estuaire d’Urdaibai, poumon de la Biscaye au Pays Basque (déclaré réserve de la biosphère par l’Unesco), paradis qui vit au rythme des marées, voit soudain sa tranquillité mise à mal par le meurtre inexpliqué de plusieurs femmes, âgées d’une cinquantaine d’années.

Ane, une jeune inspectrice de Bilbao, férue de surf et de mythologie celte, est aux commandes d’une nouvelle unité d’élite pour résoudre l’affaire avant que la presse ne fasse souffler un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 156 notes
Santi jette un dernier regard dans le rétroviseur. Plus personne sur le quai. C'est le 1er livre de cet auteur que je lis. Cet ouvrage a été traduit par Claude Bleton. C'est un monde paisible ou s'insinuent le bleu de la mer cantabrique et le jaune des roseaux. Voici le médecin légiste Ah merde! Elle est collée. Qui l'a mise la ? Je te foudroie du regard. Cisteros ne m'a perdu pas des yeux. Je suis
une merde. Vais-je changer? Je ne sais pas pas pour le mieux vu mon âge. Aucun animal en vue. Les early ABBA
avec une double rangée de pétales. Une variete précoce
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Ane Cestero est une jeune inspectrice volontaire et ambitieuse. Parfois impulsive. Elle est fraichement promue à la tête d'une unité spéciale qui a la lourde charge de démasquer un assassin qui sévit depuis peu dans cette belle région sauvage du pays Basque. Un meurtrier dont la signature est une tulipe rouge, un meurtrier qui use aussi des réseaux sociaux pour semer l'horreur.

J'ai beaucoup aimé le début du roman, assez marquant et prometteur. Certains aspects de l'enquête m'ont bien emmené également, notamment toute la partie dans le couvent en compagnie de ces charmantes bonnes soeurs.
J'ai découvert avec plaisir la beauté brute des paysages, très bien dépeinte par l'auteur.
Ce sont malheureusement les personnages qui m'ont moyennement plu : trop de passé, trop de passif, des émotions sans nuances qui ont dilué la force du récit et le rythme de l'intrigue.
J'ai compris un peu tard que l'auteur installait une équipe qu'il allait développer dans une série.
Dommage, car l'idée de départ était très intéressante et bien menée.


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S'il est un endroit où je n'irai pas en vacances, c'est dans l'estuaire d'Urdaibai, puisque selon l'auteur gascon (qui a écrit quelques guides touristiques sur le Pays basque avant ce premier polar)... il y pleut presque tout le temps, surtout en automne.
Ça plombe quelque peu l'ambiance, surtout après qu'une femme attachée sur des rails a été dessoudée par un train, conduit par son mari.
Une « Unité spéciale d'homicides notoires », constituée de deux femmes et deux hommes, va enquêter sur ce meurtre... suivi d'un autre... et un autre... tous signés par le « tueur à la tulipe ».
Même si j'ai plus d'une fois douté des compétences des enquêteurs, j'ai plutôt aimé fréquenter trois d'entre eux (avec une nette préférence pour les femmes) et j'ai cordialement détesté l'inspecteur « Monsieur-m'as-tu-vu-et-entendu ! », même si à la fin…
J'ai également apprécié l'intrigue policière, construite sur le vécu de jeunes « couventines » dans les années ‘70 (voir 4e de couv').
Mais le rythme trop lent (impression de faire du sur-place), le manque de suspense (dû à la centaine de pages en trop) et une finale qui tire en longueur, m'ont fait goûter ce polar que moyennement... même s'il est pourvu de belles descriptions pour souligner la beauté des paysages, et cela, malgré la pluie... si si !
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Le récit se déroule dans le Pays Basque espagnol, dans l'estuaire d'Urdaibai pour être exact, un espace magnifique comprenant falaises heurtées par les flots et marécages; mais la quiétude des lieux est troublée par des assassinats de femmes d'une cinquantaine d'années. Une nouvelle unité est créée pour faire élucider ces meurtres, Ane Cestero, une jeune enquêtrice en est la cheffe. Qui est donc ce meurtrier qui signe ses crimes d'une tulipe rouge? Qu'ont donc fait ces femmes pour êtres ciblées par ce criminel, la mention de leur séjour à Lourdes reste bien trop énigmatique pour expliquer les choses…

Ce roman parvient tout d'abord à nous dépayser en ayant recours aux termes précis en basque. Cela demande une petite gymnastique de l'esprit au début, puis l'habitude, alliée au glossaire, nous permettent de nager comme un poisson dans l'eau dans ces courants nouveaux. J'ai beaucoup aimé garder cette authenticité de la langue qui permet de camper aussi les personnages par la parole et par le terroir. Ainsi, la langue vient compléter les descriptions des lieux, des falaises, de la mer et de ses particularités. Cela donne à entendre un lieu unique.

Le roman se lit très bien. La structure d'ensemble est efficace. Nous avons là une véritable enquête, les meurtres apparaissent l'un après l'autre, des suspects sont envisagés, rayés de la liste, des éléments nouveaux sont étudiés, obligent les gendarmes à se déplacer, à s'interroger. Il y a donc des erreurs et des errances qui permettent au lecteur de sentir le désarroi des hommes mais aussi la difficulté à résoudre des crimes dont on ne comprend pas le motif. Cela s'enrichit puisque, en trame de fond, les vicissitudes humaines viennent parsemer les choses d'un zeste de conflits. L'unité spéciale créée sur mesure pour répondre aux besoins de cette enquête avive les tensions au sein même des enquêteurs : un commissaire mis à l'écart et suspecté, ses écarts révélés, des agents de même grade jaloux de ne pas avoir le commandement, une jeune femme dévorée par ses propres démons qui parfois se montre trop impulsive… Cela donne un groupe à la fois efficace et chaotique car nous ignorons longtemps si tous opèrent dans le même but, si certains ne renâclent pas un peu pour prendre le pouvoir ou ne se laissent pas déborder par leurs émotions. Ane Cestero est elle-même en butte avec sa famille et notamment son père, Julia une de ses collègues voit le retour de son ex compagnon, et s'interroge sur sa vie et les choix qu'elle a faits. Tous ces éléments donnent une dynamique très humaine au roman, car tout professionnel que nous sommes, nous ne pouvons pas couper notre humanité de notre travail et forcément, notre travail peut être parasité par nos émotions et par des choses totalement extérieures. J'ai trouvé les figures d'enquêteur intéressantes pour la part belle est faite aux femmes (et pour leur talent!) et pour leur humanité parfois tissée de contradictions.

Le récit en lui-même est vraiment intéressant. Nous alternons deux temporalités, ce qui est maintenant très classique : un récit placé en italique, qui se déroule longtemps avant les faits, et nos meurtres actuels. Jusqu'à la fin, je n'ai pas réussi à déceler qui était le coupable. Enfin, j'y étais presque, mais l'auteur nous aiguille habilement sur des fausses pistes. J'ai particulièrement aimé la figure de l'assassin, à la fois détestable par les crimes commis et terriblement humain, puisqu'au fond, ce sont ses propres fêlures qui l'ont entraîné sur la voie du crime. Il est monstrueux sans être totalement inhumain, ce qui est une gageure à mon sens.

Le lien entre les victimes est bien trouvé. Il met du temps à se dévoiler, mais une fois mis au jour par les enquêteurs, il fait sens, bien que l'on ne sache pas tout de suite ce qui pousse l'assassin à cibler ces femmes. Je dois avouer par contre que les enquêteurs sont un peu longs à la détente pour comprendre ce qui a bien pu arriver à ces femmes durant leur « séjour à Lourdes »… J'avais compris bien avant eux de quoi il retournait tant cela m'a semblé évident, surtout si on se rapporte à l'époque où les faits se sont déroulés. Bref, c'est un élément qui n'est sans doute pas surprenant dans le récit mais qui apporte du sel à l'histoire en ajoutant un drame humain aux crimes commis.

Ainsi, la Valse des tulipes est une très bonne lecture. J'ai beaucoup aimé suivre les méandres de l'enquête, découvrir des enquêteurs ni parfaits ni mauvais, juste humains, et suivre une affaire qui mêle passé et présent en un imbroglio de sentiments, de souffrances et de frustrations. Cela donne un roman au matériau très humain et au suspense bien marqué.

Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Un polar ibérique au coeur de la Biscaye donne la parole à Ibon Martin pour son premier roman policier traduit en France La valse des tulipes.
Le 18 novembre 2018, nommé depuis peu dans « la plus belle la région où tout le monde se connait », il laisse vagabonder son esprit au volant de sa locomotive . Et, c'est à sa femme Natalia qu'il pense, auquel il est marié depuis vingt-cinq ans, Lorsqu'il s'accroche à retrouver son visage l'accident est inévitable: son train percute celle-ci assise attachée aux rails, un bouquet de tulipes entre ses mains.
Ibon Martin commence ainsi son roman qui met en scène une sous-officière au coeur de l'Ertzaintza, la police indépendante du territoire basque espagnol. Ane Cestero mène l'enquête avec sa nouvelle unité spéciale d'homicides notoires et son tatouage dans le cou et aussi ses piercing dans le nez et les sourcils.
Cependant, l'enquête recherche un assassin connecté qui se révèle être un tueur en série dont les motivations sont liées aux violences faites aux femmes et à la maltraitance subie par leurs enfants. Mais La Valse des Tulipes dénonce aussi la puissance des congrégations religieuses.
Les personnages crées par Ibon Martin sont attachants. Tout d'abord, sa cheffe d'équipe accumule les irrégularités, ne sait pas fonctionner en équipe, s'éloigne souvent du chemin qu'on lui trace et n'écoute personne sauf son propre chef qui est aussi son ex. Son équipe évolue avec cohésion pour plus d'efficacité.
L'intrigue est bien construite, les rebondissements nombreux et l'identité du tueur bien préservé. Seulement, le roman s'installe lentement, trop lentement et cela peut lasser
La valse des tulipes semble être un premier polar d'une série à venir. Ancré dans la modernité avec des personnages bien trempés, Ibon Martin fait une entrée remarquée en France.
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/11/23/ibon-martin-la-valse-des-tulipes/
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critiques presse (2)
LeSoir
08 février 2021
Deux polars espagnols, entre Pays basque et Madrid, font valser les morts.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeSoir
16 septembre 2020
Au cœur du Pays basque, une suite de meurtres vise des femmes de la même génération. A la tête d’une nouvelle unité créée pour l’occasion, Ane Cestero va mettre au jour les secrets du passé.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Comme au cinéma, elle est sûre qu’un imprévu va faire échouer un crime planifié au millimètre : la chaise va tellement bouger qu’elle va l’écarter du trajet de la locomotive, ou bien Natalia va se libérer des liens qui l’immobilisent. — C’est brutal, murmure-t-elle. — Putain de fils de pute… renchérit Aitor et détournant les yeux de l’écran. — Fils, ou fille… ? rectifie Julia. — Non. Je parie que c’est un homme. Les femmes ne tuent pas de façon aussi violente. Nous sommes plus délicates. Le poison…
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C’est vrai, chaque fois qu’elles partent en goguette, Olaia attire tous les regards. À la loterie de la génétique, elle a touché le gros lot… Elle n’a pas besoin de courir ni de ramer pour emballer le premier jupon qui passe à sa portée. Cestero se moque de ne pas avoir un physique de mannequin : trop petite, des cheveux frisés pas terribles, mais elle se sent sûre d’elle, surtout depuis qu’elle a déniché cette pince qui lui permet de se lisser les cheveux.
— Tu l’as changé, non ?
Olaia montre l’anneau que Cestero s’est mis aujourd’hui à la narine droite.
— Oui, j’en avais marre de l’étoile. Je l’ai depuis presque deux ans.
— C’est chouette. Ça se voit mieux. Et celui du sourcil, génial… !
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Les effets des mauvais traitements ne se dissipent pas comme par magie, quand le problème a été éliminé, au contraire, ils perdurent encore longtemps, comme la puanteur des poubelles bien après que le camion les a emportées. ( p 326 / éditions Actes Sud )
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C'est la punition des enfants des parents violents. Pas de temps pour l'enfance, ni pour l'adolescence, ils n'ont droit qu'à une maturité à laquelle personne ne les a préparés.
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Ce n’est pas agréable, quand on rentre du commissariat, fatiguée, de trouver Andoni vissé devant la télé à plein volume avec une série de Netflix. Comment peut-il passer des heures entières à gober tous les épisodes les uns après les autres en fumant comme un pompier ? Il n’est même pas foutu d’ouvrir la fenêtre pour chasser les odeurs de tabac… Quand il s’agit de tabac, car lorsque ses moyens le lui permettent, ce sont des joints qu’il grille avec entrain.
Cestero a été jeune, elle aussi. Diable, elle l’est encore, et il lui est aussi arrivé de consommer un peu plus que du tabac, mais la moindre des choses est d’aller fumer sur le balcon pour ne pas incommoder la personne qui vit sous le même toit.
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