Le dernier tome de la dernière trilogie de
Maxime Chattam.
Une lecture qui s'est faite sur plusieurs vitesses, un peu fonction des parties que l'auteur aurait pu faire de son roman.
Tout d'abord la première partie ou il est réellement question d'un tueur en série et de son enquête. Un morceau très addictif que j'ai quasi lu d'une traite. Prenant, stressant à souhait. Lors de ma lecture , j'ai été ravie de retrouver un
Maxime Chattam a son plus haut niveau.
La seconde partie traite plus du terrorisme. Et la malheureusement la sauce a eu beaucoup plus de mal a monter. Tout d'abord parce que c'est un sujet récurrent pour certains auteurs et aussi très lié a notre actualité. En parlant d'actualité. j'ai un très gros reproche a faire à l'auteur. J'ai trouvé qu'il avait trop , beaucoup trop collé a notre passé récent sur le terrorisme. Je ne veux pas spoilier donc je ne m'étendrais pas. Les futurs lecteurs comprendront très bien en lisant le roman.
Entre ces deux sujets très différents il y a bien évidemment une transition. Et là, le grand auteur qu'est
Maxime Chattam a un peu voulu jouer au magicien. Il a réussi a nous tirer de son chapeau un lien entre les deux "enquêtes" , mais malheureusement il est assez mauvais magicien et on voit les ficelles et rouages comme le nez au milieu de la figure. Bref une excuse un peu grosse pour faire un lien qu'il aurait fallu un chouia plus subtil.
Même si ce roman se découpe en deux grands axes. J'en rajouterais une troisième avec l'épilogue. Voilà exactement ce qui m'est passé par la tête : "et bien il m'a eue !!". Malgré une partie sur le terrorisme très prévisible la chute n'en ai pas moins restée bluffante.
Je finirais mon billet (ou presque) par le petit mot de l'auteur sur son roman. Je pense qu'il est essentiel pour le lecteur et pour la compréhension de la trame . J'avoue avoir été un peu déçue lors de ma lecture car
Maxime Chattam est resté dans le politiquement correct. je l'ai connu plus incisif et plus percutant. mais ce petit mot donne une petite explication a cela.
Je finirais (réellement cette fois) par un petit mot pour Albin Michel au sujet de la couverture du roman. Qui est pour moi très belle , très parlante. J'aime beaucoup quand il y a du relief. Par contre la quatrième de couverture ou on voit le visage de
Maxime Chattam est pour moi bien dérangeante. Certes le vert est la couleur de l'Islam, je le comprends aisément mais quand a faire ressembler l'auteur a un extraterrestre venu de mars, ou un Hulk en devenir là j'ai quand même plus de mal. La photo aurait été en noir et blanc le packaging de ce roman aurait été parfait.
Bref, une lecture en demi teinte, mais ou j'ai retrouvé la plume très agréable et addictive d'un auteur que j'affectionne particulièrement.