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EAN : 9782207159378
288 pages
Denoël (03/01/2020)
3.58/5   18 notes
Résumé :
« Il faut un lieu pour faire une famille. Il faut une terre, même regrettée, même imaginaire ou, à défaut, promise. Chez nous, aucune trace. Tout a été soigneusement oublié. Pas d’adresse, pas de nostalgie, pas d’histoire. Pas d’arbre. Pas de recette de cuisine. Pas de tradition. Aucune tradition. Rien. Des gens de passage. »

L’auteure s’accroche aux branches de son arbre généalogique pour retrouver les femmes de son ascendance et tenter de comprendre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
À l'origine de cette quête de son histoire familiale, il y a une rupture amoureuse. À Delos, sur cette île grecque. Comme une toile de fond, comme un tableau. C'est à partir de cette rupture que tout commence. C'est à la mort de sa mère que tout semble s'intensifier.
L'auteure se plonge alors dans son passé familial pour comprendre, pour combler un vide, un manque, c'est certain, pour se définir aussi, se trouver, enfin. Entre ce qu'elle sait, ce qu'on lui dit , ce qu'elle apprend grâce à ses recherches notamment, elle tente de reconstituer le « puzzle » de sa famille, une famille paternelle et une famille maternelle que tout oppose.
Entre réalité et imagination, entre ce qu'elle sait ou apprend et ses propres intuitions, l'auteure cherche ses origines, et se cherche : « Si je parviens à me reconstituer une terre, je pourrai sauver ma peau. »
« Je porte le prénom de la radio qui a fait connaître à toute une génération, l'année de ma naissance, « All you need is love ». Je suis un pirate. »

Il y a cette famille paternelle, qui a une maison . Une mémoire. Une terre. Cette « maison arabe » au centre du roman . Une maison qu'on rase, qu'on gomme, qu'on efface. Il y a cette douceur , cette tendresse. de cette famille sont nées des femmes qui ont eu une vie impressionnante. Des femmes libres, insolentes, rebelles.
Il y'a cette famille maternelle qui comptent parmi elle des femmes en souffrance, qui se taisent, et un schéma qui se reproduit , celui de la mère qui n'aime pas sa fille.

Il y a ses parents qui s'aiment follement , puis cet amour qui petit à petit se brise.
Ce père a une histoire, une vie extraordinaire, il est aimé de tous, il est solaire, c'est un homme « haut en couleur » qui « travaille pour la France » : « J'aime l'idée qu'en imposant la création de cette institution [ il est entre autres à l'origine de la création de la sécurité routière] , et en s'amusant à trouver des slogans [...], il ait contribué à sauver des vies, des dizaines de milliers de vies. »
Cette mère, bien que forte et courageuse, libre elle aussi, qui donne tout est une femme secrète, silencieuse, discrète, qui se sacrifie.

La description de la relation de Caroline avec sa mère m'a profondément touchée....
Cette relation « électrique », cet amour manqué, « mal enclenché » et « mal développé », ce « grand malentendu », des sensations, des sentiments qui me parlent . Et pourtant, malgré les regrets, il y a cet amour, grand, puissant , qui transparaît dans les mots de l'auteure ! le pouvoir des mots ......

Il y a des cultures, différentes, problématiques .

Des non-dits, et des suppositions. Quelques certitudes.

Et au fil de la lecture sur cette quête vitale de l'auteure sur ses ancêtres, il y a Caroline .
Cette femme , hyper-sensible , effacée, qui a peur de l'abandon, toujours inquiète, a l'impression d'être différente, incapable de rentrer dans une case, de se fondre dans la masse.
Il y a cette laryngite émotionnelle ; ce traumatisme récurrent de l'enfant qu'on arrache à sa mère ; ce manque de confiance en elle ; ces départs qui tantôt bouleversent , tantôt rassurent.

Une fois encore, je suis conquise par la plume de l'auteure, subtile, tendre , précise.
Les chapitres sont courts, ce qui dynamise le récit. Chacun annonce dès les premiers mots de qui ou de quoi il va être question .
Les personnages , les faits, défilent tel le reflet des informations recueillies au fil du temps, les destins se croisent, et Caroline , petit à petit trouvé un apaisement certain. Il y a d'ailleurs une alternance entre le passé de sa famille et le présent de sa vie , qui apporte beaucoup à la narration. Finalement, je le redis, ce récit est d'une subtilité, et d'une sensibilité grandioses.

Touchée, je l'ai été donc à maintes reprises : je pense au pachira et au ficus offerts par son amie Dominique, je songe aussi au problème aux yeux dont Caroline est atteinte (moi-même atteinte d'une maladie aux yeux ......), je songe au chapitre 81, aussi.

Pour conclure, le sentiment qui m'habite après avoir refermé LE roman de cette rentrée, c'est l'admiration.
Force est de constater qu'il aura fallu à Caroline Bongrand une force, un courage, une détermination incroyable pour se lancer dans cette quête de ses origines.
Ce roman impose au lecteur , de par son questionnement constant, une réflexion intense sur la part , consciente et inconsciente que prend la vie de nos aïeux dans notre propre existence. Nos origines sont-elles déterminantes dans notre vie ? Jusqu'à quel point ? Savoir d'où l'on vient , à quelle famille on a appartenu , cet héritage, à quel point fait-il de nous ce que nous sommes ?

Ce récit délivre , surtout . Dans tous les sens du terme . Oui, il délivre Caroline puisqu'on sent clairement une forme de sérénité l'envahir , un regard porté davantage vers l'avenir grâce à son travail de recherches et ce qu'il lui a appris. Devenir soi, avec cette hérédité certes, mais grâce à son propre et unique développement.
Il délivre de multiples messages pour vivre en paix avec soi-même , presque des conseils. Plus qu'une réflexion ,ce livre m'a apporté une véritable méditation littéraire.

Je n'ai plus qu'un mot à dire , MERCI ♥️
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Je pense que je suis passé complètement à côté et je vais donc aller à contre-courant. J'attendais beaucoup de ce roman, que cela soit après la lecture de la quatrième de couverture, ou bien après la lecture de quelques chroniques et le verdict est que je n'ai pas du tout accroché.

J'ai été très très vite perdu au début du roman avec cette succession de personnes qui apparaissent à un rythme effréné. J'ai eu énormément de mal à faire les liens. Je comprends bien la démarche de l'auteur qui est intéressante et cette sensation est sûrement celle qu'elle a ressenti en menant ses recherches, mais ça m'a fait décrocher très rapidement.

Pour autant, c'est bien écrit, le format à base de chapitres très courts ne m'a pas dérangé, c'est souvent émouvant et le contexte historique n'est pas oublié.
Pourtant, cette désagréable impression de fouillis, l'absence de fil rouge, cette chronologie erratique et le nombre de personnes m'ont trop vite perdu et j'ai même terminé cette lecture en "lecture rapide", je ne voulais pas abandonner me disant que tout allait s'éclairer à la fin du récit mais la lumière n'est pas arrivée ou en tout cas j'étais déjà perdu bien trop loin pour la voir !

Est-ce que j'en attendais trop ? Suis-je passé à côté de quelque chose ? Je m'interroge vu les critiques dythirambique que j'ai lu...
Je n'étais peut-être pas dans les bonnes dispositions pour cette lecture, j'y reviendrai peut-être plus tard car il y a des qualités littéraires certaines dans ce livre.
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La fin d'un amour à Délos, déception et désillusion, la mort de la mère, mésentente et malentendu, des maux physiques psychologiques émotionnels impénétrables, le sentiment que son nom sonne faux, des interrogations à foison sur l'arbre familial, des blancs, des doutes… autant d'éléments épars et pensants qui engorgent la vie de Caroline Bongrand. Plus que tout, elle désire lever le voile sur le passé pour réveiller – révéler – son présent. Cela devient pour elle viscéral d'en savoir davantage, pour comprendre ses propres agitations attitudes et décisions concernant ses relations amoureuses destructrices, son lien filial trouble, son hypersensibilité. Alors elle remonte le temps du côté maternel et paternel, tente de reconstituer le puzzle familial. À travers des photographies, des témoignages, des documents, elle dessine le portrait des hommes et des femmes – s'attardant sur elles évidemment – de sa lignée. Des femmes différentes ; des taiseuse qui s'effacent, et d'autres qui brillent, extravagantes et déterminées. Avec de part et d'autre, des amours passionnelles. Au cours de ses recherches, l'auteure fait des découvertes étonnantes, souvent émouvantes où l'histoire familiale et l'Histoire avec un grand H se croisent – elle apprend notamment que Michel Bongrand son père, résistant coordinateur de la France Libre, est sauvé de la mort par un soldat qui se sacrifie pour lui : un dénommé Jean Piot ; Ernest Raudnitz son arrière-grand-père, couturier célèbre, qui avait pour cliente Madame Proust avait fait fabriquer une petite chaise pour le petit Marcel lors des essayages… On lui a aussi parlé de la maison arabe à Orsay, endroit extraordinaire malheureusement détruit. Elle se rendra d'ailleurs sur ce lieu de mémoire en pélerinage, et sous les gravats trouvera une étoile de David gravée sur une marche, intacte -. Et lorsque les manques ne sont pas comblés – ou ne la comble pas!? – par les traces anciennes, elle convoque la littérature. Elle invente, elle crée de toute pièce les liens. Assemble les fragments.
Un roman autobiographique prenant, une écriture spontanée, une construction narrative faite d'allers et retours temporels, une quête de sens intime qui soulève des questions existentielles universelles – les agissements de nos aïeux déterminent-ils les nôtres? Existe-t-il une prédisposition familiale, relative à nos comportements à nos amours à nos aspirations?
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Alors que sa dernière histoire d'amour se termine et que sa mère disparaît, Caroline Bongrand éprouve le besoin viscéral, devant cette béance, de se retourner vers l'histoire de sa famille et plus particulièrement celle des femmes du côté paternel et maternel et de s'interroger fiévreusement sur ses racines.
Ce texte n'est pas un roman mais plutôt un récit intime autobiographique fictionnel; en effet, Caroline Bongrand utilise toute une série d'indices (lettres, conversations, témoignages, souvenirs personnels...) sur sa famille dont elle comble les interstices vides par de la fiction.
Elle nous offre de très beaux portraits de femmes dans leur diversité de réaction face à la vie et aux épreuves; l'amour passionnel, souvent destructeur, y joue un grand rôle.
Les liens mère-fille offrent les plus beaux moments d'émotion du livre, en particulier ceux qui ne se sont pas tissés entre l'auteur et sa mère, marqués par l'incompréhension de l'autre; Caroline Bongrand ne se rapprochera de sa mère et ne comprendra l'extrême pudeur de cette femme que quelques jours avant sa mort, pudeur qui retenait en elle tout manifestation d'amour à l'égard de ses enfants, pas de câlins, pas de je t'aime.
Le thème de la construction personnelle en lien avec le passé familial parcourt l'ensemble du texte : quelles cicatrices du passé portons-nous inconsciemment en nous et en quoi elles nous déterminent? Ce questionnement est étroitement imbriqué avec le thème de l'assimilation/intégration selon le critère religieux. Doit-on s'assimiler au risque de perdre sa culture, ses racines ou doit-on s'intégrer au risque d'être rejeté, rester en marge?
Grâce à ce retour sur l'histoire de sa famille, aussi douloureux et incomplet a-t-il été, et l'écriture comme exutoire semblent avoir apaiser Caroline Bongrand qui délivre ainsi un message d'espoir à tous ceux et celles qui cherchent leurs racines, leur terre.
Cependant, malgré la très belle écriture et l'émotion que j'ai ressentie à l'évocation des relations mère-fille, les nombreuses digressions intempestives m'ont dérangée; un arbre généalogique simplifié, reprenant les membres de la famille évoqués, aurait été le bienvenu car j'ai dû revenir en arrière plusieurs fois et faire un petit schéma pour m'immerger dans l'intimité de cette famille.
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🍒 Écrire le vide pour le remplir. Et l'accueillir.
Un roman inspirant et lumineux 🍒
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Il n'y a pas d'évidence. Aucune. Jamais. A commencer par celle selon laquelle nous disposerions tous de racines bien ancrées, de mémoires familiales bien établies, d'un héritage humain bien défini.
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Il est en effet de ces arbres généalogiques qui comportent une multitude de branches vides, ou bien à moitié en pousse, à moins qu'elles ne soient totalement absentes ? Et pourtant le besoin de les voir se dévoiler grandit intérieurement et un jour explose. Au point de ne plus pouvoir repousser ce moment de coucher son histoire sur le papier. Parce que la nature n'aime pas le vide et que c'est une façon de le remplir.
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L'auteure, Caroline LEGRAND, qui est aussi la narratrice, se jette dans cette issue suite à un évènement bouleversant. Peut-être même plusieurs. Et non sans considération sur le fait qu'écrire sur soi, c'est aussi écrire sur les autres. Pourtant. La pudeur et l'honnêteté de sa démarche savent nous emmener dans cette quête qui peut faire échos à certains pans de nos propres blessures familiales. Tous ces petits mouchoirs transmis entre générations et toutes ces incertitudes dans les détails des récits des Autres.
Cette histoire d'amour, était-ce « un grand ou un petit amour » ? Quelle place occupe le romanesque dans tout cela, le nom de famille, les femmes, la maison, l'amour des autres et finalement l'amour de soi ? Autant d'interrogations qui se dessinent, sans jugement. Traduisant simplement cette envie de trouver sa réponse du moment. Et de découvrir « ce que nous sommes ». A la rencontre entre le verbe être et la notion d'addition.
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L'écriture alterne entre poésie des sentiments et rudesse des violences découvertes, entre passé et présent à la lumière de la grande et de la petite histoire, entre questionnements dévorants et acceptation de réponses incomplètes. le rythme les suit, tantôt lent et tantôt abrupt. Pas de phrase inutile, chaque mot est pesé, la page parfois presque blanche assumée. La présence de nombreux personnages et le tumulte de leurs vies parallèles peuvent certes nous perdre un temps. Mais le fil est là, nous rattrape et nous guide entre passé et présent.
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Je range donc ce roman parmi les découvertes lumineuses et j'encourage chaque lecteur et lectrice passionné(e) à sa lecture et à son partage. Car au-delà de ce thème relatif aux secrets et vides de famille si chers à de nombreux écrivains, le parti pris de l'auteure de romancer volontairement certaines absences de l'histoire et de l'annoncer en amont, donne aussi une place à part à ce livre dans la catégorie des autobiographies. Au-delà, il est un joli chemin dont on peut s'inspirer pour l'emprunter au quotidien. Pour chacune et chacun de nous. Une autre façon d'aller à la rencontre de soi, de s'apaiser et de transmettre ensuite. Car oui, il est naturellement beaucoup question de transmission, d'accueil et d'imagination. Et la résonance est bien forte à ce jeu-là.
Lien : https://www.lemotsurlegateau..
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
03 février 2020
Pour pallier le manque, le vide, l’absence, Caroline Bongrand a écrit "Ce que nous sommes". Elle remonte aux sources de sa famille où certaines identités d'origine avaient été méticuleusement masquées.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« Il faudra que je regarde la définition du mot « excursion ». Est-ce sortir de soi? Il y a des endroits qui nous changent. L’on en attendait rien. On ne fait que s’y trouver. Et quelque chose vient nous surprendre au fond de nous, nous sortir d’une routine ou nous réveiller d’une mélancolie tue, ou, là : faire écho. »
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Espérer, c'est déjà mendier. Il faut renoncer à tout. La liberté est là. Et manquer d'amour, rechercher l'amour, vouloir l'amour, ce n'est rien d'autre qu'une sorte d'esclavage auto-infligé.
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Même s'il n'y eut que des malheurs dans la famille de ma mère. Outranciers, radicaux, dits et redits. Chaque malheur fait une phrase, et le bonheur - il y en eut forcément - a complètement disparu de la narration. On ne m'a pas parlé des êtres, mais seulement de leurs épreuves. Ils sont tous qualifiés par elles, ils n'existent que par elles. Leur malheur les définit.
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Nous connaissons intimement notre histoire, sans y avoir pourtant accès. C’est là, en nous.
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