Après avoir lu
La nuit de l'éventreur, de mon cher
Robert Bloch, je n'ai pu m'empêcher d'enchaîner sur
L'éventreur, non que l'hémoglobine me manquait, mais le lien s'est créé dans mon esprit.
Nous avons affaire à Tom Kendall,qui mène une vie la plus paisible qui soit, entre ses livres et ses timbres. Il a la phobie des armes blanches, mais celle-ci produirait-elle l'effet inverse en l'amenant à commettre des meurtres atroces pendant d'inexplicables périodes d'amnésie ?
Quand il se réveille près d'une femme égorgée, lui-même armé de ciseaux et ayant tout oublié de ce qui a précédé, il est à deux doigts de basculer dans la folie. D'autant que des flashes récurrents l'amènent à penser qu'il ait pu éprouver des envies de massacres.
L'assassinat de prostituées s'étant produit peu loin de son domicile, la crainte d'être lui-même
l'éventreur dont tout le monde parle s'empare de lui.L'affaire de Jack l'Éventreur ayant défrayé la chronique, la double personnalité qu'il s'imagine l'a-t-elle poussé à imiter le tristement célèbre criminel ?
Il se lance alors dans une enquête qui l'entraînera au font de l'abîme, étreint par une épouvante sans nom, provoquée à la fois par l'horreur des crimes commis et la quasi-certitude qu'il en est coupable.
La plume de
Robert Bloch fait encore une fois mouche et j'ai dévoré ce roman.