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Hugues Leroy (Traducteur)
EAN : 9782253119845
480 pages
Le Livre de Poche (06/03/2008)
4.34/5   1119 notes
Résumé :
1919. Nord de l'Ontario. Niska, une vieille Indienne, attend sur un quai de gare le retour d'Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre.

A sa grande surprise, l'homme qui descend du train est son neveu Xavier qu'elle croyait mort, ou plutôt son ombre, méconnaissable.

Pendant trois jours, à bord du canoë qui les ramène chez eux, et tandis que sa tante essaie de le maintenir en vie, Xavier revit les heures sombres de son passé : l'enga... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (200) Voir plus Ajouter une critique
4,34

sur 1119 notes
Sur le Chemin des dames nombreux ils succombaient, “Le chemin des âmes” alors ils empruntaient...
Publié en 2004, le roman de Joseph Boyden est un mélange de barbarie et de spiritualité, guidé par deux voix qui tour à tour lui donne vie.

“Le chemin des âmes” c’est l’enfer du nord de la France raconté par un amérindien, Xavier, enrôlé avec son ami d’enfance Elijah dans un bataillon canadien vite embourbé dans les tranchées durant des mois interminables face à l’envahisseur allemand ; c’est une immersion au cœur de ”la Der des Ders” ; c’est le quotidien de soldats terrés dans des trous à rats avec la peur, la boue, les poux chevillés au corps ; ce sont les assauts répétés de ces pauvres bougres sous la mitraille, les obus et les gaz qui fauchent aveuglément.

“Le chemin des âmes” c’est aussi l’histoire de la tribu Cree en voie d’extinction, racontée par la tante de Xavier qui récupère celui-ci en piteux état dans une gare de l’Ontario un jour de 1919.
Chamane pour les uns, sorcière pour les autres, c’est elle qui a recueilli Xavier et Elijah encore enfants, qui leur a appris à survivre en milieu hostile au cœur de la forêt.
Arrivera-t-elle par ses remèdes ancestraux, par ses incantations, par son amour, à sauver une fois de plus son neveu maintenant à l’agonie au fond du canoë qui lentement glisse vers "son chez elle” ?

L’infinie tristesse qui hante “Le chemin des âmes” longtemps me poursuivra ; la personnalité hors norme de ses trois personnages principaux longtemps me fascinera ; la plume incisive de Joseph Boyden longtemps m’appellera !
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♫Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre
Tu t'entendras hurler "que les diables l'emportent"
Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras
C'est écrit♫
-Francis Cabrel-1989-
----♫---♪---🏹----🍁----🏹---♪---♫----
Sur un sapin, les ailes écartées, gloussait une gelinotte
(c'est écrit alors pas besoin de prendre des notes !)
30 ou 40 oiseaux autour de l'arbre, en cercle, tournaient
Ils se dandinaient suivant les appels de l'autre qui les menait...
Puis, il s'est produit quelque chose de stupéfiant...
(Il y a l'onguent , ça c'était avant, concoction plantes et racines; remplacé par l'emprise de la médecine, comprenez morphine !)
Grande gélinotte a replié ses ailes, gloussé de plus belle
les autres, s'arrêtant net , ont ébouriffé leurs plumes
-ils en doublaient de volume-
Avant de recommencer leur ronde dans l'autre sens.
Personne ne te croirait ....Houhouhou !
Aussi quand c'est tes cris : preuves y dansent
Invocation par Cri de chouette
Pincée de glandes de mouffette
Cendres d'orignal, singulier car y bout
Fit celle qui m'apprenait l'esprit des animaux
traditions que je n'aurais pu dire avec des mots
merci à Niska, ma tante, femme tipique
dans l'Environnement d'un camp amérindien.
Je ne suis qu'un Cree...
Signé X...14-18
Chemin des Dames
Jetez les D, comme pour une partie de Yams
DCA
DCD
Dés sans d'sur le chemin des âmes...

Des maux Crient
Mais les Cree restent...
♪C'était Cree♪
et ma Cree tique 😱

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1919. Niska, une vieille Amérindienne du nord du Canada vient chercher son neveu Xavier à la gare. Elle le ramène chez lui après des années passées à faire la guerre en Europe. de là à leur campement, ils ont trois jours de voyage à faire en canot. Ce long chemin est l'occasion pour Xavier de faire le point sur sa vie, de faire la paix avec lui-même. Et pareillement pour sa tante. C'est ce que nous propose Joseph Boyden avec son roman « le chemin des âmes », un voyage vers l'intérieur, spirituel mais pas dans le genre psychologie pop. Dans tous les cas, moi, j'ai apprécié. C'est un de mes coups de coeur de l'année.

Dans les tranchées de France et de Belgique, Xavier a vécu l'horreur de la Grande Guerre. Boyden (pourtant à son premier roman !) a réussi à dépeindre admirablement bien ce conflit. Avec réalisme, parfois la barbarie, d'autres fois l'ennui du quotidien, souvent la peur, à l'occasion l'héroïsme. La bataille de Vimy, les escarmouches à Passchendaele, etc. Mais surtout la vie dans les tranchées et les petites excursions. C'est que Xavier et son meilleur ami Elijah, son frère d'adoption, sont tellement bons à atteindre la cible qu'ils sont devenus des tireurs d'élite. Ils étaient souvent envoyés en avant des lignes. Là, embusqués, ils devaient éliminer les ennemis dangereux. Si Xavier ressent une réticence à tuer, Elijah y excelle rapidement. Peut-être même y prend-il goût ?

J'aime bien cette façon de Boyden de dépeindre la guerre. Ça me fait beaucoup penser aux romans de l'Allemand Erich Maria Remarque ou d'un autre Canadien, Timothy Findley. Oui, on y retrouve quelques hauts faits d'armes, mais l'accent est mis sur l'aspect humain de cet enfer. Comment les soldats l'ont vécu au jour le jour. Leurs craintes. Leur peine quand ils perdent l'un des leurs. Leur solitude.

Mais Xavier n'est plus seul. de retour au pays, il devrait pouvoir compter sur Niska, qui l'accompagne dans son parcours. Alors que le jeune homme reste muré sans son silence et ses souvenirs douloureux, sa tante ressent le besoin de parler, de raconter l'histoire de son peuple, les Crees. Comment ils vivaient avant. Avant l'arrivée des Blancs, de leur commerce des fourrures, de leur alcool ravageur, leurs écoles où ils ont amené de force les petits Amérindiens et les ont coupés de leur culture plusieurs fois millénaire. Puis elle lui parle de son père, de sa soeur, des raisons qui l'ont poussées à récupérer ce neveu. Chacun doit mener ses propres combats mais, parfois, certains sont trop lourds à porter…

Le roman va et vient entre les souvenirs de Xavier et l'histoire que raconte Niska. Cette alternance permet de bien digérer toutes les scènes de violence de la guerre. Il permet aussi de comprendre leur solitude. Leurs deux solitudes, qui se croisent sans vraiment se rencontrer. Et où peut-on vraiment en prendre conscience que dans les grands espaces canadiens ? Là où on ne retrouve que des rivières à fort débit et des forêts vierges à perte de vue. Là où la solitude de l'âme rencontre celle de la nature. La puissance d'évocation de Boyden est forte à un point tel que, en lisant ce roman, je me suis senti envahi par une nostalgie pour une époque que je n'ai pas connue. Malgré la longueur du bouquin, jamais je n'ai senti des chapitres inutiles ou ennuyeux, ni même des passages. Je me suis laissé porté par cette lecture qui m'encourage à lire d'autres roman de cet auteur canadien talentueux.
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Prenez deux univers fictionnels que rien a priori ne semblait pouvoir rapprocher. Deux univers dont le potentiel romanesque reste immense malgré la profusion d'oeuvres déjà produites. Prenez, par exemple… la guerre de 14-18 (une énorme boucherie qui a taillé dans le gras de la pyramide des âges de la population française comme dans un vulgaire morceau de kebab, en tout cas, c'est de cette façon édulcorée qu'on nous l'avait présentée dans les petites classes), et prenez, tiens, pourquoi pas… les indiens d'Amérique (un peuple décimé et spolié de ses terres ancestrales par un autre, prétendument censé représenter la civilisation). Dans les deux cas, ces sujets charrient beaucoup de bagarres, de drames et de morts inutiles, et dans les deux cas, ils ont inspiré (chacun de leur côté) pléthore de récits, romans, films, bédés, qui font désormais partie de notre imaginaire. Ces univers en apparence disjoints n'ont aucun point d'intersection. Enfin, si… maintenant, il y en a un. Ce point commun s'appelle le Chemin des âmes de Joseph Boyden.
En 1916, deux indiens Cree, Xavier Bird et Elijah Whiskeyjack, font la guerre dans les environs de Saint-Eloi et d'Ypres, en Belgique. Enrôlés comme tireurs d'élite, ils se cachent dans les recoins improbables laissés par la dévastation des combats. Ils observent et déciment les tireurs à découvert du camp d'en face qui paient de leur vie un instant d'inattention. Ils participent également aux assauts dans les tranchées, aux corps-à-corps à la baïonnette, à la reconquête des collines et des cratères investis par l'ennemi.
Le lecteur est à leur côté, rentrant la tête dans les épaules au miaulement des balles et des éclats d'obus, éclaboussé par la boue, le sang et les morceaux de cervelle des camarades.
Mais ce livre est beaucoup plus que ça. Une histoire complexe entre Xavier et Elijah, qui sont amis d'enfance, se développe progressivement, mêlant admiration réciproque, jalousie et compétition. Leur histoire finira en tragédie indienne ressuscitant le mythe du windigo, qui n'a rien à envier à la tragédie grecque.
On sait dès les premières pages que Xavier, accueilli par sa tante Niska à sa descente du train, rentrera au pays. Xavier et Niska sont tour à tour les deux narrateurs du récit. Sur la route du retour en canoë qui durera plusieurs jours, la guerre est racontée à travers les souvenirs de Xavier, anéanti, qui semble se laisser mourir. Niska rappelle comment a évolué le destin de sa famille confrontée à l'arrivée des wemistikoshiw, des hommes blancs, et raconte à travers son parcours personnel celui des indiens de l'Ontario. Ses vieux trucs de sorcière parviendront-ils à faire revenir Xavier parmi les vivants ?
A travers tout ce qu'il évoque et dévoile sur cette période, le chemin des âmes est un immense et exceptionnel roman, mais c'est aussi un premier roman, qui l'eût Cree ? A lire d'urgence.
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Joseph Boyden - le chemin des ames - 2004 : 1919, ce canot qui glisse pendant trois jours sur une rivière de l'Ontario matérialise le chemin des âmes qui donne son nom à ce livre. À l'intérieur de l'embarcation Niska une vieille indienne décharnée et son neveu Xavier blessé et agonisant de retour après plusieurs années de guerre en France. Ces deux-là pendant les longues heures du voyages vont expier une vie qui arrive pour tous les deux à son terme. L'histoire du peuple Crees décimé et spolié de ses terres par les soldats blancs entre alors en résonance avec les récits de combats du jeune homme noyé dans un des plus horrible massacre de l'histoire de l'humanité. Alors que Niska arrive à remonter aux temps heureux de sa tribu, Xavier lui ne se sort pas de sa vision traumatisante de la violence et de la fureur incarné par son cousin Elijah transformé en bête sauvage par la vue du sang et par la consommation excessive de drogue. En effet comment ne pas devenir fou dans un monde où on passe par les armes un gamin de dix-huit ans pour s'être endormi sur son tour de garde et ou la seule consigne donné aux combattant est de tuer, de tuer et de tuer encore. Les deux jeunes indiens pour leur habilité au tir vont devenir les tireurs d'élite de leur compagnie et les bêtes noires d'un ennemi accablé par leur redoutable efficacité. Dans ce monde fracassé ou les deux seules portes de sortie sont la mort où l'hôpital psychiatrique la lumière ne vient même pas d'une présence féminine et innocente. Ce récit est terrible et sans espoir, c'est le premier livre d'un écrivain canadien marqué par un père militaire et par le sang indien qui coule en parti dans ses veines. C'est aussi un roman qui retrouve les mots désespérés de ceux qui ont vécu de prêt cet enfer et qui l'ont raconté (Erich Maria Remarque, Ernst Junger, Maurice Genevoix, Roland Dorgeles et beaucoup d'autres.)… beau et terrifiant à la fois
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critiques presse (1)
Actualitte
01 juillet 2014
Après la lecture du chemin des âmes, cette maudite guerre revêt âprement son caractère mondial, se déleste entièrement de la rivalité franco-allemande à laquelle elle est souvent et maladroitement encore réduite, ouvre notre horizon de lecteur français, modifie un peu notre devoir de mémoire. Et c'est très bien.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (153) Voir plus Ajouter une citation
J'ai remarqué que les wemistikoshiw [les Blancs, les Occidentaux] font toujours les choses par trois. Ils sont obsédés par ce nombre : ligne de front, de renfort, de réserve n'en sont qu'un exemple parmi tant d'autres. Leurs équipes de travail comptent toujours trois membres : d'ailleurs, ils les appellent en les numérotant. Le soldat un fait le guet pendant que les soldats deux et trois opèrent. Même leurs armées se divisent en trois corps, l'infanterie, l'artillerie, la cavalerie, et ces trois corps sont soumis aux trois rituels de l'entrainement, du combat et du repos.
Cette passion du nombre trois se communique de ceux qui donnent les ordres à ceux qui les reçoivent. Dès que nous partons en repos, nous nous comportons au même rythme : manger, dormir, les femmes. [...] Parfois, j'assiste aux prières où les wemistikoshiw se rassemblent et dans lesquelles ils invoquent leurs trois manitous, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C'est peut-être la raison pour laquelle ils font tant de choses par trois.
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Je dirai aux anciens les choses étranges que j'ai vues, les aéroplanes qui montent très haut dans le ciel pour se mitrailler l'un l'autre, et les cadavres, tant de cadavres autour de nous qu'on ne les voit même plus gonfler sous la pluie, et cette rumeur à propos de petites bombes, pleines d'un gaz empoisonné qui brûle la gorge et les poumons, si bien qu'on s'étrangle et qu'on meurt dans de terribles souffrances, et les patrouilles, la nuit, quand on se faufile comme un renard pour aller réparer des fils de fer et nettoyer les cratères ennemis, et les obus, qui arrivent en sifflant de nulle part, un beau matin, pour arracher les bras, la tête, les jambes de l'homme auquel vous parliez la veille.
Mais surtout, je dirai aux anciens comment, après un bombardement, la vie reprend son cours ordinaire, presque aussitôt, comment l'esprit ne tolère pas qu'on s'attarde sur l'horreur de la mort violente, car sinon l'on deviendrait fou.
Et c'est pour ça qu'ils sont là, debout par petits groupes, à bavarder tout nus sans se soucier des filles de ferme belges qui les regardent de loin en gloussant, je dirai comment ils allument une cigarette les doigts encore sanglants du soldat qu'ils viennent d'enterrer, comment ils peuvent exulter quand un homme, dans son aéroplane, plonge à sa mort après avoir été criblé de balles.
Comment ils peuvent accepter, sans ciller, l'exécution d'un des leurs, pour s'être assoupi durant le guet.
Moi, je garde la tête sur les épaules en faisant des choses simples, les choses que mon corps sait faire. p.114
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Le soir du jour où j'ai tué mon premier homme, je me suis senti, pour la première fois, un combattant awawatuk, un guerrier. J'ai longtemps prié Gitchi Manitou cette nuit-là, puis le lendemain : je l'ai remercié d'être toujours en vie, et pour la mort de mon ennemi. Depuis lors, j'arrive à tuer en sachant que je ne le fais que pour survivre, et tant que je dis mes prières à Gitchi Manitou : il comprend. Mon ennemi, lui, ne le comprend peut-être pas quand je l'envoie sur le chemin des âmes, mais j'espère qu'il comprendra le jour où je le rencontrerai à nouveau.
chap: Onatopaniwiw-Le combattant- p286-
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Leur grande fête revient à nouveau, d'ici à une semaine, celle qu'ils appellent Noël et qui commémore la naissance de leur Gitchi Manitou. J'en ai passé déjà deux en leur compagnie; ce sera mon troisième. C'est un moment de réjouissance et de boisson; mais moi, je n'y vois pas beaucoup leur dieu. Leur dieu est un manitou guerrier, je pense, même si leurs chamans en parlent autrement : eux parlent de pardon, de vierges et d'enfants. Pourtant je crois que leur dieu est un guerrier, puisque c'est lui qu'ils invoquent avant de monter là-haut. Je ne comprendrai jamais ce dieu-là, ces gens-là.
chap-Micisow-Manger-p385-
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Il pleut sans discontinuer depuis des semaines : devant nous s'étend un champ de boue que dévastent des cratères pleins d'eau et de cadavres. Plus un arbre ou un buisson debout. (...)
Pour quelle raison nous envoie-t-on ici? J'en arrive au stade où je ne m'explique plus rien, surtout pas les mobiles de ceux qui promènent les troupes d'un endroit à un autre, leur commandant de courir à leur mort.
Je les hais pour ce qu'ils me font faire, mais je n'en parle pas; je laisse ma haine suppurer. (...)
Il paraît que les blessés qu'on ne ramasse pas tout de suite se noient dans la boue.(...)
Et toujours, la pluie qui tombe, les obus qui pilonnent, retournent le bourbier; c'est ma hantise : me retrouver blessé, agonisant, m'enfoncer là-dedans à jamais. Englouti. Porté disparu; et toi, Niska, qui m'attendrais des années.
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Joseph Boyden Craig Davidson à la librairie Millepages pour le festival America le 13 mai 2016
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