Dans un format hybride, entre le roman illustré et l'album un peu long, les autrices nous offrent une belle histoire de transmission et de retour aux sources.
On y suit un groupe d'enfants qui voyage aux confins du monde, sur les terres glacés, pour voir la ville que leurs familles ont fui. le récit est presque fantastique tant cette fille engloutie paraît irréelle mais dans tous les cas, il raconte majestueusement le parcours de ces enfants, qui transcende les peurs des adultes, pour reconquérir leurs racines.
Les illustrations s'inscrivent dans le ressenti plutôt que dans le détail des paysages et des visages, complétant joliment le texte.
Une lecture à partager à partir de 8 ans car le vocabulaire peut être un peu ardu pour des lecteurs débutants.
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Texte assez long et abstrait. On ne sait pas trop quel est le public visé, c'est un premier roman donc plutôt un jeune public lecteur débutant, mais j'imagine mal ce public apprécié ce roman.
Je n'ai pas été conquise.
Les illustrations sont très abstraites, très légères et n'accompagnent pas correctement le récit.
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L’illustration présente les scènes en plan large, montagnes bleuies, vallées étroites, soleils somptueux et le groupe d’enfants, bien qu’emmitouflés, avance de façon primesautière, petites taches colorées à peine perceptibles dans l’environnement qui les dépasse.
Lire la critique sur le site : Ricochet
L'eau a tout recouvert : les paysages, les gens, la beauté.
C'était immense, si immense, cette montagne d'eau.
Elle a même recouvert les mots et les phrases de ceux qui étaient vivants, qui avaient fui, qui avaient réussi à quitter le monstre liquide.
Interview de Marie Chartres