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Ludivine Vancker tome 3 sur 4
EAN : 9782367625737
Audiolib (14/02/2018)
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3.82/5   1139 notes
Résumé :
Tueur en série...
Traque infernale.
Médecine légale.
Services secrets.
... Terrorisme.
La victoire du Mal est-elle inéluctable ?

Ce thriller va détruire vos nuits et hanter vos jours.

NB de lecteur :
Troisième volume avec Ludivine Vancker (après la conjuration primitive et la patience du diable)
Que lire après L'appel du néantVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (186) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 1139 notes
Le dernier tome de la dernière trilogie de Maxime Chattam.

Une lecture qui s'est faite sur plusieurs vitesses, un peu fonction des parties que l'auteur aurait pu faire de son roman.
Tout d'abord la première partie ou il est réellement question d'un tueur en série et de son enquête. Un morceau très addictif que j'ai quasi lu d'une traite. Prenant, stressant à souhait. Lors de ma lecture , j'ai été ravie de retrouver un Maxime Chattam a son plus haut niveau.

La seconde partie traite plus du terrorisme. Et la malheureusement la sauce a eu beaucoup plus de mal a monter. Tout d'abord parce que c'est un sujet récurrent pour certains auteurs et aussi très lié a notre actualité. En parlant d'actualité. j'ai un très gros reproche a faire à l'auteur. J'ai trouvé qu'il avait trop , beaucoup trop collé a notre passé récent sur le terrorisme. Je ne veux pas spoilier donc je ne m'étendrais pas. Les futurs lecteurs comprendront très bien en lisant le roman.

Entre ces deux sujets très différents il y a bien évidemment une transition. Et là, le grand auteur qu'est Maxime Chattam a un peu voulu jouer au magicien. Il a réussi a nous tirer de son chapeau un lien entre les deux "enquêtes" , mais malheureusement il est assez mauvais magicien et on voit les ficelles et rouages comme le nez au milieu de la figure. Bref une excuse un peu grosse pour faire un lien qu'il aurait fallu un chouia plus subtil.

Même si ce roman se découpe en deux grands axes. J'en rajouterais une troisième avec l'épilogue. Voilà exactement ce qui m'est passé par la tête : "et bien il m'a eue !!". Malgré une partie sur le terrorisme très prévisible la chute n'en ai pas moins restée bluffante.

Je finirais mon billet (ou presque) par le petit mot de l'auteur sur son roman. Je pense qu'il est essentiel pour le lecteur et pour la compréhension de la trame . J'avoue avoir été un peu déçue lors de ma lecture car Maxime Chattam est resté dans le politiquement correct. je l'ai connu plus incisif et plus percutant. mais ce petit mot donne une petite explication a cela.

Je finirais (réellement cette fois) par un petit mot pour Albin Michel au sujet de la couverture du roman. Qui est pour moi très belle , très parlante. J'aime beaucoup quand il y a du relief. Par contre la quatrième de couverture ou on voit le visage de Maxime Chattam est pour moi bien dérangeante. Certes le vert est la couleur de l'Islam, je le comprends aisément mais quand a faire ressembler l'auteur a un extraterrestre venu de mars, ou un Hulk en devenir là j'ai quand même plus de mal. La photo aurait été en noir et blanc le packaging de ce roman aurait été parfait.

Bref, une lecture en demi teinte, mais ou j'ai retrouvé la plume très agréable et addictive d'un auteur que j'affectionne particulièrement.

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J'ai attendu ce dernier tome de la dernière trilogie avec impatience ! Et c'est avec mon amie Siabelle que je me suis lancée dans cette lecture.

L'histoire commence sur les chapeaux de roues. On fait face à un meurtre assez troublant, mêlé à une histoire de drogue... et quel fut mon plaisir de retrouver notre fameux trio du SRPJ !
Pour moi, cette histoire est découpée en deux parties. La première est très prenante, avec un très bon rythme. L'enquête prend de l'ampleur au fil des pages. J'étais vraiment contente de retrouver le style de notre Chattam tant apprécié.

La seconde partie a été quant à elle, plus laborieuse à lire. Elle traite principalement de terrorisme. Certes, l'auteur est très bien documenté sur le sujet et il sait de quoi il parle, mais j'ai trouvé qu'il y avait des tonnes d'explications pour très peu d'action. C'était intéressant et j'ai appris des choses, seulement la vraie plume de l'auteur m'a cruellement manquée. Cette plume qui nous tient en haleine, où on tourne les pages avec frénésie tellement le suspense nous hante... dommage, car on sait de quoi Chattam est capable.
L'histoire devient plus lente. J'étais parfois contrariée pendant ma lecture par tant d'explications sur la conception de la religion et l'organisation des groupes extrémistes. J'avais même hâte d'en finir.
Serait-ce parce que cette histoire est sa troisième version comme il l'explique à la fin du livre ? Peut-être qu'à force de réécrire la qualité se perd ? Je ne pourrais pas le dire.
J'ai néanmoins aimé l'histoire d'amour naissante entre deux personnages. Ces petites parenthèses sentimentales ont mis un peu d'entrain à l'histoire en général.
La fin a été un peu plus captivante malgré que j'avais deviné ce qui se tramait.
Je referme ce livre assez déçue car j'avais beaucoup espérée de ce dernier tome qui selon moi n'est vraiment pas à la hauteur des deux précédents.
Je remercie ma très chère amie Siabelle de m'avoir motivée et d'avoir respectée mon rythme de lecture. C'est toujours un énorme plaisir de lire avec toi !
Amis lecteurs, je vous invite à lire sa belle critique.

Pour répondre à la quatrième de couverture, ce thriller n'a ni détruit mes nuits: j'ai dormi comme un bébé, ni hanté mes jours puisqu'on entend déjà quasiment que ce sujet à répétition dans l'actualité !
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Cross-over et hybrides sont des tendances actuelles. Ce n'est pas nécessairement mieux, ni d'office moins bien. Esthétiquement questionnable, techniquement forcément complexe. Au sortir de l'exigeante lecture de de morte entre polar et métaphysique, je me voyais tout heureux de me plonger dans la facilité d'un thriller qui m'aiderait à faire le vide plus efficacement encore que la doctrine de Bouddha. Aussi je me trouvai fort aise de n'avoir qu'à tendre la main pour attraper le cadeau de mon frère ainé : le dernier Maxime Chattam. D'autant qu'hormis les nombreux résumés élogieux sur bien de ses livres croisés à maintes reprises sur le site je n'avais aucune idée de comment il pouvait écrire. Aucune.

Des thrillers j'en lis (très) peu. Leurs adaptations au cinéma passent souvent à la télé et j'y trouve mon compte pour un moment palpitant à souhait. Je dois être aussi sensibles aux effets sonores et à la bande son, peut-être davantage qu'aux images. Mais ici c'est un livre. Un hybride.

Je passerai sur la première partie qui ouvre le bouquin, encore un psychopathe tueur en série : un grand classique qui à mon avis ravira les adeptes du genre, ça déroule, découpage et construction impeccable. Pas de violence gratuite, je veux dire par là sans intérêt pour l'histoire, car qui dit tueur en série... Allez même que ... aïe ... pas de spoiler. Suspense.

Mais il y a une deuxième partie où toute l'équipe va butter (sur) une troupe de djihadistes, voilà le deuxième moteur de l'intrigue. Hélas pour passer de l'une à l'autre Aïe, Aïe, Aïe. Un des extrémistes a dû mal rouler son tapis et Chattam se prendre les pieds dedans. Oui, oui c'est surement le psychopathe qui ne fonctionne absolument pas comme un autre car il vient de se faire laver le cerveau par un salafiste et d'accepter un rôle de sous-fifre : exécuteur pour un Iman. Allah est grand, je sais ! Mais quand même. J'y crois pas. du tout.

Sinon c'est pourtant la deuxième partie que j'ai trouvée la plus intéressante. Où j'ai appris la très ingénieuse pratique de l'hawala permettant des transactions commerciales lointaines en évitant d'y accoler directement un flux financier. p.336-337  Celle qui donne le plus à réfléchir. "Nos terroristes se voient comme ces rebelles (dans Star Wars) : l'Empire c'est la civilisation occidentale qui perverti l'homme et cherche à le soumettre, avec son système basé sur l'exploitation des vices [...]  de leur point de vue, ce sont eux les gentils, ils sont illuminés par la vérité, et nous sommes les oppresseurs. Ils sont les résistants face à l'impérialisme de nos valeurs qu'ils ne partagent pas ou plus." p.366-367
Ce constat : "Cette ressemblance dans l'excès me fait flipper, dans les deux cas la frustration et la peur prennent le pas sur la raison [...] ce monde est en train de perdre tous ses repères. Il se casse la gueule parce qu'il a peur." p.405
Au fond, pas si mal.

Dommage je n'ai pas trop adhéré à la fin qui, malgré la délicatesse d'un sujet très sensible, aurait pu être à la fois plus simple et plus intrigante.  Pas mal. En attendant le film ...
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《 Cran par cran,
jusqu'à la soumission.
Jusqu'au néant. 》


Avec ce titre - qui clôture sa dernière trilogie à ce jour - Maxime Chattam renoue avec ses "origines", et avec ce qu'il fait de mieux : un thriller noir et torturé, mêlant savamment deux intrigues.

On pourrait donc croire facilement que, revenu au coeur même de sa "zone de confort", l'auteur nous aurait littéralement (et à nouveau) scotchés à nos fauteuils, comme lui seul en est capable.
Alors aurait-on raison ou tort ? C'est là toute la question finalement.

C'est au demeurant ce qu'il a fait, si l'on s'en tient à certains avis... Pourtant le résultat est plutôt mitigé ; en y regardant de plus près, on se rend compte que beaucoup n'ont pas non plus retrouvé l'aura si singulière de l'écrivain français cher à leur coeur, et ont été, sinon dégoûtés, à tout le moins déçus - à différents degrés selon les attentes propres à chacun, je suppose.


Ceux qui me connaissent un peu savent que Chattam représente une de mes plumes favorites, et que j'ai lu tout ce qui portait sa signature - à part ses 2 ou 3 dernières nouvelles en vérité...


Après tout ça, qu'en ai-je pensé alors ?

Je me suis rapidement et allégrement plongée dans les lignes de ce roman, avec délice même, puisque je retrouvais un auteur adoré dans un des exercices lui séant parfaitement bien - soyons francs.
Je n'avais donc aucune crainte : j'allais forcément aimer cette lecture ! C'était juste obligatoire.

...

La réalité malheureusement, est parfois bien différente, et pire encore selon les espoirs que l'on place.

Je m'attendais à de l'Excellent - voire plus...
... Sans aller jusqu'au médiocre (faut pas exagérer), je n'ai touché - et seulement du bout des doigts - que du "moyen", du "passable", du "peut mieux faire".

> En même temps, je me dis que s'il s'était agi de l'oeuvre d'un autre romancier, je l'aurais (peut-être ?) plus appréciée.
C'est qu'à force d'habitude, on est d'autant plus exigeant avec celui qui nous a déjà livré des merveilles, qu'avec le premier venu ou l'inconnu du bataillon. Enfin, j'imagine...


Qu'en dire encore ?

C'est une bonne histoire, certes.
Ni plus, ni moins... ou plutôt ; avec ses plus et (surtout) ses moins.

Sans doute trop rapidement à mon goût, le récit mêle passé et présent, déconcertant le lecteur, mais en lui en apprenant malgré tout, davantage sur les tenants et aboutissants des événements.
Paradoxalement nécessaire, cela m'a parfois gênée - néanmoins je n'en dirai pas plus au risque d'en dire trop justement...
(car je pense qu'il vaut parfois mieux ne pas en dire assez que l'inverse, particulièrement en matière de critique ^^).

Il me faut tout de même avouer avoir pris beaucoup de plaisir à relever le brainstorming, la fameuse gymnastique mentale, du "profiler" - incarné ici par Ludivine Vancker, largement rodée à l'exercice depuis sa rencontre avec Richard Mikelis, devenu son mentor (cf. "La Conjuration primitive").
Les intuitions, les déductions, les extrapolations, les plongées abyssales dans l'esprit du tueur etc..., tout cela participe indubitablement à l'ambiance de ce récit et lui confère tout son attrait.

Par contre, en choisissant d'aborder un sujet relativement délicat s'il en est, Chattam ne pouvait pas vraiment faire dans la dentelle (quoique...) et ma foi, c'est bien là qu'on retrouve sa patte légendaire, bien qu'édulcorée... Dommage.
Le seul hic à mon humble avis, c'est que cela ne suffit donc pas ici.

De plus, j'ai noté un certain manque de rythme en comparaison à d'autres de ses ouvrages. Déplaisante sensation...


En bref...
Si L'Appel du néant n'a pas franchement retenu mon attention, si je n'ai pas été transcendée, ni même réellement convaincue ; cela n'entache en rien l'admiration que je voue à son auteur.
Et je compte bien me délecter du prochain Chattam, na ! (J'espère !)


***


Pour info :

Je pense qu'on peut tout à fait lire ce livre indépendamment des deux précédents, à savoir "La Conjuration primitive" et "La Patience du diable" - À part quelques allusions de ci de là, cela ne devrait pas nuire à la lecture dans son ensemble, bien que connaître son sujet reste cependant toujours plus judicieux ;-)

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«C'était une de ses plus grandes frustrations de Ludivine depuis qu'elle exerçait sa profession : réaliser que la justice avait un coût. La vérité s'achetait.»

C'est avec mon amie Colette, que je décide de lire le tout nouveau thriller : «L'appel du Néant» de Maxime Chattam. C'est un auteur que j'affectionne beaucoup avec Colette et ça me donne l'occasion de le lire, au lieu de repousser toujours à plus tard. Quand je commence ma lecture, je suis vraiment ravie, car je retrouve Ludivine, son héroïne, et son équipe. J'admets que ça fait très longtemps, que j'ai lu les deux tomes de la trilogie : «La conjuration primitive», ainsi que «La patience du diable». Je remarque que le terroriste est sa grande thématique, pour son roman.

«Au-delà du sentiment désagréable de se faire forcer la main, elle détestait qu'on la prenne pour une idiote. (…) Ludivine sentait qu'il y avait autre chose qu'on ne lui disait pas. Les services secrets, le fanatisme religieux et ses zones d'ombres, il n'y avait rien pour la rassurer. Cette affaire sentait de plus en plus mauvais.»

Conspiration, Macabre, Machiavélisme

C'est vrai, que la lecture se fait facilement, les chapitres sont bien devisés, on revoit nos personnages et il y en a d'autres nouveaux, qui arrivent, au cours de l'histoire. L'auteur fait également des retours en arrière, dont on trouve vite nos repères, dans notre lecture. Tu es curieuse de savoir le dénouement de l'histoire et tu aimes également suivre Ludivine, à travers ses enquêtes. J'avoue qu'il y a quelques petits moments forts, de l'histoire, que je retiens. À la lecture du roman, il y a plusieurs aspects de son livre, que je trouve très pertinent : c'est lorsqu'il explique le fonctionnement d'une enquête terroriste ainsi que l'intervention de ce genre de travail. Je trouve aussi intriguant le personnage du Djinn.

Je constate, que l'auteur Maxime Chattam nous offre aussi des thèmes, qui lui tiennent à coeur. Je confirme qu'il fait une très bonne documentation, je trouve que c'est intéressant ses grandes lignes, autour de son histoire. Il reste que son thriller ne me captive pas vraiment et je pense qu'il manque quelque chose, pour vraiment que je sois très satisfaite de ma lecture.

Pour terminer, je suis vraiment une grande admiratrice de Maxime Chattam, il fait partie de mes auteurs chouchous. Je vais être honnête, là je me pose vraiment des questions. Je suis très mitigée face à ma lecture. Je donne la note de deux étoiles je suis très mitigée vraiment c'est en somme, une bonne lecture mais la fin me laisse abasourdie.

C'est une évidence qu'on se questionne sur plusieurs sujets de son livre. Je comprends que c'est important dans un thriller, mais je trouve que ça prend beaucoup de place et qu'il détient des longueurs. Je suis assez familière de son écriture dont il m'en faut un peu plus, pour que je considère ce roman comme un thriller. Je crois qu'il n'est pas au niveau, de mes attentes. Je m'interroge aux sentiments, qui me laissent, la fin du roman et comment se termine cette trilogie. Je lis tout ce pavé pour ça, au moins, je me suis fait mon idée.

Je remercie alors mon amie Colette, pour son temps, nos échanges, ainsi que nos confidences autour du roman. Je crois qu'on se rejoint sur plusieurs points. J'invite à aller voir, sa très belle chronique. Je n'en dis pas plus, pour ne pas vous dévoiler le livre. J'avoue que si ce n'est que pour passer un bon moment, sans prise de tête, bien c'est le thriller qui vous faut.

Siabelle
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
18 décembre 2017
Les romans permettant d’évoquer les principaux problèmes de société, Maxime Chattam en a profité pour aborder un thème dont on entend, hélas, de plus en plus souvent parler...
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (200) Voir plus Ajouter une citation
Un grand classique en taule. Les recruteurs salafistes sont des malins. Ils repèrent les plus fragiles, les types isolés, et s’arrangent en général pour que leur cible passe un mauvais moment. Lorsque le mec est à bout, ils l’approchent en bons Samaritains, ils le prennent sous leur aile, le rassurent, le protègent, et commencent alors leur bourrage de crâne. Peu à peu, ils en font un des leurs. C’est long plusieurs années de prison lorsque chaque jour, chaque nuit, encore et encore, vous vous sentez menacé. Sans protecteur, sans famille, les plus doux ne tiennent pas. Mais les frères salafistes sont là pour les aider, et ils leur montrent comment leur ressembler, comment être fort, grâce à la religion. Leurs cibles sont des gars déstructurés, souvent sans figure paternelle, sans modèle, en tout cas qui n’ont aucun cadre, qui manquent de repères, et qui ne trouvent aucun sens à l’existence. Les frères leur montrent alors comment l’islam explique tout, la route à suivre, les limites, ce qu’il faut faire et croire, et la religion vient pallier tous les vides. Le type se convertit parce qu’il se sent enfin exister, qu’il trouve une place, et que le monde devient cohérent selon sa nouvelle foi. Et lorsqu’il sort, c’est pas fini! Ils lui trouvent un boulot, voire une femme s’il n’en a pas, et le mec a le sentiment qu’il a enfin une famille, un code de conduite et un but dans sa vie, tandis que le système n’a jamais rien fait pour lui à part le détruire. Et voilà.
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- Les services secrets français utilisent parfois la torture ?
- Tu plaisantes ? On est pas dans un film ! Bien sûr que non. Je ne te dis pas que la DGSI ne brusque pas un peu ses clients de temps en temps, on peut parfois aller loin pour foutre une peur bleue à quelqu’un, mais ça s'arrête là.
- Même lorsque la vie de centaines de citoyens est en jeu ?
- De toute façon, la torture ne donne rien. Rien du tout. Sous l’emprise de la souffrance, une personne te dira tout ce que tu veux qu’elle te raconte, même des conneries si nécessaire, du moment que ça s'arrête. Et puis... nous ne sommes pas des psychopathes, ajouta Marc. Je suis un flic, comme toi, habilité secret défense, mais c’est tout. T’imagine pas tout un tas de trucs sordides, c’est dans la fiction tout ça.
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- Tu crois qu'ils s'abandonnent totalement, ceux que l'on traque ?
- À Dieu ? Oui. Je pense que pour certains c'est plus facile de vivre ainsi, entièrement soumis, ça les débarrasse de toute responsabilité puisque tout est sa volonté. D'autre s'abandonnent à lui parce qu'ils ne supportent pas qui ils sont et c'est donc un moyen de se nier. Certains parce qu'ils ont peur, parce qu'ils sont terrifiés par la vie, et cela donne un sens à la mort qu'ils se mettent à chérir. Quelques uns sont bêtes, et ils font ce qu'on leur dit. Et ainsi de suite...
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Ludivine savait qu’un tueur qui avait le temps d'étudier sa victime s’en prenait à une femme qui reflétait son propre degré de confiance. Les pervers introvertis, qui doutent d’eux, visent des proies faciles, qui n’opposent pas ou peu de résistance. À l’inverse, un prédateur égocentrique et prétentieux pouvait oser s’attaquer à une victime, avec une personnalité affirmée. Au-delà même du profil de la victime c’étaient les circonstances qui en racontaient le plus. Si le tueur agissait par impulsion, loin de tous, sur une cible facile, alors cela confirmait une personnalité fragile, tandis qu’un enlèvement en plein jour ou dans un lieu public, a fortiori sur une femme au caractère bien trempé, témoignait d’une assurance frôlant la provocation. Il s’agissait là de grandes lignes, de généralités, mais qui faisaient sens et s'avéraient la plupart du temps.
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[...] elle réalisa à quel point nos vies étaient dépendantes de la technologie. Ce n’était plus un artifice ou une option, les portables étaient la clé d’accès permanente au monde virtuel parallèle au nôtre, celui d’internet, des e-mails, des réseaux sociaux, devenus en peu de temps aussi indispensables et naturels qu’une ombre à sa silhouette. Elle trouva aussitôt cette analogie parlante. Cela voulait-il dire que pour elle la vie était la lumière, le virtuel les ténèbres? Il était toutefois cocasse de constater à quel point tout le monde était accro à son portable. Même les criminels. Ne pas en avoir sur soi, ne pas être joignable était déjà presque suspect, la preuve d’une préméditation.
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Videos de Maxime Chattam (111) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maxime Chattam
Retrouvez la série fantastique culte Autre Monde de Maxime Chattam, dans une nouvelle édition pour adolescents !
New York, de nos jours. Un blizzard exceptionnel s'abat sur la ville et plonge ses habitants dans le noir. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, les palpent, semblent à la recherche de proies... le lendemain, le monde a irrémédiablement changé, les adultes ont disparu.
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