Louis Garrel est toujours où on ne l'attend pas ! Avec La croisade qui, avant sa sortie en salles le 22 décembre, fait partie de la section éphémère "Le cinéma pour le climat" du Festival de Cannes, il s'aventure, avec bonheur, dans le conte écologique, insolent et juvénile.
Abel (Garrel lui-même) et Marianne (Laetitia Casta) découvrent que leur fils Joseph (Joseph Engel, déjà à l'affiche de L'homme fidèle) a vendu en douce leurs objets les plus précieux. Comme d'autres enfants à travers le monde qui se sont donnés pour mission de sauver la planète. ils sont des parents modernes, compréhensifs, qui veulent bien faire le tri entre poubelle bleu et verte, certes, mais tout de même : « Quoi ??? Tu as vendu toutes mes montres de collection ! » hurle papa. « Tu n'as tout de même pas vendu ma petite robe Dior ??? » se désespère maman…
Dernier scénario du grand Jean-Claude Carrière (déjà à l'oeuvre sur L'homme fidèle), cette Croisade débute en chronique anticonsumériste hilarante et riche en autodérision pour fuguer vers une vraie carte ( verte) du tendre où une foi, certes candide, mais vitale, dans l'engagement écologique mènera un groupe d'enfants et Laetitia Casta (décidément magnifique quand elle est filmée et joue au naturel, 100% bio) en plein désert … Une petite bouffée d'oxygène avec de vrais particules de cinéma.
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Jean-Claude CarrièreJacques Tati/5
7 notes
Résumé :
Jean-Claude Carrière venait tout juste de publier son premier roman (Lézard, Robert Laffont, 1957) quand il a relevé le pari de transformer Les Vacances de M. Hulot et Mon Oncle en romans. Ce furent les premiers pas dans le cinéma d'un futur grand scénariste. Pierre Etaix, alors premier assistant de Jacques Tati, illustra les deux livres. Sa rencontre avec Jean-Claude Carrière sera le début d'une longue collaboration.
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Jean-Claude Carrière a accepté de mettre en mots deux films de Tati : les "vacances" et "mon oncle".
Pour la première de ces deux novélisations, l'auteur relève un défi audacieux : mettre en mots un film privé de dialogues, dont la bande son ne constitue qu'une sorte de bruit de fond, faite de cris d'enfants et des pétarades de la Salmson de monsieur Hulot.
Mais non seulement monsieur Hulot ne parle pas, si ce n'est pour prononcer -difficilement- son propre nom en arrivant à l'hôtel de la plage, mais son double, Tati, n'a pour ainsi dire, pas suivi de scénario précis pour réaliser ce film sans intrigue, mais tellement riche.
Ainsi donc, dans l'impossibilité de faire parler Hulot, l'auteur prend le parti de nous montrer le spectacle de cette paisible station balnéaire perturbée par les frasques de Hulot à travers les yeux d'Henri, le Promeneur, qui suit inlassablement sa femme le long de la plage et de la jetée, subissant en silence les monologues de son épouse et sa lubie des coquillages.
On retrouve ainsi reconstituées toutes les scènes du film, heureusement réhaussées par les illustrations de Pierre Etaix qui confèrent au livre un supplément d'intérêt, tant il est difficile de transcrire une oeuvre aussi atypique que peut l'être un film de Tati.
Un des intérêts de cette novélisation est que le lecteur en ressort en connaissant le nom de chaque personnage, de monsieur Fred à monsieur Ménard en passant par la coquette ou le Brésilien.
Un moment agréable et finalement assez réussi qui permet de se replonger différemment dans l'univers de Jacques Tati.
Pour la première de ces deux novélisations, l'auteur relève un défi audacieux : mettre en mots un film privé de dialogues, dont la bande son ne constitue qu'une sorte de bruit de fond, faite de cris d'enfants et des pétarades de la Salmson de monsieur Hulot.
Mais non seulement monsieur Hulot ne parle pas, si ce n'est pour prononcer -difficilement- son propre nom en arrivant à l'hôtel de la plage, mais son double, Tati, n'a pour ainsi dire, pas suivi de scénario précis pour réaliser ce film sans intrigue, mais tellement riche.
Ainsi donc, dans l'impossibilité de faire parler Hulot, l'auteur prend le parti de nous montrer le spectacle de cette paisible station balnéaire perturbée par les frasques de Hulot à travers les yeux d'Henri, le Promeneur, qui suit inlassablement sa femme le long de la plage et de la jetée, subissant en silence les monologues de son épouse et sa lubie des coquillages.
On retrouve ainsi reconstituées toutes les scènes du film, heureusement réhaussées par les illustrations de Pierre Etaix qui confèrent au livre un supplément d'intérêt, tant il est difficile de transcrire une oeuvre aussi atypique que peut l'être un film de Tati.
Un des intérêts de cette novélisation est que le lecteur en ressort en connaissant le nom de chaque personnage, de monsieur Fred à monsieur Ménard en passant par la coquette ou le Brésilien.
Un moment agréable et finalement assez réussi qui permet de se replonger différemment dans l'univers de Jacques Tati.
Ce folioscope, appelé aussi feuilleteur, (en anglais flip book), est un petit livret de photographies tirées du film "Les vacances de Monsieur Hulot de Jacques Tati de 1953.
Elles sont composées chronologiquement, et, feuilleté rapidement, elles procurent à l'oeil l'illusion du mouvement, illusion optique provoquée par la persistance rétinienne et l'effet phi.
Un étonnant petit livret à manipuler sans modération, pour tous les amoureux des belles choses et du septième art en particulier.
Elles sont composées chronologiquement, et, feuilleté rapidement, elles procurent à l'oeil l'illusion du mouvement, illusion optique provoquée par la persistance rétinienne et l'effet phi.
Un étonnant petit livret à manipuler sans modération, pour tous les amoureux des belles choses et du septième art en particulier.
Je n'ai pas accroché avec ce livre jeunesse issu du célèbre film du même nom. Je cherchais un roman jeunesse à lire avec mes enfants mais ce livre n'a pas correspondu à nos attentes; ni à eux ni à moi. On y trouve des passages descriptifs très longs et répétitifs et quand enfin une scène plus active ou comique se profile, elle est balayée très rapidement en nous coupant dans notre élan d'immersion dans l'histoire. C'est dommage, la quatrième de couverture était prometteuse mais la narration a eu raison de notre patience.
Citations et extraits (1)
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... et le plus fort ,c'est que quelqu'un s'y est trompé ! Mais oui ! Un type est venu, il a pris la chambre à air de monsieur Hulot et il l'a emporté dans le cimetière, avec l'autre ! Non mais, vous vous rendez compte ? Supposez que la chambre à air se dégonfle subitement, au beau milieu de la cérémonie, avec en petit sifflement : vous voyez le tableau ? Et si on cherche à voir l'inscription, on trouvera : " Don de Dunlop!" Ou quelque chose comme ça.
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