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EAN : 9782866458904
704 pages
Le Félin (11/04/2019)
5/5   4 notes
Résumé :
« La tragédie espagnole est un charnier. », écrit Georges Bernanos dans Les Grands Cimetières sous la lune. La guerre d’Espagne (1936-1939) a pris fin il y a quatre-vingt ans, et avec elle l’un des épisodes les plus passionnels de l’histoire des intellectuels français. Dans ce conflit qui annonçait directement la Seconde Guerre mondiale, les clercs se sont en effet engagés avec une ferveur inédite pour l’un ou l’autre des deux camps en présence.

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je remercie les éditions du Félin ainsi que BABELIO pour leur confiance.

Pierre-Frédéric Charpentier est enseignant dans le secondaire, chargé de cours aux universités Toulouse-Capitole et Toulouse Jean-Jaurès, ainsi qu'à l'Institut d'Études Politiques de Toulouse. Il est chercheur en histoire culturelle et politique et il publie une somme de plus de 700 pages sur un sujet passionnant « Les intellectuels français et la guerre d'Espagne ». Il propose la première synthèse d'ensemble sur l'histoire des intellectuels français pendant la guerre d'Espagne. le 18 juillet 1936, les garnisons du Maroc espagnol se soulèvent. Derrière Franco, la sédition militaire atteint la métropole. L'Espagne pense vivre un énième « pronunciamiento » mais en réalité le pays va se déchirer dans une guerre fratricide opposant les républicains et les franquistes. Située entre les deux guerre mondiales, la guerre d'Espagne est passionnelle. C'est avec une ferveur jamais vu depuis l'affaire Dreyfus que les intellectuels s'engagent dans une joute fratricide. Les correspondants de guerre, les journalistes et les écrivains sont au coeur de la guerre civile. L'ouvrage est scindé en trois parties : « Prodromes » (sur les conditions de leur engagement) ; « Joutes » (sur le débat d'idées faisant rage en France au sujet de cette guerre civile. L'auteur cherche à établir et préciser les nuances et les clivages de chaque camps en présence) ; enfin « Bilans » (revient sur les pertes des lettres françaises durant la guerre d'Espagne). Chaque chapitre s'achève avec une courte bibliographie thématique ce qui est particulièrement pratique. le style d'écriture est admirable et donne un souffle certain à l'ensemble. C'est la synthèse parfaite sur le sujet, conjuguant en son coeur, érudition et soucis de clarté même pour des néophytes. La guerre d'Espagne est l'acmé et la fin d'une période de la vie intellectuelle française et européenne, un temps où ceux-ci espéraient infléchir le cours de l'histoire. de nombreux écrivains français et étrangers accourent combattre sur le sol espagnol pour la défense de la Seconde République. Ceux sont des engagés volontaires comme la philosophe Simone Weil (1909-1943), George Orwell mais surtout André Malraux qui est l'un des engagements les plus emblématiques de cette guerre. Pour l'historien Hugh Thomas, Malraux est « le Byron de l'époque ». Il est chef et organisateur de l'escadrille « Espana ». Côté franquiste, l'engagement militaire est rare. On peut parler de Henri Bonneville de Marsengy qui meurt en 1937 et qui est le premier étranger à se voir décerner la « médaille militaire à titre posthume » par le généralissime Franco. Plus que par les armes, c'est par les textes que les intellectuels vont s'engager dans la guerre d'Espagne. Les auteurs d'essais favorables à la République sont légion comme Simone Téry, militante communiste. L'impartialité est impossible et il faut faire face à la censure des deux camps. La guerre de l'image est remporté par les Républicains avec notamment le célèbre cliché de Robert Capa sur le front de Cordoue au moment précis où le milicien républicain est frappé par la balle qui le tue. La France constitue l'arrière cour géographique et intellectuelle du drame qui se joue. de nombreux écrivains espagnols s'exilent en France. Une seule personnalité a la triple particularité d'être une femme politique d'importance, une militante influente et une figure charismatique qui fait l'unanimité sur son nom et incarne la République en lutte : Dolores Ibarruri (1895-1989) ou la « Pasionaria ». Elle est la dirigeante emblématique du communisme espagnol. Élue députée en février 1936, elle incarne la résistance populaire au soulèvement militaire. On lui doit le célèbre slogan « No pasaran ! » (Ils ne passeront pas) lors d'un discours prononcé le 19 juillet 1936 à Madrid. Son prestige restera intact jusqu'à la fin de la guerre. C'est l'un des grands moments de ce livre. L'auteur nous dresse, avec maestria, le tableau des intellectuels engagés d'un côté ou de l'autre camp. A l'automne 1936, l'intervention soviétique auprès de la République espagnole suscite de nombreux tiraillements entre les communistes favorables à la discipline de guerre et les révolutionnaires qui estiment que la guerre ne doit pas se faire au détriment des transformations politiques et sociales. Hitler, Mussolini et Salazar soutiennent, de leur côté, Franco. La problématique essentielle de cet ouvrage est la suivante : « La guerre d'Espagne fût-elle aux yeux des intellectuels français, cette guerre civile par procuration, ne fût-elle que cela ? » C'est en tout cas comme cela que le vécurent les clercs des deux camps. Aucune autre guerre civile étrangère n'aura vu autant de Français accourir sur le théâtre des opérations, soient pour témoigner, soient pour y combattre. Les polémiques sont d'une rare violence lors du débat intellectuel des années 1936-1939. L'intelligentsia de gauche est fidèle à la République espagnole, celle de droite se rallie à Franco. Il y a un véritable clivage idéologique mais ce livre montre avec acuité qu'aucun camps n'est resté homogène et surtout pas la gauche pro-républicaine. Ainsi les communistes derrière Staline luttent contre l'extrême gauche révolutionnaire trotskiste, la question étant de savoir s'il fallait privilégier la victoire ou la révolution. Très divisé, le camp républicain se délite au cours du conflit. En mai 1937, Barcelone, véritable guerre infra-républicaine. Les anarchistes libertaires et marxistes révolutionnaires du CNT FAT et du POUM sont arrêtés et traqués par les staliniens. André Nin est un ami personnel de Trotski. Il est assassiné après avoir été torturé par des agents des services secrets soviétiques. Son corps ne sera jamais retrouvé. C'était le principal dirigeant du POUM. La guerre fratricide entre communistes et révolutionnaires aura miné la République espagnole de l'intérieur et déchiré la gauche française. L'intelligentsia pro-franquiste est plus homogène et plus soudée. La droite conservatrice se fédère autour de thèmes mobilisateurs comme « la croisade » contre le péril révolutionnaire et bolchevique. le maurassien Pierre Gaxotte n'hésite pas à écrire d'Hitler qu'il était « le gardien de l'ordre, le rempart de l'occident, le défenseur de la civilisation contre la bestialité communiste ». Enfin, Les chrétiens progressistes resteront très minoritaires (François Mauriac, le philosophe Emmanuel Mounier, le théologien de renom Jacques Maritain) et n'arriveront pas à incarner une troisième voie possible, celle de la paix. Ils ne veulent pas participer à la guerre sainte contre « les Rouges ». François Mauriac s'indigne des massacres perpétrés par le colonel Yagüe à Badajoz (position clé à la frontière du Portugal) qui heurtent ses valeurs chrétiennes. La résonance est internationale. le théologien Jacques Maritain est emblématique des intellectuels catholiques anti-franquistes. Il est qualifié de « marxiste chrétien » par le journaliste d'extrême droite Robert Brasillach. La philosophe Simone Weil dénonce la « Terreur rouge » et Georges Bernanos s'attaque à la « Terreur blanche » avec son livre « Les grands cimetières sous la lune » paru en 1938. le choc de la parution est énorme. Bernanos est un fervent monarchiste et une personnalité complexe. Il est favorable, au début, au soulèvement militaire de juillet 1936. Mais dès août, il s'oppose au franquisme et doit fuir Majorque en mars 1937. C'est un virulent réquisitoire contre la répression franquiste. Albert Camus écrira au sujet de Bernanos : « Georges Bernanos est un écrivain deux fois trahi. Si les hommes de droite le répudient pour avoir écrit que les assassinats de Franco lui soulevaient le coeur, les partis de gauches l'acclament quand il ne veut point l'être par eux. » En 1937, le conflit passe à l'arrière-plan des préoccupations françaises. En 1938, de Teruel à l'Ebre, on assiste à l'impuissance militaire des Républicains et à la démoralisation de leurs soutiens. La crise de Munich éclipse le conflit ainsi que la victoire des pacifistes intégraux. le 23 décembre 1938, le déclenchement de l'offensive de Catalogne par Franco sonne la fin des espoirs républicains. La troisième partie intitulé « Bilans » s'intéresse notamment aux morts français et étrangers (écrivains, journalistes et artistes..) du conflit. Ainsi à gauche, le poète et dramaturge Federico Garcia Lorca est assassiné et l'émotion est immense dans le monde entier. Suite à la défaite, on assiste à la « retirada » et à l'afflux des républicains espagnols en France. C'est aussi un conflit d'images et de symboles. Ainsi le « Guernica » de Pablo Picasso suite à la destruction de cette petite cité basque de Guernica le 26 avril 1937, ce qui change la face de l'histoire militaire, est un succès artistique dans le monde entier. Quand l'histoire devient mémoire et après la victoire des Alliés en 1945, nous n'avons retenu que des oeuvres provenant exclusivement du camp pro-républicain : « L'espoir » (l'ouvrage le plus emblématique du conflit) et « Sierra de Teruel » d'André Malraux, « Guernica » de Picasso, Georges Bernanos « Les grands cimetières sous la lune », Ernest Hemingway « Pour qui sonne le glas » etc. Les Annexes sont nombreuses et de qualité, la bibliographie abondante. Pierre-Frédéric Charpentier signe avec « Les intellectuels français et la guerre d'Espagne », une oeuvre majeure, une leçon d'histoire magistrale et pleine de souffle sur la Guerre d'Espagne et ces aspects les moins connus. Alors que nous célébrons le 80ème anniversaire de la fin de la guerre civile espagnole, nul doute qu'il soit salutaire et salvateur, en ces temps troublés de montée des populismes de droite comme de gauche, de lire un ouvrage aussi pertinent et érudit que celui de Pierre-Frédéric Charpentier. Passionnant.
Lien : https://thedude524.com/2019/..
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La Feuille Volante n° 1360 – Juillet 2019.

Les intellectuels français et la guerre d'Espagne – Une guerre civile par procuration (1936-1939) - Pierre-Frédéric Charpentier – Éditions du Félin

Tout d'abord je remercie les éditions du Félin et Babelio de m'avoir fait parvenir cet ouvrage.
L'avènement de la II° république espagnole en 1931 a surpris tout le monde et provoqué le départ d'Alphonse XIII qui ne devait jamais plus revenir. L'instauration de réformes sociales et économiques dans un pays pauvre, archaïque, gouverné depuis longtemps par le conservatisme terrien, tenu par l'Église catholique et l'armée ne pouvait que bouleverser le paysage politique et provoquer des troubles redoutés par la bourgeoisie. A la suite des élections de 1936 favorables à la gauche, la rébellion militaire, partie du Maroc espagnol, ne pouvait que susciter un espoir de retour à l'ordre dans les classes dirigeantes traditionnelles.
Plus que tout autre conflit, la Guerre Civile espagnole a été une tragédie qui a déterminé des hommes et des femmes étrangers, c'est à dire non-espagnols, à s'engager du côté des républicains, pour la défense de la liberté. Même si à l'origine la dimension religieuse n'existait pas, les fascistes l'ont vécu comme une « guerre sainte », une croisade contre le communisme, menée par un général rebelle, Franco, considéré comme un homme providentiel, lui qui au départ était plutôt en retrait, et qu'ils voyaient maintenant comme le sauveur de l'occident, bref un combat manichéen du bien contre le mal. Des liens culturels et historiques unissent la France et l'Espagne depuis longtemps et ces trois longues années vont être l'occasion pour les intellectuels français engagés et dont la notoriété internationale est grande, de nourrir un débat autours de ce conflit aux rebondissements multiples. de leur côté, des journalistes comme Antoine de Saint-Exupéry ou Bertrand de Jouvenel et des photographes de guerre comme Robert Capa et Gerda Taro qui paieront un lourd tribut à cette guerre, apporteront leurs reportages et photos qui ainsi témoigneront de l'intensité des combats de ce conflit atypique et meurtrier où interviendront les avions du côté nationaliste et les femmes du côté républicain. Ainsi, articles de presse, poèmes, romans, films illustreront-ils la polémique qui opposera les deux camps. Certains à gauche, et ils seront nombreux dans les rangs républicains, combattront personnellement dans le conflit comme André Malraux, René Char, la philosophe Simone Weil, tandis qu'à droite, mais avec la seule force des mots, l'Action Française, avec Robert Brasillac, Léon Daudet ou Charles Maurras condamnera « la vague rouge ». Par ailleurs le franquisme qui s'est plus tard recommandé du christianisme, malgré le fait que Franco commandait des troupes marocaines, perpétrait des massacres, ce qui mit mal à l'aise des écrivains comme François Mauriac ou Georges Bernanos et pas mal de catholiques qui pourtant lui étaient culturellement favorables. le camp républicain n'a pas été en reste qui a montré des déchirements notamment à cause de la politique de non-intervention voulue par Léon Blum ainsi que des oppositions et des tensions internes. Bien entendu les pacifistes se sont fait entendre et, dans les deux camps, cette guerre sans prisonniers (ils sont fusillés, leurs corps brûlés ou enfouis dans des fosses communes), et la terreur « blanche » ou « rouge » qui l'a caractérisée, ont enfanté des exactions et des massacres horribles de populations civiles, montrant un rare mépris pour la vie humaine. de chaque côté des intellectuels se sont exprimés non seulement avec des discours et des écrits mais également avec la radio qui a fait florès chez les franquistes et le cinéma qui a triomphé du côté républicain. Ces derniers modes d'expression montreront des populations civiles, à Guernica et à Madrid notamment, durement bombardées surtout par l'aviation nationaliste. Nous sommes donc pour eux en présence d'une véritable guerre par procuration qui déborde largement des frontières ibériques, faisant de la France et de l'Afrique du Nord une base arrière de ce conflit. Ces intellectuels continueront à se manifester en faveur des réfugiés espagnols après la retirada mais une autre guerre se profile, mondiale celle-là et la guerre civile espagnole sera vite oubliée.
Ce livre passionnant, largement émaillé de témoignages, rend compte d'une manière synthétique et pédagogique de la complexité de ce conflit, des exactions perpétrées, des contradictions, des atrocités dans les deux camps. 2019 correspondant au 80°anniversaire de la fin de cette guerre civile qui a ébranlé bien des certitudes et provoqué de nombreuses prises de position passionnées. Ce livre, qui se lit comme un roman, est une réflexion sur l'attitude des penseurs, journalistes et écrivains engagés face à cette guerre.
©Hervé Gautier.http:// hervegautier.e-monsite.com

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Bon, comment dire ?

De par l'homme dont je partage l'existence, je suis souvent une oreille qui écoute des récits de l'Histoire... Après m'avoir rendue curieuse du Goulag et de la Russie Stalinienne, je découvre petit à petit la tragédie de la Guerre d'Espagne grâce à ses récits qui m'ont donné le désir d'en savoir plus en lisant.

Honnêtement, je pense que j'ai voulu lire ce texte trop tôt dans mon cheminement de découverte. Je n'étais pas assez au point de la chronologie et des événements géographiques pour être à l'aise tout au long du récit.

Pour ce que j'en ressens, la Guerre d'Espagne est une guerre des idéaux sociaux face à une bourgeoise soucieuse de garder ses privilèges et à une Eglise consciente de sa puissance menacée.
Parmi ces intellectuels qui vont prendre parti, on retrouvera du coté pro-Franco, certains qui collaboreront au Régime de Vichy, on trouvera l'engagement de photographes - dont je ne connaissais pas d'ailleurs la biographie de cette période - comme Robert Capa et Gerda Taro, des intellectuels qui prendront "physiquement" part au conflit comme André Malraux, par exemple mais il n'est pas le seul.

Je connaissais l'implication de Georges Bernanos dont je n'avais pas compris le questionnement intime tant il était partagé par les idées qui s'affrontent dans ces événements et celui De Saint -Exupéry.


Autant dire que j'ai été encore plus piquée dans ma curiosité de cette période de l'Histoire mais il sera nécessaire que je relise ce livre d'ici quelques mois pour prendre vraiment conscience de la richesse de son contenu après avoir lu d'autres récits comme le livre de Hugh Thomas, par exemple.

Je remercie, en tout cas, vivement Babélio et sa Masse critique et les Editions du Félin pour l'envoi de ce livre qui a enrichi de sa lecture deux Babéliotes au lieu d'un seul !

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dans ce choc frontal entre la raison et le sentiment, bien peu, y compris parmi ceux qui se prétendaient les mieux informés et les plus lucides, auront, d'un bord à l'autre osé dénigré avec Jacques Martain cette "illusion de l'écrasement des méchants par les bons". La plupart, au contraire, ont repris à leur compte cette vision manichéenne et simpliste des événements, telle que Charles Mauras l'exprimait en peu de mots à la fin de l'année 1936 "Voici le bien.Voilà le mal. Il faut prendre parti". Mais ce qui est certain, c'est que les clercs se sont jetés dans une joute fratricide avec une ferveur jamais vue depuis l'affaire Dreyfus eT que l'on ne retrouvera plus jusqu'à nos jours.
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Vous vaincrez mais vous ne convaincrez pas. Vous vaincrez parce que vous possédez une surabondance de force brutale, vous ne convaincrez pas parce que convaincre signifie persuader. Et pour persuader il vous faudrait avoir ce qui vous manque : la raison et le droit dans votre combat.
Extrait d'un discourt de Miguel de Unamuno devant un parterre de franquistes
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Apprenant la chute de la Catalogne en février 1939, Pierre Brossolette avait eu ces mots prémonitoires au sujet des républicains en déroute : Vainqueurs, ils seraient entrés dans l'histoire comme les volontaires de 1792. Vaincus, ils y entrent comme les héros de la Commune...
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