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Matthew Shardlake tome 6 sur 7
EAN : 9782714473486
848 pages
Belfond (21/04/2016)
4.28/5   83 notes
Résumé :
Sombres machinations, passions dévastatrices et tensions religieuses au cœur de l'Angleterre tourmentée des Tudor ; une nouvelle enquête de Matthew Shardlake, le talentueux avocat bossu, confronté au plus grand des défis : sauver la reine.

Angleterre, été 1546
Rien ne va plus au royaume des Tudor : alors que le tyrannique Henri VIII s'apprête à pousser son dernier soupir, le pays se retrouve de nouveau en proie aux pires tensions religieuses. À... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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6e tome avec Matthew Shardlake et encore une sacrée réussite.
C.J. Sansom nous emmène dans les dernières années de règne de Henri VIII. Je ne sais si il y a une suite mais en tout cas, au bout de six romans sous ce roi tout bonnement terrifiant ( impossible de penser autrement), on a réellement l'impression qu'une page se tourne.

Avec son fabuleux talent de conteur, C.J. Sansom se faufile dans les interstices de l'Histoire et nous propose des enquêtes bien documentées et plutôt cohérentes. Ici il s'agit de la recherche d'un écrit de Catherine Parr, reine, qui pourrait la compromettre aux yeux de Henri VIII au moment où les questions religieuses ne sont une nouvelle fois pas tranchées.

L'enquête est intéressante et jusqu'à la fin nous ignorons qui est le réel voleur. de plus, malgré le pavé que cela représente (plus de 900 p), l'action est toujours présente. C.J. Sansom nous sert un héros avocat. Par conséquent, nous avons à nouveau son quotidien, en plus de la mission royale, ce que je trouve plutôt vraisemblable. Ainsi, entre ses mystères royaux, Matthew doit faire face à une affaire juridique épineuse et à des soucis domestiques. Sans compter que son penchant pour Catherine Parr qui le fait s'impliquer au mépris de toutes mesures de sécurité n'est pas sans rebondir sur ses proches et donc de lui être reproché. En somme pas le temps de s'ennuyer et les pages se tournent très rapidement!

On ne s'ennuie pas et c'est également une valeur sûre d'un point de vue historique. J'ai appris beaucoup. L'auteur se renseigne si bien qu'il nous fait appréhender une époque où la simple question de la messe peut entraîner une condamnation au bûcher. On nous présente les factions radicales telles que les anabaptistes. La reine est également à l'honneur dans ce tome et j'avoue trouver son personnage très intéressant. Les notes historiques m'ont appris ce qui lui était arrivé à la fin de sa vie ce que je trouve désolant. Ça avait l'air d'être une femme admirable.

Je trouve que la fin présume une suite. J'espère la voir paraître rapidement en France si tel est le cas car un roman de C.J Sansom ça signifie à n'en pas douter Histoire passionnante!

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Je suis d'accord avec JosyMalrieu. J'ai eu moins de plaisir avec cette enquête qu'avec les précédentes et un peu de mal à entrer dedans. Quoique l'intérêt grandisse beaucoup au fil des pages. Est-ce parce le contexte historique se limite aux conséquences des revirements religieux d'Henri VIII, et des persécutions s'abattant sur l'une ou l'autre partie, traditionnalistes (catholiques) ou réformateurs (anglicans voire anabaptistes descendants des lollards) ?
L'enquête est cependant intéressante, peut-être un peu longue (plus de 800 pages au format broché donc sûrement nettement plus de 1000 quand il sortira en poche). Mais sans doute conforme au rythme réel d'une enquête dans ces conditions. Les portraits des personnages de la cour, ceux que l'on connaît déjà comme sir Richard Rich ou nouveaux comme le jeune William Cecil sont un des attraits de ce livre.

Après avoir créée l'Église anglicane, avoir avec Cromwell, démantelé les monastères et récupéré leurs biens (voir la première enquête Dissolution), le roi se met à persécuter les réformistes qu'il juge aller trop loin, comme les anabaptistes. Il faut dire que ceux-ci réfutent la messe et le mystère de l'Eucharistie mais surtout prônent l'égalité des hommes et le partage des richesses.
La reine elle-même pourrait être en danger pour avoir décrit dans un manuscrit lamentations d'une pécheresse, le cheminement de son âme. Car même s'il ne contient rien d'hérétique tout en étant réformiste, le seul fait de l'avoir caché au roi pourrait sembler à celui-ci un acte déloyal. Matthew Shardlake est donc prié par Catherine Parr et son oncle lord Parr de retrouver cet écrit subtilité dans son coffre alors qu'elle seule en a la clef qu'elle garde toujours sur elle.
Le climat de méfiance dans le pays est tel que personne n'ose évoquer ses convictions, il est plus prudent d'assurer qu'en matière religieuse on suit les recommandations du roi. Même Guy Malton ancien moine, ami de Matthew depuis leur rencontre dans Dissolution se montre de plus en plus froid avec lui, et lui reproche de mettre en danger son entourage, en particulier Barak maintenant bientôt père pour la seconde fois. Mais notre avocat ne sait rien refuser à la reine ni s'empêcher de toujours rechercher la justice.
Une affaire secondaire l'occupe aussi, l'affrontement entre un frère et une soeur à propos d'un héritage et leurs relations particulièrement venimeuses, entretenue à dessein par le testament de leur mère.
Je ne sais si ce sera la dernière aventure de Shardlake, mais il est certain que si d'autres titres suivent, celui-ci constituera un tournant dans sa vie.

Que la réserve avec laquelle j'ai commencé cette critique ne détourne personne de sa lecture. Cela reste un excellent polar historique.

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Dans mon palmarès privé des enquêteurs qui vous transportent corps et âme dans une autre époque figurent (dans un ordre totalement interchangeable) -Sherlock Holmes, pour la délicieuse atmosphère victorienne , Juge Ti, qui récrée à la perfection la Chine médievale , et Matthew Shardlake, pour nous immerger jusqu'au sommet de la tête dans l'époque du règne de Henri VIII.
Mon histoire avec messire Shardlake commença il y a quelques années, avec un livre pris à la bibliothèque municipale en début des vacances (un roman historique doublé d'enquête, et l'époque Tudor en plus, donc adjugé d'emblée...) et j'ai un souvenir impérissable de la chaise longue à l'ombre, un verre de citronnade et la lecture, lecture, lecture....pour savoir "ce qui se trouve au fond du puits" !
C'était le deuxième tome de la série, "Le sang royal", et le déclenchement d'une vraie passion pour la suite. Difficile à dire pourquoi; ces romans n'ont jamais figuré dans les hitparades, il y a, certes, d'enquêtes beaucoup plus passionnantes; le protagoniste principal est un avocat bossu et vieillissant, MAIS...c'est peut-être précisément pour ça.
Car Matthew Shardlake est quelqu'un extrêmement crédible. Il est intelligent, malgré se tare physique assez vaniteux, tantôt stoique dans les situations extrêmes, tantôt il se laisse emporter pour un rien. Dans une de ses aventures il est devenu tellement moralisateur que je lui en ai voulu...
En tout cas, j'ai pris un plaisir énorme de lire toutes ses aventures qui retracent, livre par livre tout le règne de roi Henri VIII. Historiquement, les livres sont très bien documentés (la bibliographie à la fin de celui-là est exhaustive et la note historique assez longue et très intéressante, notamment pour le triste sort de Catherine Parr, que je ne connaissais pas).
Malheureusement, comme une autre lectrice l'a judicieusement remarquée, cette aventure semble être la dernière. Il s'agit, cette fois, de retrouver le manuscrit volé de la reine Catherine Parr, la dernière épouse de Henri. La situation religieuse est très instable, la chasse aux hérétiques est ouverte et la reine a suffisamment d'ennemis qui aimeraient la voir tomber. Il faut donc retrouver "Lamentation d'une pècheresse" avant que le livre ne tombe entre les mains du roi. Commence alors une excursion parmi les premiers imprimeurs à Londres, dans les bas-fonds et les tavernes, jusqu'au palais royal. La difficile atmosphère politique et religieuse est encore une fois habilement inscrite dans le cadre de l'enquête, les descriptions de Whitehall très colorées, on fait connaissance de tous les hommes qui tirent les ficelles de la politique, et l'aventure ne piétine pas sur place. Je ne dirais pas qu'elle est moins passionnante que les autres, à part le fait qu'à la fin j'ai un petit sentiment de "tout ça pour ça....", mais n'oublions pas l'affaire parallèle des Cotterstoke, qui fait remonter l'intérêt quand on commence à se lasser des déboires de la reine. Et la fin de Bealknap ! Je l'ai presque regretté, ce malheureux adversaire de longue date !
Mais bref, tout est bien qui finit bien, porte-toi bien dans ta nouvelle vie, sergent royal Matthew Shardlake, et qui sait, peut-être un jour pour une nouvelle aventure...
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Un long roman où l'intrigue s'installe peu à peu. Manigances de palais, complots, espions, luttes pour le pouvoir, guerre de religions, le château d'Henri VIII bruisse de conspirations de tous ordres. La reine Catherine Parr craint les colères du roi, ( il a quand même fait décapiter deux de ses six femmes! ), or elle a écrit un livre de réflexions religieuses qui a disparu.La lutte est sans merci entre réformateurs et conservateurs et il ne fait pas bon penser autrement que le roi. Elle fait donc appel à l'avocat Matthew Shardlake pour agir en toute discrétion et retrouver le livre volé. le Barbe-Bleue de l'Angleterre du XVIIIe siècle, paranoïaque et instable a une fin de règne difficile qui n'épargne ni son peuple ni ses proches.

Après un début un peu lent, les évènements s'emballent pour un dénouement étonnant. Il y a une grande richesse de détails historiques qui donne une vraie profondeur au roman et l'on perçoit bien la difficulté qu'il y avait à vivre dans une période de persécutions religieuses, avec la terreur de finir sur un bûcher. le personnage de l'avocat est crédible et ses assistants apportent une touche de couleur et de vivacité ce qui forme un bon trio.

J'ai apprécié cette lecture savante mais pas trop, qui m'a entrainée dans la cour d'Angleterre Henri VIII et je retrouverai avec plaisir Shardlake pour d'autres enquêtes.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Les arcanes du pouvoir.

Peu d'auteurs ont la carrure d'authentiques enquêteurs, documentés, rigoureux … et passionnants ! Christopher-John Sansom est incontestablement l'un d'eux.

Parvenu aux derniers mois de son existence, le roi Henri VIII est un homme irascible et toujours aussi dangereux. Miné par la souffrance et soucieux de la perspective d'un au-delà qui se rapproche inexorablement, il est écartelé entre « le maintien des rituels catholiques traditionnels et l'évolution des pratiques protestantes ».

La période de fin de règne est marquée au fer rouge par cette hésitation du roi et de ses sujets. Ces positions constituaient tout simplement « une question de vie ou de mort ».

Dans cette lourde et exécrable atmosphère, le sergent royal Shardlake est contacté par celui qui deviendra plus tard l'éminence grise de la reine Elisabeth Ière, William Cecil. Ce dernier lui transmet une demande pressante de Catherine Parr, dernière épouse d'Henri VIII. On lui a dérobé un journal qui serait plus que compromettant aux yeux du roi ; celui-ci l'aime, mais est encore plus préoccupé par le respect dû à sa personne et à son autorité ! Shardlake accepte la responsabilité de l'enquête qui devra bien entendu rester rigoureusement secrète ; il sait pourtant ce qu'il en coûte de se frotter aux puissants de ce monde.

Sansom est passé maître dans l'art de disséquer les faiblesses, les fourberies et les bassesses de ce 16e siècle assoiffé de sang. Il joue également avec maestria de l'implication, dans une intrigue complexe, de personnages secondaires particulièrement bien campés. Il faudra d'ailleurs un peu de temps au lecteur impatient pour saisir les divers niveaux imbriqués de cette intrigue, mais une fois quelques fils démêlés on se laisse griser par cette même complexité.
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
....je la poussai doucement et, à ma grande surprise, tournant sur des gonds bien huilés, elle s'ouvrit aussitôt.
Elle donnait sur une vaste plate-forme carrée, éclairée par des torches placées dans des appliques accrochées aux murs. La plate-forme entourait un escalier qui menait ua rez-de-chaussée. Dans un coin, quatre hommes portant l'uniforme sombre des gentilshommes de la garde royale s'échinaient à actionner les manivelles d'un gros treuil pour hisser quelque chose dans la cage d'escalier depuis la rez-de-chaussée. J'entendis quelqu'un ahaner et crier d'en bas : "Attention, espèces d'idiots, gardez-moi en équilibre !" Puis, comme les hommes tiraient plus fort sur les cordes, une créature obèse apparut, assise dans un lourd fauteuil roulant et retenue par une ceinture de cuir attachée autour de sa taille. J'aperçus une tête quasiment chauve et un énorme visage rond, rougeaud, avec une barbe clairsemée ballottant sur le col d'un cafetan. Les grosses bajoues du roi tressaillaient de douleur.
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Lorsqu’on consulte la chronologie des événements politiques en 1546, deux choses se détachent. La première, c’est qu’au printemps une grande chasse aux hérétiques fut lancée depuis la cour, visant des personnes qui avaient nié la vérité de la transsubstantiation, doctrine qui affirme que, durant la célébration de la messe, le pain et le vin deviennent physiquement le sang et le corps du Christ. Cependant un grand nombre de protestants niaient cette doctrine. C’est à ce sujet qu’en 1539 Henri VIII adopta une position ferme. Selon la « loi des six articles » promulguée cette année-là, la négation de la transsubstantation, appelée « doctrine sacramentaire », constituait une hérésie. On avait le droit d’abjurer une fois ; le refus d’abjurer ou la rechute dans l’hérésie conduisaient au bûcher.

Note historique
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partir du mois d’avril, le bruit courut que des gens de toute classe étaient arrêtés pour être interrogés à propos de leur opinion sur la messe et sur des livres interdits en leur possession. Les interrogatoires avaient même concerné des membres de la maison du roi et de celle de la reine. Selon l’une des diverses rumeurs courant les rues, Anne Askew, la plus connue des personnes condamnées à mort pour hérésie, aurait eu des relations au sein de la cour de la reine, et aurait prêché et fait de la propagande parmi ses dames d’honneur. Je n’avais pas revu la reine Catherine depuis la fois où je l’avais impliquée dans une affaire potentiellement dangereuse, l’année précédente, et je savais, à mon grand regret, qu’il n’y avait guère de chances que je revoie cette douce et noble dame. Mais j’avais souvent pensé à elle et, au fur et à mesure que s’intensifiait la chasse aux radicaux, je craignais de plus en plus pour sa sécurité. Une semaine plus tôt, on avait rendu publique une longue liste de livres qu’il était interdit de posséder et, la même semaine, le courtisan George Blagge, un ami du roi, avait été condamné au bûcher pour hérésie.

Chapitre 1
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Les subtiles différences entre les croyances religieuses peuvent paraître dérisoires de nos jours, dans les années 1540, dans l’Angleterre du XVIe siècle, elles constituaient, littéralement, une question de vie ou de mort. En 1532-1533, Henri VIII avait rejeté la suprématie du pape sur l’Église d’Angleterre, mais durant le restant de son règne il oscilla entre deux tendances : le maintien des rituels catholiques traditionnels, d’une part, et l’évolution vers des pratiques protestantes, d’autre part. Ceux qui souhaitaient garder les rituels traditionnels – certains d’entre eux auraient même souhaité faire de nouveau allégeance à Rome – étaient appelés conservateurs, traditionalistes, voire papistes. Ceux qui voulaient adopter les pratiques luthériennes, et plus tard les pratiques calvinistes, étaient appelés radicaux ou protestants. Les termes « conservateur » et « radical » n’avaient alors aucune connotation politique. Pendant les années 1532-1558 beaucoup passèrent d’un bord à l’autre, soit par opportunisme, soit parce qu’ils étaient sincèrement non-alignés.

Note de l'auteur
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Regardant par la fenêtre j'aperçus une courette dallée. Passant leurs mains sous ses bras, deux gentils-hommes de la garde royale aidaient à marcher une énorme silhouette vêtue d'un cafetan de soie jaune, muni d'un col de fourrure légère, dont les pans flottaient. Interloqué, je compris que c'était le roi. Je l'avais vu deux fois, au cours de son grand voyage à York, en 1541, alors que c'était un magnifique personnage, et lorsqu'il était entré dans Portsmouth, l'année précédente. Sa décrépitude m'avait alors choqué. Il était devenu gros et gras, et paraissait perclus de douleurs. Mais l'homme que je voyais à présent était une véritable épave. Comme il faisait lentement, douloureusement, un pas après l'autre, ses jambes, rendues encore plus volumineuses par les bandages qui les emmaillotées, étaient écartées comme celles d'un enfant gigantesque. Chaque mouvement faisait osciller et basculer son énorme corps sous le cafetan. Son visage était une grosse masse de graisse, les plis cachant presque la petite bouche et les yeux minuscules; le nez jadis en bec d'aigle était maintenant rond et charnu. Il était nu-tête et presque chauve, les cheveux restants gris, comme la maigre barbe. Le visage, cependant, était rouge brique et couvert de sueur à cause de l'effort requis pour marcher autour de la courette. Le roi lança soudain ses main en l'air en un geste d'impatience, ce qui me fit faire un bond en arrière. Lord Parr fronça les sourcils et posa un doigt sur ses lèvres. Je jetai un nouveau coup d’œil, le roi parlait de cette voix étrangement aiguë dont je me souvenais pour l'avoir entendue à York. Lâchez moi! Je peux aller tout seul jusqu'à la porte. Que Dieu vous maudisse! Les gardes s'écartèrent et le roi fit quelques pas maladroits, avant de s'arrêter en criant : Ma jambe! Mon ulcère! Tenez-moi, sales balourds! Livide de douleur, il poussa un soupir de soulagement lorsque les hommes le saisirent sous les bras pour le soutenir.
Lord Parr s'écarta, me fit signe de le suivre en murmurant d'une voix atone : Le voici. Le grand Henri. J'aurais jamais pensé que le jour viendrait où je le plaindrais.
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