Ce livre est le tome 2 de la saga Betty mettant en scène une jeune fille un peu espiègle.
Un roman superbe pour les enfants avec une jeune fille Betty voulant aider mais pas toujours de manière intelligente.. qui a bon coeur mais un caractère bougon.
Dans ce livre, Betty doit faire face à la jalousie, les haines d'enfants, les tracas entre élèves... Bref, une enfant tout simplement.
Le récit rappelle énormément Les Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur avec la demoiselle faisant sa bêtise mais l'expiant comme elle le peut.
Un livre trop "édulcoré" à mon sens. le pensionnat décrit dans ce livre est une utopie puisque les enseignants ne punissent pas... Ce soin est laissé à un comité d'élèves (les moniteurs). de même, la question de partage fait sourire avec mise en commun de l'argent de tous... C'est surréaliste mais plaisant à lire.
Une belle histoire pour enfant dans une atmosphère idyllique où tout le monde est parfait, généreux, gentils et merveilleux. C'est justement ce contraste avec la réalité qui rend ce livre sympathique.
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C’était une école mixte où les enfants se gouvernaient eux-mêmes et étaient rarement punis par les directrices et les professeurs. Chaque semaine un conseil se réunissait, présidé par un garçon et une fille choisis parmi les plus âgés et les plus raisonnables, qu’on appelait les arbitres. Ceux-ci étaient aidés par douze moniteurs et monitrices, élus par les élèves eux-mêmes et qui formaient un jury. Ce conseil recevait les plaintes et prenait des sanctions quand c’était nécessaire.
« Tu deviens très vaniteuse, Betty ! constata Richard qui ne cachait jamais sa pensée. C’est dommage ! Tu joues bien, mais je n’aime pas que tu fasses la roue comme un paon !
— Moi, je fais la roue ? s’exclama Betty indignée. Et toi, tu ne dis pas que tu seras un jour un grand musicien ?
— C’est la vérité ! riposta Richard. Je ne me vante pas, mes dons sont nés avec moi, je les cultive sans en tirer vanité. »
« Vous n’avez donc pas de langue ? demanda Mam’zelle impatiente. Pourquoi n’avez-vous pas appris vos verbes ?
— Je les ai appris, répondit Betty, ce qui était la vérité. Mais je les ai oubliés.
— Eh bien, vous les rapprendrez ! Vous viendrez les réciter ce soir pendant la récréation, décida Mam’zelle.
Je me demande quelles aventures nous aurons ce trimestre-ci !
— Aucune peut-être ! répliqua Jane.
— Ce n’est pas sûr, protesta Betty. Dans une école remplie de garçons et de filles, on peut toujours s’attendre à l’imprévu ! »
Tu es une drôle de fille, Betty ! Tu peux être à la fois stupide et très sensée, emportée et réfléchie. Tu as un cœur d’or et nous savons tous que l’injustice te révolte.
Ce classique a meublé les bibliothèques de générations d'enfants. Son autrice, l'Anglaise Enid Blyton, a projeté son enfance dans le personnage principal, Claudine, qui veut se faire appeler Claude. Est-elle pour autant une pionnière des réflexions sur le genre ?
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