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Daniel Duval tome 5 sur 2
EAN : 9782896152339
299 pages
Editions Alire (13/04/2017)
3.96/5   12 notes
Résumé :
Juillet 1983?Sur l'autoroute 20, Benoit Ayotte et Sylvain Mailloux, deux voyous en provenance de Montréal, font du pouce vers l'est. Ayotte veut se terrer au chalet de l'oncle de Mailloux, à Rivière-à-Pierre, car, en mission pour son clan, il a abattu par erreur un innocent père de famille plutôt qu'un membre d'un gang rival. Mais dès leur arrivée dans la région de Québec, la mort s'invite dans le périple des deux malfrats.Quand le corps d'un homme sans papiers ? et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce récit est très différent des « Cahiers noirs de l'aliéniste » du même auteur. Loin du policier historique qui nous plongeait en 1889, Jacques Côté nous emmène ici dans un policier noir où on retrouve son enquêteur vedette de la Sureté de Québec, Daniel Duval. Dès les premières pages, l'univers glauque, vulgaire et brutal d'Ayotte et Mailloux, deux voyous en cavale, nous saute au visage. Impatient, impulsif, incapable de contenir ses pulsions, Ayotte, véritable sociopathe, va additionner les dérapages et attirer l'attention alors qu'il souhaitait se faire oublier. Daniel Duval et son coéquipier Louis Harel sont sur sa piste. Une course contre la montre s'engage entre Cap-Rouge et la Beauce, rythmée par la musique anglo-saxonne des années 80 qu'écoutent tour à tour Duval et Ayotte. Tout le récit est d'ailleurs parsemé de références aux années 80 et, même si je ne les ai pas toutes comprises, j'ai trouvé sympathique de me replonger dans les souvenirs musicaux de mes vingt ans.

L'alternance de point de vue permet aussi de percevoir la tension qui monte de part et d'autre et la nervosité de chacun. le lecteur est balloté entre l'instinct de survie de l'un et la traque réfléchie de l'autre, entre l'individualisme forcené et le sens des responsabilités sociales jusqu'à ce que la cavale prenne fin.

L'enquête alerte et le rythme enlevé nous plongent dès le départ dans ce roman très sombre où la société québécoise n'est pas montrée sous un très beau jour. Violence, meurtres, corruption, jeux d'influence… Jacques Côté dénonce d'une plume acérée les travers de sa Belle Province tout en nous contant le voyage d'un fou furieux.

Un road trip haletant et sanglant où le lecteur est témoin des faits les plus horribles avant que la police en entende seulement parler. Une place de premier plan que j'ai apprécié tenir tout au long de ma lecture.

Maintenant le suspense jusqu'au bout, Jacques Côté termine le 5e tome des enquêtes de Daniel Duval, d'une manière totalement inattendue, laissant penser que le 6e tome ne devrait pas se faire attendre aussi longtemps que celui-ci.

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Jacques Côté. – Où le soleil s'éteint. – Lévis : Éditions Alire, 2017. – 366 p.

Polar

Résumé : Juillet 1983... Sur l'autoroute 20, Benoit Ayotte et Sylvain Mailloux, deux voyous en provenance de Montréal, font du pouce vers l'est. Ayotte veut se terrer au chalet de l'oncle de Mailloux, à Rivière-à-Pierre, car, en mission pour son clan, il a abattu par erreur un innocent père de famille plutôt qu'un membre d'un gang rival. Mais dès leur arrivée dans la région de Québec, la mort s'invite dans le périple des deux malfrats. Quand le corps d'un homme sans papiers - et sans tête ! - est découvert sur la voie ferrée du tracel de Cap-Rouge, l'équipe du lieutenant Duval est chargée de l'enquête qui déterminera s'il s'agit d'un meurtre ou d'un suicide. Ajoutée à la découverte d'indices incriminants dans un bosquet sur le promontoire qui jouxte la vertigineuse structure métallique, la disparition dans le même secteur de deux jeunes filles fait cependant craindre le pire au lieutenant, dont l'humeur est déjà assombrie par l'effritement de sa relation avec Laurence, sa femme. Or, pendant que les policiers peinent à comprendre ce qui s'est passé ce soir-là dans les hauteurs de Cap-Rouge, la trajectoire meurtrière du tueur fou se poursuit en toute impunité...

Commentaires : Nébulosité croissante en fin de journée est le premier polar québécois et le premier roman de Jacques Côté que j'ai lu après m'être initié à cette littérature de genre, entre autres auprès de Michaël Connelly. J'ai retrouvé, dans Où le soleil s'éteint une structure romanesque comparable : étalage d'une série de meurtres dont est témoin le lecteur (j'aime bien cette approche), entrée en scène du héros de Côté, le lieutenant de la SQ Daniel Duval et son fidèle « gros » collègue et « preacher », Louis Harel. Ici, l'enquête s'étend sur neuf jours (avec quelques longueurs) et se termine, un peu comme dans Nébulosité croissante..., sur les chapeaux de roues, expression particulièrement appropriée dans ce cas-ci.

Les personnages de Côté sont toujours bien typés, évoluant ici dans l'environnement des années 80 avec de nombreuses références musicales dont plusieurs m'étaient inconnues. Leurs caractéristiques physiques et leurs niveaux de langage les rendent tous très crédibles. le choix et la description des lieux où se déroule l'intrigue contribuent à nous plonger dans l'atmosphère glauque de cette histoire dans laquelle un meurtre n'attend pas l'autre … Sans oublier les fantasmes sexuels récurrents, assouvis ou non, des criminels et des policiers exposés aux tentations de la chair.

Personnellement, j'aime les romans qui nous font voyager sur de grandes ou de courtes distances. C'est ici le cas : depuis la tête des ponts de Québec jusqu'au plus profond de la Beauce, à quelques kilomètres de la frontière américaine, en passant par Cap-Rouge et son tracel, Donnacona, Rivière-à-Pierre, le boulevard Hamel à Québec, l'île d'Orléans…

Somme toute, un bon Jacques Côté. Avec une finale qui laisse en suspens des questions non résolues, annonciatrice d'une suite. J'ai déjà hâte.

À mon humble avis, je suis un nostalgique, Nébulosité croissante en fin de journée, n'est pas déclassé dans mon palmarès.

Ce que j'ai aimé : L'intrigue qui fait en sorte que le lecteur sait tout alors que les enquêteurs doivent découvrir. Les niveaux de langages, dont un accent marqué d'une Beauce profonde. de façon générale, une ambiance québécoise qui crédibilise les personnages.

Ce que j'ai moins aimé : J'ai eu un peu de difficulté avec le fait que les services d'identité judiciaire étaient plus efficaces pour appareiller les cheveux d'une des victimes que les deux parties d'un corps retrouvé. Dans la scène finale, il n'est pas toujours facile de visualiser l'action dans le labyrinthe...

Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Où le soleil s'éteint de Jacques Côté est un excellent polar pur et dur qui se passe dans la région de la ville de Québec en 1983. Tout en musique et d'une brutalité autant du vocabulaire que des gestes. J'ai été ébloui par la déferlante criminel que seul un grand auteur de ce style arrive a nous surprendre de page en page. Un nom qui pour moi s'ajoute a cette denrée rare des auteurs de polar Québécois.
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On tombe ou on retombe sour le charme de l'auteur et de ses personnages. le tout est sympathique et l'ensemble est romancée par en parallèle, l'histoire personnelle de ceux-ci. Parfois le côté des dialogues est cru, cela pimente un peu le tout et du coup on visualise très bien Louis, le collègue du lieutenant Duval. Ce livre, on y est suspendu d'un chapitre à l'autre, c'est un bon divertissement, une histoire salée et une belle romance. La fin nous laisse peut-être croire qu'il y aura un sixième de la série des Duval, je l'espère. J'aime beaucoup.
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Toujours très bon ce Jacques Côté et son personnage Daniel Duval! Difficile de lâcher la lecture de ce roman, toujours dans l'action! Mais quelle fin... va t'il y avoir une suite, je l'espère!
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critiques presse (1)
LaPresse
02 juin 2017
Dès les premières pages, le lecteur embarque dans cette histoire pleine de bruit et de fureur au suspense constant.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Son instinct de policier, son sixième sens, l’avait rarement trompé, et avait fait de lui un enquêteur émérite. Mais il ne tenait pas à parler à Louis de ses doutes. Pas qu’il n’eût aucune confiance en lui, mais son absence de tact, son manque de psychologie, ses blagues douteuses le retenaient de se confier. Il saurait garder le secret, tout en revenant constamment sur le sujet.
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Mireille Santerre avait des cheveux fauves très fins qui lui descendaient aux épaules. Elle portait une blouse blanche qui contrastait avec son teint bronzé. Ses lunettes rondes à monture d’écaille de tortue lui donnaient un air d’intellectuelle. Duval adorait les petites commissures de sa lèvre supérieure qui s’animaient quand elle parlait. D’une fois à l’autre, Louis lui matait les fesses et les seins sans aucune gêne. Membre de la police scientifique, elle était biologiste et récemment spécialisée en taches et projections de sang.
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Il n’avait pas l’air d’un tueur à gages. Il avait un regard intelligent et on pensait plutôt à un comptable, voire à un universitaire. Même si Roberge était costaud, il n’avait rien d’un dur à cuire avec son visage aux traits fins. Tout le contraire des tueurs à gages que Duval avait connus chez les motards criminalisés. Mais, à l’en croire, il n’en demeurait pas moins le pire meurtrier de l’histoire du Québec.
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Il était apprécié de la plupart de ses policiers. Il alliait à la fois des qualités de gestionnaire et des qualités humaines. Peu de mots mais de l’efficacité, et il tirait le meilleur de ses policiers. Allergique au pollen, aux acariens et à la poussière, il avait constamment l’air enrhumé, la main prête à dégainer vers la boîte à mouchoirs.
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« On ne choisit pas toujours la suite de notre vie mais parfois les chemins se croisent à nouveau. »
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