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EAN : 9782246729815
342 pages
Grasset (05/11/2008)
4.11/5   9 notes
Résumé :

Rêvant d'Amérique, les parents d'Edwidge Danticat quittent Haïti en 1973. Edwidge, qui n'a que quatre ans, sera élevée par son oncle Joseph, pasteur que la maladie a rendu muet mais qui n'a rien perdu de sen extraordinaire charisme. Lorsqu'elle débarque à son tour à New York, quelques années plus tard, les parents qu'elle retrouve sont devenus pour elle des quasi-inconnus. Et tandis qu'ils essaient de recomposer une famille, leur parviennent les échos d'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre est un très bel hommage rempli d'amour et de tendresse. Dès les premières lignes, Edwige Danticat entre dans le vif du sujet, à savoir l'histoire de sa famille et plus particulièrement celle de son oncle Joseph. Avec un style d'écriture très doux, elle nous raconte des fragments de son enfance, de sa vie d'adulte, de la vie des siens originaires d'Haïti.
Mais c'est aussi un aperçu de ce pays que nous livre l'auteur. A travers son histoire familiale, elle apporte un constat malheureusement sombre de l'évolution politique et sociale de la soit disant démocratie haïtienne. Elle montre également l'envers du décor en ce qui concerne le rêve américain, les difficultés de se faire une place dans ce pays où les préjugés et la suspicion dominent.

Au final, j'ai découvert un auteur de talent et l'oeuvre d'Edwige Danticat est une belle surprise.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il évitait les nouvelles trop heureuses qui auraient pu renforcer l'angoisse de la séparation, les nouvelles trop tristes qui auraient pu nous inquiéter, et toute trace de jugement ou de désapprobation à l'égard de ma tante et de mon oncle, qu'ils auraient pu interpréter comme des sous-entendus signifiant qu'ils nous traitaient mal. Les lettres froides et sans émotions étaient son moyen d'éviter un champ de mines qu'il aurait pu déclencher de loin sans être en mesure de venir au secours des victimes.
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Il pensait à ces mères, ces pères qui se tenaient là, incapables de rien faire d'autre que de regarder. Une fois de plus le pays perdait une génération de jeunes, les uns violents, les autres spectateurs, mais tous dans la ligne de tir, mourants.
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La mort est un voyage qu'on commence dès notre naissance, disait-il. Un sablier est retourné et le sable commence à s'écouler dans une direction différente dès que nous sortons des entrailles de notre mère. Grâce à Dieu, ceux qui nous entourent sont trop aveuglés par la joie pour s'en rendre compte. Autrement, on verserait des larmes à chaque naissance. Mais si nous pleurons un mort, c'est que nous ne comprenons pas la mort. SI nous voyions la mort comme une autre sorte de naissance, comme l’Évangile nous exhorte à la voir, nous ne pleurerions pas, mais nous nous réjouirions, tout comme nous le faisons à la naissance d'un enfant.
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"Un homme qu'on ne peut pas regarder dans les yeux n'est pas quelqu'un en qui on puisse avoir confiance", avait coutume de dire son père, Granpé Nozial.
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Video de Edwige Danticat (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Edwige Danticat
A livre ouvert avec Edwidge Danticat.
« C’est peut-être la cinquième fois que j’ai lu ce livre », nous dit Edwidge Danticat, sourire aux lèvres. Elle pense à « Beloved » de Toni Morrison, sa dernière lecture avant son passage en Haïti en juillet 2015. L’écrivaine américaine d’origine haïtienne, très attachée à ses racines, était de passage à FOKAL où elle a été reçue pendant une semaine du lundi 20 au vendredi 24 juillet. « Je suis en train d’écrire un long essai sur l’art d’écrire la mort dans la littérature ». Voilà ce qui explique pourquoi elle a tant de fois relu Beloved.
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