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3,59

sur 493 notes
Chaque année, j'achète ce livre en plusieurs exemplaires et je le distribue autour de moi simplement pour donner à manger à des pauvres gens qui ont faim et pour essayer de donner envie de lire à des gens qui ne savent pas encore qu'ils ont faim d'ouverture vers la culture.
Sinon, les nouvelles restent d'un niveau très inégal d'un auteur à l'autre. J'ai été déçue, surprise, émue ou indifférente. Cela permet aussi de découvrir de nouveaux auteurs que l'on n'aurait pas forcément lu.
Bref, sympa à lire, et surtout sympa à acheter.
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Une nouvelle fois les auteurs se réunissent pour ce livre remplit de nouvelle toute plus divertissante les unes que les autres. Ils se joignent tous ensemble pour une bonne action, celle des Restaurants du coeur. Et cette année je suis assez déçue par cet ouvrage, certaines histoires m'ont plu et d'autres absolument pas, de plus je n'ai eu point de coup de coeur pour une de ces nouvelles. le thème est différent, cette fois c'est celui des frères et soeurs, découvrir plusieurs fratries, toutes uniques ; toutefois je n'ai pas ressenti de sentiment comme avec le 1er.

***

Cent balles – Françoise Bourdin :
Un récit que j'ai bien aimé, peut-être pas forcément émotionnel et touchant, mais il a un côté « charmant » et « généreux ». Les deux frères s'aiment vraiment fort, ils partagent tout mais ont quelques petites oppositions. Je me suis prise d'attachement pour les personnages et c'est surprenant étant donné que c'est une synopsis courte, mais elle donne beaucoup d'amour à revendre. La plume de l'auteur est plaisante et agréable à lire. 8.5/10.

La seconde Morte – Michel Bussi :
Une nouvelle parlant de jalousie entre soeur, un sujet plutôt bien travaillé avec une chute inattendue ! Cette jalousie est puissante, parfois exagérée même. L'écriture de l'écrivain est sympathique, très approfondis. J'ai bien apprécié cette histoire, mais elle ne fait pas partie de celle que je préfère. 7/10.

Ceci est mon corps, ceci est mon péché – Maxime Chattam :
Un excellent petit thriller comme je n'en ai jamais lu. Franchement je suis conquise par ce récit, malgré qu'il soit rude et plutôt difficile à supporter par les faits et crimes développés. Mais l'idée est originale, la fin donne quelques frissons et malgré ce dénouement qui me laisse perplexe, je suis convaincue par cette nouvelle. Maxime est un auteur que je découvre une seconde fois avec « 13 à table ! », dans le précédent sa courte histoire m'avait moyennement plu, par contre cette fois j'en suis presque au coup de coeur. Sa plume est envoûtante et captivante me laissant sans voix. 9.5/10.

Frères Coen – Stéphane de Groodt :
Clairement je n'ai pas du tout accroché, je n'ai rien compris aux jeux de mots et au sens du « récit » si on peut appeler ça comme ça. Franchement là, je suis complètement blasée, la plume de Stéphane en vient même à être déplaisante. 2/10.

La main sur le coeur – François d'Epenoux :
Une belle histoire, au début le frère et les deux soeurs ne se voient plus et se parlent le moins possible, pourtant dans l'enfance ils étaient très proche mais un jour tout bascule. Leur mère tente de les réunir bien des années plus tard pour renouer les liens perdus. Franchement j'ai trouvé cette synopsis pleine de coeur, déversante de sincérité. Et pour compléter le tout, l'écriture de François d'Epenoux est magnifique. 9/10.

Aleyna – Karine Giebel :
Les traditions et les obligations de cette jeune fille me mettent le coeur en morceaux, c'est une nouvelle parlant de religion et d'un frère et d'une soeur gémellés. Elle raconte l'histoire d'Aleyna prenant la décision de s'enfuir pour éviter un mariage forcé, mais tout ne se passe pas comme prévue. La fin est horrible, tellement bouleversante. J'ai bien aimé la plume de l'auteur, plutôt simple et fluide avec des changements de point de vu. Une lecture enrichissante et émouvante. 9/10.

Tu peux tout me dire – Douglas Kennedy :
Il y a bien trop de narration à mon goût, rien ne m'a transporté dans cette histoire un peu volubile. Elle n'a pratiquement aucun intérêt pour ainsi dire, elle est de trop, sans aucune utilité. Et pour couronner le tout l'écriture de Douglas ne m'a pas marqué et touché, c'est sans émotion et avec extrêmement de descriptions. 3/10.

Fils unique – Alexandra Lapierre :
Répétition des noms et prénoms, un agacement vite atteint avec cette nouvelle. La synopsis est pas mal sinon, mais loin d'être intéressante. Je n'ai pas éprouvé grand-chose sauf de l'ennui. La plume d'Alexandra Lapierre est presque brutal, dépourvue de fluidité. 3/10.

Karen et moi – Agnès Ledig :
Encore une fois je suis charmée par l'histoire et l'écriture d'Agnès, ce n'est pas un coup de coeur malheureusement. Toutefois ce qu'elle transmet dans son récit est prenant, un lien indescriptible unit deux personnages et elle raconte cette relation avec énormément de simplicité et de naturelle. C'est court mais ça touche une partie du coeur, un vrai moment de bonheur passé avec cette nouvelle. 9.5/10.

La Robe bleue – Nadine Monfils :
Je ne sais vraiment pas quoi penser de cette nouvelle. C'est peut-être la seule sur laquelle je n'ai rien de bien passionnant à dire, elle n'est pas nul, ni extraordinaire, elle se situe dans la moyenne. le contenu est sympathique mais rien de plus. La plume est agréable mais je ne vais pas en garder un souvenir florissant. 5/10.

Le Premier Rom sur la Lune – Romain Puértolas :
De surprise en surprise avec ce récit. Je me suis laissée entraîner dans une synopsis peu commune, unique et originale avec du suspense. Ce n'est pas celle que je préfère de ce recueil de nouvelle mais elle fait « plaisir » à l'esprit, elle n'a pas forcément de sens mais son extravagance est plaisante. L'écriture de Roman est vraiment captivante, avec de l'action et parfois son style par dans tout les sens mais ça fait tout son charme. 8.5/10.

Jumeaux, trop jumeaux – Bernard Werber :
Une lecture passionnante, mais l'absence d'émotion me laisse un goût amer ; surtout que je me suis prise d'affection pour les protagonistes, les deux frères. le dénouement est forcément l'une des choses que je hais le plus dans cette histoire, bâclé et brutal. C'est vraiment dommage. Sinon je suis plutôt séduite par la plume de l'écrivain. 7.5/10.

***

J'ai aimé la moitié du roman, j'ai apprécié un quart et le reste ne m'a pas du tout plu. « Ceci est mon corps, ceci est mon péché » de Maxime Chattam avec « Karen et moi » d'Agnès Ledig sont les récits que j'approuve fortement, pour lesquels j'ai passé un instant fantastique. Ce recueil sur le sujet de la fratrie est moins bien réussit que le premier, j'ai découvert Maxime Chattam dans une histoire meilleure que celle du livre précédent, encore une fois Agnès Ledig m'a conquise de toute part. Pour les autres je me suis laissée porter, pour le meilleur comme pour le pire. Encore une fois j'ai fais une bonne action avec plaisir et honneur ; j'espère donc renouveler l'expérience une troisième fois.
Lien : http://lesfaceslitteraires.b..
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Voici 13 nouvelles sur le thème des frères-soeurs. de style assez différent, des auteurs contemporains vous proposent leur vision de la fratrie. Certaines nouvelles sont drôles, d'autres plus dramatiques. Il y en a pour tous les goûts ! A offrir pour la bonne cause et pour découvrir de nouvelles plumes !
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Pour la seconde année consécutive, Pocket a lancé l'initiative « 13 à table » : un recueil de nouvelles vendu 5 € au profit des Restos du Coeur. Et cette année encore, à peine paru, je n'ai pas hésité à acheter cet ouvrage. Allier passion et bonne action, je n'ai pas résisté !

Le thème des nouvelles de cette année était « frère et soeur ». A partir de là, 12 écrivains ont pris leur plume et nous ont livré des nouvelles inédites.

Mais comment ça 12 écrivains, pas 13 ? Eh bien oui. 12 écrivains + 1 lecteur = 13 à table !

A travers des nouvelles drôles, émouvantes, touchantes ou effrayantes, les auteurs nous régalent. Et cette année encore, j'ai pris plaisir à découvrir des auteurs que je ne connaissais pas, ou que je n'avais jamais lu : Karine Giebel, Alexandra Lapierre ou encore Romain Puértolas. J'ai également pris plaisir à lire des nouvelles d'auteur que je connais et que j'apprécie particulièrement : Michel Bussi, François d'Epenoux ou bien Agnès Ledig.

Des plumes légères ou non, des histoires drôles ou non, chaque nouvelle fait malgré tout écho à notre société. Que l'on parle de fils unique, d'enfants séparés, d'enfants illégitimes ou bien de jumeaux, les auteurs ont dévoilé leur façon de voir les liens fraternels.

Cette initiative, qui a permis de faire tant de bien l'année dernière, revient en force et prouve sa nécessité et sa légitimité.

Alors n'attendez pas, n'hésitez plus ! Foncez acheter « 13 à table ! ». Régalez vous de ces quelques histoires inédites. Et partagez, partagez et partagez encore cette initiative qui a le mérite d'exister au profit des plus démunis !

Lien : http://vudemeslunettes.fr/20..
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Hop hop hop, oui je sais, avant que vous ne poussiez de hauts cris, j'ai un an de retard! Et pour la peine, aujourd'hui, je vous parle de 13 à table! 2016 et après-demain, de celui de 2017! Ainsi, je serai dans les temps pour 2018!

13 à table! 2016. Deuxième année pour ce recueil édité en faveur des Restos du coeur!
Le principe? Douze auteurs offrent une nouvelle autour d'un thème commun, nouvelles réunies dans un recueil vendu une misère et dont chaque exemplaire vendu permet de distribuer 4 repas aux gens dans le besoin… et d'assouvir notre passion livresque!

Le thème 2015 était « le repas », celui de 2016 est « frère et soeur ».

Pour le recueil de 2016, nous retrouvons Françoise Bourdin, Maxime Chattam, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig et Bernard Werber, déjà présents pour la première édition.
Et donc, les petits nouveaux sont Michel Bussi, Stéphane de Groodt, François d'Epenoux, Karine Giébel, Douglas Kennedy, Nadine Monfils et Romain Puértolas.
Douze, le compte y est.

Cent balles, de Françoise Bourdin, évoque deux frères aux choix de vie totalement opposés mais unis par la complicité de l'enfance. le fils de l'un fera appel à son oncle au lieu de son père et de cet événement, le regard de cet homme sur son frère changera et marquera un rapprochement entre les deux. Un sujet sur le devenir d'une fratrie à l'âge adulte et de la tolérance à exercer parfois. Touchant et à visée précise, rapide et juste.

La seconde morte, de Michel Bussi, est une histoire jouissive de rivalité féminine entre deux soeurs. Et même si ce n'est pas d'une grande originalité à la base, on a envie de savoir comment Raphaël, le petit copain de l'une, va s'en sortir entre les deux. La fin est surprenante et aplatit totalement le soufflé. Dommage!

Ceci est mon corps, ceci est mon péché, de Maxime Chattam, est une énigme tordue à souhait pour fin gourmet autour d'un serial killer de talent. Un concentré de vengeance aveugle envers des frères et des soeurs heureux qui ne connaîtront jamais le reste de leur fratrie. Un très bon moment de lecture!

Suit, avec Frères Coen, un délire de mots loufoque et décousu pondu par Stéphane de Groodt, avec l'humour léger et les jeux de mots en cascade qui le caractérisent autour d'une rencontre improbable avec les frères Coen sur la Croisette. Belle performance mais qui me laisse froide car ce n'est absolument pas mon style.

Avec La main sur le coeur de François d'Épenoux, deux soeurs et un petit frère ne se parlent plus mais honorent une demande de leur mère: reproduire une photo d'enfance de la fratrie réunie et déguisée. Belle histoire malheureusement trop fréquente de frères et soeurs que la vie, les rancoeurs passées et les règlements de succession ont séparé. Une nouvelle qui laisse un goût amer au final…

Aleyna de Karine Giébel est certainement la nouvelle qui m'aura le plus bouleversée de ce recueil! Une histoire de famille, de fratrie bien sûr, mais surtout un récit sur le poids de la religion, des traditions, d'honneur mal placé, du drame et de l'horreur indicible que vivent tant de jeunes femmes encore au XXIe siècle! Une petite histoire percutante, qui nourrit la rage devant ces victimes et la vigilance féminine de la femme occidentale.

Un auteur américain s'est glissé dans ce recueil avec Douglas Kennedy et Tu peux tout me dire. Oui, dis-moi tout et je m'en servirai contre toi. Que tu sois mon frère ou le voisin de palier… C'est en substance la leçon qu'apprend un neveu se confiant à sa tante sur ses déboires conjugaux, laissant filtrer au passage quelques confidences sur son propre père. le père et sa soeur donnaient le change en famille… mais là encore, même dans le cercle familial, l'image d'Épinal d'un monde parfait n'est que douce illusion. Une réflexion amère sur le lien, ou son absence, entre frère et soeur…

Avec le Fils unique d'Alexandra Lapierre, nous parlons aussi des secrets de famille, des apparences trompeuses avec Paul, un enfant unique qui en a souffert toute sa vie et dont l'épouse n'aura jamais d'enfant. Mais il n'est pas au bout de ses surprises… Ce récit de Paul démontre qu'appartenir génétiquement à la même famille ne créé en aucun cas les liens de complicité et d'affection. Mais n'ayant pas senti d'émotions dans ce récit un peu plat, je n'ai pas aimé ces secrets de famille…

Agnès Ledig, avec Karen et moi, nous offre l'illustration de l'expression « comme un frère » ou « comme une soeur »… Vous connaissez certainement le proverbe: « On choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille. »? Mais comme la famille est censée être le noyau dur de toute une vie, le creuset des liens les plus forts, on ressent souvent l'envie de comparer un(e) ami(e) à un frère (soeur). Et l'histoire de Christophe et Karen en est le parfait exemple. Un peu plat, tout de même…

Perplexe, je suis restée, devant La robe bleue de Nadine Monfils… Deux soeurs tenant un bar dans un coin paumé, sans réelle existence, sans réel lien que celui de l'habitude. Une histoire de solitude plus certainement qu'un récit sur ces deux soeurs… Je passe…

Le premier Rom sur la Lune de Romain Puértolas est le constat du rêve d'un Eldorado avorté, de tous les rêves non réalisés.
Mais quel que soit le dénuement dans lequel un être se retrouve, il n'a pas encore tout perdu quand on aime et qu'on est aimé.
La relation entre entre un frère et une soeur, jumeaux de surcroît, est touchante et le récit est triste.
Une tentative trop courte de susciter le questionnement sur ceux qui ne bénéficient pas de tout le confort matériel dans notre société moderne, de l'accueil ou du rejet des étrangers..

Et pour conclure, dans Jumeaux, trop jumeaux, Bernard Werber nous conte le parcours de deux frères jumeaux séparés à la naissance, élevés dans des familles totalement opposées. Ils vont se confronter pour la première fois dans des conditions aberrantes.
Le mystère de la gémmellité monozygote va vous scotcher au fond de votre fauteuil. le lien dépasse toute raison et reste une particularité tellement exceptionnelle qu'elle subjugue les individus « normaux » que nous sommes.
Un petit régal en dessert, même si la morale le réprouve!

La seconde partie de ce recueil m'a bien moins enthousiasmée que la première! Je relève qu'aucun des auteurs n'aura traité de la fratrie en situant principalement son action dans l'enfance. Je m'interroge… les auteurs ont préféré parler des conséquences à l'âge adulte et plus souvent de l'éloignement qui résulte de notre avancée dans l'âge… J'aurais pourtant bien vu une mère ou un père témoigner avec un peu de recul de la relation dans une jeune fratrie…

Dans la mesure où douze écrivains se côtoient dans un même bouquin, il n'est pas aisé que tous remportent mon suffrage. Mais les nouvelles que j'ai adorées compensent celles qui m'ont laissée un peu froide. C'est toujours une lecture très sympa en tout cas et bravo aux auteurs qui, pour la majorité, jouent très bien le jeu de l'exercice d'écriture autour d'un thème imposé!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Le thème : la fraternité

Bof…

12 nouvelles, 2 excellentes (celles de Maxime Chattam et Karine Giebel), 2 très agréables (celles de Douglas Kennedy et Agnès Leidig) et le reste, passable.

Sans doute l'exercice est différent de celui du roman.

Néanmoins, une très belle initiative : 1 livre acheté = 4 repas distribués.
C'est certain, j'achèterai l'édition 2017
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Je mets 5/5, pour le plaisir, pour la beauté de la générosité des écrivains, de l'éditeur. Et les histoires se lisent vite. On sourit. Petite étoile en plus pour Puèrtolas.
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Comme chaque année, j'ai acheté ce livre vendu au bénéfice des restos du coeur. Mais pas seulement, par curiosité pour connaitre les différentes histoires écrites autour du thème frère et soeur.

Je ne vais pas vous parlé de toutes les nouvelles qui composent ce recueil mais seulement de celle que j'ai le plus et moins aimé.

Tout d'abord, je n'ai pas du coût adhéré à la nouvelle Les frères Coen de Stéphane de Groodt. Je n'ai pas compris le but de cette histoire et je n'ai pas adhérer aux jeux de mots faits par l'auteur. Heureusement que c'est la plus courte des nouvelles de ce livre.

Karen et moi d'Agnès Ledig est une très belle histoire qui nous prouve qu'un lien frère-soeur n'est pas forcément un héritage du sang.

La seconde morte de Michel Bussi est un roman très surprenant, je me suis laissée embarquée dans l'histoire de cette jeune fille jalouse de sa soeur. La fin m'a plus que surprise.

Fils unique d'Alexandra Lapierre est là aussi une très belle histoire à propos de ce fils unique qui rêve d'une famille unique et qui va peut-être l'obtenir…

Mon coup de coeur va à Aleyna de Karine Giebel. C'est la nouvelle qui m'a le plus marqué, cette jeune fille enchaîné aux traditions familiales.

Les autres histoires m'ont plus ou moins emportée. A noter que l'histoire de Maxime Chattam est glaçante à souhait et que celle de Romain Puértolas vient d'une autre planète.

En bref, globalement j'ai bien apprécié ma lecture, les auteurs ont écrit des histoires avec leur coeur et leur imagination pour servir cette cause. Je lirai avec plaisir le prochain recueil s'il y en a.
Lien : http://larepubliquedeslivres..
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De nouveaux les auteurs se mobilisent avec les éditions Pocket au profit des Restos du Coeur, l'an dernier le recueil 13 à Table a permis de distribuer 1,4 millions de repas aux plus démunis. L'Edition 2016 devrait exploser ce score, puisque chaque exemplaire vendu devrait permettre de distribuer 4 repas (au lieu de 3 l'an dernier) ; et ce toujours pour la modique somme de 5 €.
Cette fois c'est la fratrie qui est mise à l'honneur, avec douze auteurs qui ont répondu présent pour nous offrir un menu des réjouissances (le repas n'étant plus l'invité d'honneur) inoubliable… Alors pourquoi 13 à Table crévindiou ? On va supposer que nous, lecteurs, sommes le treizième convive ; face à une pareille tablée (et la perspective de faire une bonne action) il serait dommage (pour faire dans le politiquement correct) de passer son tour.

Françoise Bourdin nous offre une mise en bouche relativement classique mais agréable à déguster.
Michel Bussi ajoute un peu plus de piquant avec un final qui ne manquera pas de surprendre le lecteur.
Maxime Chattam, égal à lui même, corse l'affaire… jouissif ! Surprenant pour ceux qui ne connaissent pas la griffe Chattam.
Stéphane de Groodt se lâche dans un hommage sauce absurdie aux frères Coen, tout en subtilité et jeux de mots.
13 à Table - 2016François d'Epenoux nous montre que même si dans une fratrie il y a des hauts et des bas, les liens restent indéfectibles.
Karine Giebel nous balance une claque en pleine gueule (l'effet trou normand je suppose), malheureusement à l'image de cette triste année 2015. Nous n'oublierons pas, nous ne pardonnerons pas, nous resterons debout face aux barbares décérébrés !
Douglas Kennedy nous fait partager quelques souvenirs de ses premiers pas dans la vie à deux. La morale du récit devrait rester gravée en nous car elle ne se vérifie que trop souvent.
Alexandra Lapierre, à contre courant, nous propose un fils unique au menu… quoique, peut être pas si unique que ça finalement !
Agnès Ledig transforme une rencontre impromptue en une belle histoire d'amitié… une autre définition de la fraternité.
Nadine Monfils et sa gouaille 100% Made in Belgium nous fait vivre une histoire des plus improbables mais on se laisse volontiers prendre au jeu.
Romain Puértolas nous envoie sur la Lune autour d'une thématique qui lui est chère. Un thème sérieux traité avec une certaine légèreté et beaucoup de fantaisie, la griffe Puértolas en quelque sorte.
Bernard Werber aborde la force des liens géméllaires sous un angle original mais crédible, comme à son habitude. On y retrouve même un clin d'oeil à son dernier roman, le Sixième Sommeil.

Les auteurs abordent la fratrie sous des angles et des ambiances divers et variés. Sur les douze nouvelles proposées je n'ai jamais été déçu même si toutes ne se valent pas. Pour ma part le podium final serait constitué de Karine Giebel sur la plus haute marche, suivie par Maxime Chattam et Bernard Werber.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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J'aime beaucoup lire des recueils de nouvelles, puisque cela me permet de découvrir de nouveaux auteurs.

Ici, la majorité des nouvelles m'a plu, à l'exception de celles de Stéphane de Groodt.
Le thème choisi pour cette année est la fraternité ; l'amour entre frères et soeurs, la jalousie, la rancoeur, le souvenir, l'honneur de la famille ... La thème est large et les nouvelles sont du coup variées.

Mes coups de coeur sont presque sans surprise : La nouvelle de Michel Bussi, où la jalousie et la psychose sont évoquées, est intrigante.

Si je vous dis que la nouvelle de Maxime Chattam m'a plue, car gore à souhaits, cela vous étonne encore ? Cette année, l'auteur nous parle de cannibalisme ... Appétissant, n'est-ce pas ?!

J'ai également apprécié de découvrir Karine Giébe, avec sa nouvelle sur l'honneur de la famille, que j'ai trouvé très intéressante.

Je suis très satisfaite de ce recueil de nouvelles, et espère pouvoir encore retrouver ce collectif d'auteurs l'année prochaine !
Lien : http://nuages-de-mots.blogsp..
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